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La sélection camerounaise de volley-ball féminin U-18 a été battue ce jeudi par la sélection chinoise  dans le cadre de la première journée du Championnat du monde de volley-ball qu’accueille l’Egypte.

 

Mauvaise entame ce jeudi 5 septembre 2019 au Gymnase d’Ismaïlia en Egypte pour les Lionnes de volleyball U-18. Face à la Chine, quatre fois vainqueur du tournoi, les Camerounaises sont tombées sur le score de 3 sets à 0 (25-14, 25-16, 25-12) dans le cadre de leur première sortie  au Championnat du monde U-18 qui a débuté ce jeudi et s’achèvera le 14 septembre prochain. « Je ne pense pas que l’équipe était  mauvaise, c’est l’adversaire qui était plus fort. C’est une équipe qui joue très vite, elle joue beaucoup en basket rapide et  elles sont grandes. Je pense aussi que mes joueuses ont été prises par l’ampleur de la compétition, et certainement aussi par les clichés des projecteurs. La compétition est trop médiatisée » a affirmé Rose Beleng, l’entraîneur principal de l’équipe du Cameroun à la fin du duel.

 Logées dans le groupe A, les filles de Rose Beleng vont disputer leur second match de  la compétition ce vendredi 06 septembre face au pays organisateur, l’Egypte. Une équipe qui selon le sélectionneur camerounais est à la hauteur de ses pouliches. « Je  pense que demain contre l’Egypte, on fera mieux qu’aujourd’hui. Le match contre l’Egypte est à notre portée. Je sais que l’Egypte a progressé. Nous avons vu quelques clichés de ses matchs, on a vu comment cette équipe joue. Nous aussi on a progressé, c’est un match qui sera intéressant à jouer et nous aurons la possibilité de plus déranger l’Egypte que la Chine aujourd’hui », rassures  Rose Beleng. Les Camerounaises affronteront ensuite le Brésil et le  Porto Rico. Il faut noter que 24 nations s’affrontent  dans ce championnat pour succéder à l’Italie, la championne en titre.  

 

Marie MGUE 

 

Les responsables de la Mission d’intégration et de Développement pour l’Afrique seront au tribunal le 13 septembre 2019. 

 

Rendu à ce jour, les chefs d’accusation retenus contre les administrateurs de la Mission d’intégration et de Développement pour l’Afrique (Mida) sont connus de tous. Les dits chefs sont escroquerie et blanchiment d’argent d’une somme évaluée à 12, 3 milliards Fcfa entre 2016 et 2018. Le 13 septembre prochain, ils iront donc répondre de ces accusations, au Tribunal de grande instance (Tgi) du Mfoundi. Ils ont été renvoyés devant cette juridiction, au terme de l’information judiciaire. Il faut noter que le 9 août dernier, Albert Cédric Foe Amougou et ses coaccusés ont comparu devant le Tribunal de Première Instance (Tpi) du Mfoundi. Du fait de l’indisponibilité d’un membre du collège des juges, l’audience de ce jour-là n’avait duré que le temps, d’appeler les accusés devant la barre.

Il convient de souligner qu’au moment où les responsables de la Mida iront au Tribunal expliquer la raison d’être de leur Ong, une bonne partie de souscripteurs ont déjà perçu leur argent. La première phase de remboursement qui a été bien attendue a débuté le 8 mai 2019. La deuxième phase a été lancée le 19 août 2019. Durant cette opération étaient attendus 1800 souscripteurs. Les personnes qui étaient concernées par ce remboursement étaient celles « dont les requêtes ont été validées par la commission, ceux qui étaient absents pendant la première phase de paiement et ceux détenant les procurations en bonne et due forme », précisait Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre dans un communiqué, qu’il a porté à l’attention de l’opinion publique.

Les souscripteurs ont été payés au prorata de 25% de leurs mises  et non 31% comme les premiers. Dans les colonnes du quotidien Mutations, le dénommé Herman Tchana Ngana, membre de la commission de paiement expliquait que lorsque « les requêtes aboutissent, il faut qu'on trouve des moyens pour payer ceux-là. Le paiement à 31 % était globalement pour le nombre de personnes qui étaient recensées ».

