Le très ambitieux président du Parti camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) ne compte pas se contenter de son siège au sein de la chambre basse du parlement. Une ambition qui se prête au contexte de renouvellement vers lequel on tend dans la composition du bureau de l’Assemblée.
C’est de bonne guerre. C’est d’ailleurs une posture légitime. Tout député est susceptible de se présenter comme président du bureau de l’Assemblée nationale. Ce qu’il faut savoir c’est que cette nouvelle législature accueille une vague de nouveau député tant au sein du RDPC que dans d’autres formations politiques présentes. On parle de 50% de renouvellement. Parmi ces honorables, beaucoup de jeunes. Des jeunes plutôt progressistes. Susceptibles de se laisser convaincre par de nouvelles idées. D’un autre côté, le parti au pouvoir veut donner davantage de place aux jeunes. C’est d’ailleurs ce qui a gouverné les campagnes d’investiture au sein du parti en amont du processus ayant abouti à la tenue des élections du 09 février dernier. Tout peut être possible.
« Lorsque les élections seront ouvertes, il sera permis à tous les candidats de poser leur candidature. D’ailleurs, il ne saurait en être autrement. Il n’est pas exclu que le moment venu un candidat du PCRN soit proposé pour briguer ce poste » a fait savoir Cabral Libii, le président du PCRN. Réagissant sur la question, l’honorable Nourane Fotsing va reconnaître que certainement le président du parti dont elle est membre pourra se présenter pour la présidence de la chambre basse. Un projet qui entre en droite ligne avec les objectifs visés par le PCRN par sa présence à l’Assemblée. Pour Cabral Libii et ses collègues, faute de pouvoir faire pencher les choses dans le sens de leur volonté du fait du déficit d’effectif, ils vont se donner le devoir de la pertinence.
Assemblée Nationale : Cavaye Yeguié Djibril serait très malade
Mais c’est un rêve qui aura du mal à se venir à l’existence. Car il faut rappeler que c’est le RDPC qui, avec sa majorité écrasante, est le parti qui décide à l’Assemblée Nationale. Or, les questions de disciplines de parti feront que les députés vont naturellement élire le candidat que va proposer le parti. Et même si ce n’était pas Cavaye Yeguié Djibril, ce sera une personnalité capable de protéger les intérêts du parti et garantir loyauté aux leaders du RDPC. De toutes façons, si Cabral Libii négocie bien, il peut finir dans le bureau de l’Assemblée, ou à la tête d’une commission importante.
Stéphane NZESSEU
Le roi des emballages en carton est passé de vie à trépas dans sa ville natale à Douala, la capitale économique du Cameroun. L’opérateur économique était âgé de 90 ans, il tire sa révérence après un long séjour médical en France, apprend-on des sources dignes de foi.
C’est le 11 mars 2020 que la nouvelle du décès du milliardaire camerounais est tombée comme un coup de massue. Connu comme roi des emballages en carton, la disparition de ce digne fils de Deido à Douala, est une grosse perte pour le Cameroun surtout pour le milieu des affaires du pays qui porte ainsi le deuil.
Plusieurs éléments le présentent comme un milliardaire peu connu mais qui fut influent. La preuve, pendant des décennies Samuel Kondo a été président du Syndicat des industriels du Cameroun (Syndustricam) et membre du Gicam, la plus importante organisation patronale du Cameroun. Il fut également, président du Conseil d’administration du Fonds national de l’Emploi (FNE). L’opérateur économique a dirigé plusieurs sociétés dans le pays.
L’on découvre en outre que Samuel Kondo était le chef d’une famille issue de la bourgeoisie commerçante de Douala. Une position qui lui permettait d’ailleurs de contrôler la fabrication des emballages en carton non seulement au Cameroun, mais aussi dans la sous-région Afrique centrale. Un contrôle qui était facilité par la Société Socarto qui bénéficie encore du monopôle dans ce secteur. Le milliardaire était aussi propriétaire de plusieurs imprimeries et avait opté faire des investissements les secteurs lucratifs mais tapis dans l’ombre.
