Après une victoire 3 buts contre 2 à Yaoundé, les filles du coach Alain Djeumfa n’ont pas pu consolider leur longueur d’avance. Elles sont tombées les armes à la main sur les installations Zambiennes 2 buts contre 1. Une défaite qui ne permet pas aux filles de se qualifier directement pour la phase finale des jeux olympiques de Tokyo 2020.
Les lionnes n’ont pas démérité. Elles ont joué. Elles ont donné le meilleur d’elles. Elles tombent les armes à la main. Il faut rappeler que sur l’ensemble des deux rencontres, les deux équipes terminent sur une égalité parfaite : 4 – 4. Mais les Zambiennes vont être avantagées par la loi du but marqué à l’extérieure. Puisqu’à Yaoundé elles avaient marqué deux (02) buts, avec la victoire des lionnes 3 buts contre 2. Et c’est toujours sur un but d’écart que la rencontre s’est achevée au Nkoloma stadium ce mardi. Le seul but camerounais est inscrit par l’intrépide Nchout Njoya Ajara. Un but marqué à la 89e minute.
Les Copers Queens de Zambie ont eu raison des lionnes. Leur domination était déjà perceptible dès les premières minutes de la rencontre. Leur ligne d’attaque n’a pas donné de répits à la défense camerounaise. Et juste avant la pause, le match était plié. Les zambiennes avaient marqué leurs deux buts.
La deuxième partie va consister à jouer pour garder le résultat. Résultat qui les propulse directement en phase finale des jeux olympiques de Tokyo 2020. Il a fallu attendre les dernières minutes de jeux pour voir surgir ce coup d’éclat de Nchout Ajara qui va donner un but aux lionnes. Le but d’égalisation, mais qui ne sera pas suffisant. Les zambiennes sont certes qualifiées, mais rien n’est perdu pour les lionnes indomptables.
Les filles d’Alain Djeumfa devront encore fouler les pelouses pour espérer décrocher le dernier ticket féminin pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Ce sera face à l’équipe Chilienne, barragiste en CONMEBOL, la Confédération sud-américaine. La double confrontation face aux chiliennes se disputera les 9 et 15 Avril prochain.
Le Chili et le Cameroun sont donc deux équipes repêchées. Et elles devront jouer leur va tout pour s’assurer une place dans la capitale Nippone. Le Cameroun espère aussi sur une réserve de qualification déposée auprès du Comité olympique pour se qualifier.
En effet il y a trois joueuses de l’équipes zambienne qui avaient tout l’air d’être des hommes. Car ne présentant pas des signes extérieurs de féminité. En attendant, les lionnes se remettent au travail. Si elles doivent se qualifier sur le terrain, il faudra le faire avec manière.
Stéphane NZESSEU
Il est sorti sa réserve légendaire pour répondre au ministre. Séverin Tchounkeu, le PDG du Groupe Equinoxe dont dépend la chaîne de télévision a tenu à dire sa désapprobation quant aux propos incriminants dits par le ministre de l’administration territoriale. Invité spécial du journal de 20h de ce lundi, le PDG a remis la balle au centre dans un ton qui en dit long sur le dénigrement auquel se livre le ministre Paul Atanga NJI.
« Je n’ai pas l’habitude d’intervenir dans les organes dont j’ai la charge. » C’est ainsi que Séverin Tchounkeu commence sa séance de mise au point après la sortie du ministre de l’administration territoriale. Une prise de parole qui sera également un récital, une belle leçon de journalisme à l’endroit du ministre de la territoriale camerounaise qui manifestement n’en n’est pas un.
Pour Séverin Tchounkeu, « il s’agit de la haute trahison. Je n’accepterais jamais qu’on m’accuse de pactiser avec les ennemis de cette nation. » Pire encore, « Equinoxe est la seule tv qui a envoyé des journalistes sur le terrain de Ngarbuh. » Dans cette phase de son éclairage, le PDG de la télévision Equinoxe précise que la chaîne qu’il dirige a choisi de ne pas montrer toutes les images prises sur le terrain.
Des propos qui laissent sous-entendre que la télévision aurait des images qui ne sont pas très belles pour l’image du Cameroun. D’ailleurs Séverin Tchounkeu donne de savoir qu’il est en permanence en discussion avec des hauts gradés de l’armée camerounaise. Des hautes autorités militaires qu’il a pris à témoin dans son discours.
« Voilà celui qui décide qui est journaliste et qui ne l’est pas qui pactiserait avec les ennemis de la nation. (…) Faire référence à radio mille colline en interpellant équinoxe… il faut que le ministre se réfère au CNC pour savoir quels sont les médias qui pourraient être assimilés comme tels. La seule fois où nous avons reçu une sanction, c’était du fait d’un membre du RDPC qui avait tenu des propos mal placé et non du fait d’un journaliste d’Equinoxe TV » Poursuit Séverin Tchounkeu.
