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Les militants et sympathisants de cette chapelle politique se disent galvanisés et s’engagent à plébisciter les listes RDPC aux législatives et municipales du 09 février prochain. C’était ce samedi à Garoua sous la conduite de Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du Comité central du parti de la flamme. 

 

C’était un moment intense de communion, mais aussi d’expression d’un attachement viscéral des militants et sympathisants du RDPC aux valeurs de paix et d’unité prônées par le parti.  Venus des quatre départements que compte la région du Nord (Bénoué, Mayo-Rey, Poli et Faro), ils se disent galvanisés à la faveur de ce grand moment de rassemblement et promettent à leur formation politique un vote à 100%. Un plébiscite qui trouve  toute sa raison selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Gabriel Mbaïrobe, qui a passé en revu les nombreuses réalisations socio-économiques qui sont à mettre à l’actif du RDPC, lesquelles réalisations démontrent à suffisance l’accélération du processus de décentralisation dans le Nord. 

Pour sa part, Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC demande aux uns et aux autres de rester vigilants à quelques jours du grand rendez-vous. « Toute la région du Nord doit rentrer à la maison rappeler à ceux qui se sont écartés du droit chemin que nous leur tendons la main. Ils ont encore une semaine pour faire ce qu’il faut faire », a laissé entendre le secrétaire général adjoint. 

Ce meeting de Garoua très couru a connu la présence de plusieurs hauts responsables du RDPC parmi lesquels Sa Majesté Aboubakary Abdoulaye, président de la Commission régionale de campagne pour le Nord. Les nouveaux militants qui ont rejoint les rangs du parti ont été présentés à l’assistance. 

 

Innocent D H

 

Le dénommé Pavel Daryl Sem Kenou est resté à Wuhan, épicentre de l’épidémie du Coronavirus. Il est actuellement interné à l’hôpital de Jengzhou.

Le Cameroun compte déjà une victime dans l’épidémie du Coronavirus qui sévit en Chine. Pavel Daryl Sem Kenou étudiant à l’Université de Yangtsé, a chopé le virus de cette maladie. Son état actuel de santé a été confirmé par les autorités chinoises, indique notre source. Placé en soins intensifs à l’hôpital de Jengzhou, l’Université de Yangtsé fait toutefois savoir que le camerounais âgé de 21 ans répond plutôt bien au traitement. Il a été contaminé lors d’un voyage dans le Wuhan. Et le 19 janvier 2020 Pavel a commencé à montrer les signes d’infection. Il a été hospitalisé une semaine plus tard. C’était précisément le 28 janvier 2020. 

Il faut le souligner, des ressortissants camerounais qui sont actuellement en Chine ont sollicité l’aide du Président de la République par rapport au Coronavirus. Restant dans l’un des épicentres de l’épidémie, ils avaient indiqué qu’ils étaient en Chine à la quête du savoir qu’ils mettraient un jour au service du Cameroun. 

“Excellence Monsieur le Président, nous sommes environ trois cents (300) Camerounais résidents dans la Province du Hubei en République Populaire de Chine, épicentre de l'épidémie du Coronavirus 2019 qui frappe notre pays d'accueil actuellement. Les centres commerciaux, marchés, et moyens de transport étant à l'arrêt, nous sommes dès lors très anxieux pour la suite des événements. Monsieur le Président, Wuhan est en quarantaine depuis le 23 Janvier 2020. Malgré nos nombreuses démarches (appels téléphoniques et correspondances) envers l’Ambassade du Cameroun à Beijing, nous restons sans nouvelles ou réponses officielles pour nous rassurer ou donner des consignes humanitaires”, peut-on lire dans la correspondance adressée au Chef de l’Etat. Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé avait indiqué que la situation des ressortissants camerounais était suivie de plus près.