Innocent D H
Un montant de près de 90.000.000 FCFA va être débloqué dans les heures à venir pour épurer les engagements financiers liés à la prise en charge de Yves Michel Fotso au Maroc. une décision qui créé la polémique.
La nouvelle suscite d’intense débat dans les rédactions et dans les chaumières. L’affaire est suffisamment surprenante et illustre malheureusement la façon dont les fonds publics sont utilisés dans notre pays. Sur très haute instruction du Président de la République ordonne le décaissement de près de 90.000.000 de nos francs. Et pour quoi ? pour payer la prise en charge d’un milliardaire camerounais. Une somme d’argent qui visiblement n’est qu’une partie dans une série de montants dont le chiffre global sera certainement faramineux, astrologique.
C’est un acte légal et légitime
Mais ce que plusieurs camerounais ne savent pas, c’est que c’est une procédure qui fait partie intégrante du processus de l’évacuation sanitaire. En effet, lorsque l’Etat prend sur lui de vous évacuer, elle s’assure de votre prise en charge sanitaire jusqu’à votre retour. C’est une situation qui entre en droite ligne avec le principe ou l’obligation de l’Etat à soigner ses populations.
Le coût exorbitant des évacuations sanitaire est ce qui oblige parfois l’administration à limiter le nombre de camerounais qui en bénéficie. C’est la raison qui pousse l’administration à resserrer les conditions pour jouir de ce privilège. Seulement, il est difficile de comprendre pourquoi l’Etat ne peut pas mettre en place des mécanismes qui permettent à ceux qui ont les moyens financiers suffisant pour leur prise en charge de la faire. Cette mesure permettra de ménager les caisses de l’Etat. Débourser près de 50.000.000 FCFA tous les trois mois pour prendre en charge Yves Michel FOTSO, c’est une dépense à reconsidérer quand on sait qu’il peut dégager plus que cette somme de ses poches.
Le contenu du document signé par Ferdinand Ngoh Ngoh dit précisément ceci :
« Sur très haute instruction de monsieur le Président de la République.
J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir mettre à la disposition de l’Attaché de Défense près l’Ambassade du Cameroun à Rabat la somme de FCFA 89.917.374 (quatre-vingt-neuf millions neuf cent dix-sept mille trois cent soixante-quatorze francs CFA) au titre de l’objet susmentionné, répartie ainsi qu’il suit :
- Apurement de la dotation initiale : 17.879.914 FCFA (cf. ma lettre n° 531/CF/SG/PR du 28 novembre 2019) :
- Règlement du reliquat des frais d’hospitalisation :31.352.841 FCFA ;
- Provision pour couvrir les soins médicaux du patient sur une nouvelle période de trois mois : 40.684.619 FCFA »
Opération épervier : Yves Michel Fotso évacué au Maroc pour des raisons sanitaires
Stéphane NZESSEU
Côme Damien Awoumou, le représentant permanent du Cameroun à l’Organisation des Nations unies s’est exprimé hier 11 mars 2020, au Conseil des Droits de l'homme à Genève en Suisse.
Le représentant du Cameroun devant le Conseil des Droits de l’homme à Genève a parlé de la position de son pays en ce qui concerne le massacre des civils de Ngarbuh. Côme Damien Awoumou a dénoncé les manœuvres orchestrées par des Organisations non gouvernementales (Ong) pour déstabiliser le Cameroun. Il a évoqué une désinformation qui se fait sans “investigation préalable”. Il a cité des Ong comme Médecins sans frontières qui ont transformé leurs centres d’accueil en refuge des éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie. Il a également cité Human Rights Watch pour ce qui est de ses accointances avec les sécessionnistes.
A titre de rappel, LeJeune Mbella Mbella le Ministre des Relations extérieures (Minrex) qui a pris part à la 43ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme, qui s’était déroulé à Genève, avait lui aussi parlé du massacre de Ngarbuh et de la désinformation liée à ce tragique évènement. Il avait alors déclaré en parlant du nombre de civils tués, un point objet de discorde, «certains organes ont, sans la moindre investigation fait allégation du massacre de 22 personnes, y compris des femmes, et de 14 enfants perpétré par les forces de défense et de sécurité»
Pourtant le gouvernement a dressé comme comme bilan de ce massacre : une femme et quatre enfants décédés en raison d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et des groupes rebelles.