 

Liliane N.

 

Les Lions U-23 négocient ce vendredi à Yaoundé, leur qualification pour la 3e édition de la Can U-23 qui se déroulera en Egypte au mois de novembre 2019, dans le cadre du match aller du dernier tour des Éliminatoires.

 

Deux prétendants pour un ticket. Le Cameroun et la Tunisie se disputent l’un des  sept  tickets qualificatifs, pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) des moins de 23 ans qui se déroulera en Egypte. Les Lions U-23 affronteront ce vendredi 6 septembre 2019,  la sélection tunisienne dans le cadre du match aller du dernier Tour des Éliminatoires de la 3e édition de la Can U-23. Cette rencontre se déroulera  au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo à Yaoundé. « Nous savons ce que nous devons faire et nous voulons bien le faire. Peu importe qui  nous aurons en face de nous, l’état d’esprit et moral sont au beau fixe », rassures  le capitaine de la sélection nationale, Samuel Oum Gouet.

Les hommes de Rigobert Song préparent cette rencontre depuis le 20 août dernier à Yaoundé. A cet effet, le sélectionneur national a convoqué 23 joueurs locaux et internationaux pour maximiser les chances du Cameroun dans ce duel  déterminant contre la Tunisie. « Je peux affirmer  que  nous ne sommes pas prêts à 100% mais nous avons tout ce dont nous avons besoin. Tous les joueurs sont venus et l'ambiance est très bonne. Mon souhait est de pouvoir marquer le premier but et de protéger notre défense. Nous travaillons dans cette logique avec les gardiens. Nous espérons que la bonne ambiance au sein de l'équipe continuera afin que nous puissions être prêts pour les deux  matchs », explique Rigobert Song.

Après la rencontre aller de ce vendredi, les Camerounais s’envoleront pour la Tunisie dans le cadre du match retour contre les Aigles de Carthage, le 10 septembre prochain. Le vainqueur de ce duel se qualifiera pour la phase finale de la 3e édition de ce tournoi prévue du 8 au 22 novembre 2019 en Egypte. Les trois premières sélections de cette Can, représenteront l’Afrique aux prochains Jeux Olympique 2020, prévus au Japon.   

 

Marie MGUE 

 

Âgé de 35 ans, le gardien camerounais Idriss Carlos Kameni quitte le géant turc Fenerbahçe après trois années d'aventure peu reluisante. Selon des informations crédibles reçues, le portier international  a fait 14 apparitions seulement sous les couleurs du club d'Istanbul. 

 

Après un consensus avec les dirigeants du club turc, Idriss Carlos Kameni a vu arriver  la fin son bail un an avant l'épuisement normal du délai contractuel avec les 28 fois champions de Turquie. Une résiliation du contrat intervenue donc d'un commun accord. 

A l'analyse des circonstances, Kameni pourrait effectuer un retour au football espagnol, après avoir joué pour Malaga et l'Espanyol, cette dernière qu'il avait eu à rejoindre en  2004. Le portier a eu à disputer plus de 200 matches de championnat avant de rejoindre le club de Malaga début 2012. Celui qui fut ancien joueur du Havre, on se rappelle a passé cinq ans à Malaga avant de déposer ses valises en Turquie. 

A l'échelle nationale, Il a disputé les trois matches à élimination directe pour permettre aux lions indomptables du Cameroun de remporter la médaille d'or olympique de football aux Jeux de Sydney en 2000.

Est aussi à mettre à l'actif de Kameni, le rôle clé joué lorsque l'équipe nationale de football camerounaise a terminé deuxième de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2003 en France.

Le compteur d'Idriss Carlos Kameni affichent 74 sélections. Ne l'oublions pas, Kameni a également fait partie de la sélection camerounaise lors des éditions 2002, 2004, 2006, 2008 et 2019 de la Coupe d'Afrique des Nations, mais n'a malheureusement pas participé à celle organisée au Mali 2002 et à la récente compétition en Egypte. Rien est encore connu si le joueur camerounais mettre fin ou pas à sa carrière dans le foot. 

