Les seigneurs de la craie, mobilisés au sein du Mouvement Ots exigent que ces dernières soient prises en considération avec des solutions concrètes avant qu’ils ne dispensent à nouveau les cours aux apprenants
Dans l'urgence, il faut :
I- Le paiement immédiat de la dette envers les enseignants, les 181 milliards relatif aux rappels, avancements, allocations familiales, et autres primes.
II- La révision, amélioration et arrimage aux aspirations des enseignants du statut particulier des enseignants. Doit y figurer:
Concernant la politique salariale et de rémunération des enseignants
III- L'indexation automatique des salaires des enseignants. C'est-à-dire que les salaires des enseignants doivent augmenter automatiquement si l'inflation (la hausse des prix sur le marché) augmente d'un certain montant, à partir de 2%. (Si les prix augmentent de 2% sur le marché, les salaires des enseignants augmentent de 2% automatiquement).
IV- La revalorisation du salaire de base des enseignants 280 000f pour les A2 et 250 000f pour les A1 minimum.
V - L'introduction d'une indemnité spéciale de fonction (comme chez les magistrats): 100 000f pour les A2 et 75 000f pour les A1.
VI- La revalorisation de l'indemnité de logement à 100 000f pour les A2 et 75 000f pour les A1.
VII- L'introduction d'une prime d'eau et d'électricité 10 000f pour l'eau et 30 000f pour l'électricité.
VIII- La revalorisation de la prime de recherche à 50 000f.
IX - La revalorisation de la prime de technicité à 30 000f.
X- L'automatisation des avancements (effet financier).
XI- L'automatisation et l'harmonisation de la prime de rendement trimestrielle à 60 000f pour les A2 et 45 000f pour les A1.
XII- L'introduction d'une prime de transport pour les enseignants en zones rurales, selon l'éloignement par rapport au centres urbains le plus proche: 20 000f pour ceux des enseignants exerçant dans les grandes villes (Yaoundé et Douala. Et 20 000f de plus pour chaque 5km à mesure qu'on s'éloigne de ces grandes métropoles.
XIII- L'introduction d'une prime de risques pour les enseignants affectés dans les zones d'insécurité et particulièrement difficiles : 50 000f.
XIV- La suppression immédiate du système de 2/3 et dès lors le paiement total des salaires.
XV- Le paiement total des rappel de 2/3 et 1/3 sans implication des taxes sur nos rappels.
XVI- L'automatisation des paiements de nos avancements sans plus tarder
XVII- L'effectivité de la bourse mensuelle pour les élèves professeurs des ENS/ENSET:80 000f pour le second cycle et 50 000f pour le premier cycle.
Concernant la gestion des carrières des enseignants et la GRH en générale
XVIII- L'élaboration d'un véritable profil de carrière clairement défini avec tous les postes de travail qu'on trouve au Minesec et les conditions précises pour accéder à ces postes (Le tableau d'adéquation de l'agent fonctionnaire enseignant de la page 11 du statut particulier n'est pas un profil de carrière véritable). Exemple :
Pour un poste à la direction du budget du Minesec, on doit préciser aux enseignants les conditions précises à remplir pour postuler à de tels postes de travail. Ça ne doit pas être des nominations népotisme comme on le constate.
XIX- La formation continue des enseignants automatique. 3 mois de recyclage obligatoire à l'ENS/ENSET après chaque 3 ans de service (les séminaires que les IP organisent au début d'année pour dire aux enseignants de donner les points aux élèves avec le motif de l'APC c'est pas ça la formation continue).
XX- Des enseignements avec des critères bien élaborés et des outils adaptés, sans conduire à des sanctions administratives mais qui a pour rôle de déceler les besoins de formation des enseignants et le perfectionnement des enseignants.
Les entreprises doivent privilégier les sauvegardes en mode déconnecté car il est plus difficile pour le pirate de déclencher le virus dessus.
“Elle doivent aussi surveiller les éléments anormaux du fonctionnement du réseau comme de détecter les requêtes qui iraient vers des pays étonnants, avec lesquels la société n’est pas sensée avoir des échanges”.
Pour les particuliers, il est impératif d’appliquer les mises à jour de sécurité de son système. Windows le fait tous les mois. Sur Mac OS, ne pas cliquer sur “Plus tard”, lorsqu’une mise à jour est proposée ! La sécurité n’attend pas…
Ils affirment n’avoir pas trouvé satisfaction dans le rapport de la réunion tenu par Secrétariat technique du Comité ad-hoc, chargé de trouver des solutions aux difficultés qu’ils rencontrent.