Liliane N.
Le Président de l’Assemblée Nationale de la précédente mandature est en évacuation sanitaire. Ses équipes et celles du RDPC se battent pour qu’il soit au moins à Yaoundé ce vendredi pour la cérémonie d’investiture et pour l’élection du Bureau de l’Assemblée Nationale.
Selon des informations puisées à bonne source, le Président de l’Assemblée Nationale est très malade. Il y a près de trois semaines qu’il a été évacué pour la France. Il y suit depuis lors un traitement intensif question de lui permettre de se remettre rapidement sur pied pour venir assister aux premières assises de l’Assemblée nationale.
Mais ce n’est pas si évident que cela. D’après des révélations faites ce matin sur les antennes de radio Equinoxe à Douala par le journaliste Marcellin Gansop, le PAN aurait dû regagne Yaoundé ce jeudi soir aux alentours de 21h par un vol Air France. Malheureusement, Cavaye aurait eu un autre malaise dans la nuit d’hier mercredi. Et le staff qui le suit s’interroge sur sa capacité à prendre le vol pour Yaoundé ce jour. La présence du Très honorable Cavaye devient dès lors hypothétique pour la journée de demain.
Certes la maladie est un fait humain, personne ne le souhaite à son prochain. Aussi, on aime à dire chez nous que la maladie ne prend pas de rendez-vous. Mais il faut reconnaître que l’Etat de santé d’une personnalité devrait donner à s’interroger sur ses capacités à assumer les responsabilités qui lui sont dévolues.
La question dans les couloirs de l’Assemblée Nationale aujourd’hui est celle de savoir si oui ou non Cavaye sera à nouveau le candidat du RDPC pour la présidence de la Chambre basse du parlement. Difficile à dire.
D'ailleurs certains observateurs estiment que c’est ce que pressentent les élites politiques du septentrion qui bien avant le début de la 10e législature ont demandé que leur soit remis le poste de Premier Ministre en remplacement de celui du Président de l’Assemblée Nationale.
Quand on observe les attitudes et les réflexes du chef de l’Etat, par ailleurs président du RDPC, on a envie de croire que Cavaye ne sera pas défait de son poste de président. Si l’on s’en tient à ce qui est observé avec le Président du SENAT qui malgré la précarité de son état de santé n’a pas été remplacé à sa fonction. Au contraire, à chaque début d’exercice, il sera toujours réélu par le parti. Il y a de fortes possibilités que le même scénario se reproduise à l’Assemblée Nationale.
Stéphane NZESSEU
Sur son site internet, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) dit réaliser actuellement une enquête sur l’impact du Coronavirus sur l’économie camerounaise. Aux vues des effets néfastes engendrés dans les milieux d’affaires depuis le déclenchement de la maladie avec la restriction des voyages vers les pays où le virus sévit, l’organisation patronale s’inquiète.
C’est désormais une psychose qui traverse les milieux d’affaires camerounais avec les effets néfastes de la restriction des mouvements des personnes et des biens notamment en direction des pays touchés par le Covid-19 encore appelé Coronavirus, devenu une pandémie actuellement. L’inquiétude s’est même accentuée depuis le 06 mars dernier après la confirmation des deux cas de malades au Cameroun par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr. Manaouda Malachie.
En rappel, à cette même date, le Minsanté a dû effectuer le déplacement pour Douala, la capitale économique du pays pour rassurer le patronat quant à l’efficacité des mesures prises par les pouvoirs publics pour circonscrire le Coronavirus, surtout d’éviter de nouvelles importations de ce virus sur le triangle national.
Il faut noter que le Cameroun importe beaucoup de produits de la Chine, foyer du Coronavirus, et où la maladie s’est déclenchée depuis le 31 décembre 2019. Les échanges commerciaux avec l’empire du milieu subissent ainsi un sérieux coup, ce qui ne profite donc pas à l’économie camerounaise, et partant celle des deux pays.