Le bilan officiel en Chine continentale est passé ce lundi matin à 361 morts. Il y a aujourd’hui plus de 17 000 cas confirmés. Une deuxième ville, Wenzhou, peuplée par 9 millions d'habitants, a à son tour été confinée. Dans son point quotidien, la commission provinciale de la Santé a aussi fait état de 2 103 nouveaux cas confirmés d'infection dans la province de Hubei, ce qui porte à plus de 17 000 malades au niveau national.

 

Liliane N.

 

C’est la stratégie la plus usitée par les différents candidats et partis politiques dans la circonscription du Wouri. C’est à tour de rôle que ces derniers se relaient dans les rencontres des diverses associations de la ville.

 

Une semaine après le début de la campagne électorale en vue des élections municipales et législatives du 09 février 2020, les rues de la ville de Douala semblent vides. Les caravanes des candidats sont rares. Mis à part quelques-uns comme Denise Fampou (qui a mobilisé les motos taxis pour un tour de la commune en semaine), Nourane Fotsing (qui a à sa disposition un bus et un podium mobile qui tourne dans toute la ville), Serges Espoir Matomba (qui malgré l’absence des motos taxis, réussi à aligner plusieurs véhicules pour mener campagne), et quelques rares exceptions, le reste c’est le calme plat. Dans la même lancée, les meetings populaires sont presque inexistants. Pour certains membres des équipes de campagne rencontrés, c’est le manque de financement qui est la cause principale de cette timidité dans le déploiement populaire. D’un autre côté, les stratèges autour des candidats s’interroge sur l’efficacité des meetings populaires quand on sait que la circonscription à couvrir en deux semaines n’est pas si vaste que cela. Mais aussi, les candidats sont déjà connus dans les quartiers et les différents électeurs potentiels. Le plus important est d’expliquer au plus grand nombre les populations, les raisons pour lesquelles il faut choisir tel ou tel candidat. Et dans ce sens c’est la proximité et les discussions B to B qui sont plus intéressantes.

 

Est-ce à dire que les centaines de candidats aux municipales et législatives ne battent pas campagne ?

 

Du fait des moyens financiers limités et des enjeux électoraux, plusieurs candidats choisissent d’aller à la rencontre des groupes de citoyens. D’où le choix des réunions des associations de femmes, d’hommes et de jeunes. Les réunions les plus prisées sont les tontines. Car du fait de la particularité de ce type de réunion, tous les membres sont généralement présents physiquement. Et c’est l’occasion pour le candidat qui a réussi à se faire inviter de présenter son projet pour le développement des affaires et l’amélioration des conditions de vie des membres de ces tontines et par conséquent des familles de la circonscription. Une stratégie qui semble payante. Car elle minimise les coûts de campagne et gagne en efficacité. Maintenant reste au candidat de multiplier au maximum les invitations dans ces tontines qui pullulent à Douala. Et ça, ce n’est pas une mince affaire.

 

Stéphane NZESSEU

Le ministre de la défense, dans un courrier confidentiel qui a apparu la nuit dernière sur les réseaux sociaux, écrit au CISM (Comité International du Sport Militaire) pour annoncer le désistement du Cameroun pour l’organisation de la Coupe du Monde Militaire de Football Féminin 2020.

 

La compétition devrait se tenir en juin 2020. C’est donc à moins de cinq mois du début de la compétition que le Cameroun se rend compte qu’il ne sera pas à la hauteur de l’organisation d’une compétition d’envergure internationale. Dans son courrier, Joseph Beti Assomo dit clairement que c’est faute de moyens financiers que notre pays ne peut plus tenir ses engagements.

