L'appel a été lancé lors de la 37ème session du Collège pour la surveillance multilatérale, tenue à Douala, le 30 août 2019.
Les Etats membres du bloc économique de la CEMAC ont été instamment invités à élaborer et à mettre en œuvre des politiques qui facilitent la diversification de leurs économies et à mettre en place des programmes triennaux de convergence. L'appel a été lancé lors de la 37ème session ordinaire du Collège de la surveillance multinationale tenue à Douala les 29 et 30 août. Elle a été faite par le Chef du Département de l'Economie, de la Monnaie et des Finances, Clément Belibanga, qui a également prédit une amélioration de l'économie de la sous-région.
Il a noté qu'il y a eu une augmentation de 16,2 % des recettes budgétaires et une baisse de 3,6 % des dépenses budgétaires pour le bloc économique, mais a regretté que les progrès aient été essentiellement poussés par une augmentation des prix du pétrole, au lieu d'une diversification de l'économie.
Le Cameroun a été félicité pour avoir présenté son programme triennal de convergence fin décembre 2018 qui a été adopté par le Conseil des ministres de l'UEAC à N'Djamena cette année. Le Congo suivrait la suite, tandis que d'autres pays ont été appelés à suivre l'exemple du Cameroun.
Les participants ont examiné la mise en œuvre des programmes triennaux par les différents pays membres, le rapport final sur la surveillance multilatérale pour 2018 et les perspectives pour 2019 et 2020. Ils ont également évalué la situation économique et financière de la sous-région et l'état de conformité avec les critères de convergence de la CEMAC. Ils ont également examiné l'état des relations entre les pays membres et le FMI et d'autres mesures visant à soutenir les programmes.
La réunion s'est déroulée dans un contexte de baisse des prix des matières premières exportées par les pays de la CEMAC, de tensions économiques et d'incertitude concernant Brexit, entraînant un ralentissement de la croissance économique mondiale. Au niveau régional, la période est également caractérisée par l'approbation des programmes du FMI avec les Etats membres de la CEMAC. L'exploitation pétrolière est également affectée par les problèmes de sécurité dans le bassin du lac Tchad et en République centrafricaine, ainsi que par la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.
Otric N.
Sept mois après l'arrestation de Maurice Kamto, quelques membres de son directoire et ses alliés politiques, j'ai eu, cet après-midi (dimanche, 1er septembre 2019), le plaisir et le loisir de rendre visite à ces résistants politiques, qui ont, contre vents et marées, décidé de mener les marches nationales à la résistance au hold-up éléctoral entamées et réprimées le 26 janvier 2019 dans des villes camerounaises. Au moment où je me suis décidé, à la fin de l'émission "Zappresse", à aller passer une visite éphémère à la prison principale de Yaoundé, lieu de détention de ces Hommes politiques, j'avais, honnêtement, des a priori, des stéréotypes, des affects et, a fortiori, des représentations individuelles sur leurs conditions de détention et sur leur vécu quotidien depuis l'entame de leur parcours de combattant à Douala, baptisée ville frondeuse. Grande a été ma surprise de constater, fort au contraire, d'autres réalités patentes. En effet, initialement, je pensais trouver, au premier abord, des prisonniers affaiblis, amaigris, amoindris et assaillis de découragement, de démoralisation prêts à succomber au fatalisme. Que nenni! J'ai, plutôt, vu des détenus politiques, tous, sereins, affables, joviaux, et, par corollaire, déterminés à se défendre, valablement, à la barre devant le Tribunal militaire de Yaoundé le 6 septembre 2019.
Sans scrupule, sans fards et sans vergogne, tous ou presque attendent, sereinement, ce que d'aucuns nomment, d'ores et déjà, le "procès de l'année 2019" et s'apprêtent, en accord parfait avec leur conseil, à porter, devant le Tribunal militaire, tous les arguments de droit pour démontrer leur innocence. Je pensais, par la suite, avoir affaire, ce jour du seigneur, à des individus n'ayant plus la même fougue, la même verve et la même impétuosité d'antan puisqu'ayant subi des formes de torture psychologique et physique durant cette trajectoire marquée du sceau de l'enfer en milieu carcéral. Que nenni! J'ai vu, a contrario, Alain Fogue, le Trésorier national du Mrc, très décontracté, fort enthousiaste et enclin à relater, in extenso, les mécanismes de manipulation honteuse du Droit dans un système structuré autour de la dictature et de la répression. Le Géostratège, par ailleurs membre fondateur du Mrc, soutient que le combat politique que les résistants ont engagé n'est qu'à ses débuts. C'est pourquoi, à cette phase de latence de la résistance, le leader national, ses congénères et lui ne sont pas prêts à lâcher du lest, à lâcher prise et à déposer les armes dans ce champ de bataille symbolique. C'est un homme de conviction que j'ai rencontré il y a peu et qui reste et demeure décisif dans son intentionnalité et dans son discours. Fogue, au sortir de cette visite de courtoisie, n'a pas hésité, in extremis, pour détendre l'atmosphère, à me lancer une boutade, en me faisant savoir que je ne dois pas être ébahi si un de ces quatre matins je suis interpellé par la Gestapo, au regard du fait que des interviews que j'ai réalisées avec plusieurs membres du directoire et alliés ont été co-menées avec Paul Chouta, le web journaliste, arrêté le 27 mai 2019, et qui les a rejoint le 30 juillet 2019 à la prison principale de Yaoundé. C'était alors plus d'une semaine après la survenue de la mutinerie à la prison centrale de Yaoundé. Mutinerie causée par des leaders anglophones revendiquant leur mise en liberté après deux ans d'incarcération sans suite favorable. Et votre humble serviteur de rire aux éclats et de lui faire savoir qu'avec ce régime décadent, il faut s'attendre à tout à tout moment bon gré mal gré.
