Le Trésor public camerounais a procédé, ce 20 octobre 2021, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) d’une maturité de 52 semaines, informe la Banque des États de l'Afrique centrale. Le pays de Paul Biya entend par le biais de cette opération mobiliser une enveloppe de 20 milliards de FCFA auprès des investisseurs, apprend-on.
L’opération que tente le Cameroun ce 20 octobre 2021 devrait être couronné de succès, à la date de règlement prévue le 22 octobre. En effet, les titres publics camerounais sont très prisés par les investisseurs actifs sur ce marché, de sorte que le pays fait toujours carton plein, notamment sur les émissions des BTA, qui sont au cœur de cette nouvelle opération.
Selon Sylvester Moh, le directeur général du Trésor au ministère des Finances (Minfi), « L’engouement des investisseurs sur les titres de dette publique camerounaise est réel. Celui-ci est vérifiable notamment par l’examen des taux de couverture des différentes émissions, qui plafonnent généralement autour de 120%, soit une offre de financement de 120 pour une demande de 100 », confie ce responsable.
De sources bien informées, la réussite de cette émission de titres publics est important à plus d'un titre pour la trésorerie de l’Etat camerounais. Elle devra ainsi permettre au gouvernement camerounais de répondre aux multiples sollicitations financières, à l’instar du paiement des salaires des agents publics qui se profile à l’horizon, un aspect indispensable pour sa stabilité socio-politique et donc le socle de la bonne marche de l'économie nationale.
Innocent D H
Tel est le sujet clé évoqué par le chef de Division de la Communication au Mindef cette semaine dans le cadre de son rendez - vous hebdomadaire
Pour le Capitaine de Vaisseau, cette place qu’occupe le Cameroun sur le plan international lui a valu “ Trois décennies à se voir renouveler la confiance du conseil de sécurité, l’arène onusienne où se confrontent les perspectives géostratégiques portées par les acteurs prépondérants de la scène mondiale.
Pour le Cameroun qui ne fait pas partie des puissances formant ce cénacle sélectif et singulièrement restrictif, se faire accepter de manière ininterrompue dans des missions d’un aussi grand retentissement politico - diplomatique que le maintien de la paix est en soi une prouesse...
Pouvoir au respect des accords et traités internationaux. Ainsi se décline le second volet des missions assignées aux forces de défense Camerounaise. Un impérieux devoir à dominance humanitaire que remplissent nos contingents de militaires de la gendarmerie et des armées, avec une rare conviction et une égale abnégation, ce depuis leur tout premier déploiement en opération de maintien de la paix sous la bannière des Nations - Unies, instance faîtière en la matière. C’était au Cambodge, il y’a de cela 30 ans.
Trois décennies à œuvrer à la protection des civils, à concilier les positions et réconcilier les factions en opposition, pour un retour de la paix dans les pays où cette denrée fait cruellement défaut.
Et la liste de ces pays en détresse de paix de s’allonger chaque jour, plongés qu’ils sont par d’autres entités dans d’interminables conflictualités dites de basse intensité, mais des conflictualités aux interactions tellement inextricables que leur résolution, rebute même aux plus déterminés des bonnes volontés.
Trois décennies aussi, à se voir renouveler la confiance du conseil de sécurité, l’arène onusienne où se confrontent les perspectives géostratégiques portées par les acteurs prépondérants de la scène mondiale.
Pour le Cameroun qui ne fait pas partie des puissances formant ce cénacle sélectif, se faire accepter de manière ininterrompue dans des missions d’un si grand retentissement politico - diplomatique que le maintien de la paix, est en soi une prouesse.
Sauf que cette dernière n’est ni le fruit du hasard ni une quelconque faveur de la part de quiconque, mais la résultante de l’engagement, l’activisme et la bonne foi de nos dirigeants politiques. Cette dynamique est avantageusement complétée par les capacités matérielles et les compétences opérationnelles de nos contingents.
Un autre aspect digne d’éloge est la haute tenue morale de nos troupes, de nombreux autres contingents s’étant fait congédier notamment pour des cas d’incontinence pulsionnelle, ternissant par conséquent la réputation et l’estime de leurs pays sur le plan international.
La prestation du septième contingent de nos militaires en mission multidimensionnelle intégrée des Nations - Unies pour la stabilité en centrafrique, est d’autant plus méritoires des félicitations du Président de la République, Chef des forces armées, que son mandat aura couvert la période électorale de Décembre 2020 en RCA, période ayant enregistré une montée vertigineuse des tensions entretenues par des factions armées manifestement hostiles au processus de consolidation de la légalité institutionnelle dans ce pays voisin.
Dans ce contexte potentiellement éruptif, la sécurisation des populations de Bossangoa, Batangafo et Poua entre autres localités confiées aux bons soins de nos hommes, relevait d’un exercice de haute voltige.
Mission pourtant accomplie avec un remarquable brio jusqu’au retour solennel en terre Camerounaise.
Au huitième contingent récemment déployé de poursuivre dans cette voie de la performance opérationnelle et de la vertu humaine, pour que continuent de s’épanouir les fleurs de la paix en RCA, en Afrique et partout dans le monde en droite ligne des engagements internationaux du Cameroun promoteur de paix.
