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L’industrie camerounaise du textile a acquis de nouveaux équipements dans le cadre de la matérialisation des termes du contrat-plan de 13,2 milliards de FCFA qu’elle a signé depuis 2015 avec l’Etat. La Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) veut à travers ces nouvelles acquisitions, faire face à la concurrence chinoise sur le marché du textile. 

 

Ce sont, 24 nouveaux métiers à tisser, un ourdissoir, une jiggers, une Flash Ager et une encolleuse, que la Cicam vient d’acquérir. Pour cette entreprise camerounaise du textile, la seule dans la sous-région Afrique centrale (Cameroun, RCA, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Gabon), ces équipements flambant neufs sont l’assurance d’un avenir qui s’annonce prometteur avec probablement des meilleurs résultats en 2021. 

08 millions de mètres linéaires, c’est le volume de vente que la Cicam envisage d’atteindre. La structure révèle entre temps, elle continue à enregistrer des méventes sur un marché qui est dominé à 88% par le pagne d’origine chinoise et à 6% par le pagne d’origine ouest-africaine. 

Des sources proches de l’entreprise relèvent par ailleurs que, la Cicam connaît un déficit de 3,9 milliards de FCFA à la date du 31 décembre 2018. Du côté de ses capitaux propres au cours de cette période, ils ont évolué de manière négative avec 1,7 milliard de FCFA. Le déficit de la trésorerie quant à lui était de 2,08 milliards à la même date, apprend-on.  

 

Innocent D H

 

 

Telle est le titre de la Tribune de Dieudonné Essomba ce mercredi afin de revenir sur les derniers évènements qui se sont déroulés dans ces deux régions avec les conséquences déplorées par tous

 

«  Je ne fais plus beaucoup de posts sur le problème anglophone. Ce n’est pas parce que j’ai changé d’opinion, mais simplement parce que j’ai voulu laisser passer le temps, afin que chacun voie de ses propres yeux tout ce que j’avais anticipé et qui va se réaliser exactement comme je l’ai dit.

Il y a quatre ans, quand cette histoire a commencé, je vous avais mis en garde : l’Etat unitaire n’a pas les moyens politiques, économiques, financiers, diplomatiques, médiatiques et stratégiques pour venir militairement à bout de la Sécession anglophone.

La seule solution était de rentrer à la Fédération de 1961, éventuellement réaménagée. Il n’y avait pas d’autre solution!

Mais des prétendus patriotes, encouragés par des idéologues ont poussé le Gouvernement dans le marécage puant d’une guerre de sécession qu’ils avaient la folie de croire facile.

 

Nous en sommes où ?

Partis avec des machettes, les amba boys ont réussi à se procurer des armées de plus en plus sophistiquées, et pire, ils maîtrisent déjà la production des bombes artisanales ! Or, la maîtrise de ces engins de morts crée une rupture qualitative dans le cours des combats opposant les guérillas aux armées régulières. En effet, la maîtrise des bombes de rattraper leur faiblesse, en réduisant les occurrences de combats frontaux au profit des attentats et des pièges meurtriers.

Le contrôle des instruments aussi traitres que les bombes crée une ambiance de terreur qui frappe même l’armée qui ne peut plus conserver la même sérénité, puisqu’elle peut être frappée à tout moment n‘importe où.

A la vérité, la guerre contre les Amba Boys est devenue très compliquée ! Et on a envie de se demander : pourquoi avoir conduit notre armée dans cette mélasse ?

La lutte contre la guérilla upéciste avait été gagnée par l’armée, mais avec le soutien des Français. La lutte contre boko haram est presque gagnée par l’armée, mais avec le soutien des armées voisines et des puissances extérieures.

Contre les amba boys, nous comptons sur quoi ? Les populations Anglophones ne veulent plus entendre parler de l’Etat unitaire et ne soutiendront jamais une armée qui prétend encore le leur imposer. Personne ne nous soutient à l’extérieur.

Assassinat de Ngarbuh : « Méfions–nous de cette sécession anglophone » 

 

Qu’est-ce qu’on va faire ?