Je pensais, dans le même sillage, voir Valsero essoufflé et érodé par les sept mois de détention dans le principal pénitencier du Cameroun. Mais en vain! J'ai vu Valsero, qui reste et demeure taquin, intriguant, amusant, incisif et iconoclaste dans ses envolées verbales à l'égard de l'ordre dominant qui les embrigade depuis le 28 janvier 2019. Le rappeur engagé a, en l'occurrence, la dent dure contre des communicants du parti au pouvoir, qui se plaisent et se complaisent, explique-t-il, à défendre l'indéfendable, à soutenir l'insoutenable lors des débats politiques sur des chaînes de télévisions locales. Débats audiovisuels qu'ils regardent tous sans discontinuer les week-ends. L'artiste, qui n'a, jamais, sa langue dans sa poche, estime, sans coup férir, que des mass médias au Cameroun sont des caisses de résonance et des instruments au service de la conservation et de la pérennisation du pouvoir de Yaoundé. Raison pour laquelle qui lève sa tête pour battre, en permanence, en brèche l'ordre établi et ultra dominant devient un homme épinglé, persécuté, importuné et dissuadé par tous les moyens par des agents des appareils répressifs de l'Etat. Valsero, la main posée sur le cœur, demande aux acteurs de la société civile de muer leurs organisations en lobbies forts, efficaces et efficients susceptibles d'impacter sur le cours de la vie sociopolitique.
Je pensais voir aussi Paul Eric Kingue fort diminué et découragé vu des accusations portées contre lui relativement à l'affaire du saccage des ambassades, thème que nous avions abordé lors de l'entretien qu'il nous avait accordé, il y a sept mois, Paul Chouta et votre humble serviteur dans ses services professionnels privés à Yaoundé. C'était quelques semaines avant son arrestation! Le président national du Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (Mpcn) reste et demeure un homme convaincu de n'avoir guère éreinté l'Etat camerounais. L'ancien maire de Njombe Penja, qui avait déjà passé huit ans dans un pénitencier, constate que voici la neuvième année qu'il est en train d'achever étant écroué à Kondengui. Tous ses regards sont, désormais, tournés vers le procès du 6 septembre 2019 au Tribunal militaire de Yaoundé. Toute chose qui l'incline, de même que ces résistants politiques, à formuler une correspondance à faire parvenir aux autorités de la république, dont l'enjeu est d'exiger la tenue d'un procès juste, transparent et équitable conformément aux règles juridiques internes. Kingue et ses amis politiques demandent, par la même occasion, à l'Etat de permettre la présence des journalistes, qui doivent couvrir ce procès sans être expulsés ou, du moins, perturbés, tout autant qu'ils ne veulent pas que des Hommes de médias soient substitués à des militaires en civil en salle d'audience, dont le rôle consistera à théâtraliser la posture d'agents de renseignements lors des différentes audiences.
Que dire de Maurice Kamto, qui n'a eu, comme à l'accoutumée, de cesse de recevoir les visites de plus d'un durant les quatre heures passées à la prison principale de Yaoundé. Le président national du Mrc, dans une tenue traditionnelle d'apparat de couleur marron, toujours souriant et convivial, a accordé des entretiens à bien de ses collègues universitaires et à des militants du parti venus le rencontrer et échanger avec lui sur des sujets divers, dont le dévoilement ne mérite pas d'être fait tant il s'est agi, a posteriori, des échanges privés. Ce qui est privé ne devrait pas être publicisé ou tout simplement médiatisé bien qu'ayant la parfaite maîtrise de quelques sujets en débat lors des joutes. Rien ne sera donc guère relayé! Somme toute, l'on se rend compte que l'homme politique reste déterminé à se défendre comme ses membres du directoire et alliés, à l'instar de Albert Dzongang, Célestin Djamen, Michèle Ndoki et Christian Penda Ekoka que nous avons, dans la même veine, rencontrés et avec qui nous avons échangé à bâtons rompus. N'eût été la courte durée de cette visite dominicale, nous serions encore dans ce milieu carcéral en ce moment. Mais en vain! C'était, en fin de compte, une belle randonnée avec les prisonniers politiques du Mrc et alliés, qui restent maximalistes dans la voie étrennée depuis le lancement de la 2ème phase des marches nationales à la résistance au hold-up électoral. Tout passe et le combat continue, c'est leur leitmotiv dévoilé in fine! "Celui qui gagnera sera le vainqueur de cette résistance", pour reprendre Alain Fogue Tedom, qui ne démord pas en dépit de sept mois d'incarcération. Qui va alors vaincre cette résistance politique, encore à l'état embryonnaire à l'heure actuelle ? Question à 1 franc symbolique.
