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Les Lionnes indomptables ont battu en finale le Kenya et ont conservé  le titre de champion  d’Afrique au terme de la 12e édition du  Championnat d’Afrique de volleyball féminin ce dimanche en Egypte.

Comme en 2017, les Lionnes Indomptables du volleyball du Cameroun se sont hissées au sommet du volleyball africain. Les camerounaises ont une fois de plus dominé les Kenyanes lors de la finale de la 19e édition du Championnat d’Afrique des Nations de volleyball féminin qui a débuté en Egypte le 9 juillet 2019. Les Camerounaises se sont imposées sur un score de 3 sets à 2 (25 (1) 17 ; 25 (2) 27 ; 25 (3) 23 ; 23 (4) 25 ; 16 (5) 14) ce dimanche 14 juillet 2019 devant une formation kenyane qui les a battu à la phase de poule de cette édition.

Les pouliches de Jean René Akono ont neutralisé leur adversaire dès le premier set. Mais les Kenyanes plus fortes mentalement, ont gagné le deuxième set avant de s’incliner à la troisième manche. Très difficile, le quatrième set va tourner à l’avantage des Kenyanes (25-23). C’est finalement au bout d’un tie-break interminable que les Lionnes Indomptables ont remporté le trophée en battant les Kenyanes, neuf fois championnes d’Afrique (16-14). Une victoire méritée pour la sélection nationale senior de volleyball dames, qui décroche ainsi son deuxième titre consécutif dans la compétition.

Avant ce succès en finale, les Lionnes Indomptables ont réalisé une bonne entame dans ce tournoi organisé par l’Egypte. Christelle Nana et ses coéquipières ont battu le Botswana sur le score de 3 sets à 0 (25-12, 25-17, 25-10) lors de leur première sortie. Elles se sont ensuite  défaites  de l’Algérie sur le même score (25-21, 25-5, 26-24). Lors de  leur troisième journée, les Camerounaises  se sont inclinées devant le Kenya 2 sets à 3 (25-18, 25-16, 25-27, 28-30, 11-15) après avoir remportées les deux premiers sets de la partie. Après une journée de repos, les protégées de Jean René Akono se sont bien reprises en éliminant le pays hôte, l’Egypte samedi dernier en demi-finale sur le score de 3 sets à 0 (25-23, 25-21, 25-18).

En plus du titre continental, trois camerounaises ont obtenu des distinctions honorifiques individuelles. Il s’agit de la capitaine des Lionnes, Christelle Nana, élue meilleure réception, Raïssa Nasser qui a obtenu le titre du meilleure Libéro et Crescence Moma, qui a reçu le prix de la meilleure attaquante et meilleure joueuse de la compétition. Les Lionnes seront de retour ce lundi 15 juillet 2029 via l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen aux environs de 11 heures.    

 

Championnat national de Volleyball féminin 2019 / Classement final :

1-Cameroun

2-Kenya

3- Sénégal

4-Egypte

5- Algérie

6- Maroc

7- Botswana

 

Marie MGUE

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La guillotine est à l’œuvre au sein de la fédération camerounaise de football. Le clan à la tête de la fecafoot a réussi à sortir Tombi A Roko du milieu du football camerounais. Même s’il faut relativiser cette décision en disant que cette radiation à vie prononcée par le comité d’éthique de la fecafoot en reconnaissant qu’il s’agit ni plus ni moins que d’une tempête dans un verre d’eau. Le jour où l’arme changera d’épaule, Tombi A Roko sera tout simplement blanchi des accusations portées à son égard en ce moment et réhabilité dans le milieu du football.

Après Tombi, à qui le tour ?

De toute évidence, au Général d’armée Pierre Semengue. La manœuvre est connue. Il faut faire le ménage de l’ancienne équipe et installer ses affidés partout où de besoin. De pus, la situation du Général au sein de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun n’est pas des plus confortables. Pierre Semengue est comme sur une chaise éjectable depuis quelques mois maintenant. Il fait fasse depuis près de trois ans à une bourrasque conduite par ses lieutenants du Conseil d’Administration de la LFPC. Hier, il bénéficiait encore de l’instabilité au sein de la direction de la FECAFOOT pour surfer sur des décisions qui repoussaient chaque jour l’échéance de sa mise à l’écart. Le général de 2e section semble être pris entre deux feux.

