C'est le sixième titre que viennent de décrocher les Reds, à l'issue d'une finale contre Tottenham. Une rencontre de football qui n'aura pas malheureusement tenu toutes ses promesses.
Cette édition 2018-2019 de la ligue des champions laisse sur les scène, des belles images de souvenir. L'on a abondamment assisté à des retournements de situation complètement fous en demi-finales et huitièmes de finale, caractérisés par l'effacement du Paris S.G face à Manchester United. N'oublions pas aussi les épisodes difficiles et inattendus du quart de finale retour entre Manchester City et Tottenham(3-4), un spectacle rayonnant de suspens. Ajax Amsterdam, avec son vent de fraîcheur en tant que nouvelle formation néerlandaise, a su injecter dans cette compétition que les nantis ont voulue en faire une propriété au détriment du triomphe de la beauté du sport. Cette finale entre Liverpool et Tottenham n'a pas malheureusement réussi émouvoir les spectateurs.
Un spectacle des revenants
La première période était évidemment compliquée pour Tottenham, assommé dès la 23ème seconde, un penalty a été accordé gracieusement à Liverpool pour une main qui n'était pas réellement fautive, et totalement involontaire, de Moussa Sissoko. Dans une posture de force, et surtout de quiétude, Mohamed Salah a transformé l'opportunité, les Reds tombaient alors dans une douce torpeur.
Plusieurs fois le ballon a été favorable à des Spurs qui ne savaient quoi faire. "Il n'y a pas eu de grande performance individuelle aujourd'hui", a confessé Sallah. Rien est surprenant pour autant avec ce calendrier qui mettait aux prises en finale, deux équipes au repos forcé depuis trois semaines, et la fin de la Premier league ?
Les jours tels que Harry Kane et Wuiks, n'avaient plus pu jouer un match officiel, depuis le mois d'avril en raison de blessures. Ce fut donc, un des revenants au lieu d'une mythique finale qui était pourtant très attendue.
L’égyptien Sallah a quant à lui réussi à prendre la revanche, l'on s'en souvient vient de lui, malheureux héros de la finale perdue l'année précédente par Liverpool face au Real Madrid (1-3).
C'est un avantage à mettre aussi à l'actif de l'entraîneur Jürgen Klopp, enfin tiré en C1 à sa troisième tentative. "Cela fait vraiment du bien", a laissé entendre l'Allemand. "C'est une sensation bouleversante, mais je suis beaucoup plus calme que je pensais l'être lorsque cela arrivait enfin", a-t-il ajouté.
Innocent D H