 

Une situation que le ministre regrette. « J’ai le regret de vous annoncer que le Cameroun se retire de l’organisation de cette compétition qui devait se tenir du 20 juin au 7 juillet à Yaoundé. En effet, les contraintes financières que nous imposent l’organisation du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en avril 2020 et le rapprochement de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en janvier 2021 au lieu de juin de la mène année ne nous permettent pas en dépit de notre engagement et de notre enthousiasme d’organiser sereinement cette compétition internationale. Les désagréments engendrés tout en restant fermement attaché aux idéaux et de solidarité prônés par le CISM »

 

Comment comprendre que le ministre évoque aujourd’hui l’organisation du CHAN et de la CAN pour désister de l’organisation de la Coupe du Monde Militaire ? Or, depuis la dernière visite d’inspection du CISM en Avril 2019, le Cameroun savait déjà qu’il organiserait le CHAN en 2020. De plus, c’est le Cameroun qui a décidé de déporter la date de tenue de cette compétition à Avril 2020. Ce qui occasionne d’ailleurs le forfait de certaines équipes. D’un autre côté, c’est toujours le Cameroun qui a choisi de déplacer la phase finale de la CAN de Juin 2021 à Janvier 2021. Comment justifier donc l’inorganisation d’une compétition par une programmation décidée par ce même Cameroun ?

Quand le ministre de la défense parle de manque d’argent, ça craint. Serait-ce un mauvais augure, ou une annonce subliminale de ce qui va se passer dans les prochains jours pour ce qui concerne la CAN 2021 ? Pour rappel, les lionnes indomptables militaire étaient absentes de la dernière édition de la coupe du monde qui s’est déroulée au Texas aux États-Unis en 2018, pour défaut de visas.                                 

 

Stéphane NZESSEU

Le premier vice-président du MRC, depuis les geôles de la prison centrale de Kondengui a décidé de partager son indignation après la brutalité exercée par des forces de l’ordre sur les enseignants ce jeudi à Yaoundé. Une réaction qui trahit la colère qui règne après ces actes de barbaries de la police et de la gendarmerie camerounaise.

 

Il dit précisément ceci : « Les ailes de la dictature dans le ciel funèbre de l'enseignant. Suite à la brutalité sans nécessité lors de la levée de corps du jeune enseignant ce jour à Yaoundé, je voudrais une fois de plus exprimer ma profonde compassion et mon amitié sincère aux soldats de la craie. Alors que ce régime assassine une fois de plus votre collègue, notre enfant et notre enseignant, je voudrais vous dire vous êtes les meilleurs et vous avez honoré votre ami. Je sais aussi que 15 de vos collègues sont au SED, cette triste maison militaire, certains blessés.

 

La dictature connaît sa force et sa réaction est illustratrice de sa vacuité. Ce régime tient encore parce que nous nous sommes tus. Résistance n'est pas un vain mot. La police, l'armée, les magistrats sont ceux qui accompagnent ce régime impitoyable. L'histoire retiendra ! Nous condamnons cet excès des forces sans nécessité, cette brutalité inouïe injustifiée. Le défunt mérite mieux que ce sombre rituel digne de dictature sanguinaire des siècles obscurs. »

 

Manifestement, au Cameroun, on en est encore aux combats pour la liberté d’expression. Un combat que la classe politique camerounaise croyait avoir remportée au lendemain de l’adoption des lois de libertés dans les années 90. Il n’existe pas de liberté d’expression au Cameroun. Et les événements de ce jour le démontrent bien. Sinon comment comprendre que les piliers de la protection des textes et des valeurs constitutionnelles que sont les policiers, les gendarmes et les magistrats soient autant éloignés des principes qu’ils devraient défendre ? Comme le dit Mamadou Mota, « la police, l’armée, les magistrats sont ceux qui accompagnent ce régime impitoyable ».

 

Le premier Vice-président du MRC appel les enseignants à la résistance. Car comme ils ont pu le constater aujourd’hui les interlocuteurs sont de mauvaises foi, remplis de méchanceté et incapable de discuter sereinement. Incapable de protéger ses enseignants, à plus forte raison ses élèves. Il ne sera pas surprenant de voir les enseignants dans les prochains jours adopter des attitudes plus radicales encore.

 

Stéphane NZESSEU

Le Président de la République vient de panser une partie de la blessure profonde de la famille du jeune professeur camerounais, mort les armes à la main, Njomi Tchakounte. Paul BIYA et son épouse reconnaissent la bravoure de l’enseignant. Un discours qui contrebalance les présupposés inoculés au sein de l’opinion publique par le ministre des enseignements secondaires.