Innocent D H
Le Directeur de l’Hôpital Central de Yaoundé rassure sur l’évolution de leur état de santé.
Les nouvelles qui viennent de l’Hôpital central de Yaoundé sont plutôt rassurantes. Les deux personnes infectées au coronavirus et qui sont dans notre pays réagissent bien au traitement qui leur est donné. C’est en somme, ce que le Pr Pierre Joseph Fouda Directeur de la formation sanitaire publique sus mentionnée a confié au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, paru en kiosque ce 12 mars 2020.
« C’est un problème viral et la plupart des problèmes viraux se résolvent souvent spontanément. Face à toutes les épidémies de grippe enregistrées dans le monde, il n’y a pas souvent eu un médicament détruisant le virus. Mais le malade est mis dans des conditions devant éviter la surinfection, la fatigue et autres. Donc, si la personne a de la fièvre on traite cette fièvre, si elle a mal à la tête, on s’en occupe, jusqu’à ce que l’organisme surmonte l’infection », ajoute le Pr. Pierre Joseph Fouda.
Coronavirus: Le Ministre Manaouda annonce un 2e cas de contamination au Cameroun
Selon des sources rencontrées par Cameroon tribune, le français et la camerounaise porteurs du covid-19 sont en isolement dans un centre de l’Hôpital central de Yaoundé. Ils sont aux petits soins depuis leur admission qui remonte au 6 mars 2020. Et ce, sur tous les plans : médical, social et nutritionnel. «Ils sont dans des chambres climatisées et équipées de tout le confort nécessaire, avec notamment un téléviseur. Ils mangent bien et lundi matin, ils ont réclamé plus tôt que d’habitude, leur petit-déjeuner. Preuve que les médicaments qui leurs sont administrés agissent», déclare une source de Cameroon tribune.
Il faut préciser que ces deux personnes suivies à l’Hôpital central de Yaoundé sont jusqu’à ce jour, les seules testées positives au coronavirus.
Liliane N.
Henry Peter Balerin a été reçu le 11 mars 2020 au Palais de l’Unité par le Président de la République.
Henry Peter Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun était au Palais de l’Unité hier. Il y a été reçu par Paul Biya le Président de la République avec qui, il a discuté des sujets d’intérêt commun. Parmi ces sujets, il y a eu ceux relatifs au Coronavirus et à la lutte contre le Vih/Sida.
Pour ce qui est de la maladie du Covid-19 qui cristallise toutes les attentions dans le monde entier, le Diplomate américain au terme de son audience, a salué la coopération existante entre son pays et le Cameroun. Il faut peut-être rappeler que les Etats-Unis viennent de faire un don de 71 millions de FCFA au pays, pour la riposte et la prévention du Coronavirus. Face à la presse, Henry Peter Balerin a émis le souhait que le Centre National des Opérations des Urgences de Santé, soit mis à contribution dans la lutte contre le COVID-19.
Il convient de souligner que ledit Centre a été construit avec l’appui de la coopération américaine. Il est situé à Yaoundé et a été inauguré en décembre 2018. C’est une infrastructure ultramoderne qui vise à renforcer la capacité de réaction du Cameroun face aux urgences de santé publique, d’épidémies, de maladies infectieuses et autres catastrophes.
Riposte au Coronavirus : Les Etats-unis font un don de 71 millions de FCFA au Cameroun
En ce qui concerne la lutte contre le Vih/Sida, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun s’est réjoui du fait que le gouvernement ait décidé de supprimer les coûts supplémentaires liés à la prise en charge des personnes vivant avec cette maladie. Il a affirmé être confiant qu’avec beaucoup de travail sur le terrain et l’appui de ses partenaires, son pays, le Cameroun parviendra à éradiquer cette pandémie d’ici quelques années.
Paul Biya et Henry Peter Balerin ont également parlé de la crise sociopolitique qui sévit dans les régions anglophones. Ils ont indiqué pour une énième fois leur vœu de voir la paix revenir au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Liliane N.