L’opération craie morte lancée par les enseignants. Dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, les seigneurs de la craie affirment qu’ils maintiennent le mouvement de grève. La raison à cette décision est qu’ils ont relevé des insuffisances dans le rapport sanctionnant les assises du Secrétariat technique du Comité ad-hoc. Cette réunion s’est tenue le vendredi 4 mars 2022 à la primature. Regrettant déjà de n’avoir pas été convié à ces assises, ils observent les manquements qui suivent.
«Le rapport est très évasif sur l’échéancier de paiement des rappels des compléments salaires, du non logement, des avancements. Le rapport précise que le début du paiement des avancements est fixé pour le mois de juin qui ne correspond pas à nos attentes. Le rapport n’évoque pas le statut particulier de l’enseignant qui est un élément central dans nos revendications», peut-on lire dans leur communiqué.
Les enseignants affirment constater que jusqu’ici, le gouvernement ne mesure pas le degré de leur mécontentement. Ils trouvent que les réunions qu’il multiplie jusqu’ici donnent naissance à des solutions qui ne répondent pas efficacement à leurs demandes.
«En tout état de cause, la levée du mot d’ordre de grève dépendra d’un échéancier clair et précis n’excédant pas trois mois en vue de l’épuration de la totalité de la dette due aux enseignants ainsi que la publication d’une date précise pour discuter de l’application du statut particulier de l’enseignant», ajoutent-ils.
Liliane N.
Dans un Communiqué rendu public il y’a quelques jours, le ministre de la Communication a donné les raisons pour lesquelles les Camerounais vivent dans une obscurité permanente mais qui, à la fin de chaque mois, se voient obligés de s’acquitter des factures d'Eneo qui ne reflètent pourtant et en aucune manière, leur consommation
Selon René Emmanuel Sadi - porte parole du Gouvernement,
“ Lesdites ont pour principale cause, la crise hydrologique consécutive aux changements climatiques qui affectent le monde entier et qui impactent au niveau national la production de plusieurs barrages hydroélectriques, à l’instar de ceux de Memve’ele, sur le fleuve Ntem et de Lagdo sur le fleuve Bénoué.
s’agissant du Réseau Interconnecté sud, l’évaluation sur le terrain indique que les délestages sont principalement dus à un déficit conjoncturel de la production d’électricité, caractérisé notamment par une diminution du débit d’eau alimentant les turbines de la centrale de Memve’ele.
Pour ce qui est du Réseau Interconnecté Nord, une importante quantité d’eau du barrage de Lagdo avait été utilisée pour faire tourner les turbines de la Centrale, afin de permettre aux populations de la partie septentrionale du pays de suivre la Coupe d’Afrique des Nations de football;
Mais pour éviter l’assèchement de la retenue d’eau dudit barrage, la société Eneo a dû réduire la production de cet ouvrage de 23 à 9 mégawatts…”
Les instructions qui ont été données à tous les opérateurs du secteur de l’électricité
“ L’accroissement de la production des Centrales Hydroélectriques de Songloulou et d’Édéa, à travers des lâchers d’eau plus importants, au départ du barrage réservoir de Lom Pangar, dont les débits journaliers passeront de 1100 m3 par seconde à 1200 m” par seconde;
La réactivation et la mise en service de toutes les Centrales Thermique du Réseau Interconnecté Sud;
La réduction, en soirée, de l'alimentation de certaines industries…’.
N. R M
Dans un communiqué rendu public il y’a quelques heures, le Gouvernement, par la voix de son porte parole René Emmanuel Sadi relate les circonstances qui ont conduit aux décès de nombreux Camerounais, à l’instar du Sous - Préfet et du Maire de cet Arrondissement
Le Communiqué
“ Le mercredi 02 mars 2022, aux environs de 11 heures 30 minutes, sur l’axe Ekondo Titi - Bekora, Arrondissement d’Ekondo - Titi - Département du Ndian, dans la Région du Sud - Ouest, le convoi du Sous - Préfet dudit Arrondissement, a fait l’objet d’une attaque terroriste, perpétrée au moyen de plusieurs engins explosifs improvisés.
Ce convoi composé de quatre véhicules ayant de ce fait été immobilisé, les assaillants ont alors ouvert le feu sur les occupants desdits véhicules.
Le bilan de cette attaque fait état à ce jour de sept morts, à savoir:
Le Sous - Préfet de l’Arrondissement d’Ekondo - Titi, Aboloa Timothée;
Le Maire de la Commune d’Ekondo - Titi, Nanji Kenneth Ene;
Le président de la sous section Rdpc d’Ekondo - Titi, Ebeku William Itoe;
Le chef du village Bekora, Kuru Gorge Sukpa; le chauffeur du Sous -Préfet Meh Stanley - Deux éléments des Forces de Défense et de Sécurité …Deux blessés graves.