N.R.M
L’annonce est contenue dans une correspondance adressée à ses membres par la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima). Selon la Ccima, le voyage de ces opérateurs économiques en terre camerounaise a pour but, d’échanger avec leurs homologues camerounais pour un partenariat mutuellement bénéfique.
De sources bien introduites, la délégation brésilienne sera constituée d’opérateurs économiques des secteurs variés. Il s’agit entre autres, de l’énergie solaire, la fabrication de scanners ultras performants pour les aéroports, ports et autres hôpitaux, les intrants agricoles, le transport, l’industrie brassicole, la cimenterie, les matériaux de construction, le recyclage des déchets, ou encore les TIC.
Selon des observateurs, ce voyage d’exploration d’opportunités d’affaires pourrait contribuer à doper la coopération économique et commerciale entre le Cameroun et le Brésil, qui n’est pas encore des plus dynamiques. L’on apprend en effet qu’au cours d’une rencontre d’échanges entre les deux pays à Douala, entre 2000 et 2015, les échanges commerciaux entre les deux pays ont culminé à 720 milliards de FCFA. Ce qui correspond à une moyenne de 47 milliards de FCFA de transaction par an.
En outre, sur cette période de 15 ans, le Cameroun totalise seulement 59,5 milliards de francs d’exportations vers le plus grand pays d’Amérique du Sud. Celui-ci s’en tire plutôt avec 660 milliards de FCFA d’exportations en direction du Cameroun sur cette période.
Signalons également qu’à l’analyse, le commerce entre le Cameroun est le Brésil est peu diversifié. Si le Cameroun importe de ce pays des produits tels que le sucre, l’aluminium, les produits chimiques et des équipements industriels, le Brésil quant à lui importe essentiellement le Caoutchouc, le bois et ses dérivés.
Cette mission économique brésilienne au Cameroun offrira donc l’opportunité aux opérateurs économiques des deux pays de réfléchir et de trouver des thérapies efficaces pour des échanges dont les retombées seront plus réalistes dans la production des richesses.
Innocent D H
Le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom) et l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) viennent de signer à Bertoua dans la région de l’Est Cameroun, un protocole d’accord pour accompagner les communes.
Le Document paraphé par Philippe Camille Akoa, Directeur général du Feicom et Mravili Athman, représentant résident de la FAO au Cameroun porte d’abord sur l’amélioration de la sécurité alimentaire. Un objectif qui passe à travers la mise en place des programmes communs de développement agricole en zone périurbaine, la promotion de l’alimentation en milieu scolaire, le soutien à la petite transformation des produits végétaux frais , l’amélioration de la qualité sanitaire des denrées animales à travers la mise en place des infrastructures d’abattage et des espaces de vente au sein des municipalités et, la mise en place et participation aux plateformes d’échanges sur les bonnes pratiques internationales en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire au sein des collectivités territoriales décentralisées.
Le Feicom et la FAO se sont également engagés à promouvoir le développement local, la gestion durable des ressources naturelles, la protection de l’environnement, la lutte contre les changements climatiques et le renforcement des capacités des acteurs.
Précisons que selon des sources officielles, la situation de la malnutrition infantile dans la région de l’Est est alarmante. D’après les enquêtes menées par l’Unicef en 2018, il en ressort : « 35,5% d’enfants souffrent de la malnutrition chronique ayant pour principale conséquence, le niveau de croissance desdits enfants. Par ailleurs, il faut noter que la malnutrition aigüe globale est de 2,5%. Compte tenu de ces résultats, les défis d’accompagnement des communautés pour renverser cette tendance sont énormes et les pouvoirs publics ont besoin de l’adhésion de toutes les sectorielles afin que les pratiques nutritionnelles des enfants soient garanties au moins pendant les 100 premiers jours de vie », explique le point focal, nutrition à la délégation régionale de la Santé publique de l’Est.
Innocent D H
Révélation est faite par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui indique dans le même temps, que cette pathologie est la plus fréquente au Cameroun. Durant l’exercice 2020, le nombre de nouveaux cas est estimé à 4 170, soit 34,1%.
L’observation de l’état des lieux de la prise en charge du cancer du sein au Cameroun laisse apercevoir aujourd’hui plusieurs contraintes. D’abord, il est constaté une offre de soins assez limitée. Autre réalité, un difficile accès aux médicaments anticancéreux, une faible disponibilité des spécialistes de la prise en charge du cancer, le coût élevé des traitements et l’insuffisance du plateau technique et des infrastructures.
D’après les explications du Dr Anne Sango, oncologue médicale à l’Hôpital gynéco-obstétrique de Douala, il ressort qu’au Cameroun, la plupart des patients atteints du cancer du sein arrivent tard dans les formations sanitaires, à un stade avancé de la maladie et les soins qu’on leur propose, sont des traitements palliatifs. A en croire cette source, « 80% de nos patients sont en soins palliatifs. Ce sont des soins pour améliorer la qualité de vie du patient et son confort ».