Et la question « quel est le rôle d’un organe de presse si ce n’est de rendre compte en donnant la parole aux différentes parties dans l’affaire ? Nous avons relayé les propos du MINAT et même du ministre des relations extérieures. (…) Nous allons rendre compte de tous les rapports. Car rendre compte d’un rapport ne veut pas dire être d’accord avec le contenu de ce rapport. » Tout ceci a le mérite d’être bien clair.
Stéphane NZESSEU
L’acte posé par le Directeur Général de l’Enam est salué par l’ensemble des camerounais. Jusqu’ici, l’Enam est considéré par plusieurs citoyens comme une case de reproduction sociale sans consistance et sans considération. Et par l’exclusion de cet élève incompétent, on peut augure des lendemains meilleurs pour cette école de formation de l’élite administrative camerounaise.
Manifestement le Directeur Bertrand Pierre Soumbou Angoula est décidé à inscrire cette école sur de nouveaux rails. Les rails de la méritocratie et de l’excellence. Par cette décision d’exclusion, le jeune manager imprime dans l’esprit des autres étudiants que l’heure de la complaisance et de la tolérance est révolue. D'ailleurs, il ne pouvait faire autrement que de mettre hors de circuit cet élève d’un autre genre.
On peut lire dans la décision rendue publique ce mardi : « L’élève MBAITOUBAM junior Stève, Section Douane du Cycle B de la division des Régies Financières promotion PEACE AND UNITY 2017 – 2019 ayant obtenu une moyenne générale de sortie de 05,03/20 aux termes des années académiques 2017 – 2018 et 2018 – 2019, est exclu de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature pour insuffisance académique. »
Comment a-t-il accédé à cette école ?
C’est la question qui vient naturellement lorsqu'on observe le cas de l’élève Mbaitoubam Junior. Visiblement, il n’a pas le niveau de suivre les cours au sein de cet établissement. Très vite, les uns et les autres vont croire à un mécanisme de fraude qui lui aurait donné accès à cette école. En l’absence de preuve, il nous est difficile d’affirmer.
Mais nous apportons une autre réflexion qui peut justifier cet état de chose. En réalité, il ne faut pas perdre de vue que l’accès à l’Enam tient également compte du principe de l’équilibre régionale. Or à l’écoute du nom de ce jeune camerounais, il apparaît qu’il serait un ressortissant de l’Extrême–Nord du Cameroun.
Nous savons très bien que tous les départements de cette région ne sont pas forcément réputés pour leur taux de scolarisation et de l’intensité de l’apprentissage. Ceci pouvant expliquer cela, on peut se dire que par principe mécanique, on lui aurait permis de se former. Espérant qu’au bout de la formation il revienne au niveau de ses congénères.
Mais au bout de deux ans il n’en sera rien. L’administration n’avait d’autre choix que de l’exclure de l’Enam, compte tenu de la note finale qu’il obtient au terme de ses deux ans de formation.
Stéphane NZESSEU
L’artiste Mama Nguéa amputée de ses deux jambes fait partie des artistes qui ont reçu l’appui financier du Ministère des Arts et de la Culture.
Au Ministère en charge des Arts et de la Culture du Cameroun, on parle de subvention. La cérémonie de remise de ces subventions-là s’est déroulée hier 10 mars 2020. Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt le chef de ce département ministériel a remis aux artistes en difficulté des appuis financiers dont les montants n’ont pas été révélés.
S’exprimant à ce sujet dans Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics, Armand Abanda Maye, le Directeur du Développement et de la promotion des arts au Ministère des Arts et de la Culture a indiqué que 16 cas d’artistes malades et 8 décédés ont besoin de l’appui du Minac. « Pour tous ces cas, il a fallu prendre des mesures d’urgence sur très hautes instructions du Président de la République. Et des aides conséquentes ont été allouées aux différents artistes en difficulté ou aux différentes familles qui attendent. Des délégations ont à cet effet été constituées pour se rendre au chevet des artistes malades et auprès des familles endeuillées », a-t-il ajouté.
Parmi les artistes ayant été recensés comme nécessiteux, Mama Nguea a été évoqué. L’artiste a perdu ses deux jambes à cause du diabète qui l’a maintenu hospitalisé durant de nombreux mois. Pour ceux qui est des artistes décédés, il y a Ntoumba Minka, dont la dépouille viendra au Cameroun le 14 mars 2020. Celui-ci est passé de vie à trépas des suites de maladie à l’âge de 57 ans. C’était le 17 février dernier en France. Sa sœur aînée Alice Minka, qui a reçu l’enveloppe a salué le geste du Minac.