Une note d’information signée du président du Comité d’organisation du CHAN Total 2020 et de la CAN Total 2021 est parvenue à notre rédaction ce mercredi 11 mars 2020. En effet, le Pr Narcisse Mouelle Kombi, ministre camerounais des Sports et de l’Education physique (Minsep) préside ce jeudi à partir de 10 heures au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, une importante session du COCAN 20-21.
« Cette rencontre a pour objectif majeur d’évaluer toutes les dispositions et mesures pratiques sur chaque site pour le bon déroulement du CHAN Total Cameroun 2020 », précise le contenu de cette note d’information. Cette importante réunion, va connaître la participation des présidents des commissions centrales ainsi que les présidents et les coordinateurs de sites concernés par la compétition qui démarre le 04 avril prochain.
Contexte
Précisons que cette réunion que va présider le président du COCAN 20-21, le ministre des Sports et de l'Éducation physique, le Pr. Narcisse Mouelle Kombi intervient à la suite de la correspondance adressée par Anthony Baffoe, secrétaire général en charge du football de la CAF à son homologue de la Fecafoot, Benjamin Didier Banlock le 08 mars dernier.
Dans cette correspondance, il adresse au Cameroun, les recommandations de la Confédération africaine de football relatives à certains manquements observés par ses émissaires lors de leur dernière visite des chantiers du CHAN 2020. Il s’agit des mesures concernant divers domaines (sécurité, hôtels, médias, marketing etc.)
Mais, la recommandation qui retentit un peu plus dans l’actualité ces derniers temps, c’est celle portant fermeture des infrastructures à moins d’un mois de la compétition.
Chan 2020 et Coronavirus : La CAF envoie une mission médicale au Cameroun
En outre, l’on apprend que la CAF vient de décider d’envoyer au Cameroun une mission médicale dans le sillage de l’organisation du CHAN 2020 au Cameroun dans quelques semaines.
Tous ces indicateurs permettent ainsi de saisir le contexte dans lequel va se tenir cette réunion du président du COCAN 20-21. Elle permettra certainement aussi de mobiliser les troupes afin de palier à toute éventualité, surtout trouver des voies et moyens pour satisfaire aux exigences de la CAF.
Innocent D H
La commission médicale de la Confédération africaine de football sera au Cameroun les 14 et 15 mars 2020.
Du fait du Coronavirus jusqu’ici porté par deux personnes au Cameroun, la Confédération africaine de football (Caf) a décidé d’envoyer sa commission médicale au pays. Cette commission sera là dans le cadre d’une visite d’inspection. Il sera question pour elle d’évaluer l’ensemble des mesures préventives prises par le comité d’organisation locale du Championnat d’Afrique des Nations (Chan). La délégation de l’instance faîtière du football africain sera conduite par Adoum Djibrime le président de la commission médicale. le reste de la délégation sera composée de l’Algérien Yacine Zerguini et de son confrère Sidiki. Il faut souligner que le Chan est prévu se jouer du 4 au 25 avril 2020.
Il faut savoir que depuis que des cas de contamination au coronavirus ont été déclarés dans des pays africains, la Caf a porté une attention particulière sur la maladie. L’attention a été multipliée avec l’annonce d’un cas de contamination au coronavirus au Cameroun. Le Cameroun étant le pays hôte du Chan, une compétition de la Caf. L’instance dirigée par le malgache Ahmad Ahmad a commis un communiqué le 6 mars 2020. Dans ledit communiqué, elle indique ses plus hautes instances ont mandaté la commission médicale de suivre l’évolution de cette maladie. Aussi de mettre sur pied des mesures d’éveil pour protéger la santé des footballeurs et de tous les acteurs.
« Une cellule a été mise en place, sous l’autorité du Président de la Caf comprenant les experts de divers domaines concernés; médical en particulier qui sont responsables par essence de la santé des acteurs du jeu et des membres de la famille du football africain. Les instances de la Caf ne sont pas extrêmement inquiètes mais restent vigilantes en ce qui concerne les matches et tournois futurs tels les matches de la Champions league, la Coupe de la confédération et le tournoi final du Championnat d’Afrique des Nations », peut-on lire dans le communiqué de la Caf.