Les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital militaire de Douala, tandis que les blessés ont été évacués à l’hôpital régional de Limbé et entièrement pris en charge…”
Condamnation, regrets mais beaucoup plus de détermination
“ Le Gouvernement de la République condamne avec force, cette autre attaque lâche et barbare, dirigée contre les représentants de l’État en plein exercice de leurs missions, par une bande de hors - la loi complètement déshumanisés…
Le Chef de l’État adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi que ses souhaits de prompt rétablissement aux blessés.
De même, le Gouvernement réaffirme sa détermination à tout mettre en oeuvre pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans les Régions du Nord - Ouest et du Sud - Ouest et, à cet effet, demande aux populations de continuer à faire confiance aux pouvoirs publics ainsi qu’aux Forces de Défense et de Sécurité, engagés avec loyalisme et sans réserve dans la poursuite de cet objectif”.
N.R.M
Dans une lettre adressée au Secrétaire Général de la Présidence de la République, cet enseignant fait savoir entre autres que la grève qu’ils ont initiée ira jusqu’à ce que “ l’État règle toutes ses dettes à leur endroit…”.
“ Nous du corps enseignants avons appris avec beaucoup d’enthousiasme que vous êtes actuellement le seul qui a la possibilité de rencontrer le Président de la République compte tenu de ce que toutes vos correspondances contiennent toujours la mention “ Sur Hautes Instructions du Président de la République”.
D’ailleurs dans l’une de vos correspondances pareille l’année passée, vous ordonniez le paiement des frais de correction des examens, chose qui n’a jamais été respectée à 100%.
Cela dit, monsieur le Sgpr nous venons par la présente exprimer le mal être qui est le nôtre depuis des années, à savoir le détournement de nos frais de relève, après affectation par les délégués régionaux, l’inexistence d’un profil de carrière, le blocage de nos avancements, l’éternité du système des ⅔, le refus des affectations légitimes ainsi que le non respect du regroupement familial;
L’opacité des affectations, le défaut d’acte d’intégration, la non prise en compte des primes d’encadrement psychopédagogiques pour les Conseillers d’orientation, la non prise en compte du métier du CO et leur mauvaise utilisation sur le terrain…
Oui monsieur le Sgpr tels sont nos problèmes au quotidien et ça dure des décennies.
Au départ, nous faisions confiance à l’État et nous nous sommes dit que tout ira bien compte tenu des assurances que nous avions reçues en 2017 lors du mouvement d’humeur des enseignants indignés.
Mais malheureusement la situation s’est empirée, les mêmes causes ayant produit les mêmes effets. Dès lors, nous avons l’impression que Nous ne Faisons plus Parties des Priorités du Gouvernement qui s’attèle à débloquer de l’argent pour les autres activités et pour les autres corps de métier Mais Quand il faut Résoudre nos Problèmes on nous Parle de Tensions de Trésorerie.
Nous avons trop supporté, nous avons consenti d’énormes sacrifices et dans cette patience, certains de nos collègues sont décédés dans cette situation de misère sans avoir bénéficié des fruits de leur labeur étant vivants.
Monsieur le Sgpr, aujourd’hui c’est plus que jamais le moment que vous rencontriez le Président de la République et vous lui fassiez savoir notre mal être profond et notre frustration face à cet état de choses.
Car nous voulons entre autres l’application du statut particulier des fonctionnaires du corps enseignant, que vous puissiez créer à la Conac une brigade spéciale de suivi de nos dossiers et de dénonciation de tous ces fonctionnaires véreux au Minfopra, au Minesec et au Minfi qui bloquent nos dossiers pendant des années, les font disparaître, soutirent même par méchanceté certaines pièces dans l’optique de nous rançonner en exigeant leur cote part.
Oui monsieur le Sgpr, dites au Président de la République que les conseillers principaux d’orientation veulent leur prime d’encadrement psychopédagogique et que les avancements doivent être automatiques avec effet financier…
C’est en cela que le métier d’enseignant retrouvera ses lettres de noblesse. Car un Enseignant qui enseigne par dépit devient un danger pour l’avenir de nos enfants.
Monsieur le Sgpr aujourd’hui le Mouvement Ots est déterminé plus que jamais à se faire entendre et aller jusqu’au bout, pas dans la logique du bras de fer avec l’État, mais dans une logique de revendication de ce qui nous revient de plein droit.