Présidant lui-même la cérémonie, le Ministre Bidoung Mkpatt a déclaré : « loin du relatif confort qui consistait pour le ministre des Finances à fournir chaque année le compte d’une dotation initiale, il incombe dorénavant au ministère des Arts et de la Culture de trouver lui-même, à travers ses niches de recettes, de l’argent pour alimenter ce compte et de permettre la continuité dans la réalisation des nobles missions qui lui sont assignées ».
Liliane N.
Aux banques ? Aux marchés financiers ? Ou alors à ceux qui tiennent dans l’ombre les ficelles de l’économie mondiale. A l’évidence, tout est mis en œuvre pour agiter bien plus fortement le spectre d’une crise financière dans le monde. Le monde est au bord d’une crise économique. Et cette campagne de vulgarisation du Coronavirus cache bien des choses. Et ceux qui ont beaucoup a gagné ont davantage intérêt à faire croire qu’il s’agit d’une maladie qui tue exagérément et dont il faut avoir peur.
Les premiers bénéficiaires de cette crise sont les entreprises pharmaceutiques, détentrices de la licence d’exploitation du test du coronavirus. En quelques jours, ces tests ont été distribués sur l’ensemble de la planète. La maladie étant susceptible de toucher qui que ce soit au sein de la population, les commandes ont été faites dans des proportions considérables. Mais on peut bien comprendre que des fabricants de médicament fassent du chiffre pendant les périodes de grandes maladies ou d’épidémie.
La peur est dans tous les ventres. La crainte de choper le coronavirus rythme les comportements sociaux. Dans certains environnements, les populations ont trouvé de nouveaux modes pour se saluer. On peut voir ci et là des personnes qui choisissent désormais de se dire bonjour en se frappant pied pour pied. Sur des plateaux de télévision (en France), on peut voir les animateurs et chroniqueurs utiliser pendant toute l’émission la solution de gel alcoolisé pour se désinfecter les mains à tout moment. Dans d’autres pays, les gens ne sortent plus de chez eux. L’activité économique prend un gros coup.
Parlant de l’économie, la Chine vient de signer un accord avec les Etats Unis d’Amérique, décidant de l’augmentation des importations de la Chine en provenance du pays de Donald Trump. Même si officiellement c’est une mesure qui vise à permettre la relance de l’économie chinoise après la crise, il est difficile d’oublier que la veille de cette crise sanitaire, les Etats Unis et la Chine étaient à couteaux tirés au sujet des pratiques commerciales de l’empire du milieu à l’endroit du pays de l’oncle Sam. Ce ne sont pas les petits opérateurs et les employés du système financier qui trinquent devant cette crise. D’un autre côté, il faut reconnaître que c’est du pain béni pour certains médias. Surtout les mainstreams qui saisissent l’occasion pour faire de gros titres et réaliser des chiffres d’affaires importants.
Tout est fait et dit pour ne mettre en avant que le côté tragique de cette maladie et de créer une psychose générale, semer la panique et la terreur. Aucun média international, aucune institution, ne présente le nombre de patients guéris ni les succès de certains pays dans la maîtrise de la propagation de l'infection. Seuls le taux de contamination et les morts sont diffusés. Le président chinois, pays où s'est déclenchée l'épidémie, a visité ce 10 mars l'hôpital de Wuhan construit pour confiner les cas confirmés. Ce centre a en effet été fermé le week-end dernier et désinfecté en début de semaine.
Ce détail et bien d'autres, montrent à suffisance que l'épidémie peut être maîtrisée. Malheureusement, seul le contraire semble prendre le dessus. Dans les sociétés, grande est la peur de succomber à une épidémie mondiale mais plus grande encore est la peur de contracter le nouveau coronavirus. Seulement, cela vaut-il vraiment la peine ?
Stéphane NZESSEU
C’était au cours d’une grande cérémonie d’hommage à lui rendue par les membres du MRC et son Président Maurice Kamto. Des instants de témoignages et d’exaltation de la mémoire de ce grand démocrate qui vient de s’éteindre.
Ce 10 Mars était jour de deuil à Foumban. La suite des cérémonies des obsèques de dimanche dernier. Le Président National de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) repose désormais en paix dans la concession familiale de Njinka. En mémoire de ce monument du savoir et de la promotion de l’éducation et de la politique, les hommes et femmes qui ont voulu lui rendre à nouveau hommage se sont donné rendez-vous ce mardi 10 Mars 2020. Au milieu de ces hommes et femmes, le Professeur Maurice Kamto.
Quand est venu son tour et que la parole lui a été donné, le Président du MRC s’est levé et allé se recueillir au pied de la tombe de l’honorable Adamou Ndam NJOYA. Dans son éloge funèbre, Maurice Kamto a rappelé combien il partageait les mêmes valeurs que le Président Ndam NJOYA. Notamment des valeurs de « liberté, justice démocratie et droit de l’homme ».