 

Innocent D H

La réouverture de l’affaire   de l’enfant  de 5 ans décédé dans des conditions suspectes  le 02 mars dernier dans un centre de loisir dans l’arrondissement de Douala 5e, par la division régionale de la Police judiciaire du Littoral, a conduit à l’arrestation de 4 employés dudit établissement.

 

La  division régionale de la police judiciaire du Littoral a décidé de rouvrir l’enquête sur le décès suspect d’un   garçon  de 5  ans dans le  centre de loisir pour enfant, Paja Center, situé au quartier Maképé  dans l’arrondissement de Douala 5e.  Ce drame  est subvenu le  2 mars dernier au cours d’une partie de nage dans cet espace de jeu. Cependant,  l’enquête ouverte au commissariat Central N°4 qui avait  réquisitionné  le corps de l’enfant Heumou Kemajou Franck Ruddy, était restée sans suite jusqu'à ce que la Police judiciaire décide de reprendre  l’affaire sous l’impulsion d’un  collectif d'avocats conduit par Me Dominique Fousse.  

Mardi 3 septembre 2019, la police a  procédé à une reconstitution des faits  sur les lieux du crime. A l’issue de cette  descente, 4 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue pour besoin d’enquête. Notamment, le superviseur du centre, 02 maîtres-nageurs et un responsable du Paja Center. La reconstitution des faits dans cette affaire s’est  faite en  présence des parents du défunt et leurs avocats. La famille soutient que l'enfant a été mortellement sodomisé. Le centre de son côte,  parle d'une mort par noyade, qui serait la conséquence d’une  négligence des parents. Sauf que  le corps de l’enfant, selon certaines indiscrétions, ne présentait aucun signe d’une mort par noyade. Cette enquête est suivie par le Délégué général à la Sûreté nationale, qui a été saisi par les parents.

Le jour du drame, l’enfant décédé et son   benjamin âgé de 02 ans avaient été amenés au  Paja Center pour un moment de détente. Une fois sur les lieux, les deux gamins  ont rejoint le bassin de leur catégorie, pour s’y baigner en compagnie des autres enfants. Plus tard, l’aîné des  deux enfants a disparu de la piscine. La maman qui a lancé l’alerte,  sera informée au cours des recherches, après avoir été isolée dans une pièce pendant  un bon bout de temps,  que son fils a été conduit à l’hôpital Général de Douala. Arrivée  à l’hôpital où  elle est  rejointe par son conjoint, elle a été informée du décès de son fils.

Le même jour, le Commissariat Central N°4  a réquisitionné  le corps pour besoin d’enquête. Le  père du défunt a  déposé  une plainte et a été auditionné. Une  autopsie a été effectuée  sur le corps de l’enfant. Mais les résultats n’ont pas été portés à la connaissance des  parents, qui apprendront d’une autre source,  que le sphincter (muscle de l’anus) de leur  fils avait été détruit. L’enquête va  piétiner jusqu’à ce qu’un collectif d’avocat se saisisse du dossier, qui est désormais suivi par la Police judiciaire du Littoral, qui on espère, fera la lumière sur cette baignade tragique.

 

Marie MGUE

Pendant que cette période est marquée par des travaux champêtres intenses, il n'est pas rare d'observer dans la ville de Garoua et ses environs des animaux en divagation. Ces animaux domestiques sont à l’origine de la destruction de plusieurs champs et pire encore très souvent causent des accidents de circulation routière. 

 

Au quartier Ngalbidjé en l'occurrence, à un jet de pierres du carrefour périphérique, des chèvres ont dévoré le champ de maïs de Florent Laoussi. Un phénomène devenu presque récurrent dans ce quartier où les habitants font des petites activités champêtres aux alentours de leur concession. Conséquences immédiates, la baisse de rendement sur la production. « Ces animaux broutent ma plantation presque tous les jours. Et ça retarde la croissance surtout celle du Maïs. Même pendant la récolte on ne trouve pas grande chose à cause de ces bêtes », explique Florent Laoussi.