Après avoir donné du sang aux footeux en mettant Tombi A Roko Sidiki et compagnie sur la potence publique, serait ce le tour du général Pierre Semengue et ses pairs du conseil d'administration de la LFPC de monter sur l'échafaud? Personne ne saurait le confirmer avec certitude...Mais des indiscrétions des plus crédibles font état de plusieurs réunions made in fecafoot qui se sont tenues, en prévision de l'AG extraordinaire du 26 juillet prochain, et durant lesquelles la mise en place d'un Conseil Provisoire de Gestion à la tête de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun a été fortement évoquée, en présence de quelques caciques de l'instance faîtière du football professionnel, eux-mêmes pressentis pour faire partie du fameux comité provisoire de gestion. On évoque les noms de Faustin Domkeu et de Saint Fabien Mvogo parmi les heureux bénéficiaires de ce "coup d'État" en gestation, en attendant sa matérialisation le 26 juillet prochain. A moins qu'entre temps le général d'armée en deuxième section enraye cet assaut. Affaire à suivre !

 

Stéphane NZESSEU

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Paul Atanga Nji le Ministre de l'Administration territoriale a eu une rencontre le 11 juillet 2019 avec  les encadreurs agréés des pèlerins camerounais.

 

C’est en sa qualité de président de la Commission nationale du Hadj, que Paul Atanga Nji s’est concerté hier avec les encadreurs des pèlerins camerounais, désireux de prendre part à leur rendez-vous religieux annuel en Arabie saoudite. Il a été question lors de ladite rencontre de passer en revue un certain nombre de modalités pratiques à respecter pour le Hadj 2019.

 

La première information rendue publique au cours de cette rencontre concerne la date des premiers départs pour l’Arabie saoudite. Le 29 juillet prochain, le premier contingent des fidèles musulmans va quitter le Cameroun. Ils vont se rendre à la Mecque avec la compagnie aérienne Ethiopian Airlines. A cet effet, le Ministre de l’Administration territoriale a indiqué que toutes les dispositions relatives à ces déplacements ont déjà été prises. Les fidèles seront transportés par vagues pour des départs mieux organisés, notamment à partir des villes de Yaoundé, Douala et Garoua.

 

Les autres informations utiles pour les pèlerins portent sur l’obligation de faire d’avoir fait des visites médicales. A cet effet, Paul Atanga Nji a recommandé aux différents encadreurs de veiller au respect de cette mesure. Il y a aussi la mesure relative à l'interdiction de transporter certains produits dangereux. Egalement les pèlerins devront également avoir des badges d'identification dûment délivrés par chaque encadreur.

 

« Nous nous devons d'être proactifs et tendre vers la perfection dans l’organisation. C'est pour cette raison que nous travaillons main dans la main avec les encadreurs. Le gouvernement fait tout pour que le pèlerinage se déroule dans les meilleures conditions », a déclaré Paul Atanga Nji. La rencontre fait suite à la subvention d'un milliard de F accordée aux pèlerins par le Président Paul Biya, pour alléger les charges liées à la participation au Hadj.

 

A titre de rappel, pour cette édition du Hadj, l’Arabie saoudite a octroyé au Cameroun 2839 places. Il y a eu une augmentation de 350 places. Deuxièmement les autorités camerounaises ont pu obtenir que leurs citoyens lors de l’étape de Médine, la deuxième ville sainte en l’Islam, soient logés dans un hôtel situé à seulement 400m de la Mosquée du Saint prophète Mohammed. Aujourd’hui donc les pèlerins n’auront qu’à effectuer quatre minutes de marche au lieu d’une heure.

 

Liliane N.