Pour Maurice Kamto, Adamou Ndam NJOYA était un véritable chevalier de la protection du défavorisé, un homme épris de justice. Le président du MRC d’appuyer « chaque fait qu’il a posé parle pour lui ». Dans la suite de son discours, Maurice Kamto a évoqué un souvenir qui présente au mieux l’homme qu’il a été. « J’étais étudiant quand il a réglé une crise à l’université de Yaoundé ». Un hommage rendu à l'ancien ministre de la justice devant le sultan des Bamoun et devant la famille et l’épouse du De Cujus, Tomaino Ndam NJOYA.
Au terme de cette cérémonie et de cette oraison mémorable, le Président Maurice Kamto a été reçu pour un tête à tête avec le Roi Bamoun au sultanat. Une rencontre qui s’est tenue à huis clos. Vraisemblablement, le professeur Maurice Kamto, dans une démarche d’apaisement a discuté avec le Sultan de la suite de la vie politique en l’absence de Adamou Ndam NJOYA. Car il faut le dire, le défunt et le Sultan étaient à couteau tiré. Maintenant que Adamou Ndam NJOYA n’est plus présent, il faudrait pour la démocratie continuer de laisser s’épanouir les opinions des populations du NOUN. Vivement que cette discussion porte de bons fruits pour la paix dans le département du Noun.
Ibrahim Mbombo Njoya : « Tout le Noun pleure » Adamou Ndam Njoya
Stéphane NZESSEU
Le MINAT a fait une sortie médiatique incendiaire. Sortie au cours de laquelle il accuse quatre médias et d’autres ONG d’avoir reçu 5 milliards de FCFA pour déstabiliser le pays.
« Le Minat est en mesure d'affirmer que ces ONG aux ordres ont reçu plus de 05 milliards francs CFA des réseaux occultes à l'intérieur et à l'extérieur du Cameroun, pour la déstabilisation des institutions de la République ». C’est l’une des phrases fortes prononcées par le ministre Paul Atanga NJI lors de ce point de presse ce lundi.
Dans la suite de ses propos, le ministre va citer des noms d’ONG et de médias. Human Rights Watch, International Crisis Group, OCHA, le Redhac. Les médias Équinoxe TV, Stv, Radio Balafon, le quotidien Le Jour sont accusés d’avoir partagé le pactole de 5 milliards de FCFA.
Chose curieuse, le ministre esquive dans ses citations certains autres médias qui se livrent également au mauvais rôle d’instigation de la violence verbale et de l’accroissement des clivages qui existent entre plusieurs camerounais. Le ministre Atanga NJI, sur les médias cités, les a qualifié et les a assimilé à « Radio Mille collines ». Du nom de cette radio rwandaise qui avait attisé la haine entre HUTU et TUTSI. Ce qui avait abouti au triste génocide de 1994.
Au sujet des attentats meurtriers dans les villes de Ngalim et Bamenda, lesquels ont été revendiqués par des leaders sécessionnistes établis en occident, le Minat s'est indigné face au silence des ONG après les crimes des miliciens séparatistes. Et Paul Atanga Nji d'ajouter que plusieurs ONG sont en complicité avec les combattants ambazoniens.
Selon lui, des armes, des munitions, des jumelles avaient été retrouvées dans des voitures des ONG à destination des régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest, et ces matériels étaient destinés aux groupes armés séparatistes. Une accusation qui ressemble à celle adressée à l’endroit de la fondation Paul AYAH ABINE il y a peu de temps.
Dans sa vive indignation, le Minat demande où sont les ONG lorsque de présumés séparatistes brûlent vifs des militants d'un parti politique, juste pour avoir pris part à un meeting. Paul Atanga Nji a enfin sommé les ONG de déposer leurs rapports d'activités des années 2018 et 2019 au ministère de l'Administration territoriale, selon la loi locale en vigueur. Certaines de ces ONG ont décidé de porter plainte contre le ministre de l’administration territoriale.
Stéphane NZESSEU
Ils se sont amassés le long de la route ainsi qu’à l’entrée de la Chambre basse du Parlement Camerounais et sur les messages inscrits sur les banderoles, on pouvait lire leur fierté d’accompagner ceux qui ont reçu leur onction
Tout est parti d’un communiqué de presse rédigé par le Chef de Département de Communication en langue française Armand Okol, qui invitait « Les différentes délégations, les camarades membres et sympathisants du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) et du mouvement Onze Millions de Citoyens (OMC) à se retrouver au lieu dit Monument de la Réunification » afin de réserver un accueil chaleureux à Ndjip Bienvenu – Ngo Issi Rolande Adèle – Biba François – Nourane Moluh Hassan – Cabral Libii Li Ngue Ngue.