Les pertes causées par ces animaux 

Ces bêtes en débandade en milieu urbain font subir aussi des pertes matérielles énormes aux populations. Selon Harouna Adamou, propriétaire d’un chantier de construction : « j’ai utilisé 10 sacs de ciments pour fabriquer les parpaings. Le lendemain je suis venu trouver la moitié des parpaings détruite par les animaux. Les gens élèvent les animaux mais ils ne parviennent pas à les surveiller. Voilà que j’ai presque tout perdu maintenant. Je suis vraiment découragé ».

Moutons, Chèvres et Chiens arpentent les rues de la cité capitale du Nord et engendrent souvent aussi des perturbations de la circulation routière dont les risques sont énormes. D’après Abdou Oumarou, conducteur de moto taxi : « ces animaux nous dérangent en route. Surtout les chiens. J’ai été victime d’un accident causé par un chien. Heureusement que ne filais pas si non, on allait se casser les membres. J’ai eu quelques égratignures et la cliente que je transportais aussi ».

Le regard de la population est tourné vers les autorités municipales pour l’éradication du phénomène qui perdure. Les propriétaires de ces animaux sont appelés à une prise de conscience afin que les dégâts causés soient limités pour le grand bonheur de tous et de chacun.

 

Innocent D H

Trois associations des médias ont demandé la "libération immédiate et inconditionnelle" de Mary Namondo Motimbe, journaliste de la radio communautaire Bonakanda de Buea, enlevée par des présumés sécessionnistes.

 

Dans une déclaration conjointe jeudi 5 septembre 2019, l'Association camerounaise des journalistes anglophones (CAMASEJ), le Syndicat des journalistes camerounais (CJTU) et le Réseau des médias communautaires du Cameroun (CCMN) disent aux ravisseurs que ce qu'ils ont réellement enlevé, c'est "la liberté de la presse".

"Nous rappelons qu'Eric Tataw avait exigé que les journalistes, les enseignants, les propriétaires et tous les membres de la société prêchant la reprise des cours dans les régions troublées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest soient systématiquement arrêtés. Nous supposons que le Groupe armé non étatique a travaillé sur les instructions de l'activiste Eric Tataw", peut-on lire dans la déclaration commune de jeudi.

"Par cette déclaration, nous demandons à Eric Tataw d'assurer la libération immédiate et inconditionnelle de notre collègue, la journaliste Mary Namondo de la radio communautaire Bonakanda".

Les groupes de journalistes rappellent au Groupe armé non étatique que ce qu'ils ont réellement enlevé, c'est la liberté de la presse, et les deux parties dans la situation actuelle dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest doivent savoir que les journalistes et les organes de presse ne sont pas des cibles.

"La libre circulation des journalistes et leur liberté d'exercice ne peuvent être soumises aux conditions politiques du pays ou à l'interprétation que chaque faction en donne... Il ne s'agit pas seulement d'un appel au gouvernement mais à tous ceux qui sont impliqués dans le conflit, car la liberté de circulation, la liberté de la presse et de l'information sont essentielles pour que tous les peuples du monde connaissent l'évolution de leur environnement... Nous souhaitons vivement que le dialogue annoncé voit le jour. Nous pensons que cela permettra de résoudre rapidement la crise actuelle. Nous nous tenons aux côtés des masses souffrantes ; nous partageons leur douleur."

"Il s'agit d'une atteinte non seulement à la liberté d'expression, mais aussi au droit du public à l'information", a déclaré la journaliste Commy Mussa.

Des hommes armés soupçonnés d'être des séparatistes ont attaqué la radio mardi, et enlevé Mary Namondo Motimbe qui était en service. Ces hommes armés ont menacé d'incendier la station de radio.

 

Otric N. 