 

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Le ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe s'est dit préoccupé par l'augmentation des taux d'accidents de la route au Cameroun, malgré les mesures importantes prises par le ministère des Transports pour sensibiliser et réduire les risques. Il s'adressait à la presse mardi à Yaoundé, où il a révélé que plus d'une trentaine de personnes ont trouvé la mort dans des accidents récents depuis avril 2019 au Cameroun.

 

Avec d'autres parties prenantes, ils ont l'intention de continuer à sensibiliser et à appliquer des sanctions à l'encontre de ceux qui enfreignent les règles et règlements en vigueur, afin d'éviter de futurs accidents. Les parties prenantes ciblent cette période de vacances (juillet à septembre), à la reprise des écoles, de manière à protéger des milliers d'enfants, voyageant dans différentes villes.

 

Soulignant quelques accidents actuels, l'accident de Boumnyebel le long de l'axe Yaoundé-Douala le 01er juillet, qui a fait sept morts. C'était à la suite d'une collision violente entre un bus de l'agence "General Express Voyages" et un autre de 15 places. Il a cité le triste incident du dimanche 23 juin, où une voiture immatriculée NW 284 AF est entrée en contact avec un camion immatriculé OR 629 AO, qui a causé la mort de 21 personnes.

 

Selon des sources au ministère des Transports, plus de 31 agences de transport ont été signalés pour avoir roulé à grande vitesse le long de l'axe Douala-Yaoundé. Ces derniers auraient reçu des avertissements sévères. Cependant, certains membres de la société civile ont demandé au gouvernement d'assumer également la responsabilité dans les nombreux accidents de la route, blâmant le gouvernement de se concentrer davantage sur la sanction des conducteurs et des entreprises, alors qu'ils font peu ou pas grand-chose pour les mauvaises routes au Cameroun.

 

Selon le ministère des Transports, le Cameroun a enregistré 8669 morts dans 22 314 accidents de la route au cours des huit dernières années, soit une moyenne d'environ 1000 morts par an.

 

Les causes de la recrudescence de ce bilan macabre, selon le gouvernement camerounais sont de trois ordres. D’abord, les causes humaines. « On note la responsabilité des conducteurs due à l’excès de vitesse, à de mauvais dépassements, aux surcharges des passagers et/ou des marchandises, à la conduite en état d’ébriété, aux mauvais stationnements… », affirme  le ministre des Transports, Ngale Bibehe.

 

Ensuite, le membre du Gouvernement a évoqué des causes matérielles. « Elles sont directement liées à l’état technique des véhicules majoritairement caractérisés par l’usure des pneus, la défaillance des systèmes de freinage, la complaisance coupable des agents chargés d’assurer la visite technique des véhicules ».

 

Enfin, il a cité les causes liées à l'infrastructure. « Elles concernent d’une manière générale le mauvais état des routes avec la fréquence de nids de poules, les défaillances dues à l’envahissement des accotements par la broussaille et, donc, le défaut de cartonnage des abords de chaussée… »

 

Otric N. 

 

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Dans sa posture de maître d’ouvrage délégué du projet de construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale, l'Honorable Théodore Datouo a indiqué à la presse, que l’heure est rendue à l’accélération des travaux.

 

Le 11 Juillet 2019, l'Honorable Théodore Datouo qui assume la fonction de vice-président de l’Assemblée nationale s’est entretenu avec la presse à Yaoundé, au sujet du projet de construction du nouvel immeuble siège de la chambre basse du Parlement. Le premier constat qui a été fait, révèle qu’il y a un retard dans la conduite dudit projet. L’Honorable Théodore Datouo en sa qualité aussi de président du comité de suivi de ce projet a indiqué qu’il y a lieu d’accélérer les choses.   

 

Il y a donc des mesures urgentes qui sont déjà prises et qui vont encore être prises pour effectivement procéder à l’accélération du chantier. D’autant plus qu’en l'accord d'investissement en mai dernier avec Chine, le Cameroun n’avait qu’un mois pour mettre le site à la disposition des investisseurs.