Ce sont les cinq élus de cette jeune formation politique, qui vont désormais siéger au sein de l’auguste chambre du parlement Camerounais tout au long de cette 10ème législature.
Un parcours jonché de nombreuses difficultés
Mais à chaque moment, depuis le mois de Mai 2019, date à laquelle Cabral Libii a été nommé à la tête du PCRN, tous ceux qui se sont laissés convaincre par son programme politique ont été avec lui à chaque étape.
Une attitude qui a amené Me Jean Marie Nouga, lui aussi présent en ce jour mémorable à affirmer que malgré les obstacles, le temps du changement a sonné : « Une certaine pudeur nous impose une certaine réserve. Mais un jour on parlera. Pour rappeler par exemple la consigne de vote du parti PCRN de Cabral Libii à l'occasion des élections législatives et municipales du 9 février 2020. La consigne était "tout sauf le RDPC". Dans toutes les circonscriptions électorales. Et pourtant des adversaires prétendue du RDPC ont donné la consigne tout sauf le PCRN... Alors qu'en 8 mois de mobilisation le PCRN a arraché au RDPC que certaines oppositions prétendent combattre 5 députés et près de 300 conseillers municipaux. Aujourd'hui certains têtus continuent à répéter à l'envie que Cabral Libii est "un feu de paille", Qu'il est un pion de son adversaire le plus coriace... etc. Et surtout ils lui donnent RDV dans 5 ans pour le vaincre. Pourquoi celui qui donne des coups qui portent est-il devenu leur adversaire »?
L’homme de loi a ajouté que : « Dans 5 ans, celui qui en 8 mois a eu 7 députés et 300 conseillers municipaux dormira-t-il tout ce temps? Messieurs, Cabral Libii est juriste certes mais il sait aussi faire la multiplication... par exemple, 8 fois 5 = 40 députés et 300 x 5 = 1500 conseillers municipaux. Nous ne sommes pas contre vous, mais nous savons que vous êtes contre nous. Donc contre le changement. Nous ne dormirons pas. Nous changerons ce système… ».
Et pour Cabral Libii, c’est le mandat de la pertinence, celui de l’intérêt général : « Nous sommes heureux de voir nos camarades, c’est encourageant mais, ça nous rappelle la responsabilité qui est la nôtre. Le peuple peut compter sur le PCRN. Nous n’aurons pas toujours l’avantage arithmétique mais, nous nous battrons jusqu’à épuisement pour avoir l’avantage de la pertinence. Et s’il y’a dans ce parlement, des personnes qui sont sensibles à l’attente du peuple, c’est bien évidemment le PCRN. Je suis sûr qu’autant nous serons sensibles aux propositions émanant des différents collègues, autant eux aussi seront sensibles aux propositions pertinentes qui viendront du PCRN. Je l’ai dit, je le répète, les cinq années qui s’ouvrent aujourd’hui seront les années d’épuisement au travail afin de mériter la confiance que le peuple a placé en nous, le 09 Février 2020… ».
Nicole Ricci Minyem
Ce partenariat vise la promotion, la croissance et le succès continu du football au Cameroun et au Qatar.
C’est Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise football (Fecafoot) qui a rendu la nouvelle publique. En date du 8 mars 2020, la Fecafoot, l’instance qu’il dirige, a signé un accord de coopération avec la Qatar Football Association (Qfa). Comme mentionné ci-haut, il est question au travers de ce partenariat de promouvoir la croissance et le succès continu du football au Cameroun et au Qatar.
Il est également question de renforcer la coopération entre la Fecafoot et la Qfa. Cela devra se faire par l’échange d’expertises dans les domaines de l’arbitrage, la formation et la préparation des sélections nationales des deux pays. L’accord prévoit en plus de ce qui est suscité, la programmation de matchs amicaux entre les sélections et clubs des deux pays dont les dates seront fixées par une commission mixte.
L’accord passé par la Fecafoot la Qfa va tenir sur une période de trois années renouvelables. Du communiqué rendu public par Seidou Mbombo Njoya, on apprend que c’est en fait le fruit d’un processus de négociations qui a été entamées en avril 2019 entre les deux Fédérations.
« La convention de collaboration définit les domaines de coopération au niveau des dirigeants, des experts techniques, des arbitres, des entraîneurs et des joueurs entre les deux Associations. Il s’agit notamment : Des compétitions organisées par chaque Fédération, des cours techniques et pédagogiques, les séminaires et les conférences
Du partage d’expérience et d’expertise dans la construction et la gestion des infrastructures sportives, des équipements sportifs et scientifiques ; de la formation aux procédures techniques personnelles et organisationnelles; du partage d’expérience, d’expertise et de formation dans les domaines de la science du sport et de la médecine sportive dans le football », peut-on lire dans ledit communiqué.