Notre Mouvement est un mouvement d’ensemble acquis pour une cause commune et non individuelle car vos collaborateurs au niveau du Sgpm préfèrent des réunions avec des sois disant leaders méconnus du Mouvement Ots, notamment un certain Jack Bessala Ngono que nous ne reconnaissons pas comme mandataire de Ots.
Toutes ces promesses et ces calendriers divers sont déjà obsolètes au regard des précédents.
Monsieur le Sgpr, aujourd’hui au niveau du Minesec, ils ont opté pour l’intimidation et les menaces de suspension de salaire en mettant à contribution les autorités administratives pour soi disant relever les noms des enseignants grévistes, pire encore, ils veulent nous intimider avec les Forces de l’Ordre qui ont l’outrecuidance de violer l’enceinte scolaire pour oser menacer les enseignants comme au lycée de Biyem Assi.
De ce fait, nous nous posons la question de savoir Est ce déjà un crime au Cameroun de revendiquer ses Droits? Est ce une façon de déstabiliser le pays que revendiquer ses Droits?
Monsieur le Sgpr, nous voulons des solutions concrètes et non des réunions sans issues aux services du Premier ministre.
La reprise des cours se fera après le paiement total de notre dette. Dans le cas contraire, le Mouvement Ots continuera car, Nous avons trop trop supporté et on veut le paiement sans délai de notre dette.
En attendant que vous rencontriez le Chef de l’État, son Excellence Paul Biya,veuillez demander aux administrateurs de cesser toute menace à notre égard et de ce fait, agréer l’expression de notre parfaite considération”.
N.R.M
Le député SDF Jean-Michel Nintcheu demande au gouvernement de réagir avant qu’il y ait une paralysie totale du secteur de l’éducation.
Retrouvez ci-dessous sa tribune
Le Cameroun est particulièrement secoué depuis pratiquement deux semaines par la grève des enseignants du primaire et du secondaire. Si rien n'est fait, cette grève s'étendra à l'enseignement supérieur. On observera de ce fait une paralysie totale de l'éducation qui est un droit fondamental et inaliénable du citoyen inscrit dans notre Constitution et ratifié par le Cameroun à travers différents instruments juridiques internationaux.
Je suis solidaire des revendications des enseignants qui ont lancé le mouvement OTS. Ils ont trop souffert. Il faut être criminel pour ne pas compatir à leurs souffrances. Ils sont ceux sans qui le pays ne serait et ne sera rien. Yaoundé gagnerait à satisfaire leurs revendications. La rémunération ne saurait être incompatible avec le travail effectué.
Parmi les réclamations des enseignants, figurent l'attribution des matricules aux enseignants en attente de leur solde, le statut particulier de l'enseignant, le paiement des compléments de salaire, le paiement des avancements dont les arrêtés sont disponibles, la prise en compte des primes de non logement, l'intégration des vacataires etc.
Le régime de Yaoundé, fidèle à son habitude, veut jouer à la roublardise. Ce régime doit sortir des menaces, des discours et éventuellement des promesses pour du concret. Tous ces problèmes soulevés par les enseignants peuvent et doivent être réglés. Il me revient que l'impact financier se situe autour de 180 milliards de FCFA.
En tant que Député de la nation, j'estime que pour résoudre ce problème, en plus d'accélérer les procédures administratives et de sanctionner tous les responsables de cette inertie, il suffit sur le plan financier de pourchasser les gaspillages et de supprimer les dépenses inutiles et improductives contenus dans la loi des finances de l'exercice 2022 qui comporte des lignes opaques et des niches budgétivores entretenues par l'oligarchie régnante notamment les prédateurs de la fortune publique.
La ligne 65 intitulé "Interventions de l'État en fonctionnement" a pour objectif de couvrir les charges non réparties de l'État en fonctionnement. 400.406 milliards de FCFA en 2022 contre 358,453 milliards de FCFA en 2021. Soit une augmentation de 41.953 FCFA. Toutes les institutions de l'État bénéficient pourtant d'un budget de fonctionnement. La ligne 65 ne contient aucune information sur les critères de sélection des bénéficiaires, la nature des bénéficiaires ainsi que les montants à allouer à chaque bénéficiaire.
Cette ligne est porteuse de tripatouillages, de dissimulations et de maquillages du fait que les actions à entreprendre n'ont jamais été élucidées à l'avance et les comptes d'emploi n'ont jamais été détaillés. C'est une ligne fourre-tout de détournements de deniers publics à grande échelle.