Le Don King
Serges Aimé BIKOÏ
Les parents ne cessent de sillonner les librairies et les autres points de vente de manuels scolaires avec l’espoir d’avoir enfin les livres qui manquent à leurs enfants.
C’est avec deux livres manquants qu’Emmanuel Ngon est allé à l’école le 02 septembre 2019, jour de rentrée scolaire dans tout le Cameroun. Elève en classe de Cour élémentaire 1 à l’école privée Sidifel, le garçon âgé de huit ans, n’a pas les livres «Majors en Science» et «Nous devenons citoyens». Les parents de l’enfant indiquent que, c’est depuis le mois de juillet dernier, qu’ils sont à la recherche des deux ouvrages inscrits au programme. Jusqu’au premier jour de la rentrée, il leur est toujours impossible d’avoir les ouvrages.
Ils ne sont pas les seuls parents à connaître la situation sus décrite. Le prénommé Alain Alima reste à la quête du livre de Littérature pour son enfant qui est en classe de Form 1. « Je dois préparer la rentrée scolaire de mes enfants. L’un entre à la maternelle et l’autre va au collège. J’ai fait un tour dans les librairies. J’ai tout acheté. Sauf un livre qui manque pour mon fils aîné », fait savoir le parent.
Un autre parent rencontré, a choisi de se rendre aux poteaux, appellation de points de vente des manuels scolaires. Etant à la recherche du livre de Mathématiques, celui-ci l'y a trouvé. Seulement, il affirme ne pas être sûr de la qualité de l’ouvrage. « Je pense que ce livre n’est pas de bonne qualité. Il ressemble à une photocopie et vu l’enchaînement des pages, d’ici un mois, toutes seront détachées », déclare-t-il.
Lire aussi : Rentrée scolaire 2019-2020 : Les éditeurs rassurent sur la disponibilité des livres
Les livres manquants dans les librairies, chez les distributeurs c'est donc une réalité, si on s’en tient aux différents témoignages des parents. Pourtant, il y a moins de deux semaines, où les éditeurs face à la presse, rassuraient sur la disponibilité des ouvrages inscrits au programme. Rogers Nforgwei, le Directeur des Editions NMI Education avait alors exhorté les parents à faire preuve de patience. Il affirmait que ceux-ci seront servis avant la rentrée scolaire.
« Pour limiter certaines tracasseries, les éditeurs ont pris les dispositions pour faire venir les ouvrages par avion afin de les avoir avant la rentrée scolaire. Quelques livres sont en ce moment au niveau du Port de Douala et nous avons déjà saisi le Ministère des Finances pour faciliter les procédures d’enrôlement. Et d'ici quelques jours, tous les ouvrages qui manquent seront disponibles auprès des éditeurs et progressivement auprès des libraires », avait-il ajouté.
Liliane N.
Suite à la session ordinaire du 31 août dernier, l’ordre des avocats au barreau du Cameroun a annoncé par voie de communiqué, qu’une grève des avocats aura lieu du 16 au 20 septembre. Les avocats comptent ainsi dénoncer les entraves à l’exercice de leur profession et aussi, condamner les atteintes physiques contre eux.
Le ton monte au sein de l’ordre national des avocats du Cameroun. Après de multiples dénonciations sur les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur profession, les avocats passent à l’action. À l’issue d’une session ordinaire du barreau tenu le 31 août dernier à Yaoundé, les avocats ont décidé, à l’unanimité, d’une opération « tribunal mort » qui s’étendra du 16 au 20 septembre sur l’ensemble du territoire.
En effet, dans un communiqué rendu public, les avocats au barreau du Cameroun notent plusieurs maux qui minent la justice du pays. Parmi lesquels : les atteintes physiques récurrentes des forces de l’ordre contre les avocats. Le barreau du Cameroun constate aussi que très souvent, le libre accès des avocats à leurs clients dans les lieux de détention (Secrétariat d’État à la défense, commissariats de police, brigade de gendarmerie et prison) leur est refusé.