Liliane N.
Au cours de son débrief régulier avec la presse française, le porte-parole adjoint du ministère des relations extérieures a fait une déclaration en rapport avec les attaques des séparatistes dans les villes de Galim et Bamenda le jour de la célébration de la fête internationale des droits de la femme.
Une fois de plus, la France est au chevet du Cameroun. La pays d’Emmanuel Macron vient consoler le Cameroun à l’heure de ces effroyables attaques terroristes. « La France condamne avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées dimanche 8 mars 2020 dans la ville de Bamenda (nord-ouest) lors des célébrations de la journée internationale des droits des femmes, et à Galim (ouest), qui ont fait plusieurs victimes, dont des civils. » La France, partenaire de choix du Cameroun se sent concernée par les déboires que traversent notre pays. Cela se justifie. Car les deux entités ont non seulement une longue histoire qui les lie, mais aujourd’hui encore ces deux pays sont des partenaires économiques et politiques. La stabilité du Cameroun est tout aussi importante pour la France.
A l’heure où le ministre de l’administration territoriale fustige le silence de certains observateurs, l’intervention de la France est une bouffée d’air et un fait qui rassure de l’amitié et de l’intérêt qu’accorde ce pays au vert rouge jaune. Rappelons qu’il y a quelques heures seulement que l’ambassadeur de France au Cameroun, via son compte Twitter, a dit ses condoléances aux populations touchées par ces attaques de Galim et Bamenda. Mais une réaction aussi claire au sommet de la diplomatie française est davantage rafraîchissante pour les relations entre les deux pays. Les relations diplomatiques entre les deux pays sont au beau fixe. Loin des considérations consécutives aux déclarations du président français à l’endroit de son homologue camerounais lors de son passage au Salon de l’Agriculture.
La France condamne l’attaque terroriste de Bamenda
Dans la foulée, le Quai d’Orsay dit lui aussi ses condoléances aux populations éprouvées. « La France présente ses condoléances aux familles des personnes décédées et ses vœux de prompt rétablissement aux personnes blessées. » En rappelant que même le Chef de l’Etat du Cameroun n’a pas encore eu une réaction après ces attaques. De toutes façons, le ministre de l’administration territorial a multiplié des sorties médiatiques pour s’en prendre aux acteurs de la société civile qui travaillent au bien-être de ces populations éprouvées.
Stéphane NZESSEU
Après avoir lu la sortie de son confrère, qui dans un ton de donneur de leçon, a tenu à remonter les bretelles à la rédaction de LE JOUR en la traitant comme les autres citées par le ministre Atanga NJI, de QG de la guerre. De belles répliques.
Le patron de la rédaction de LE JOUR est clair. Il y a une différence entre le Cameroun et Paul BIYA. Les intérêts de l’un et de l’autre sont différents. L’homme Paul BIYA peut poser des actes qui desserves les valeurs de l’Etat, ces valeurs que protègent et défendent le journaliste. « Jean-Lambert, cher confère. Lorsque tu parles de " glissement ", tu ne vois pas l'autre glissement, dictatorial du régime qui arrête et emprisonne, sans cause. Le jour défend les libertés, la liberté d'expression en premier, celle qui est la raison d'être du métier par lequel je t'ai rencontré et apprécié. Je fais un distinguo clair entre m. Biya et le Cameroun. L'un est passager, (même s'il dure) l'autre est inscrit dans la pérennité. »
D’autres part, Haman Mana rappelle à son confrère que le journalisme ce n’est pas l’amour. Comme quoi, pratiquer son métier ne dépend pas de ce qu’on devrait aimer Paul BIYA et son épouse. Ce d’autant plus que ceux-ci ont des outils de propagande à leur disposition pour chanter leurs louanges matin et soir. Mais le journaliste, son rôle est autre. Le métier du journalisme est encadré par des règles. « Je remarque que dans ton texte, tu n'as évoqué aucune règle de déontologie violée (vérité des faits, etc.). Le jour n'évoque pas les " succès du Renouveau ? Il y a de grosses machines qui sont en branle pour les relever...Je n'aime pas M. Biya et son épouse? La république n'est pas une affaire d'amours... »
Dans la suite de ses propos, Haman Mana rappelle l’héritage qu’il veut léguer à la génération à venir. Précisément l’héritage d’un journalisme qui ne s’est pas pratiqué selon les désirs d’un homme. Un journalisme coloré au gré des ambitions politiques avués et inavouées de certains journalistes à plat ventristes. « Dans quelques temps, je prendrai ma retraite. Je veux transmettre aux générations futures le témoignage d'un journalisme libre et qui a accompagné une époque. Tu as parlé de " aux ordres "...Mais bordel aux ordres de qui? De ma conscience... » Le journaliste devrait être esclave de sa conscience, et de sa conscience seule.