Les dépenses de fonctionnement somptuaires:
Le budget de 2022 comporte également des dépenses stratosphériques et brumeuses à même de renverser plus d'un camerounais à qui le régime de Yaoundé demande de faire preuve de résilience. À titre d'illustration :
a- Les dépenses de personnel se chiffrent à 1134,498.512 milliards de FCFA dont 40,755 milliards de FCFA sur la ligne "Autres personnels". De quel autres personnels s'agit-il ?
b- Dépenses des biens et services (858,589 milliards de FCFA) dont:
66,382 milliards de FCFA pour l'eau, l'électricité, le gaz et autres.
80,346 milliards de FCFA pour les matières, matériels et fournitures
58,3 milliards de FCFA pour les frais de transport et de mission.
16,54 milliards de FCFA pour le loyer
223,426 milliards de FCFA pour le mobilier et matériel de logement et de bureau.
Il faut cisailler de façon claire, limpide et utile les allocations budgétaires contenues dans ces lignes et affecter le gain de productivité tiré de cette opération à la résolution des problèmes cruciaux soulevés par le mouvement OTS.
Nul n'a le droit de sacrifier l'éducation d'un peuple pour des intérêts bassement prébendiers.
Pour provoquer l'effondrement d'un pays, il suffit d'assassiner son éducation. Pris dans ce sens, il est difficile de donner du tort à ceux qui pensent que c'est vers cette catastrophe que le régime de Yaoundé veut nous conduire en cette fin de règne.
Pour le député Cabral Libii, le gouvernement doit procéder entre autres à la libération des prisonniers qui ont offert leur implication, la décentralisation aboutie.
Depuis la Belgique où il se trouve en ce moment, l’honorable Cabral Libii a réagi à l’assassinat du sous-préfet et du maire d’Ekondo Titi. Tout en présentant ses condoléances aux familles durement éprouvées, l’homme politique a indiqué une énième fois, que le gouvernement est responsable de la crise qui sévit depuis 5 ans déjà dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
«Au gouvernement, je réitère qu’il est inadmissible qu’il continue de briller par l’inconséquence dans une crise aux solutions connues à savoir le dialogue itératif, la libération de ceux des prisonniers qui ont offert leur implication, la décentralisation aboutie, un accord de paix, pour ne citer que ces priorités là. L’entrée en scène ne favorise pas les choses, mais le port des œillères par le gouvernement et le choix des solutions inappropriées qui s’en suit depuis 2016 sont suicidaires», a écrit le député Cabral Libii dans son communiqué.
A titre de rappel, aux environs de 11h30 de la journée du 2 mars 2022, un convoi du sous-préfet Timothée Aboloa et du maire d’Ekondo Titi Nanji Kenneth a sauté sur un engin explosif improvisé à Ekondo Titi, ville située dans le département du Ndian dans la région du Sud-Ouest. Ledit engin, a été posé par les ambazoniens. En plus des deux autorités sus mentionnées, il y a aussi Ebeku William, président de la section du RDPC, l’adjudant Akono du bafumar sécurité et Meh Stanley, le chauffeur qui ont perdu la vie.
Liliane N.
Le député du PCRN Cabral Libii dans le message adressé aux enseignants affirme que ceux-ci souffrent «de l'hyper-centralisme avec l'engorgement, l'inertie, la lenteur et la corruption qu'elle induit».
Le 28 février 2022, le député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) Cabral Libii a apporté son soutien aux enseignants qui ont décidé d’exprimer leur ras-le-bol à travers l’opération OTS entendez par là «On a trop supporté». Dans une nouvelle brève sortie faite sur sa page Facebook, le député Cabral ancien candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018 affirme que c’est le fait de ne pas accorder de l’intérêt aux moments électoraux, qui produit la situation dans laquelle les seigneurs de la craie se retrouvent aujourd’hui.
«Chers enseignants, ce qui vous accable est en partie la conséquence du désintérêt que beaucoup d'entre vous affichent lors des moments électoraux. Lors des moments où votre avenir professionnel est en débat et se décide. L'éducation fait partie des secteurs constitutionnellement décentralisés. Pourtant vous souffrez de l'hyper-centralisme avec l'engorgement, l'inertie, la lenteur et la corruption qu'elle induit. Le Fédéralisme Communautaire vous propose un modèle de décentralisation aboutie. Jetez-y un œil», a-t-il écrit.
A titre de rappel, les enseignants ont décidé de revendiquer leurs droits. Et depuis des semaines, ils observent sur toute l’étendue du territoire, un mouvement d’humeur. Il est question pour eux de s’abstenir de faire cours. De façon concrète, ils réclament entre autres : l’autonomisation des procédures dans la gestion du personnel enseignant, le paiement des arriérés de salaire, l’adoption du statut de l’enseignant. Rendu à ce jour, il n’y a plus que les enseignants du primaire et du secondaire qui revendiquent. Ceux du supérieur et les enseignants vacataires menacent aussi d’entrer dans le mouvement.