Par ailleurs, le barreau indique que les droits de la défense, consacrés par les lois et traités internationaux ratifiés par le Cameroun, sont de manière récurrente violés tant à la phase d’enquête préliminaire qu’à celle d’instruction de jugement. Il relève en plus que, malgré les dénonciations antérieures, les avocats continuent d’être victimes d’interpellations et détentions arbitraires dans l’exercice de leur ministère, au sein de certaines unités de gendarmerie et de police. Et de relever que, le maintien abusif en détention de certaines personnes malgré les décisions de mise en liberté est récurent etc.
Si rien n’est fait, avant les dates arrêtées, les hommes en robes noires comptent, à l’expiration de cette période, prendre d’autres mesures. Avertissent-ils dans ledit communiqué.
Pour le moment, le ministère de la Justice n’a pas encore réagi à toutes ces récriminations.
Danielle Ngono Efondo
Ils voulaient dénoncer les lenteurs administratives observées dans le traitement de leurs dossiers et les procédures de recrutement à la Fonction publique.
C’est le lundi 02 septembre 2019, jour de rentrée scolaire, que les enseignants d’écoles et lycées avaient prévu entrer en grève. Le mouvement d’humeur a été évité de justesse. Cela a été possible grâce à la concertation, que les syndicats de ce secteur ont eu avec Joseph Le, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra).
Au cours de la dite concertation d’urgence convoquée par le Minfopra, les syndicats au nombre de dix ont énuméré les raisons pour lesquelles, ils souhaitaient faire grève. « Quand vous êtes sorti d'une Enieg et que dix ans après vous êtes toujours au quartier alors qu'un autre enseignant qui est sorti cinq ou six ans après vous est recruté, il y a de quoi être frustré. Nous espérons que dans les prochains recrutements, l'ancien Capiem sera respecté et pour ceux qui sont déjà contractualisés, nous déplorons des lenteurs administratives dans le traitement des dossiers », a déclaré Nicodème Abena Bouli, membre de l'Association camerounaise des instituteurs vacataires de l'enseignement technique.
Charles René Koung en sa qualité de président national des instituteurs contractuels et maîtres des parents, a pour sa part dénoncé la non-considération des diplômes de certains de ses camarades. « On a rejeté les dossiers d'intégration de ceux qui étaient titulaires des licences en psychologie et option psychologie sociale, option psychopathologie clinique en disant que leurs licences ne sont pas conformes à la profession exercée », a-t-il expliqué.
Joseph Le a rassuré les syndicats sur le fait que le gouvernement va se pencher sur leurs complaintes. Cependant cela fait en prenant en considération les contraintes budgétaires. Concernant le traitement des dossiers, le patron de la Fonction publique et de la Réforme administrative fait savoir que « le Ministère s’est fixé comme objectif qu'aucun dossier normal ne reste pas plus de 60 jours dans cette administration ».
Les enseignants au terme de cette concertation, se sont dits rassurés et prêts à gagner les salles de classe.
Liliane N.
Le but visé par la Fédération internationale de football association (Fifa) est de combler l’écart entre les individus en termes de pouvoir financier, en aidant ceux qui disposent de moyens financiers insuffisants lors de procédures juridiques devant la Commission de Discipline, la Commission de Recours et la Commission d’Éthique.
La Fédération internationale de football association (Fifa) vient d’introduire un nouveau système d’assistance juridique, afin d’aider les personnes dans l’incapacité financière de suivre leur procédure juridique devant ses commissions disciplinaires. « Pour le respect des droits des personnes impliquées et la transparence des procédures disciplinaires, la FIFA a décidé de combler l’écart entre les individus en termes de pouvoir financier en aidant ceux qui disposent de moyens financiers insuffisants lors de procédures juridiques devant la Commission de Discipline, la Commission de Recours et la Commission d’Éthique », a communiqué cette instance de gestion de football mondial.
La Fifa explique à cet effet, que les nouveaux Codes disciplinaire et d’éthique, introduits récemment, prévoient un soutien financier ainsi qu’un accès à des conseillers juridiques opérant gratuitement. A cet effet, l’association dirigée par Gianni Infantino est actuellement en train de dresser la liste des conseillers bénévoles potentiels et aspire à garantir que seuls des juristes indépendants ayant l’expérience et l’expertise adéquates en droit du sport, et principalement du football, soient sélectionnés.
Dans cette logique, la FIFA recherche des juristes bénévoles. Les candidats doivent entre autres, être juriste du sport en activité, attestant d’au moins 7 ans d’expérience dans le droit du sport ; avoir 3 à 5 ans d’expérience auprès d’organisations sportives, d’expérience en matière de procédures d’arbitrage dans le domaine sportif, maîtriser à l’oral deux des langues officielles de la FIFA (allemand, anglais, espagnol et français) serait un avantage. Les candidatures sont attendues à la jusqu’au 30 septembre 2019 au plus tard.