Bien plus, la guerre saigne le Trésor public à blanc et la situation sera pire dans les prochains jours. Le prix du pétrole sur lequel repose le quart du budget et la moitié des devises s’est brutalement effondré.

Avec des moyens aussi limités, une désapprobation générale de la Communauté internationale, une absence totale de consensus national, qu’est-ce qu’on peut bien faire devant ces Amba Boys de plus en plus déchaînés, sourds à tout appel à la raison et obnubilés par leur « indépendance » ?

Qu’est-ce qu’on va faire ?

Ne l’avais-je pas prédit ?

Le régime unitaire a joué avec le feu. Plutôt que de céder et de se concilier les fédéralistes, il a voulu jouer à l’avare qui perd tout en voulant tout gagner.

Mais l’avenir se chargera de vous dessiller les yeux : dans leurs forêts sinistres remplies de crocodiles du Sud-ouest et leurs montagnes escarpées du Nord-Ouest, les Amba Boys vont vous battre à plate couture.

Et ce sera justice » !

 

N.R.M 

 

C’est la substance d’un communiqué rendu officiel par le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe. En effet, le Gouvernement de la République a procédé le 10 mars 2020 à la signature d’un accord de transport aérien avec les émirats arabes unis à Dubaï. 

 

Le communiqué précise que l’accord a été paraphé entre le Cameroun et les Emirats arabes unis en 2015.  Ainsi, il contribuera non seulement au développement la coopération de l’aviation civile à travers l’établissement des services aériens entre les deux pays, mais aussi et surtout permettra de mieux stimuler les échanges commerciaux avec la ville de Dubaï. 

Il faut dire que la ville Émiratie de Dubaï cristallise désormais toutes les attentions, elle est devenue une sorte de gigantesque usine pour l’Afrique. Cette ville est sollicitée par de nombreux commerçants qui y vont régulièrement pour se ravitailler en marchandises. 

Atout pour la partie camerounaise 

Cette coopération revêt un atout indéniable pour la compagnie aérienne nationale, la Camair. Co. Le trafic généré par les Emirats Airlines, va lui permettre de capter le flux fret et passager pour le redistribuer à l’intérieur du Cameroun et partant dans la sous-région Afrique centrale qui représente une niche de développement de ladite compagnie. 

Une délégation conduite par le ministre des Transports camerounais avait déjà été reçue dans le cadre d’un d’une séance de travail par le vice-président de la compagnie aérienne Emirats Airlines. La rencontre a permis d’envisager la possibilité d’accompagner Camair.Co dans la fourniture d’aéronefs, l’assistance technique et le renforcement des capacités du personnel. En ce qui concerne, les plateformes aéroportuaires, est prévue l’amélioration des infrastructures de sûreté, de sécurité et de services. La promotion du tourisme et le relèvement du niveau des échanges commerciaux entre le Cameroun et les Emirats Arabes unis. 

 

Innocent D H

 

L’ancien journaliste de la CRTV a choisi d’apporter sa réflexion à la suite de son confrère et Directeur de Publication du Quotidien LE JOUR. Jean Lambert Nang estime que le traitement de l’information par la rédaction de LE JOUR est orienté.

 

 

« En tant que journaliste ayant collaboré au journal Le Jour, il est arrivé plusieurs fois que je trouve son positionnement par rapport à l'actualité partisan et grossièrement décalé. J'ai alors appelé la rédaction pour dire mon sentiment.

Cela a parfois fini dans la rigolade. J'avoue qu'on n'a pas besoin d'être Atanga Nji pour noter le glissement constant que Le Jour et par extension Equinoxe Tv (et les journaux du même groupe), opèrent dans le traitement de certains sujets d'actualité, notamment ceux liés à la crise dans le Nord Ouest - Sud Ouest et le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

Le Jour et Equinoxe Tv s'apparentent de plus en plus à des exécuteurs d'ordres plutôt qu'à des éclaireurs de l'opinion (ils peuvent s'en défendre, c'est leur droit mais les faits sont accablants) surtout en ces temps de crises où les médias sont appelés à faire front avec les gouvernants (on l'a vu en France lors des attentats) pour conscientiser le peuple sur les risques d'une désunion nationale, les bénéfices du vivre ensemble, l'importance de la paix...