Liliane N.
Le matériel reçu par le Gouvernement camerounais le 1er mars dernier est destiné à stocker et à distribuer les vaccins jusque dans l’arrière-pays, tout en conservant la température requise, apprend-on de sources officielles.
D'après le Ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie au cours de la cérémonie de réception de ce matériel : « Ces équipements de la chaîne de froid vont permettre d’allonger la durée de vie des vaccins (de 31 jours à plus de 9 mois) et par ricochet, de limiter les risques de péremption ».
La déclaration du Minsanté est d'autant plus fondée quand on se rappelle, l’année dernière, le pays a détruit près de 5 000 doses de vaccins arrivés en péremption à la date du 23 août 2021. Il est également envisagé plus tard que ce matériel puisse servir pour le séquençage, la recherche et le transport des échantillons, indique le Ministre.
Selon le représentant de la Fondation UPS, Bassey Anari, a précisé que cette première dotation est susceptible d’être augmentée en fonction des besoins. Précisons, une formation gratuite du personnel médical est en attendant offerte par cette compagnie américaine de logistique et de distribution de courriers et colis sur la manipulation des produits sensibles qui nécessitent une température froide, à l’instar des vaccins comme Pfizer.
Innocent D H
C'était au cours des assises tenues à Tcholliré en présence des acteurs de la société civile, conseillers municipaux et régionaux, ainsi que les représentants des administrations déconcentrées de l'Etat. Des idées ont été proposées dans l'optique de la validation de la vision de développement durable de la région du Nord.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la décentralisation au Cameroun, plusieurs compétences sont dévolues aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD). Parmi celles-ci, figurent l'élaboration des Plans régionaux de développement.
Les assises de Tcholliré ont ainsi permis de poser un diagnostic sans complaisance des problématiques socio-économiques qui freinent l'épanouissement des populations dans le département du Mayo-Rey. "Tout a été dit, par exemple, les problèmes des routes, d'eau, la santé et autres", évoque Lawan Aoudou, maire de la commune de Tcholliré.
Des difficultés clairement identifiées dont les enjeux et les solutions débattus en commissions vont contribuer à la validation de la vision de développement durable de la région du Nord. "Il y a le problème de l'éducation, d'insécurité. Il faudra améliorer l'agriculture, l'industrialisation, les infrastructures. Ce sont tous ces problèmes qu'il faut mettre sur la table, essayer de réfléchir pour que effectivement le département du Mayo-Rey se développe", fait savoir Yaya Adamou, vice-président du Conseil régional.
Les travaux conduits par Adoulkarimou Iyawa, représentant personnel du Gouverneur de la région du Nord, étaient une occasion pour les participants d'émettre le vœu de voir une application efficace et efficiente du Plan régional de développement de la région du Nord pour le bien-être des populations.
Innocent D H
D’après les premières informations, un mauvais dépassement serait à l’origine de cet accident qui s’est produit aux premières heures de ce jeudi 3 mars 2022.
Encore des morts enregistrés sur nos routes. Aux premières heures de ce jour, il y a eu un accident de la circulation à Bekoko, un village situé dans l’arrondissement de Dibombari, département du Moungo, région du Littoral. Les premières informations font état de ce qu’un bus en provenance de la ville de Douala en direction de l’Ouest a dépassé de façon dangereuse un autre bus de la compagnie de transport Général express et s’est retrouvé nez à nez avec un camion «semi-remorque » allant dans le sens opposé.
Le choc assez violent a tué les deux conducteurs sur le champ et trois autres passagers du bus du transport en commun. Le bilan en notre possession fait état de 5 morts et une trentaine de blessés. Les blessés ont été conduits à l’hôpital Laquintie tandis que les décédés ont été déposés à la morgue de Bonassama grâce à l’intervention des Forces de maintien de l’ordre et de certains riverains.
Il y a eu une descente des autorités. Le but de cette descente était de constater l’ampleur de l’accident.
Liliane N.
Dans ladite lettre traduite en français, le président Vladimir Poutine s’adresse aux citoyens du monde entier. Il explique la raison d’être de son action en Ukraine. Il y indique qu’il est question pour son pays de refuser l'assimilation face aux Etats-Unis qui sont prêts à tout pour s'imposer partout.
Retrouvez ci-dessous la lettre du président russe
LETTRE DE POUTINE AUX CITOYENS DU MONDE*
Chers citoyens du monde, je vous salue.