 

Un baume qui apaise grandement le cœur. Surtout après ce que les bras armés de l’Etat nous ont servi ce jeudi.  Des paroles qui rament à contre-courant de l’attitude scripturaire de Madame Nolova Lyongha. Elle qui au lendemain de l’assassinat d’un enseignant dans l’exercice de ses fonctions à cru bon de laisser croire que c’est de sa faute qu’il a été assassiné par cet élève. Car ne se trouvant pas à son lieu d’affectation.

Le Chef de l’Etat reconnaît que Boris Kévin NJOMI TCHAKOUNTE « était un jeune enseignant consciencieux et plein d’enthousiasme. Il aimait son métier et était proche de ses élèves ». Une déclaration qui n’est ni plus ni moins ce qu’attendaient le corps des enseignants camerounais qui sont massivement sortis faire le deuil de leur confrère. Un deuil brutalement réprimé par la police et la gendarmerie. A lire le message du Chef de l’Etat, il est clair que celui-ci est aux antipodes de l’attitude anti-démocratique et inhumaine des forces de l’ordre de notre pays. Vivement que des sanctions suivent à l’égard de ceux qui ont donné l’ordre de brutaliser et de désacraliser les enseignants du Cameroun. Mais aussi, que des mesures concrètes viennent redorer le blason terni de l’enseignant et renforcer son autorité dans la salle de classe.

Paul BIYA console les parents et les familles. Dans sa lettre, il dit ceci : « Chers parents, Mon épouse et Moi-même avons appris avec une vive émotion, le décès brutal de Monsieur Boris Kévin NJOMI TCHAKOUNTE, votre fils. Nous prenons la mesure de votre immense chagrin, de celui de ses frères et sœurs et partageons votre douleur. En effet, Boris Kévin NJOMI TCHAKOUNTE était un jeune enseignant consciencieux et plein d’enthousiasme. Il aimait son métier et était proche de ses élèves.

A la famille, Sa disparition tragique dans l’exercice de sa profession est un véritable drame pour ses élèves, le Lycée classique de Nkolbisson et toute la Communauté éducative. Mon épouse et moi-même tenons à vous adresser, ainsi qu’à vos enfants et vos proches, nos sincères condoléances.

Veuillez agréer, chers parents, les assurances de notre considération distinguée. »

 

Stéphane NZESSEU

Le leader du parti politique MP3 a réagi via son compte Facebook.  Pour lui, cette situation est la conséquence des plans d’ajustement imposés par le FMI et la Banque Mondiale.

 

« Nous payons aujourd’hui les conséquences des choix qui ont été opérés dans les années 80 – 90. » En effet, parmi les prescriptions des bailleurs de fonds internationaux, il y avait l’obligation pour le gouvernement camerounais de se désengager de sa responsabilité de financer la formation des camerounais et même leur prise en charge sanitaire. Un choix politique et stratégique qui a entraîné la déchéance progressive de notre système éducatif. Pendant de nombreuses années, il n’y a pas eu de recrutement à l’Ecole Normale de Yaoundé. Pas de construction de nouveaux établissements ou de nouvelle salle de classe.

Au même moment, les salaires des fonctionnaires sont considérablement été réduits. D’autres agents de l’Etat sont délattés. La paupérisation est grande. Les parents d’élèves n’ont pas d’argent pour envoyer les enfants dans les établissements privés qui prennent alors le vent en poupe à cette même période. Écartant ainsi du système éducatif une bonne frange de la population camerounaise. Les événements de ces derniers jours dans nos différents établissements scolaires sont les conséquences de ce passé sombre.

 

Que faut-il faire ?