 

En parlant du site qui abritera le nouveau siège de l’Assemblée nationale, il faut indiquer que neuf hectares ont déjà été dégagés. Ces neuf hectares s'étalent sur l'actuel site de l’Assemblée nationale à Ngoa-Ekellé, le camp du groupe d’escadron mobile N°1 de la gendarmerie nationale et la résidence du président du Conseil économique et social. Cette action a été faite sur « haut accord du Chef de l'Etat ». L’Honorable Théodore Datouo a indiqué que des mesures sont en train d'être prises pour trouver la nouvelle résidence à cette personnalité et le recasement du groupe d'escadron mobile N°1 de la gendarmerie nationale.

 

Ce qui est important à ce niveau, c’est de pouvoir trouver des solutions pour les écoles qui sont installées au sein du groupe d'escadron. L’Honorable Datouo a révélé qu’un travail est déjà fait par les responsables du Ministère de l'Education de base. Les mesures sont prises pour qu’à la prochaine rentrée scolaire, tous les élèves aient trouvé une école. Pour ce qui est de la surface bâtie, elle sera de 37 500 m2. Elle abritera notamment un complexe, dont un hémicycle de 400 places (l'actuel sera transformé en musée); un bâtiment de 14 étages, une salle de 1000 places, une caserne de pompiers, une station d'épuration des eaux, entre autres.

 

S’il faut encore le dire, la construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale est un « don sans contrepartie » de la République populaire de Chine au Cameroun. Le coût du projet est estimé à 54,5 milliards de F. 42 mois représente le temps de réalisation requis de l’ouvrage. Ce temps correspond à la construction et l’équipement de l’infrastructure.

 

Liliane N.

 

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Ces dernières années, les efforts conjugués de l'Etat, des collectivités territoriales décentralisés, et des organisations non-gouvernementales sont visibles dans plusieurs domaines. Un pan important pour l'émancipation des populations de la région du Nord, scruté à l'occasion de la journée mondiale de la population célébrée ce 11 juillet. 

 

Ces appuis multiformes en faveur de la scolarisation des jeunes en général, celle de la jeune fille en particulier dans le Nord sont d'abord à mettre à l'actif de l'Etat et des collectivités territoriales décentralisées. 

 

L'Etat du Cameroun à travers le Gouvernement de la République a toujours fait montre de son combat inébranlable pour sortir la jeune fille du Nord de la sous-scolarisation qui, autrefois était une réalité galopante. C'est ainsi que depuis plusieurs années, l'on noté avec satisfaction l'effectivité de la gratuité de l'école pour le cycle primaire. Outre cet effort des pouvoirs publics qui n'est que la partie visible de l'iceberg, des campagnes de sensibilisation sont régulièrement organisées pour lutter contre les mariages précoces et les grossesses non désirées. 

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation, les communes prennent à bras le corps la scolarisation de la jeune fille. Leurs actions sont visibles sur le terrain avec des dons en salles de classe, des tables bancs et bien d'autres. 

 

Il faut aussi souligner l'apport indéniable des ONG telles que Plan Cameroun, le Programme alimentaire mondiale (Pam) et bien d'autres associations locales qui s'évertuent à encourager l'éducation dans le Nord, zone d'éducation prioritaire. 

 

Les pesanteurs qui existent néanmoins

 

Malgré les efforts conjugués du gouvernement et ses multiples partenaires pour relever le niveau de la scolarisation de la jeune fille, certains préjugés et pesanteurs socio-culturels continuent néanmoins de ramer à contre courant.

 

D'où l'intérêt, en cette journée mondiale consacrée à la population d'intensifier la sensibilisation de masse sur l'importance de promouvoir davantage l'éducation de la jeune fille dans le Nord, afin de permettre à celle-ci de saisir toutes ses chances de réussite dans une société qui se veut de plus en plus globalisante et participative. 

 

Innocent D H

 

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Il s’agit d’une coalition de groupes de défense des droits de l'homme en Afrique : le Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDAet le Réseau des défenseurs des droits de l'homme en Afrique centrale (REDHAC).