Or bon nombre de médias, au nom d'une liberté d'opinion qui ne respecte aucun canon journalistique, continuent de considérer l'État (surtout son chef) comme son principal ennemi dont il amplifie les carences et les faiblesses tout en magnifiant les pourfendeurs de celui-ci qu'ils érigent en héros.

Accusations d’Atanga NJI : STV entend porter plainte  

Doit-on rappeler que dans tout pays en guerre, les journalistes signent une espèce d'aggiornamento à travers lequel ils lèvent leurs plumes du vitriol et luttent à préserver l'essentiel : la paix.

Au Cameroun, certains médias semblent se réjouir, depuis trois ans, des malheurs du Cameroun ; ils le proclament et ne s'en cachent pas dans leurs rédactions, transformées en QG de guerre. Ils en oublient qu'aux États-Unis, il y eut bien le Patriot Act, un engagement à la solidarité nationale de toutes les forces vives, les faiseurs d'opinion (et donc les médias) à barrer la route à l'ennemi commun : la guerre. Pourquoi les médias camerounais ne rentreraient-ils pas dans les plans du gouvernement pour ramener la paix sur tous les territoires du Cameroun ?

Quel est le gain à passer le plus clair de son temps à railler toutes les initiatives du gouvernement pour la paix : Grand Dialogue national, décentralisation, etc.?

Et a contrario à servir de caisse de résonnance aux accusations spécieuse et volontairement dénaturées des ONG et autres officines occultes, portées contre le Cameroun? Qu'Atanga Nji s'en étonne et gueule ne doit pas surprendre les auteurs de tels actes… ».

Discourtoisie d’Emmanuel Macron : La réplique de Jean Lambert Nang  

 

N.R.M

 

C’est ce qui se dégage d’un certain nombre de discussions relayées par le journal L’Œil Du Sahel. L’élite politique du septentrion camerounais ne veut plus la tête de l’Assemblée Nationale.

 

Comme dans toutes les démocraties qui se respectent, au terme d’une élection législative, une République accorde une place au système parlementaire devrait réaménager son gouvernement. L’objectif, redistribuer les cartes compte tenue de la nouvelle configuration politique de la Nation. C’est dans ce sens que les élites du septentrion ont choisi ce moment d’après élection pour poser leurs doléances à l’endroit du Chef de l’Etat. Les politiques du Grand Nord Cameroun estiment qu’ils sont mis à l’écart du jeu politique. Et ne se retrouvent assez représenté par la fonction de Président de l’Assemblée Nationale. Ils veulent désormais la Primature.

 

Une demande qui aura du mal à prospérer dans le contexte socio politique actuel. D’abord parce que Paul BIYA n’est pas du genre à écouter les voix de ses compatriotes, à moins que ses intérêts soient manifestement en danger.  Paul BIYA n’a pas pour habitude de modifier son gouvernement à la suite d’un résultat électoral. Plus encore lorsqu’il s’agit de résultats d’élections locales.

En plus, l’évolution du conflit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest, avec une implication exceptionnelle de Monsieur le Premier Ministre dans le processus de paix, il est difficile de croire que Paul BIYA va sacrifier Joseph Dion Nguté. Démettre Dion Ngute signifierait recommencer à zéro les négociations et les acquis obtenus jusqu’ici.

« Les Anglophones ont placé la barre très haute. Vous n’avez qu’à suivre les nominations au quotidien pour vous rendre compte du virage pris par l’Etat. Pendant ce temps, où sont les soutiens du chef de l’Etat ? Que deviennent-ils ? Ils sont au bas-côté de la route. Cela ne peut plus continuer. Nous avons beaucoup donné, nous attendons de recevoir en retour. La Primature ne serait pas trop demandée pour le soutien politique que nous apportons au chef de l’Etat » semble reconnaître un élu originaire de la région du Nord Cameroun.