Marie MGUE
L'équipe vient de tenir à Garoua son assemblée générale ordinaire. Les assises ont permis aux responsables en charge du club de tracer les voies de son bon fonctionnement pour une nouvelle saison réussie.
Le constat est clair et probablement amer pour certains. L'équipe fanion du Nord a vécu une dernière saison sans titre tant au niveau national qu'international. Une situation qui ne pouvait donc laisser insensibles les responsables du club qui ont à cœur de repartir sur de nouvelles bases. La question de revalorisation du Centre sportif de Coton sport à Ndjoumassi s'est avérée comme l'axe principal de l'assemblée générale de cette équipe tenue samedi 31 août 2019 à Garoua. Selon Lucien Fotso, le Président du conseil d'administration de Coton sport de Garoua : "le budget du centre a été triplé et nous allons incessamment recruter un entraîneur de haut vol pour tenir ce centre de formation qui va devenir un véritable moteur de développement sportif".
Les assises ont permis aux membres du bureau exécutif des verts et blancs de passer au peigne fin, les aspects essentiels au plan organisationnel. "Nous allons œuvrer pour que nous puissions arriver à gagner un titre, pourquoi pas les deux. Éventuellement, si nous sommes qualifié pour la Champion's league, nous avons eu une expérience, nous continuerons à améliorer la prochaine expérience. Les subventions vont continuer, mais nous au niveau du club, nous devons chercher une autonomie financière", explique Fernand Sadou, le Président de Coton.
Il faut néanmoins indiquer qu'aucun chiffre n'a été communiqué sur le budget de Coton sport de Garoua. Les responsables de l'équipe sont décidés quelques soient les moyens mis à leur disposition de travailler pour conduire de la plus belle des manières le club, la saison prochaine.
Innocent D H
La veillée au stade Félix Houphouët Boigny a tenu en haleine toute la nuit durant les téléspectateurs et fans de Dj Arafat du monde entier. Parmi les prestations qui ont retenu l’attention du public et mis le feu au stade, les chinois gardent encore à l’esprit le passage du camerounais TENOR.
EBANFLANG comme il aime aussi à se faire appeler est un fan de Dj Arafat. Ils ont produit en featuring u tube en 2017. La chanson « chicoter les tympans » a permis aux deux artistes de partager leur sympathie et leur amour pour les rythmes urbains africains.
Au cours de la soirée, plusieurs artistes vont se succéder sur le plateau de circonstances. C’est alors que vient le tour de l’un des leaders de la musique urbaine en Afrique. TENOR commence son passage en saluant les chinois venus nombreux. D’ailleurs pour coller à l’affinité et signifier sa sympathie pour le club des fans d’Arafat, TENOR arbore un t-shirt avec le drapeau de la Chine. Il ouvre le show par un refrain qu’il fait reprendre en cœur aux fans : « Arafat n’est pas mort ».
Dans la foulée, il enchaine avec une série de ces phrasées dont seul a le secret le « Yorobor ». Il le reprend tellement bien qu’il a l’approbation de toute la « chine ». Par leurs applaudissements, ils adoubent EBANFLANG. Ce dernier se sent dans le bain et poursuit avec les pas de danse du Daïshikan. D’abord quelques pas de « zoropoto » pour ensuite esquisser d’autres gestes bien connus de tous les fans. Il le fait si bien que le temps de quelques secondes, on semble voir renaître le « Commandant Zabra ».
Après cette séquence bien enflammée où il fait lever tout le stade, TENOR poursuit avec le titre qu’il avait en 2017 réalisé en featuring avec Dj Arafat. Le titre « chicoter les tympans ». Comme pour recevoir son baptême d’intronisation, TENOR va se diriger vers les gradins du stade Houphouët Boigny, en direction des chinois. Il sera adoubé et béni de toute l’assistance. Serait-ce un passage de témoins ?
De toutes les façons, ils se ressemblent vraiment. TENOR et ARAFAT sont jeunes, passionnés de musiques, des styles pas très éloignés. Certes le camerounais semblent plus réservé que l’ivoirien mais peut-être s’agirait – il de la meilleure version de l’autre.
Stéphane NZESSEU
Les dirigeants du forum Sahel business week ont pris l’engagement au cours du lancement de la première édition de ce forum le samedi 31 août 2019 à Garoua. Le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i qui a présidé la cérémonie de cette opération en présence des promoteurs économiques et autres porteurs de projets du Nord, a demandé aux uns et aux autres d’être créatifs pour mettre en valeur les potentialités locales pour le développement du Pays.