Liliane N.
C’est désormais l’après célébration de la 35ème édition de la Journée internationale de la Femme. Dans les marchés de la ville de Garoua, région du Nord Cameroun en l’occurrence, quelques pagnes et tenues du 08 mars sont perceptibles et attendent désespérément preneurs, les commerçants qui ont drastiquement baissé les prix n’arrivent plus à attirer la clientèle.
Mardi, 09 mars 2020. Il est 13 heures, nous faisons notre entrée dans une boutique de vente des tenues soigneusement confectionnées et des pagnes du 08 mars. Ici dans ce rayon situé en plein cœur du petit marché de Yelwa à Garoua, Badjika vendeur reçoit quelques rares clients qu’il tente désespérément de convaincre en baissant les prix. « Le demi kaba ci, même si on me demande de vendre à 2000 ou 2500 FCFA, je vais seulement le liquider. Avant ça coûtait 7000 voire 8000 FCFA, mais maintenant même si tu fixes le prix de 3000 ou 4000, on n’en demande pas », déplore Badjika.
Non loin de là se trouve François Hamadou, un autre vendeur n’a reçu la visite d’aucun acheteur depuis la matinée. Il lui reste 08 tenues de la journée internationale de la Femme qu’il souhaite faire écouler. « J’avais beaucoup de pagnes et tenues de divers modèles, avant la fête j’ai vendu une grande quantité et je taxais les prix à ma guise. La veille du 08 mars par exemple, j’ai vendu un pagne à 15.000 FCFA. Cette fois-ci, il n’y a plus de clients, je compte aller garder le reste dans mon magasin pour attendre l’année prochaine », fait savoir ce vendeur.
Si certaines dames estiment que les pagnes et autres accessoires de la Journée internationale à elles dédiée n’ont plus aucune valeur une fois la célébration terminée, d’autres pensent néanmoins qu’ils gardent encore toute leur importance, par conséquent, peuvent être achetés par ceux et celles qui n’ont pas pu s’en procurer à temps.
« Je ne peux même acheter puisque la fête est déjà passée. Ce qui me contrarie plus, c’est présentement le pagne coûte encore cher », décrie madame Samekong. Djamilatou quant à elle se veut moins rigide dans le ton, elle souligne, « ceux qui n’ont pas eu les moyens d’avoir le pagne avant la fête, c’est le moment pour eux de s’en procurer. Nous ne pouvons pas dire que nous ne pouvons plus acheter car si nous le disons que feront les commerçants avec les stocks qu’ils ont encore. Pour moi, le pagne de cette édition garde toute sa valeur jusqu’à la fin du mois de mars ».
Tout compte fait, les vendeurs s’arment de beaucoup de patience espérant que les derniers stocks disponibles seront écoulés pour leur permettre de rentrer en possession des coûts de production.
Innocent D H
Quatre hommes ont été condamnés lundi à des peines de six mois à trois ans de prison ferme pour l’incendie de la préfecture du Puy – en – Velay en 2018 en marge d’une manifestation
« Je ne sais pas », « je ne me souviens pas », « j’ai pas réfléchi », « je suis passé par hasard » : les prévenus âgés de 21 à 37 ans ont peiné tout au long de l’audience à expliquer les raisons de leur implication dans cet incendie qui avait marqué les esprits au plus fort du mouvement des « gilets jaunes ». Dix-huit gendarmes et policiers avaient été blessés.
Jusqu’à plusieurs dizaines de « gilets jaunes » se sont relayés toute la journée de lundi devant le tribunal correctionnel en signe de soutien aux prévenus, déployant une banderole sur laquelle était écrit « l’incendie on l’a tous.tes allumé ».
« Bouteille d’eau » ou cocktail Molotov
Pourtant, sur les quatre prévenus, un seul a clairement revendiqué son soutien au mouvement. Gabin Joubert, le plus jeune et « le mieux inséré socialement », selon le procureur Nicolas Rigot-Muller, a expliqué sans conviction qu’il avait manifesté « au début contre la hausse des carburants » et « contre le (passage aux) 80 km/h ».
Barbe et cheveux noirs coupés court, le jeune homme a reconnu avoir été présent devant la préfecture le 1er décembre, et avoir lancé ce qu’il croyait être une bouteille d’eau par une fenêtre du bâtiment. Il s’agissait en fait un projectile de type cocktail Molotov.
« Que vous dites-vous ? » l’interpelle le président Nizar Samlal. « Je ne sais pas vraiment », « je me souviens pas », tente-t-il, avant d’admettre avoir voulu « apporter (sa) pierre à l’édifice, pour salir, pas pour détruire ». « M. Joubert, il est jeune, il a vingt ans, il participe à cette manifestation, il s’oublie un peu, mais les actes qu’il a commis ne sont pas non plus gravissimes », a plaidé son avocate Cécile Linossier. Son client sera condamné à deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis.