 

Les élites du Grand Nord estiment que c’est les ressortissants des régions en crise qui sont les plus chouchoutés par le gouvernement. Or, à partir d’une position de Premier Ministre ils pensent pouvoir plus rapidement influer sur les décisions d’insertion de nouveaux agents venant du village. Une requête essentiellement alimentaire.

 

Stéphane NZESSEU

 

 

La cérémonie commémorative sera présidée ce Jour par Emmanuel Macron et Felipe de Borbón y Grecia, Roi d’Espagne

 

Une solennité qui marque la première Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme en France ainsi qu’aux Français frappés à l’étranger. Cette cérémonie, ramenée à 900 personnes pour cause de coronavirus, aura désormais lieu chaque année le 11 mars, date anniversaire des attentats de Madrid de 2004, les plus meurtriers en Europe depuis 1988. Cette date a aussi été choisie en référence à la Journée européenne des victimes du terrorisme qui a déjà lieu le 11 mars. Elle sera précédée mercredi d’un hommage européen à l’Unesco.  

Cette Journée, prévue par un décret de novembre, vient s’ajouter aux commémorations spécifiques pour certains attentats. Elle se tiendra au Trocadéro afin de ne pas heurter des victimes en mettant l’accent sur un attentat plutôt qu’un autre, a expliqué l’Elysée. Le chef de l’Etat prononcera un discours et rencontrera des pupilles de la Nation, tandis que le roi d’Espagne rencontrera des victimes espagnoles et franco-espagnoles. Au cours de cet hommage, des médailles seront remise à 99 personnes, une forme de reconnaissance pour les victimes.

 

Une polémique avec une association niçoise

« La cérémonie a été co-construite avec neuf associations de victimes », précise l’Elysée, qui veut « n’oublier aucune victime depuis 1974 », date de l’attentat de Carlos au Drugstore Publicis. Une attaque est qualifiée de terroriste une fois cette qualification donnée par le procureur de la République. Le fonds de garantie des victimes, créé en 1986 et alimenté par une contribution (de 5,90 euros) sur tous les contrats d’assurance de biens, a indemnisé en trente-quatre ans 11.000 victimes pour 330 millions d’euros.

L’une des associations des victimes de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice, Promenade des Anges, a cependant annoncé mardi qu’elle boycotterait la cérémonie. Elle proteste contre la présence parmi les organisateurs de François-Xavier Lauch, actuel chef de cabinet d’Emmanuel Macron, qui était directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes au moment de l’attentat. Il a été placé sous le statut de témoin assisté dans l’enquête sur les éventuelles failles dans le dispositif de sécurité des festivités du 14 juillet.

En revanche deux autres associations de victimes de Nice, Mémorial des Anges et Life for Nice, participent bien à la Journée d’hommage, souligne l’Elysée. L’Elysée fait aussi valoir que la cérémonie a été préparée sous l’égide de la Déléguée interministérielle à l’aide aux victimes, Elisabeth Pelsez, et de la conseillère justice du chef de l’Etat, mais que les réunions n’ont pas été présidées par François-Xavier Lauch qui ne peut donc pas être qualifié de « co-organisateur », comme l’affirme Promenade des Anges.

 

N.R.M

 
 

 

L’ex procureur qui n’a jamais reconnu publiquement autre chose que des relations consenties avec les femmes qui l’accusent va connaître sa peine ce mercredi, qui ne pourra être inférieure à cinq ans de prison, un moment très attendu par les victimes.

 

Cinq ans. C’est ce que prévoit le minimum légal et c’est ce qu’ont demandé les avocats de l’ancien magnat de Hollywood au juge James Burke, qui se prononcera mercredi au tribunal pénal de Manhattan.

« Compte tenu de son âge (67 ans) », ont-ils écrit, « toute peine supérieure au minimum légal (…) équivaudrait à une condamnation à perpétuité. » Celui qui fut un temps le producteur indépendant le plus puissant du monde encourt jusqu’à 29 ans de prison pour les deux chefs d’accusation dont il a été reconnu coupable le 24 février.