Amener les opérateurs économiques à mieux promouvoir les activités économiques afin de mettre en valeur les potentialités locales, c’est l’objectif fixé par le promoteur de la première édition du forum Sahel business week lancée à Garoua, une région qui dispose d’énormes potentialités parmi lesquelles, l’agriculture, l’élevage et la culture. Le Gouverneur de la région du Nord qui présidait le lancement a demandé à chacun de saisir de cette opportunité pour valoriser la culture sahélienne et aussi développer l’entrepreneuriat jeune pour un avenir rayonnant du Nord. Pour le promoteur de sahel business week, Daniel Kalbassou, les raisons de la mise en place de ce forum dans le Nord sont claires : « une prise de conscience de prendre en main le développement de cette région. C’est ça l’objectif de ce forum que nous avons initié ».
Une initiative bien accueillie
Les opérateurs économiques et autres porteurs de projets présents à cette assise, comptent mettre tout en œuvre et valoriser, des atouts qui vont contribuer d’une manière efficace à la lutte contre la pauvreté et le chômage. Pour Albert Damna, participant : « nous sommes invités par rapport au développement et nous sommes des organisations qui doivent accompagner de la production du riz dans la région du nord. Nous sommes dans le maillon semencier pour accroître la production du riz ». Et à Aboubakar Abdouraman un autre participant au forum sahel business week de renchérir : « ce forum est arrivé au bon moment. Je crois que les choses vont bien changer. L’année prochaine il faut faire la même chose pour que les gens essayent d’adhérer ».
La visite des stands et conférence débat ont permis aux uns et aux autres de découvrir les réalisations des différentes entreprises de la région dans plusieurs secteurs d’activités et aux porteurs de projets de mieux cerner le sujet.
Innocent D H
Le projet a été lancé vendredi 30 août 2019 à Bengui dans l'arrondissement de Lagdo par la Commune de cette unité et African commodities. 580 hectares vont être plantés, et le Préfet du département de la Bénoué David Embe qui lançait la première phase à travers la plantation de 20.000 plants, a invité les populations à accompagner les efforts du gouvernement.
Le projet a pour ambition non seulement de redonner vie au massif forestier qui a subi les méfaits du déboisement, mais également de mettre en déroute le phénomène d'ensablement déjà perceptible au niveau de la retenue d'eau de Lagdo à travers la plantation de 20.000 hectares de plants d'anacardiers. Les érosions incessantes ayant causé la destruction du couvert végétal. Le maire de la commune de Lagdo Mama Abakaï trouve ledit projet salutaire. "En sécurisant les berges par la plantation d'anacardiers, c'est aussi une autre manière de lutter contre l'ensablement de ce lac pour assurer la restauration du couvert végétal ", déclare le magistrat municipal.
Le choix de l'anacarde
En ce qui concerne les acteurs du projet, le choix de l'anacarde n'est pas anodin dans ce sillage de restauration de la ceinture verte à l'île de Bengui. Pour Emerand Dogmo Tchopa, le Directeur général de African commodities : " en plus de lutter contre les problèmes du changement climatique, c'est également un arbre économiquement rentable. Ces derniers mois, le Gouvernement s'est fortement impliqué dans le processus de lancement de la filière noix de cajou dans le grand-Nord ", précise le D G.
David Embe, le Préfet de la Bénoué pour sa part précise que la mission de faire en sorte que l'exemple de Lagdo fasse tâche d'huile est utile pour que le rêve du Cameroun de se classer parmi les pays qui peuvent avoir un label en matière d'exportation des noix de cajou, puisse effectivement être concrétisé.
Le projet vise à l'horizon 2021, de faire planter 580 hectares sur les berges de Lagdo. Il s'agit des actions appuyées par l'Association des communes forestières du Cameroun et l'Union européenne.
Innocent D H
Le président l’a fait savoir par un communiqué rendu public ce lundi matin par le Vice président et porte parole du parti, Morgan Palmer.
Invité par le ministère public à venir dire ce qu’il a vu et entendu au cours des émeutes du 22 juillet dernier au sein de la prison centrale de Kondengui, George Gilbert Baongla oppose une fin de non recevoir au procureur de la République. Invité par le ministère public, il va de soi que le témoignage attendu de Gilbert Baongla devait être à charge contre les autres citoyens inculpés dans le cadre de cette procédure. Des citoyens parmi lesquels le 1er Vice Président du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), Mamadou MOTA.
Or, d’après les récits faits par Mamadou MOTA au sujet de cette fameuse mutinerie, George Gilbert Baongla et lui était les médiateurs choisis par les ambazoniens dans la discussion qu’ils avaient engagées avec l’administration pénitentiaire. De façon logique, on s’attendrait à ce qu’il soit du même côté que Mr MOTA et les autres acteurs de cette crise qui n’ont à aucun moment commis une casse dans la prison. Par ailleurs, le refus de Gilbert Baongla de comparaître pourrait être interprété comme le choix de sa position au sujet de ce procès. Comme quoi il sait d’avance que ces personnes interpellées par la justice ne sont pas les véritables responsables de la mutinerie de la prison centrale.
Il ne reste pas exclut que le Président du Parti Républicain accepte, dans les jours à venir, d’être le témoin de la partie défenderesse dans le procès en cours.