« Répondre à ceux qui disent que ce déchaînement de violence est légitime »
Christophe Frémont, 31 ans, a lui assuré à la barre être passé « par hasard » ce jour-là et ne pas appartenir aux « gilets jaunes ». Il a écopé de deux ans de prison assortis de 14 mois de sursis. Deux ans de prison, dont 12 mois avec sursis, ont été prononcés à l’encontre de François Rodriguez, 37 ans, qui a dit être venu sur les lieux en soutien à « des amis "gilets jaunes ».
Le quatrième prévenu, Dylan Bouzarti, 22 ans, incarcéré pour d’autres faits, a refusé d’être extrait de sa cellule. Interrogé par visioconférence, il n’a pas souhaité répondre.
Ce prévenu sous curatelle était également poursuivi pour « violences avec usage ou menace d’une arme » pour avoir jeté une bouteille d’acide sur des policiers. Il a été condamné à trois ans de prison, une peine inférieure à celle de six ans réclamée par le procureur.
Le 1er décembre 2018, au Puy-en-Velay, ville « calme et paisible », « c’était le chaos, pas juste des échauffourées », avait auparavant noté le procureur dans son réquisitoire, évoquant une « atteinte majeure au contrat social ». Il avait notamment rappelé qu’une trentaine de personnes étaient à l’intérieur du bâtiment lorsqu’il a pris feu.
Il ne s’agit pas de « faire le procès de la manifestation des gilets jaunes» mais de « répondre à (ceux qui) osent dire que ce déchaînement de violence est légitime car fondé sur la colère des plus démunis », a déclaré pour sa part l’avocate des parties civiles Emmanuelle Bonnet, représentant l’État et trois policiers. Evoquant un « symbole de l’Etat et de la démocratie », elle a précisé que les dégâts de la préfecture avaient été estimés à 250.000 euros.
N.R.M
Le Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale n’a pas voulu rester en marge de cette actualité qui tend à semer la psychose au sein de la population
« Depuis le 06 Mars 2020, le Cameroun a rejoint le groupe de pays touchés de plein fouet par la pandémie foudroyante du coronavirus.
Le PCRN tient à féliciter la réactivité de notre système de santé qui a pu dépister et pris en charge à temps les 02 premiers cas et recherché la centaine de personnes en contact avec les personnes infectées.
Au delà de ces premières actions louables, le PCRN appelle le Cameroun à être plus radical dans les mesures de protection de la population très vulnérable de notre pays. A cet effet, nous préconisons les mesures suivantes :
Au Gouvernement :
1. Le renvoi sans conditions du CHAN à une date ultérieure;
2. La mise en quarantaine complète de la commune de Mbangassina ou le premier sujet connu de cette maladie à effectué un séjour;
3. L'interdiction des rassemblements de plus de 500 personnes, y compris dans les lieux de culte, les réunions communautaires, concerts, meetings, Etc... Pendant 21 jours.
4. Le renforcement des contrôles d'hygiène dans les établissements scolaires et les marchés.
À la Population :
1. La suspension des sorties et des déplacements non professionnels ou non essentiels pendant 21 jours.
2. La suspension ou la réduction des contacts physiques (salutations, accolades, bises, etc...) pendant une période de 21 jours, y compris avec des personnes très proches.
3. L'acquisition (pour ceux qui le peuvent) des équipements de protection individuelle (masque, gants, solutions hydro alcoolisées, etc...
4. La mise en quarantaine ou la limitation des contacts physiques avec des personnes venant de l'extérieur du pays, surtout à risques, même s'ils sont des très proches.
Aux Services Publics, Parapublics et Entreprises Privées
1. L'approvisionnement ou l'installation du matériel d'hygiène et assainissement (eau courante, savon, papiers toilettes, kits de gels désinfectants, etc..) dans les toilettes et points de passage ou de rassemblement des bâtiments.
2. La fourniture (dans les limites des possibilités) des équipements de protection individuelle aux employés en contact avec le public (masques, gants, flacons de gels désinfectants)
3. La limitation des déplacements non urgents à l'intérieur du pays et l'interdiction des missions à l'étranger, surtout dans les pays à risque pendant une période de 21 jours, sauf en cas d'extrême nécessité urgente.
3. La mise en place de dispositifs d'informations et de sensibilisation des employés et des usagers sur le Coronavirus.
4. La réorganisation du travail en réduisant pendant 21 jours les activités en groupes, des réunions non nécessaires et en promouvant le télétravail.