C’est le constat qu’Awa Fonka Augustine a fait lors de la descente effectuée dans les établissements scolaires de l'arrondissement de Babadjou et de Galim, frontaliers au Nord-Ouest le jour de la rentrée scolaire.

 

Le 02 septembre 2019, Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest a entrepris de faire une tournée dans les établissements scolaires de son territoire de commandement. Durant cette tournée, le patron de l’Ouest voulait s’enquérir de la situation des enfants déplacés internes de la crise socio-politique qui paralyse les deux régions anglophones depuis trois années. L’autorité a pu constater que ceux-ci font partie des effectifs enregistrés dans les établissements visités.

«Au niveau du Lycée bilingue de Babadjou, dans une classe de Form 3, nous avons constaté que 90% d'élèves dans cette classe sont des déplacés internes. Le même constat a été fait dans des écoles publiques ainsi qu’au Lycée de Bachoua. Au cours du petit entretien que nous avons eu avec le proviseur, on nous a tenus informé que c’est la même chose au Lycée bilingue de Mbouda. Il y a une forte pression de déplacés dans ce lycée», déclare-t-il.

Cependant, Awa Fonka Augustine a aussi noté que les enfants déplacés accueillis dans sa région, sont pour la plupart traumatisés. Cela pouvant être compréhensible, le gouverneur affirme que l’état de ces enfants pourrait bien changer grâce au professionnalisme du corps éducatif qui a la charge d’instruire ceux-ci.

«Nous connaissons tous la situation que nous sommes en train de traverser. Il y a un mauvais vent qui traverse cette zone, et c’est à nous, chacun à son niveau, dans son domaine de compétence, de voir ce qu’il y a lieu de faire. Mais je crois qu'avec les enseignants, en tant que professionnels, ils sauront comment gérer ces déplacés dans les différentes classes, comment les encadrer et les orienter parce que la plupart d'entre eux sont traumatisés. Ils ont des histoires à raconter. Par ailleurs, on doit enregistrer le fait que ce sont des enfants avec des parents qui s'intéressent vraiment à l'éducation ; c'est pour cela qu’ils ont fait ce déplacement, pour être avec nous. Donc l’Etat compte sur nous, pour voir comment les gérer et il faut que chacun à son niveau puisse jouer un rôle positif pour gérer cette affaire. C’est un dossier très important», indique l’autorité.

Il convient de noter que la région de l’Ouest fait partie de celles qui accueillent un nombre important de déplacés de la crise dite anglophone. Cette région a même souvent été victime des attaques des groupes séparatistes qui veulent y instaurer un climat de peur. Cependant les autorités locales en symbiose avec les Forces de l’ordre et de sécurité ont toujours réussi à opposer auxdits groupes, une forte riposte.

Appelé à s’exprimer sur l’aspect sécuritaire en cette période de rentrée scolaire dans sa région par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Awa Fonka Augustine déclare, «nous comptons sur les enseignants. Les responsables en charge de la discipline ont un rôle très important à jouer. Il ne faut plus laisser tout le monde avoir accès à l'établissement. Il faut les recenser. Nous avons besoin des informations pour pouvoir savoir ce qu’il y a lieu de faire. La sécurité aujourd'hui est basée sur la défense populaire. Tout le monde doit être impliqué».

 

Liliane N.

L’Afrique du Sud a perdu vendredi 30 août dernier, sa championne du monde de Karaté, championne de boxe full-contact, Leighandre Jegels surnommée “Baby lee” en allusion à Jet Lee, alors âgée de 25 ans. Elle a été abattue par un policier supposé être son petit ami. Rapportent les médias sud-africains.

 

Selon les faits, le drame s’est produit vendredi 30 août dans la région du Cap oriental. Leighandre Jegels  et sa mère se rendaient à une salle de boxe à Mdantsane lorsqu'elles ont été confrontées au supposé être son petit ami de la boxeuse qui a tiré sur elles. Leighandre Jegels est décédée sur le coup. Sa mère a également été touchée et a été transportée à l’hôpital du Cap. Son pronostic vital ne serait pas engagé, d’après des témoins.