L’actualité internationale est riche d’événements depuis le mois d’Octobre dernier. Vous avez certainement lu, entendu, un certain nombre de choses, parfois vraies, parfois totalement galvaudées. Je comprends que l’offensive que mon pays mène actuellement sur l’Ukraine donne lieu à plusieurs interprétations. Mais je m’en vais vous éclaircir, tant soit peu, non seulement sur les motivations qui sont les miennes, mais sur la conduite des affaires du monde en général. Je serai bref, concis, donc soyez concentrés.
J’arrive au pouvoir dans un pays exsangue, abattu par l’humiliante défaite subie face à l’Occident, qui a non seulement réussi à disloquer l’empire qui existait depuis plus d’un demi-siècle, mais en plus, à intégrer les Républiques sœurs dans son camp. L’économie est par terre, les populations peinent à nouer les deux bouts, plus personne ne respecte les Russes, dont le Président est un alcoolique reconnu. La Fédération de Russie, en ce début de 21ème Siècle, est la pire manifestation de ce qu’est un non Etat.
Dès le départ, face au constat de la faiblesse militaire et économique de mon pays, je comprends la nécessité d’œuvrer en bonne harmonie avec les vainqueurs. Je demande donc l’adhésion de mon pays à la grande organisation militaire réunissant les pays d’Europe et d’Amérique, convaincu que dans la coopération et l’entente, nous pourrions ensemble créer un monde plus sûr et sans hégémonie nocive. Mais George Bush, Président des USA, me répond par la négative. La raison est très simple : son pays ne veut pas d’une alliance avec un autre pays qui pourrait à terme le concurrencer militairement.
Je comprends alors que le passé ne s’effacera pas aussi facilement que je le pensais, bien naïvement. Surtout, je constate, au fil des années, que l’Occident, avec à sa tête les USA, n’a pas l’intention de laisser le monde se conduire librement, contrairement aux promesses d’un monde libre et civilisé qu’il brandit pour les besoins de sa cause.
En réalité, derrière cette façade démocratique, se cache la volonté tacite d’imposer un système de valeurs, son système de valeurs, au reste de la planète, sans distinction de civilisation, d’histoire, de culture… Je comprends que l’Occident essaie simplement de combattre la dictature des autres (celle qui ne lui sied pas) par sa dictature à lui.
Ces constats me poussent à réagir en conséquence, car si rien n’est fait, la grande civilisation qui est celle de ma Russie, sera dissoute, reléguée dans les tiroirs de l’histoire, d’où on ne la sortira que pour enseigner aux enfants quelque chose dont ils n’auront jamais besoin dans la vie. Je décide donc de redonner aux Russes le sentiment de fierté nationale qui doit être à la base de tout projet d’émancipation, et qui manque cruellement aux pays d’Afrique notamment. Les Russes doivent de nouveau se sentir fiers d’appartenir au plus grand pays du monde !
Pour cela, renforcer les capacités militaires est indispensable, car même si nous avons hérité de l’arme nucléaire après la dislocation de l’URSS en tant que principale République, nos compétences militaires ont subi un grand coup avec la crise économique et sociale qui a failli décimer le pays. Le chantier militaire étant terminé, je me lance sur la voie de la reconstruction de l’économie, pour la rendre stable et forte. Fini les Sovkhozes, les Kolkhozes, et autres initiatives dépassées de l’époque soviétique ! Désormais, la Russie adopte l’économie de marché, elle doit vivre avec son temps, sans pour autant se faire avaler.
Sur le plan de la stratégie, bien que mon pays soit finalement entouré de potentiels ennemis, je garde une certaine sérénité quant à sa sécurité. Toutefois, je n’hésite pas à dénoncer publiquement la volonté hégémonique mondiale des USA qui, très souvent, et au mépris du droit international que beaucoup évoquent, agissent d’une manière qui ne permet pas d’entrevoir un avenir mondial apaisé.
Pourquoi sont-ils allés guerroyer en Irak, à des milliers de kilomètres de chez eux ?
Pourquoi ont-ils décidé unilatéralement, et malgré les réticences des autres partenaires, dans le cadre de l’OTAN, de défenestrer le régime Libyen, pourtant stable et important pour la stabilité de l’Afrique du Nord et du Sahel ?
Pourquoi avaient-ils besoin de diviser le Soudan ?
Quelle était la nécessité de précipiter la chute du régime syrien et de détruire ouvertement un pays qui n’avait rien demandé ?
En moins de 20 ans, les Américains et leurs suiveurs Européens ont été la cause de tellement de morts, que l’on est logiquement en droit de se demander – sauf si l’on refuse clairement de réfléchir – si la démocratie et les valeurs tant vantées devraient s’exporter dans de tels bains de sang.