Le leader politique Morgan Palmer va aller trouver des propositions de solutions dans le projet de société de son parti, le MP3 (le Mouvement Progressiste 3). Pour lui, il faut absolument revaloriser le système de formation du Cameroun. « Le projet politique que nous portons envisage de réserver 40% du budget de l’Etat à l’éducation. Car il y a un important gap à résorber. Ceci devra servir à la création des établissements scolaires spécialisés, et adaptés aux besoins de l’économie actuelle. Le MP3 compte porter les salaires des professeurs d’université à 600 mille francs le mois, et un salaire de 400 mille francs par mois pour les professeurs de lycée. En rappelant que dans un pays comme la Corée du Nord, les plus gros salaires appartiennent aux enseignants. »

Morgan Palmer et le parti politique qu’il dirige ambitionne de mettre en place une banque de l’enseignant.  Ce qui facilitera les questions de financements des projets de l’éducation, des prêts pour les enseignants. Mais aussi, un mécanisme technique de prise en charge directe des enseignants dès leur sortie des écoles de formation. Et pour justifier son orientation, une question : « que gagne-t-on vraiment avec un diplomate formé comparé à un enseignant formé ? »

 

Stéphane NZESSEU

Elle est organisée par l'Association de la jeunesse républicaine du Cameroun.

L’Association de la jeunesse républicaine du Cameroun (Ajrc) était face à la presse le 30 janvier 2020. L’Ajrc donnait une conférence de presse dans la capitale Yaoundé. Même si le Cameroun ne sombre pas encore, même si le pays n’est pas encore plongé dans une situation de non retour au calme, l’Association pense qu’une «Grande Prière Nationale» est nécessaire. Elle informe de ce fait l’opinion que l’événement va se tenir le lundi 03 février 2020. Il va se dérouler de 09 heures à 16 heures au palais polyvalent des sports de Yaoundé. Il est prévu qu‘il se déroule simultanément dans tous les 360 arrondissements du Cameroun.

 

«Il s'agit d'une prière inter-religieuse qui verra tour à tour les leaders de plusieurs obédiences prendre la parole pour un thème précis. Nous avons les imams, nous avons un pasteur pentecôtiste, un pasteur protestant, et l'évêque de Mbalmayo qui sera là pour l'église catholique, en l'absence de Mgr. Jean Mbarga l'archevêque de Yaoundé absent du pays», a déclaré Serge Anthony Onguené le coordonnateur national de l'Ajrc, par ailleurs principal orateur de la conférence de presse. 

 

L’Ajrc est touchée par l’insécurité créée par la secte terroriste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun frontalière au Nigéria. Elle est touchée entre autres par les mouvements de groupes armés centrafricains à l'Est du pays. Elle n’oublie pas la crise sociopolitique en cours dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. L’Ajrc pense que le moyen de sortir de ces conflits, crises, troubles c’est de se retourner vers Dieu. Il est capable de toucher les cœurs. 

 

Liliane N.

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun en séjour dans la capitale française, n’a pas souhaité se prononcer pour le moment sur le décès de Me Sylvain Souop. 

 

Me Sylvain Souop était un avocat incontournable pour le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), qui a des militants incarcérés à Yaoundé, à Douala, à Mbalmayo. Aussi depuis son décès, la prise de parole de Maurice Kamto le président du Mrc est fortement attendu. Actuellement en séjour à Paris en France, il a donné une conférence de presse en relation avec le meeting qu’il organise le 1er février 2020 sur la place parisienne. Interrogé sur la mort de Me Souop, il n’a pas voulu s’étendre sur le sujet. Cependant il a rassuré qu’il en parlera. «Je ne souhaite pas parler du décès tragique de mon frère, fils et confrère Me Souop Sylvain maintenant mais rassurez vous, je le ferai en temps opportun», a dit Maurice Kamto.   

 

Les déclarations de Maurice Kamto se font attendre. Parce que les circonstances qui entourent la mort de Me Sylvain Souop ont créé la polémique à l’annonce de son décès. A titre de rappel, Me Souop était le président du collectif des avocats qui défendent les militants du Mrc arrêtés dans le cadre des marches dites blanches. Ces marches ont été organisées en janvier et en juin 2019. Le défunt avocat a été victime d’un accident de circulation. 

