L'Assemblée générale du Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (l'ICCROM) se tiendra le 30 et 31 octobre prochain à Rome. Couplé à son 60ème anniversaire, les assises seront principalement axées sur les questions et les sujets de préoccupation les plus pertinents concernant la promotion du patrimoine culturel.
Il sera par ailleurs question : de Stimuler le dialogue au sujet des approches durables de la protection et de la préservation du patrimoine culturel et naturel dans le monde – d’Examiner et Améliorer les orientations stratégiques et le programme de travail de l'organisation…
Le programme prévoit en outre une discussion thématique intitulée : « Décoloniser le patrimoine », en plus de la présentation et de l’accueil du nouvel Etat membre, le Costa Rica, sans oublier la remise des prix aux personnes ayant contribué de manière significative au développement de l'ICCROM, ou ayant acquis une reconnaissance particulière dans le domaine de la conservation, de la protection et de la restauration du patrimoine culturel.
La contribution des Etats membres saluée par Webber Ndoro, Directeur général de l'ICCROM
Dans une déclaration Webber Ndoro, a relevé que : « La généreuse contribution des États membres de l'ICCROM est le principal pilier du succès de tous les projets et programmes mis en œuvre par l'ICCROM dans de nombreuses régions du monde… ».
L'Italie, pays hôte du double évènement participe, selon Directeur général de l'ICCROM, « de manière importante au budget de l'ICCROM et dispose de partenariats scientifiques et techniques institutionnels de longue date, qui contribuent de manière significative à l'organisation. Nous espérons vraiment poursuivre notre collaboration et développer un accord avec le partenaire italien pour soutenir des actions communes visant à protéger et améliorer le patrimoine culturel et naturel en Afrique et dans d'autres parties du monde », a-t-il ajouté dans sa déclaration.
L’importance du Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels
Il faut rappeler que depuis des décennies, l'ICCROM travaille en partenariat avec ses États membres pour les aider à sauvegarder le patrimoine sur leur territoire, comme ailleurs. Les actions sont perceptibles aussi bien sur le plan gouvernemental qu’international, ainsi qu'avec les institutions et les professionnels sur le terrain. Cette organisation engage et informe les nouvelles générations de professionnels et le grand public sur les besoins actuels et futurs dans les domaines de la préservation et de la conservation du patrimoine culturel.
« Au cours des soixante dernières années, l'ICCROM a développé et adopté ses programmes et activités pour relever de nouveaux défis et faire face à l'évolution du concept même de patrimoine culturel qui, en plus de dépasser les frontières nationales, doit faire face à de nouveaux problèmes et risques causés par les effets du changement climatique, les guerres et conflits dévastateurs et la négligence humaine » a indiqué Webber Ndoro.
« Le développement durable est également un objectif clé de l'ICCROM, en particulier dans certaines régions comme l'Afrique. Il s'agit notamment de soutenir les occasions d'entrepreneuriat et d'assurer l'accès à une éducation de qualité dans un contexte plus général d'égalité des genres », ajoute-t-il.
À cet égard, l'ICCROM a lancé une nouvelle initiative régionale à long terme en Afrique qui se concentre principalement sur les jeunes et les engage à prendre soin de leur patrimoine - sa conservation, sa résilience, sa gestion et sa promotion en matière de préservation culturelle.
Nicole Ricci Minyem