« Ces événements continueront de nous hanter »

Les avocats font valoir que depuis octobre 2017, leur client a perdu sa femme, qui l’a quitté, son emploi, sa société (The Weinstein Company) et fait encore face à des manifestations d’hostilité constantes. La défense mentionne aussi ses deux jeunes enfants, de six et neuf ans. En face, il y a les victimes, à commencer par les deux femmes dont les agressions ont mené à la condamnation, Mimi Haleyi et Jessica Mann. Elles s’exprimeront mercredi à l’audience, avant que le juge ne rende sa décision.

Tarale Wulff, qui a témoigné au procès, sera aussi présente mercredi, et a écrit une lettre ouverte publiée mardi sur le site Medium. « Quelle que soit la peine (…), cela ne changera pas ce qui s’est passé », a-t-elle écrit. « Ces événements continueront de nous hanter, les autres survivantes et moi, pour le restant de nos vies. »

Etats–Unis : Le procès du producteur Harvey Weinstein accusé de viol touche à sa fin  

 

Harvey Weinstein n’a jamais reconnu les faits

La procureure Joan Illuzzi-Orbon, qui a mené l’accusation durant le procès, n’a pas demandé de peine précise, demandant au juge une peine qui reflète « la gravité des crimes du condamné, son absence totale de remords (…) et la nécessité de le dissuader, lui et d’autres, de commettre de nouveaux crimes ».

Dans sa lettre, la procureure énonce des accusations d’agressions sexuelles qui s’étalent sur près de quarante ans, la première remontant à 1978. Harvey Weinstein n’a jamais reconnu publiquement autre chose que des relations consenties avec les femmes qui l’accusent et, de fait, n’a exprimé aucun remords ni présenté d’excuses.

 

N.R.M

 
 
 

 

Ce Mardi, Maximilienne Ngo Mbe, Directrice Exécutive de cette ONG a organisé une conférence de presse et voici sa déclaration linéaire.

 

« Je vous ai conviés ici pour faire deux communications d’une haute importance.

Primo : J’ai le devoir, au nom du REDHAC d’exprimer mon émotion, mon affliction, ma désolation et ma douleur face aux inqualifiables et barbares actes criminels qui se  sont déroulés dans la nuit du 07 mars 2020 à Galim et au matin du 08 mars 2020 à  la place des fêtes de Bamenda.

A Galim dans le département des Bamboutos, Région de l’Ouest, selon nos sources,  une vingtaine d’hommes, présentés comme des séparatistes lourdement armés ont rallié la ville à bord de motocyclettes. Irruption malheureuse aux dégâts très lourds. 

Cet assaut qui ciblait la Brigade de Gendarmerie et le Commissariat de Sécurité Publique de Galim a coûté la vie à neuf personnes dont deux gendarmettes âgées de 22 ans et recrutées en 2017: les nommées Nangue Maeva et Boumla Emetda. Toutes  les deux ont hélas succombé à de graves blessures, ainsi que deux policiers,  l’inspecteur de police de 2e grade Nsangou et le gardien de la paix Djeugap. Les quatre autres victimes sont des civils dont l’un dénommé Serpugo était en garde à vue dans une cellule de la place. 

A Bamenda le lendemain, en pleine place des fêtes, pendant que le Gouverneur de la région du Nord-Ouest lisait le discours en prélude du défilé organisé dans le cadre de la Journée Internationale des droits de la Femme, un engin explosif a éclaté en face de la tribune officielle. Cette attaque a fait plusieurs blessés graves.

Les terroristes ont emporté du matériel militaire, à savoir 03 fusils AK 47 et 06 boîtes de chargeurs garnies pour ce qui est de la brigade de gendarmerie et de 03 armes de  types FAL (fusil automatique léger) et PM ( pistolet mitrailleur) avec des munitions pour ce qui concerne le commissariat de police de cet arrondissement.

Dans une vidéo, les assaillants brandissent comme autres trophées de guerre une main coupée de l’une de leurs victimes. Ils affirment qu’ils auraient pu les décapiter  mais n’ont pas voulu pousser le bouchon aussi loin, comme si de telles images n'étaient pas déjà suffisamment atroces comme cela. 