Communiqué du Parti Républicain :
« Procès de la mutinerie de KONDENGUI:
Citation du Président du Parti Républicain.
Mesdames, Messieurs,
Il a été demandé à Georges Gilbert BAONGLA de comparaitre comme témoin aux procès à venir de citoyens incriminés dans les dernières mutineries de la Prison centrale de Kondengui.
Le Parti RÉPUBLICAIN informe le public que son Président ne témoignera pas à ces procès, dont les chefs d’accusations allégués aux prévenus sont en inadéquation avec les valeurs fondatrices de notre parti.
Le Parti RÉPUBLICAIN souhaite continuer à jouer son rôle d’opposition responsable, respectueuse des lois de la république et porteuse d’une parole de proposition utile. Cela est indispensable pour endiguer la crise actuelle que traverse le Cameroun.
Un autre chemin est possible. Il y a une urgence à donner un nouveau cap au Cameroun. »
Stéphane NZESSEU
Le train de la rentrée scolaire 2019-2020 a quitté la gare ce matin. Mais, en prélude à celle-ci, l’honorable Fritz Ngeka Etoke a payé la pension de 200 enfants à Tiko.
La semaine dernière, l’honorable Fritz Ngeka Etoke a fait un don pour la rentrée des classes à Tiko, une commune du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest et le département de Fako ou règne depuis plus de deux ans la crise dite anglophone. Il a offert 10 000 cahiers d’exercices d’une valeur de 3 millions de francs CFA aux victimes de la crise dite anglophone. Plus précisément aux orphelins et aux enfants des écoles de sports de Fako. A-t-on appris de plusieurs sources.
De même, la grande famille de l’éducation de base n’a pas été oubliée. Fritz Ngeka Etoke lui a offert des cartons de livres, de craies et des stylos à partager avec les enseignants ce 2 septembre 2019. Le député a également payé les frais de scolarité de 200 enfants déplacés à Fako. « L’éducation de nos enfants ne devrait pas être sacrifiée à l’alter de la politique », a déclaré le parlementaire.
Il a également encouragé les parents à envoyer leurs enfants à l’école ce lundi 02 septembre malgré que, les activités soient bloquées dans plusieurs localités anglophones du pays en raison du mot d'ordre lancé la semaine dernière par les séparatistes appelé « Lockdown ». Les « lockdown » étant des villes mortes de plus de dix jours, pour les séparatistes, c'est une façon de couper les régions anglophones, du Cameroun, du réseau des autres régions du pays.
Pendant cette période de villes mortes, il n’existe pas d'activité, pas de circulation : les habitants sont appelés à rester chez eux. Et pour veiller à ce que ce lock down soit respecté les groupes armés s'attaquent à ceux qui ouvrent les commerces. Des coups de feu retentissent souvent et l'armée est déployée sur le terrain pour se lancer aux trousses des hommes armés.
Mais cette fois-ci, il règne cependant une confusion sur la durée du « Lockdown » car trois communiqués ont été rendus publics par trois factions armées. Le premier mentionne trois semaines de ville morte à compter de mardi 27 août 2019, le second évoque deux semaines à compter du 2 septembre, qui est la date de la rentrée scolaire, et la dernière faction parle plutôt d'une rentrée morte en zone en anglophone.
Si rien n’est fait, le nouveau lockdown devrait aggraver la crise de l’éducation qui frappe les régions anglophones depuis le début du conflit. Selon des chiffres publiés par l’ONU en février dernier, 4437 écoles avaient été fermées en raison des violences. Selon la même source, près de 600 000 enfants seraient aujourd’hui non scolarisés, soit près d’un élève sur trois. Ce qui fait du secteur de l’éducation, l’un des plus touchés par les affres du conflit.
Danielle Ngono Efondo
Le général de brigade Agha Robinson Ndong, commandant de la 5e région militaire interarmées avec poste de commandement à Bamenda, a déclaré que la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et de l'Ouest est sous contrôle, conseillant aux fauteurs de troubles de ne pas s'exposer à de graves blessures.
Le Général s'adressait sur les ondes de la CRTV, la radio d'Etat, à quelques heures du début officiel de l'année scolaire 2019/2020 au Cameroun. Depuis 2016, la plupart des écoles des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont restées fermées en raison d'une crise sociopolitique. L'État fait de son mieux pour que les écoles soient rouvertes afin que le droit à l'éducation puisse être protégé.
Le général Agha a répondu aux questions le dimanche 1er septembre 2019 lors d'un exercice de patrouille visant à évaluer la situation sécuritaire dans la région du Nord-Ouest ainsi que les mesures prises pour un démarrage sans anicroches des cours ce lundi 2 septembre 2019.