Stéphane NZESSEU
Selon le témoignage donné par un membre de la famille proche de Simplice Wontchouang le défunt, la femme a avoué son crime alors que se tenait les rites traditionnels au village le jour de l’inhumation.
Un récit qui fait froid au dos
« La dame avait préparé le Kontchap (mets traditionnel de l’Ouest Cameroun) que toute la famille avait dégusté. Tous sont sortis, l’époux et la maîtresse de maison pour des courses personnelles et les enfants se sont rendus dans une fête à laquelle ils avaient été conviés. De retour dans la nuit, les parents sont allés prendre leurs enfants et c’est quand ils arrivent devant le portail que la maman se rend compte que les enfants ne l’avaient pas fermé. Ils sont entrés et se sont rendus compte que rien n’avait été volé ».
La main criminelle avait frappé entre temps
« C’est pendant que toute la famille était sortie que l’ancienne compagne du père de la maison est entrée, s’est dirigée vers l’endroit où on garde la nourriture du patron de la maison. Dans ses déclarations, elle précise qu’il n’a plus voulu d’elle à cause de la grande charge familiale qu’il portait. Il ne voulait plus effectuer des dépenses supplémentaires. Ce que la concubine n’a pas apprécié. Elle est restée dans son coin après avoir au préalable fait des menaces à son ex amant. Il faut aussi dire que celui – ci élevait les porcs qui ne faisaient que mourir. Et tout le monde a soupçonné une main criminelle. C’est donc pendant que tous sont dehors qu’elle rentre dans le domicile et met le poison dans le plat réservé au monsieur mais pas dans la marmite. Elle savait très exactement ce qu’elle faisait… ».
La consommation du repas empoisonné
Toujours selon le témoin « A peine arrivé à la maison, le mari demande à son épouse de lui servir à manger. Cette dernière a donc pris ce qu’il avait gardé pour lui et a mélangé avec le reste du repas afin de servir chaud. Ayant donné à ceux qui voulaient manger, elle est allée se coucher. Cependant, le petit dernier a décidé qu’il ne peut manger qu’avec sa maman et s’est mis à faire des caprices. C’est ainsi qu’elle se lève donc pour le nourrir et en passant, prend elle aussi quelques bouchées du repas, en fait ce que l’enfant a laissé dans le plat et la cuillère pleine d’huile. C’est la raison pour laquelle son cas n’a pas été trop grave. Contrairement à son mari et aux trois autres enfants qui ont consommé avec beaucoup d’appétit ce qui s’est révélé être leur dernier repas… ».
Les aveux de la coupable
« Au village, pendant qu’on faisait les rites, nous avons cerclé les lieux. C’est à ce moment qu’on voit comment la fille vient, elle guette par ci par là, cherchant peut être une position. Et à la fin pour venir dire que c’est moi qui ai tué mais seul le père était visé. Je n’ai jamais voulu m’en prendre aux enfants, encore moins à leur maman. Elle donne les raisons qui l’ont amené à poser cet acte. Il s’agit d’une fille Bafang. Voilà donc la scène ».