Disons le sans ambages et sans fioritures il s'agit là ni plus ni moins d'une cruauté abjecte et inadmissible que le REDHAC condamne avec fermeté. 

 

Secundo, 

Dans sa sortie d'hier à la suite des agressions de Galim et de Bamenda, M. Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration Territoriale s'est honteusement et malheureusement offert le luxe d'indexer le REDHAC et d’autres organisations non gouvernementales qui selon lui, et parlant du REDHAC auraient perçu plus de cinq milliards de francs CFA pour déstabiliser le régime.

Ce membre du Gouvernement,  comme du reste ses autres collègues se trompe de cible en se rendant ainsi coupable de déclarations mensongères, calomnieuses et outrageantes. D'ailleurs Le REDHAC plus serein et plus que jamais droit dans ses bottes n’a rien à craindre. Paul Atanga Nji, ne doit pas oublier qu’il est un justiciable comme du reste nous tous et que le REDHAC se réserve le droit de le traîner en justice en temps opportun pour apporter les preuves de ses calomnies.

Le REDHAC, ne pêche pas en eau trouble. Il fait tout dans la transparence. Nous avons un siège connu de tous, y compris des agents de M. Paul Atanga Nji ; nous avons des comptes bancaires dont les mouvements de fonds sont vérifiables et vérifiés à tout moment par les services compétents. Au lieu que Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale brasse du vent, il devrait plutôt s'évertuer à confondre ses ennemis avec des faits probants et irréfutables afin que nul n'en ignore. Alors qu’il n’est même pas notre Ministre de tutelle, M. Atanga Nji sait pertinemment qu’il a reçu le rapport d’activités et sur les Droits Humains et les droits des défenseurs 2015-2017,  le rapport sur la documentation des cas de violations des Droits Humains avant, pendant et après l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. 

Les travaux du 10e anniversaire du REDHAC ainsi que les recommandations.  Il n’a jamais daigné accuser réception. Je dis avec force qu’il n’est pas de notre rôle d’arrêter cette guerre qui s’avère dévastatrice. Nous sommes là pour indiquer des pistes de solutions et c’est ce à quoi nous nous limitons jusqu’à présent sans chercher à nous substituer au Gouvernement.

Comme je l'ai dit le 18 février 2020, le REDHAC rappelle que les colmatages opérés jusqu’à présent n’apportent rien ou pas grand-chose qui pourrait permettre d'être optimiste pour la résolution des problèmes de notre pays. Plus les jours passent, plus le pays s’enfonce dans une violence horrible. Le respect des droits élémentaires tels que le droit à un procès équitable, les atteintes aux libertés d’associations, de manifestations, d’opinion, d’expression sont bafoués sans vergogne.

 

En rappelant ceci dans notre propos, nous interpellons le Président Paul Biya, que l’unique voie de succès aujourd’hui est de faire preuve de leadership en:

● Déclarant solennellement et sans délais un cessez-le-feu dans les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest.

● Libérant purement et simplement Ayuk Tabe, ses compagnons et les 1500 autres  qui croupissent encore dans les geôles pour des négociations saines et véritablement  inclusives quant aux revendications des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

● Appelant à la mise en place d’une commission mixte (Société Civile, Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés, Centre des Nations Unies pour la Démocratie en Afrique Centrale) pour une enquête indépendante et impartiale sous l’accompagnement des médiateurs régionaux et internationaux sur les crimes graves des Droits Humains du 1er Octobre 2017 qui ont connu un bilan de plus de 100 morts dans les régions du Nord-Ouest et Sud Ouest, tout comme ceux de Pinying à Menka de même que le massacre du 14 février 2020 qui a fait au moins 36 morts à Ngarbuh, dans le département du Ndonga Mantum région du Nord Ouest.

Enfin le REDHAC en appelle à toutes les forces vives de se mettre ensemble pour exiger le plus rapidement possible la mise en place de la Commission Vérité Justice Réconciliation (CVJR) afin d’éviter au Cameroun une guerre civile généralisée et pour une réconciliation véritable et durable entre filles et fils du Cameroun… ».