Le suspect, Bulelani Manyakama, âgé de 37 ans, est lui aussi décédé suite à un accident de la circulation, ont confirmé les autorités lundi 02 septembre.

Le comité spécial du Parlement sur l'éducation et la technologie, les sports, les arts et la culture, a présenté ses condoléances à la famille, amis et collègues de la défunte.

Mamagase Nchabeleng, président de la commission, a déclaré: « Cet incident choquant a privé une jeune femme d'un avenir prometteur, une famille d'une fille adorée et le monde d'une star de la boxe. »

Surnommée « Baby Lee », Leighandre Jegels était âgée de 25 ans. Elle était quadruple championne nationale de full-contact (2009, 2010, 2011 et 2012) des moins de 55 kg. Absente des rings depuis 2017, elle devrait faire sa réapparition dans l’univers des arts martiaux en Arabie Saoudite en juillet, mais la tournée a été annulée après que le royaume a « révoqué cette décision en disant que les femmes ne devraient pas être impliquées dans la boxe, la lutte ou tout sport agressif ».

La disparition de Jegels rappelle celle de la Reeva Steenkamp dont la mort en 2013 est attribuée par certains Sud-Africains à son compagnon, Oscar Pistorius, ancienne star paralympique.

 

 

Danielle Ngono Efondo

Les forces de sécurité ont interpellé au moins quatorze personnes, soupçonnées d’avoir terrorisé les populations mercredi à la Nouvelle Route Bessengue à Douala, dans la région du Littoral au Cameroun.

 

Des sources concordantes affirment qu’une trentaine de jeunes hommes ont attaqué des civils aux premières heures de la journée, les dépouillant de leurs biens, sous la menace des armes blanches, notamment des machettes et des couteaux.

Les élèves n’ont pas été épargnés par ce rapt avant que n’interviennent les forces de sécurité et autres agents de la gendarmerie dans une opération conjointe avec les populations.

Ces dernières avaient résolu de se défendre et, les sources sus indiquées parlent de violentes altercations entre les agresseurs et leurs victimes. La police a dû faire usage de gaz pour disperser la foule. Par ailleurs le calme a été rétabli après l’intervention des forces de la gendarmerie.

Lire aussi : Des coups de feu entendus ce mercredi à Douala Bessengue 

 

Les déplacés des régions en crise seraient–ils responsables ?

Ils sont nombreux à penser que oui. Selon les informations que nous avons pu avoir de nos confrères travaillant dans la capitale économique du Cameroun, « les personnes que nous avons interviewé disent regretter cette situation. Certes, les ressortissants du Nord et du Sud Ouest vivent un traumatisme depuis le début de cette guerre. Ils ont tout perdu et se retrouvent certainement dans des situations très précaires. Toutefois, est ce une raison suffisante pour s’en prendre aux populations qui connaissent elles aussi des difficultés ? Les enquêtes vont permettre d’établir les responsabilités… ».

D'autres soutiennent qu’on ne peut tout mettre sur leur dos. La ville de Douala n’est pas une cité dans laquelle les gens peuvent se sentir en sécurité. Et cela n’a pas commencé aujourd’hui. Il ne faut pas accuser nos frères anglophones, sous prétexte qu’ils viennent d’arriver ici. Dans certains quartiers, même en journée, on te déleste de tes avoir devant les témoins qui préfèrent regarder ailleurs. Non, il faut arrêter. Les responsabilités sont ailleurs. L’on arrache les terrains des autochtones, l’on rançonne les automobilistes sur les routes inexistantes, dans les marchés, il faut payer une place qui revient beaucoup plus cher que l’investissement dont on dispose. A l’école, on parle de gratuité et pourtant, c’est une arnaque à ciel ouvert au nom de l’APE… Il faut que l’Etat assume ses responsabilités… ».

Il ne s’agit là que des avis personnels. Les enquêtes se poursuivent et, les responsabilités seront établies et ceux qui se sont engagés sur cette voie vont répondre de leurs actes devant la justice.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01