 

Selon les responsables de ces Organisations non gouvernementales, l’instance africaine doit dépêcher une équipe, qui va se charger de mener des enquêtes sur ce qu’ils appellent « crimes de guerre et crimes contre l'humanité » engagés dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.

 

Une enquête sollicitée après certains rapports

 

Le Cameroun, on le dit depuis un peu plus de trois ans, fait face aux exactions commises par des groupes armés dont les revendications ne sont plus compréhensible. Le gouvernement, dans l’optique de sortir de ce qui semble être une impasse, n’a de cesse de multiplier les actions. Les dernières en date ; la descente du premier ministre, chef du gouvernement dans ces zones ou encore, les pourparlers engagés par le Président de la République, alors qu’il était en court séjour privé à Genève…

 

Malgré cela, certaines ONG, à l’instar de Human Rights Watch, s’illustrent par des sorties qui questionnent de nombreux camerounais, qui vivent et connaissent les réalités de leur pays.

 

Quelques illustrations

 

Les responsables de cette ONG disent avoir « découvert que les forces gouvernementales répondaient à l’insurrection séparatiste croissante en lançant des opérations de sécurité violentes à l’encontre des communautés soupçonnées d’appuyer les groupes sécessionnistes… Les forces de sécurité ont commis des exécutions extrajudiciaires, fait un usage excessif de la force envers les civils, torturé des séparatistes et autres détenus et employé à leur égard des pratiques abusives, et incendié des maisons et des biens dans des dizaines de villages… ».

 

Ils vont plus loin : « Lors des attaques documentées par Human Rights Watch, les forces de sécurité auraient abattu plus d’une dizaine de civils, dont au moins sept personnes qui, selon des témoins, présentaient des déficiences intellectuelles, psychosociales ou physiques et qui ne s’étaient pas enfuies parce qu’elles ne pouvaient ou ne voulaient pas le faire. Au moins quatre femmes âgées sont mortes brûlées vives après la mise à feu de leur domicile par les forces de sécurité… Human Rights Watch a également rendu compte de trois cas dans lesquels des membres des forces de sécurité ont détenu des personnes soupçonnées de soutenir la cause sécessionniste, puis les ont torturées et tuées pendant leur détention… ».

 

Dans un quatrième cas, Human Rights Watch a analysé des preuves de torture filmées par leurs auteurs, qui semblent être des gendarmes. Les 24 et 27 septembre, neuf hommes auraient été exécutés par les forces de sécurité dans la ville de Buea, d’après des vidéos analysées par Human Rights Watch et un rapport du Centre for Human Rights and Democracy in Africa, une organisation non gouvernementale (ONG) locale… ».

 

Aucune information sur les meurtres et enlèvement commis par ces « terroristes »

 

Et pourtant, elles sont nombreuses, les informations qui parviennent chaque jour, avec des images d’une atrocité insoutenable, des forces de défense et de sécurité sauvagement assassinées et démembrées, les civils traumatisées, des écoles et hôpitaux incendiés…

 

Des faits réels sur lesquels les enquêteurs de l’Union Africaine vont devoir s’arrêter, s’ils répondent à la sollicitation des ces ONG. Les camerounais, dans leur grande majorité, veulent retrouver le calme et la paix, mais plus encore, ils sont las, de voir le sang de leur frère et sœur couler, à cause des intérêts inavoués de ceux qui arment les terroristes.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Elles sont accusées par Eneo d’avoir des factures impayées qui s’élèvent à près de 100 milliards de FCFA.

 

D’après les informations recueillies par nos confrères de Investir au Cameroun, Joël Nana Kontchou, le directeur général d’Eneo, l’opérateur du secteur de l'électricité au Cameroun parle de l’aggravation des tensions de trésorerie au cours du premier semestre de l’année en cours : « Nous venons de terminer la moitié de l’année 2019 au cours de laquelle notre situation financière s’est fortement dégradée… ».