Une histoire terrible et lourde de conséquences ayant entraîné la mort le 24 février 2020, de toute une famille ou presque : Le chef de famille, 35 ans et commerçant au marché central de Douala, ses trois enfants, respectivement âgés de 12 ans, 8 ans et 1,5 an. La maman et sa fille qui elles n’ont pratiquement pas mangé le fameux Kontchap restent inconsolables.
Nicole Ricci Minyem
Les présumés assaillants de Galim dans les Bamboutos n'auront pas eu l’occasion de se réjouir pendant longtemps après les meurtres commis il y’a quelques jours, dans cette partie de l’Ouest Cameroun
D’après des sources non officielles, c’est sur renseignements que les vaillants éléments de l’Armée Républicaine, sous la coordination du COM RMIA5 ont procédé à un ratissage de la base des terroristes à Babessi, comme le révèle ce témoignage qu’on attribue à un soldat :
« Après les attaques de Galim et de Bamenda, nos boys n'auront pas attendu longtemps pour porter la riposte au cœur de la rébellion amba de Ndop. Ils sont 25 à être tombés aujourd'hui vers 5h30. Leur camp a été rasé tandis que ce soir le ratissage continuait. Je m'abstiendrai de vous montrer les photos des corps de la racaille en piteux état. Un constat: les armes de la vermine deviennent de plus en plus sophistiquées. Ceci devrait être un indice sur ce que l'on se doive d'en finir le plus rapidement possible... D'autres opérations d'envergure sont prévues les prochains jours ».
Matériel de guerre confisqué
Une opération qui a permis de libérer huit civils retenus prisonniers depuis un mois. Les Forces de Défense et de Sécurité ont par ailleurs mis la main sur 01 AK 47, 2 boites de chargeur, 26 armes artisanales calibre 12, 14 canons, 14 batteries 31 panneaux solaires, 2 groupes électrogènes, 2 bonbonnes de gaz a soudure 7 téléphones portables, 3 motos, 148 munitions calibre 12 201 munitions AK 47 Fal m21…
Toujours selon la même source, les présumés assassins des gendarmettes Gend Nougue Maeva et Gend Boumla Emelda, de l’Inspecteur Nsangou, du Gardien de la Paix Principal Djeugap et des autres victimes « banquetaient gaiement après leur attaque massive et coordonnée sur Galim. Sans égards ni remords…Fort heureusement, ils ne se seront pas réjouis pendant longtemps et sont allés rejoindre leurs victimes dans l’au-delà…».
Une Armée professionnelle qui garde le cap
Certes c’est avec beaucoup de regrets que ces Jeunes Hommes et Femmes ayant choisi de servir sous le Vert – Rouge – Jaune National, sont amenés à se défendre de leurs concitoyens ; toutefois contrairement à ce qu’affirment les promoteurs de cette guerre, ils n’en tirent aucune gloire.
Au cours de cette dernière opération, ils ont réussi à sauver huit civils retenus par les terroristes. Et ce n’est certainement pas à ces derniers, qui croyaient leur dernière heure arrivée qu’on ira dire que les Forces de Défense et de Sécurité font un « génocide » dans les régions prises pour cibles par les entrepreneurs de cette crise sécuritaire.
L’on attend que les « ONG » et leurs partenaires aillent recueillir auprès d’eux des témoignages authentiques, vérifiables, car, ils sont la preuve vivante des exactions commises au quotidien sur les populations civiles par les ambazoniens et leurs complices.
Que ceux qui disent détenir les preuves de leurs accusations farfelues sur ces Jeunes qui acceptent le sacrifice suprême n’attendent pas longtemps pour « pondre » d’autres rapports qui ne reflètent aucunement la réalité des faits.
Peut – être à ce moment, auront –ils un peu de crédibilité et peut – être aussi, les Camerounais qui sont reconnaissants et qui prient chaque jour, pour leur Armée pourront–ils les croire lorsqu’ils affirment sans aucune honte que : « Il n’y a pas les Camerounais qui aiment ce pays plus que les autres…Tous nous travaillons à la préservation de la paix et de l’unité de notre pays ».
Nicole Ricci Minyem