Toutefois, les spécialistes font savoir que, le cancer du sein est une tumeur maligne qui peut être guérie dans 9 cas sur 10 si elle est diagnostiquée suffisamment tôt. C’est d’ailleurs dans cette logique que le Pr Paul Ndom, secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le cancer (CNLCA) déclarait à nos confrères de Cameroon Tribune, « Le cancer du sein est curable. La condition est d’arriver tôt à l’hôpital, de frapper à la bonne porte pour avoir une guérison ».
Innocent D H
Selon une compilation des données publiées par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), le pays a exporté 140 731 tonnes de bananes vers le marché international pour la période entre janvier et septembre 2021. Ce qui correspond à un glissement annuel en hausse de 4 683, soit +3,4%, comparativement aux 136 048 tonnes exportées à fin septembre 2020.
Malgré cette embellie des exportations de la banane camerounaise avec le retour de la Cameroon Development Corporation (CDC), il est observé en revanche que ces opérations régressent de 14 704 tonnes par rapport aux 155 435 tonnes expédiées vers le marché international au cours des neuf premiers mois de l’année 2019. Ce qui fait apparaître ainsi, une chute importante de −9,4% sur une période de deux ans.
Le léger relèvement des exportations observé au 30 septembre 2021 s’explique selon les acteurs, par le retour sur le marché de l’agro-industriel camerounais. En effet, la CDC qui est retournée sur le marché en juin 2020 après une éclipse de 18 mois, n’avait exporté que 3 491tonnes à fin septembre 2020 période qui a connu l’aggravation de la chute des exportations du fait des perturbations créées par la Covid-19. De sources sûres, les expéditions de cet opérateur culminent au cours de la même période en 2021, en hausse de 9 283 tonnes sur un an.
Il faut noter que cette forte progression des performances de la CDC sont timides lorsqu’on se livre à une comparaison par rapport à la période d’avant septembre 2018 (date de sa disparition du fichier des exportateurs en raison de la crise anglophone). Une situation qui masque néanmoins le léger fléchissement observé au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2021 chez la CDC.
Innocent D H
Il s’agit d’un prêt qui se situe dans le cadre de trois accords de crédit qui feront l’objet de signatures, ce mardi 12 octobre 2021. La partie camerounaise est représentée par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minépat), le directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) en ce qui concerne l’institution financière.
D’après les explications du Minépat, cette enveloppe est destinée au financement de trois projets à savoir : le projet d’aménagement et de valorisation des investissements dans la vallée de la Bénoué (VIVA Bénoué), le projet régional sur l’autonomisation de la femme et le dividende démographique, volet Cameroun (SWEDD2), et le projet d’appui au développement de l’enseignement secondaire et des compétences pour la croissance et l’emploi (PADESCE).
Précisons qu’à l’origine, le Cameroun devait signer des conventions de financement pour quatre projets, dont le projet d’interconnexion des réseaux électriques du Cameroun et du Tchad (RISRIN), pour un montant global de l’ordre de 414 milliards de F CFA.
L’on apprend en outre que, la signature d’accords du prêt devait intervenir le 13 septembre dernier en marge de la récente visite de travail du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Ousmane Diagana. Cette formalité n’avait pas eu lieu, alors que le dispositif de la cérémonie officielle avait été placée.
Innocent D H
Selon l’annonce faite par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le 6 septembre dernier, les tests du vaccin ont entre autres démontré qu’il était sûr et permettait de réduire à plus de 30% le paludisme grave. Et qu’en outre, il n’y a pas d’impact négatif sur les autres vaccins de routine ou les autres mesures de prévention du paludisme.
Une nouvelle qui enchante certainement déjà la planète surtout les Africains, c’est sans doute la récente validation du vaccin britannique contre le paludisme par l’OMS. Validation intervenue après le succès des programmes pilotes de vaccination au Ghana, au Kenya et au Malawi. L’institution mondiale en charge des questions de santé, estime d’ailleurs que le vaccin devrait être déployé dans toute l’Afrique subsaharienne et dans d’autres régions où la transmission du paludisme est modérée ou élevée. « Cela fait plus de 100 ans que nous cherchons un vaccin contre le paludisme, il va sauver des vies et prévenir la maladie chez les enfants africains. D’un point de vue scientifique, il s’agit d’une percée massive, d’un point de vue de santé publique, c’est un exploit historique », apprécie le Dr Pedro Alonso, directeur du Programme mondial de lutte contre le paludisme de l’OMS.
D’après les fichiers de l’Organisation mondiale de la Santé, le Cameroun fait partie des 15 pays les plus touchés par le paludisme, avec plus de 3% de tous les cas de paludisme dans le monde, et 3% des décès dus au paludisme en 2019 ; cela en fait le 3ème pays le plus touché d’Afrique centrale avec 12,7% de cas. Dans les formations sanitaires du pays, les cas suspects de paludisme ont constitué 30% des consultations médicales et 21% des visites.
Au niveau national, les statistiques de 2015 indiquent 19% des décès en établissement de santé, étaient imputables au paludisme et 48% de toutes les admissions à l’hôpital étaient causées à une suspicion de paludisme grave.
Innocent D H