 

Une situation causée par l’amoncellement des crédits par des entreprises à capitaux publics et même de l’Etat qui peinent à payer leurs dettes. Les responsables de Eneo, dont le partenaire principal est l’investisseur britannique Actis avec 51 % de parts, se retrouvent à faire des dépenses qui sont incompatibles avec les ressources disponibles, des recouvrements en forte baisse…

 

Dans une politique de recouvrement de ces dettes, Joël Nana Kontchou et ses collaborateurs ont résolu de prendre des mesures fortes d’ici la fin du mois de Juillet : « Il est important de tout mettre en œuvre afin d’obliger nos débiteurs à restituer ce qu’ils lui doivent. Nous envisageons par exemple une réduction de puissance ou alors de coupures ciblées… ».  

 

Comme illustration, nos confrères de Investir au Cameroun, ont pris le cas de la société Alucam dont la consommation en énergie électrique est de plus de 40%. Là bas, les responsables semblent ne pouvoir se remettre du départ de Rio Tinto, un associé de premier choix et, les factures d’électricité s’accumulent.

 

Par ailleurs, le fournisseur d’énergie électrique au Cameroun pense instaurer un système de titres. Joël Nana Kontchou espère ainsi que grâce aux négociations, il sera plus aisé de mobiliser les financements auprès des banques et autres établissements financiers. Ce qui va conduire au renflouement de la trésorerie de l’entreprise de production et de distribution de l’électricité.

 

D’autres mesures sont envisagées, même si en interne, leur fiabilité semble être remise en question. L’un des investisseurs, selon une source interne, propose de s’intégrer dans le capital de l’entreprise ce qui aurait comme conséquence immédiate, le départ d’Actis : « Au moment de la prorogation de la concession, il avait été conseillé à l’État, qui redoutait déjà le départ d’Actis, qu’il soit introduit une clause prescrivant un délai avant lequel Actis ne pouvait pas partir. Vous n’imaginez quand même pas que l’État a pu fixer ce délai à seulement un an».

 

Il s’agit encore d’une information officieuse. Toutefois, il est possible d’assister dans es plus brefs délais, à une réduction de 10 % de toutes les dépenses jugées non essentielles, à la conception d’une liste de projets à différer pour le prochain exercice budgétaire, au rationnement de l’approvisionnement des centrales thermiques en carburant.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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A la ligue régionale de football du Sud, le tournoi des barrages va connaître certainement de sérieuses perturbations. A l'origine, le désistement de plusieurs clubs qualifiés pour cette étape de la compétition.

 

Précisons que sur les quatres équipes qualifiées pour cette décisive étape du championnat régional de football du Sud, deux équipes ont jeté l’éponge à savoir Reste du monde d’Ebolowa et Young stars d’Ebolowa. Leur motivation, la programmation des rencontres du 14 au 21 Juillet 2019 à Kribi dans le département de l’Océan. Pour les observateurs et autres présidents de clubs, le choix de la ville de Kribi est non seulement coûteux pour eux mais aussi risqué, surtout inapproprié et injuste.

 

Sa Majesté Hermann Roméo Mengue, président directeur général de Young stars d’Ebolowa déplore : “ce n’est pas sérieux pourquoi nous informer neuf jours seulement avant. Quand vous évaluer les dépenses, déplacement, hébergement, primes des joueurs, ça va voir dans les neuf cent mille. Alors dites moi est ce que le président même peut réunir neuf cent mille francs en quelques jours. Pourquoi l’organisation des barrages à Kribi tout est planifiée pour que Jecca qui est l’équipe du président de la Ligue Régionale de football du Sud représente le Sud aux inter-poules”.

 

Ce que fustigent les présidents de clubs

 

Les présidents de clubs s'inscrivent en faux contre la très mauvaise application et la violation répétée des textes encadrant le fonctionnement de la ligue régionale de football du Sud et l’organisation du championnat notamment en l’article 38 alinéa 9 qui précise que les sites, les dates, la formule et le nombre de clubs devant prendre part à cette compétition soient connus avant le début des rencontres.