 

N.R.M 

 

Un avis d’appel d’offre international a de ce fait été lancé par la Commission technique de réhabilitation des entreprises publiques et parapubliques.

 

Il y a besoin de faire une étude diagnostique de la Société nationale de raffinage (Sonara). Le coût de ce travail est de 500 millions de FCFA. Il consistera à entre autres, la réalisation du bilan humain, technique, technologique, environnemental et financier du sinistre de mai 2019. Il sera également question du diagnostic stratégique et opérationnel de l’entreprise, la proposition d’une option technique et technologique envisageable, afin de disposer d’une raffinerie performante, compétitive et viable.

 

La durée de ce travail est de 90 jours. Les cabinets qui veulent déposer leurs dossiers de candidature pour le travail ci-haut précisé, doivent avoir une parfaite connaissance des secteurs concernés et disposer des références ainsi qu’une expérience avérée dans l’étude diagnostique d’une entreprise.

 

A titre de rappel, l’incendie qui a causé des dégâts à la Sonara date de la nuit du vendredi à samedi 1er juin 2019. Comme dégât, on a noté que des installations exploitées par la Sonara avaient été touchées. L’incendie a endommagé totalement 4 des 13 unités de production et en a partiellement soufflé trois. Ce sont près de 10 millions de litres de pétrole brut qui sont partis en fumée dans un bac.

 

Le 6 février 2020, Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l’Eau et de l’Energie s’est entretenu avec une délégation du Groupe russe Lukoil-Litasco. La question de la réhabilitation de la Sonara a été débattue ce jour-là. Yvan V. Romanovsky  le vice-président pour les Amériques, l'Afrique de l'Ouest et l'Europe du groupe sus mentionné avait alors déclaré «nous avons des éléments concernant la raffinerie et ses problèmes. Nous allons les analyser et revenir plus tard pour en parler plus amplement et sans doute faire nos propositions».

 

Liliane N.

 

Avec les Amba boys qui ont multiplié les attaques dans les deux régions anglophones, le Social democratic front pourra-t-il améliorer son score aux législatives et s’ajouter des sièges de Députés à l’Assemblée nationale.

 

Paul Biya le Président de la République dans un décret récemment rendu public, a indiqué que les élections législatives qui doivent être reprises dans 10 circonscriptions du Nord-Ouest et une du Sud-Ouest, auront lieu le 22 mars 2020. Une bonne nouvelle pour le Social democratic front (Sdf) par qui cette reprise partielle des élections législatives dans les deux régions anglophones a été possible.

Car à titre de rappel, devant le Conseil constitutionnel, le parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi a soulevé des problèmes de corruption, de fraude, l’absence des bulletins de vote dans plusieurs bureaux de vote. Sans oublier la délocalisation de certains par Elections cameroon (Elecam). Le parti de la balance a fini donc par avoir gain de cause. 

Seulement cette nouvelle opportunité qui est donnée au Sdf lui sera-t-elle bénéfique ? La question se pose du fait des violences que font les Amba boys ces derniers jours au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso). Le 8 mars 2020, les éléments de la république fantôme d’Ambazonie ont fait exploser une bombe à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest.

Reprise des élections législatives au Noso : Paul Biya fixe la date du nouveau vote au 22 mars 2020  

L’attaque s’est produite alors que les populations comme celles du monde entier célébrait ce jour-là, la journée dédiée à la femme. Dans ce contexte donc, le Sdf réussira-t-il à bénéficier du vote de ses électeurs? Le Noso étant présenté comme le fief, le bastion électoral du parti de la balance. C’est en fait 13 sièges que le parti de Ni John Fru Ndi guette. Il a pour l’instant rien que 5 Députés. Pourtant à la législature précédente, il en avait 18. 

Les 11 circonscriptions dans lesquelles les législatives vont se rejouer sont la Menchum-Nord. Bui-Ouest, Bui.-Centre, Bui-Sud, Mezam-Centre, Mezam-Sud, Momo-Est, Momo-Ouest, Mezam-Nord et Menchum-Sud (région, du Nord-Ouest) et Lebialem (région du Sud-Ouest). 

 

Liliane N.     

 

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01