Participant jeudi soir à l'ultime débat avant le scrutin, onze têtes de liste du RN ont exprimé leur vision à faire faiblir Macron. Ils préconisent des politiques suivant leurs visions précises.
Commençons par Manon Aubry du LFI, selon lui:"le principe de la règle verte, c'est de ne pas prendre plus à la terre que ce qu'elle peut constituer (...) on ne résoudra pas la question écologique, ce sont les deux faces d'une même pièce. La règle verte doit devenir la boussole de toutes nos politiques publiques", déclare-t-il pour privilégier la politique de son parti à celle de l'extrême droite.
Pour sa part, Marine le Pen veut faire obstruction à Macron, afin de l'empêcher d'arriver en tête dimanche prochain, dans une dynamique où le Rassemblement national est au coude-à-coude avec la République en marche, à en croire les sondages. Le Pen a d'ailleurs lancé un appel aux électeurs républicains et de Debout la France.
Selon elle chaque électeur"qu'il soit soit électeur de François-Xavier Bellamy ou de Nicolas Dupont, doit s'interroger dans le calme de sa conscience en se demandant s'il ne faut pas contribuer à ce qu'Emmanuel Macron n'arrive pas en tête dimanche soir. Parce que s'il arrive en tête, il va accélérer la politique qu'il mène depuis deux ans, il va l'aggraver, il va avoir des pleins pouvoirs", a-t-elle laissé entendre lors d'une déclaration à la presse.
La persuasion de Nathalie Loiseau
Si l'on s'en tient à l'interview que Nathalie Loiseau a accordé au Parisien, elle tente de prendre des précautions pour décrocher une deuxième place, derrière le rassemblement national. "Les sondages nous placent à un niveau qui est déjà exceptionnel deux ans après la présidentielle(...)et après six mois de crise sociaux", va indiquer Nathalie Loiseau.
Dans ce contexte, il serait donc difficile d'imaginer que cela suffise à éponger une victoire du Rassemblement national au niveau de l'exécutif et des responsables de la campagne.
Innocent D H