 

 Si ces dispositions sont respectées, elles devraient faciliter aux clubs, une bonne préparation administrative, technique et financière.Ce qui poussent les présidents de clubs à parler d’improvisation. Faux répliquent en chœur les responsables de la ligue régionale de football du Sud qui crient plutôt au boycott des clubs démissionnaires.

 

Le Colonel Jean-Claude Ango Ango, président de la ligue régionale de football du Sud remarque “que les gens apprennent à bien lire et à maîtriser les textes. Tout ce qui se passe actuellement est décidé en assemblée générale mais les gens récusent d’appliquer ce qu’ils ont décidé. Donc que les présidents de clubs qui ne sont pas d’accord avec cette gestion démissionnent et attendent le prochain exécutif dans trois ans”.

 

Ces secousses embrasent la Ligue régionale de football du Sud depuis l’arrivée du nouveau bureau exécutif. Selon certaines indiscrétions, le retour de l’ancien bureau est souhaité de tous afin de revaloriser l'image de la région du Sud en matière de football au Cameroun. 

 

Innocent D H

 

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Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), Gilbert Tsimi Evouna a annoncé il y a peu, qu’un second site de dépôt d’ordure d’une superficie de 25 hectares se trouvant dans l’arrondissement de Ngoumou, département de la Mefou et Akono sera bientôt fonctionnel.  Rapporte le site d’information investir au Cameroun.

 

« À ce jour, nous sommes heureux d’annoncer que les transactions financières avec les populations et les procédures avec les autorités en charge de la propriété foncière sont achevées. Les documents des trois titres fonciers ont été formellement remis à la Communauté urbaine de Yaoundé le 24 juin 2019 », a déclaré le délégué de la CUY. Avant d’ajouter que l’aménagement des voies d’accès et du site proprement dit, seront bientôt conduits à leur terme. Pour y parvenir, la CUY a déboursé un montant de 3 milliards de FCFA.

 

Toujours selon le site Investir au Cameroun, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) a affirmé que en attendant l’exploitation du nouveau site, les travaux de maintenance du premier site à Nkolfoulou sur la route de Soa, font l’objet d’une planification annuelle et continueront de bénéficier d’une attention soutenue. Durant la période transitoire, le temps de l’achèvement des travaux d’aménagement du site d’Ongot, la compagnie Urban DNA transportera les déchets collectés vers la décharge de Nkolfoulou.

 

En effet, apprend-on, le recrutement de la compagnie Urban DNA, second opérateur dans la gestion des ordures ménagères à Yaoundé par la CUY est dû à une insatisfaction et à l’incapacité de la société Hysacam de supporter  seule la pression du ramassage quotidien, quels que soient les efforts consentis. C’est dans ce contexte que le 11 novembre 2018, la CUY a signé avec Urban Dna un contrat pour « la pré-collecte, le balayage et le nettoyage des rues, places publiques et marchés dans la ville de Yaoundé ». La nouvelle entreprise « assurera la maintenance et l’enlèvement des bacs dans 38 plateformes de pré-collecte mis en place par la CUY ; la fourniture et l’entretien des bacs métalliques pour la collecte à pont fixe ; la collecte des déchets ménagers, l’élimination des dépotoirs sauvages dans la zone d’intervention », entre autres. Cette entreprise va travailler dans les arrondissements de Yaoundé III, VI et VII. Hysacam quant à elle, va continuer d’effectuer ses tâches dans les arrondissements de Yaoundé I, II, IV, V.

 

HysacamHysacam, pour sa part, a souvent expliqué que ses difficultés de déploiement sont liées au paiement en retard de ses prestations par l’État du Cameroun. L’incivisme galopant des citadins qui se traduit par une mauvaise gestion des ordures, en jetant de manière anarchique les ordures hors des bacs. A cela s’ajoute une croissance démographique des métropoles et les nombreux embouteillages qui ne permettent pas de faire une collecte optimale.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01