Le PCRN appelle la population les institutions du pays a respecter scrupuleusement ces recommandations pour maîtriser le plus tôt et le plus efficacement possible cette pandémie qui fait des ravages dans le monde, y compris dans des pays aux systèmes de santé développés… ».
N.R.M
Ce Lundi soir a été cauchemardesque pour les populations du Chef lieu de la région du Nord Ouest. Des individus armés jusqu’aux dents sont venus par dizaines et ont simultanément attaqué les postes de police et de gendarmerie.
Une bande sonore, envoyée par un confrère installé de ce côté a laissé entrevoir l’intensité des coups de feu échangés entre les éléments en service au niveau de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Nord–Ouest, du commissariat Central numéro 3 et du PC des ESIR.
Un assaut repoussé par ces vaillants régulateurs de l’ordre et de la sécurité qui grâce à la vigilance et la détermination dont ils ont fait montre, ont fortement mis en difficulté les promoteurs de la haine, des assassinats et du chaos.
Les mêmes ou alors quelques uns de leurs complices qui ont commis des meurtres pendant le week-end dernier à Galim et qui restent sourds à tout message d’apaisement, à toute conciliation et à la main permanemment tendue du Gouvernement de la République qui, au cours des derniers mois a multiplié des actions afin que le calme et la paix revienne dans le Noso.
Qu’est ce qui peut justifier une telle barbarie ?
Au fil des mois, il est impossible de répondre avec assurance à cette question. Les revendications corporatistes ont trouvé des réponses satisfaisantes. LE Président de la République a organisé le Grand Dialogue National précédé par des rencontres de conciliation avec tous les acteurs qui en ont émis le souhait.
Une récupération politique
Ils sot nombreux, des citoyens qui pensent ainsi au regard de l' « appropriation » faite par certains « politiciens » qui, conscients qu’ils ne peuvent plus rien proposer de concret à cette population ayant soif du changement passent le temps à parler de la crise sécuritaire dans les régions dites anglophones.
Selon eux, le Chef de l’Etat actuel et tous ses collaborateurs ont lamentablement échoué et pour eux, le Cameroun est à son plus bas niveau et seul, l’homme de la « renaissance » et ceux qui épousent son point de vue sont aptes apte à redresser la barre de cette Afrique en miniature.
Cependant, ils n’ont jamais été aperçus de ce côté, du moins depuis le début de la crise sécuritaire. Lorsqu’il leur arrive de décrire leur pays, cette terre qu’ils ont en héritage, du moins on le pense, c’est en des termes cruels, barbares, insoutenables et, au cours des attaques permanentes, l’Armée Camerounaise n’échappe pas à leurs propos empoisonnés.
Alors, ces autres interrogations naissent dans l’esprit : Comment peut–on avoir le courage de jeter l’opprobre sur ces Jeunes Hommes et Femmes qui au quotidien s’engagent au sein de la grande muette, conscients que ce choix peut aller jusqu’au sacrifice suprême ?
Comment peut – on avoir le courage de pactiser avec ceux qui entendent spolier beaucoup plus, les populations Camerounaises à travers l’exploitation anarchique de leurs richesses naturelles ?
Quel bonheur peut –on tirer en voyant le sang humain versé par dizaines de litres et dormir sur ses deux oreillers en sachant qu’on contribue activement à ce massacre parce qu’il faut à tout pris et à tous les prix arriver au pouvoir ?
Nicole Ricci Minyem
Le Sultan Roi des Bamouns vient de rendre public un communiqué dans lequel, il rend un hommage au défunt président-fondateur de l’Union démocratique du Cameroun.
Pour le Sultan Roi des Bamouns, c’est tout le Noun qui verse des larmes pour le Dr Adamou Ndam Njoya décédé le samedi 07 mars 2020, des suites de maladie. Ibrahim Mbombo Njoya reconnaît au président-fondateur de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) un digne fils du Noun et porte-étendard.
« Nous ne partagions souvent pas les mêmes points de vue dans certains domaines, ce qui est tout à fait naturel dans une société. Toutefois, le Malheur qui nous frappe nous rassemble au-delà des clivages partisans, au-delà des différends, propres à toutes les grandes familles », a écrit le Roi des Bamouns.
Il convient de noter que l’Udc passe pour être la principale force politique du Noun. Un parti qui depuis toujours, parvient à dominer le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti au pouvoir dans lequel Ibrahim Mbombo Njoya milite. En dépit de cette divergence politique, Ibrahim Mbombo Njoya voit au décès du Dr Adamou Ndam Njoya, l’un des grands bâtisseurs du Noun et surtout l’un des « dignes fils qui a « contribué efficacement à la mise en place des institutions démocratiques » du Cameroun.
Hommage : Adamou Ndam Njoya un homme politique de premier plan, selon Grégoire Owona
Liliane N.