"A peine un jour avant le début de l'année académique, la situation sécuritaire de la 5ème région militaire commune est satisfaisante et sous contrôle. Des mesures ont été prises - à la fois passives et actives - pour assurer une rentrée sans anicroches. Nous avons déployé notre personnel dans des endroits stratégiques du Nord-Ouest et de l'Ouest. Nous avons augmenté nos patrouilles. Nous avons aidé les groupes d'autodéfense à être présents dans la communauté scolaire."
Le commandant de la 5e Région militaire interarmées a ajouté que : "Certains groupes armés ont lâché les armes et ont aidé leur population à se préparer pour le début de cette année scolaire. Et nous conseillons aux autres de suivre cet exemple merveilleux et de faire la même chose pour que la paix revienne une fois pour toutes dans notre région.
"Bref, j'aimerais dire que la situation en matière de sécurité est sous contrôle. Nous conseillons également aux fauteurs de troubles ou à ceux qui ont l'intention de perturber la situation de se tenir à l'écart de telles actions qui ne peuvent conduire qu'à des confrontations et à des blessures."
Selon Toby Fricker, porte-parole de l'UNICEF, plus de 80 pour cent des écoles sont fermées à cause de la crise, privant plus de 600 000 enfants d'accès à l'éducation.
"Pour beaucoup d'enfants, cela fait trois ans qu'ils n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe. En raison de l'interdiction de l'éducation par des groupes armés non étatiques et des attaques, plus de 80 % des écoles ont été fermées, touchant plus de 600 000 enfants", ajoute M. Fricker,
D'après notre source, "au moins 74 écoles ont été détruites, tandis que les élèves, les enseignants et le personnel scolaire ont été exposés à la violence, aux enlèvements et à l'intimidation. Depuis 2018, plus de 300 élèves et enseignants ont été enlevés. Après des expériences traumatisantes, ils ont tous été relâchés."
L'UNICEF insiste sur le fait que le ciblage de l'éducation met en danger l'avenir de toute une génération d'enfants. Des enfants qui, avec le soutien et les opportunités appropriés, peuvent construire un avenir plus stable et plus prospère.
Otric N.
Le maître du buzz à Abidjan, jusqu’à sa dernière demeure a su servir du buzz à ses fans. Et comme dans la conclusion d’une belle symphonie, il est parvenu à faire participer ses « chinois » au dernier acte de son « buzz » majeure : la profanation de sa tombe.
Depuis l’annonce de la mort de Dj Arafat, plusieurs de ses fans n'y croyaient pas. Ils se posaient presque tous la question « est ce que c’est un nouveau buzz du Daïshi ? » Une question qui n’était pas innocente puisqu’en réalité, cet artiste de tous les excès avait créé une nouvelle forme de promotion de ses œuvres musicales et de sa carrière d’artiste. La technique était toute simple. La veille de la sortie d’une nouvelle chanson, il cherchait à créer un évènement qui devait attirer l’attention du public et des fans question de susciter la sympathie ou de mobiliser autour de sa nouvelle production. Il créait un « buzz ». Pour y arriver tout était permis. Depuis les insultes, les bagarres en boîte de nuit, les cross dangereux, des spectacles sulfureux, les directs insultants à l’endroit de l’un de ses partenaires, challengers du Coupé Décalé ou une quelconque star du monde de la musique ou du football.
DJ Arafat, c’était « Papa Clash ». On se souvient de ces révélations ubuesques à l’endroit de l’un de ses concurrents direct Serge Beynaud. Qu’il taxait très souvent de « PD » (homosexuel). Tout était bon pour se faire voir. L’un des derniers clashes en date était celui du capitaine de la sélection de Côte d’Ivoire. En effet, sentant la Coupe d’Afrique des Nations absorber la sortie de son dernier opus « MOTO MOTO », il va s’en prendre inutilement au capitaine Serey DIE, le traitant de tous les noms. Dj Arafat avait fait du BUZZ son meilleur atout commercial. Et son meilleur client était son ami de jeunesse Debordo Leekunfa.
Alors, tout le monde se demandait si « Arafat a encore cherché Buzz ». A défaut de le chercher par lui-même, ses « chinois » lui ont servi son dernier buzz. Un buzz qui fera pour toujours date dans les esprits des ivoiriens, des africains et de tous ceux qui ont suivi les obsèques du « Yorobor ». Ce dernier buzz, auquel lui-même n’aurait jamais pensé de son vivant à consister à déterrer sa dépouille quelques minutes après son inhumation. Les « chinois » iront plus loin dans le buzz que leur maître, le Daïshikan. Ils iront jusqu’à dévêtir la dépouille pour vérifier que Arafat ne faisait pas buzz.
Au finish, le roi des clashes et des buzz en côte d’ivoire a bel et bien reçu son dernier hommage en tant que « Papa buzz ». C’était le point qui manquait au film de sa vie. Et maintenant on peut véritablement dire qu’il est mort comme il aura vécu. Adieu « Papa Buzz ».
Stéphane NZESSEU