 

«Il a été victime d’un accident de circulation à l’entrée de la ville de Bafoussam alors qu’il revenait de Dschang. Il est tombé sur un dos d’âne dans la nuit qui n’était pas du tout signalé et qui provoque, selon les informations que nous avons reçues, de nombreux accidents et très souvent mortels. La route donc qui est mal matérialisée a été à l’origine de cet accident malheureux», raconte Me Emmanuel Simh dans une interview qu’il a accordée au quotidien Le Jour. 

 

Transporté au Centre des urgences de l’hôpital central de Yaoundé, il devait être opéré pour une fracture au bras. «La question qu’on se pose en réalité c’est que comment on explique que pour une fracture du bras samedi, on puisse arriver à la mort de quelqu’un le jeudi c’est-à-dire 5 jours après dans un centre faut-il le dire, qui est réputé être un centre d’excellence en matière de prise en charge urgente des personnes accidentées, des personnes victimes d’Avc et puis généralement des personnes malades nécessitant des soins d’urgence ? La question à l’évidence mérite d’être posée. Et tout le monde l’a posé. Pas seulement les avocats, même le gouvernement, ai-je appris, à travers le ministre de la Santé, a demandé l’ouverture d’une enquête administrative, le barreau du Cameroun a déposé une plainte et le collectif des avocats également du Mrc attend avoir des informations plus précises avant de réagir», ajoute Me Emmanuel Simh.

 

Liliane N. 

Ce Samedi 1er février 2020, Maurice Kamto sera des milliers de camerounais de la diaspora dans le cadre d’un grand meeting de remerciement. En prélude à cette sortie grandeur nature, le Président du MRC a donné une conférence de presse pour préciser l’objet de sa présence sur les terres parisiennes.

Cette tournée européenne était déjà prévue à fait savoir Maurice Kamto. En effet, avant que les militants du parti de la renaissance ne soient incarcérés au lendemain de la marche blanche du 26 janvier 2019 sur l’ensemble du territoire camerounais. Malheureusement, malgré que des salles avaient déjà été louées et que des mesures prises pour accueillir Maurice Kamto et ses alliés, le gouvernement a choisi de les envoyer derrière les barreaux. Et le président du MRC de préciser, « nous sommes allés en prison pour avoir marché pacifiquement le 26 janvier 2019 pour trois choses : réclamer le retour de la paix dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest Cameroun ; réclamer qu’une enquête soit ouverte sur les détournements de fonds publics autour de la Coupe d’Afrique des Nations, mais aussi au sujet du holdup électoral. Depuis notre sortie de prison, impossible de tenir des réunions même dans nos sièges. »

 

Maurice Kamto joue la carte du rassemblement

Il se positionne essaye de se positionner comme étant le leader de tous les camerounais. Qu’il s’agisse de ceux qui lui sont favorables ou pas, Maurice Kamto a pris son bâton de pèlerin pour aller à la recherche de la paix. Il prend sur lui d’aller vers ceux qui ne le tienne pas forcément en estime leur tendre la main, la main d’association pour le développement de l'héritage commun : le Cameroun.

Parlant justement de ce Cameroun, il rappelle une époque pas très éloignée de notre pays et les prouesses dont nous étions capables à cette étape de notre histoire. « Le nationalisme camerounais n’est pas un artifice, il est profond au Cameroun. Il faut qu’on enseigne aux camerounais d’où est né la nation camerounaise. Tous les nationalistes jusqu’à Ernest Ouandié. Ceux qui veulent diviser les camerounais ne trouveront aucun soutien auprès de Kamto. Prenez mon texte de 2011 quand je quitte le pouvoir. Je le dis déjà dedans. C’est un travail que nous allons continuer de faire. » La réconciliation des camerounais avec eux et entre eux.

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), au cours de la conférence de presse donnée ce jeudi à Paris, a rappelé qu’il vient à Paris dire ses remerciements à tous les camerounais sans distinction de chapelle politique, qui l’ont soutenu d’une manière ou d’une autre pendant qu’il était en cellule.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01