Ah ! Soljenitsyne, où es-tu ? A l’Archipel du Goulag, tu aurais pu opposer L’ensauvagement civilisé du monde libre ! Je gage que notre pays n’aurait pas perdu au change.
Dans ce nouveau monde de sauvages civilisés, ma Russie, disposant de capacités militaires au point, n’a-t-elle pas son mot à dire ? Il est étonnant de constater les discours anti Russes et anti Chinois des ex puissances coloniales en Afrique, lorsque leurs anciennes colonies, devenues indépendantes, souhaitent coopérer, suivant les dispositions du Droit international qu’on oppose uniquement à ma Russie, avec cette dernière ou avec la Chine. Le rejet par l’Union Européenne du projet Chinois des nouvelles routes de la soie, devant traverser quelques pays d’Europe, est significatif de cette attitude complexe vis-à-vis de l’autre. Si l’Europe coloniale considère certaines régions comme des zones d’influence dans lesquelles les autres ne devraient pas s’insérer, pourquoi m’interdirait-on de faire pareil dans mon étranger proche ?
En 2008, face à la soudaine velléité expansionniste d’un insignifiant dirigeant d’une ex république vassale, ma Russie devait-elle rester muette et prendre sur elle ?
Face à la défenestration programmée du régime Syrien par les USA et leur éternel allié Israélien, mon pays ne se devait-il pas d’intervenir ? Si pour la Libye, nous n’avons pas été assez réactifs, pour la Syrie nous avons décidé d’agir. Qui pourrait nous le reprocher ?
Face au désordre organisé en Ukraine par les Ukrainiens eux-mêmes, incapables de s’entendre sur la ligne à donner à leur pays, divisés entre Europhiles et Russophiles, ma Russie ne se devait-elle pas d’intervenir pour tenter de mettre fin au conflit, d’autant plus que l’armée régulière avait décidé de prendre les populations Russophiles pour cible, laissant ainsi planer le risque d’un génocide ?
Mais l’heure n’est pas aux jérémiades, car de l’autre côté du mur, la haine est tenace, et les vieux démons s’activent. En effet, le vieux Biden, qui par ailleurs m’a traité de tous les noms d’oiseaux, a décidé de créer un désordre artificiel sur le vieux continent. Alors que depuis 2015, régnait une relative accalmie en Ukraine, dans le conflit idéologique et militaire opposant l’Est à l’Ouest, ce monsieur s’est proposé de rajouter une couche en exhortant le dirigeant Ukrainien, un célèbre humoriste paraît-il, à se positionner vis-à-vis de ma grande Russie comme le petit Nicolas Sarkozy et ses petits copains le firent avec l’insignifiant dirigeant Géorgien. On dirait que les leçons de l’histoire ne sont pas apprises, car quiconque provoque ma Russie, subit l’ire de mes missiles.
Malgré la tenue de plusieurs rounds de négociations, rien n’y fit. Les Américains, dont la haine vis-à-vis de ma Russie n’a jamais faibli malgré la fin de la guerre froide et l’hégémonie incontestable – bien que logiquement contestée – qu’ils ont acquise sur le monde, ont décidé de ne pas écouter nos revendications légitimes et de procéder au forceps, la nouvelle provocation étant d’appuyer la demande de l’Ukraine d’intégrer l’OTAN, au nom du Droit international à géométrie variable. De ce fait, ils acceptent sans failles l’idée de positionner leur arsenal militaire à la frontière Ouest de mon pays, chose qui en 1962 à Cuba, en sens inverse, avait fait craindre une guerre nucléaire au monde, tant les Américains avaient clamé leur refus de voir l’arsenal militaire soviétique à sa frontière. Le droit international américanisé n’existait pas pour Cuba, en ces temps-là !
Pour pallier ce problème, j’ai proposé une solution toute simple, à laquelle on a déjà eu recours lors de la Guerre froide : la constitution de l’Ukraine comme Etat neutre, sur le modèle de la Finlande à l’époque. Ce qui est resté dans l’histoire comme la Finlandisation est à mon sens, une voie de sortie d’une logique implacable, au regard de l’incompréhension structurelle entre les Américains et nous.
Malheureusement, l’humoriste, qui se croit certainement sur un plateau de tournage, confondant réalité et fiction, se laisse entourlouper par les promesses fictives de soutien occidentales. Ses amis et lui refusent de comprendre le grand enjeu qui est celui de la protection de mon pays, non seulement d’un point de vue militaire, mais aussi d’un point de vue civilisationnel. Un rapide coup d’œil sur la carte géographique de l’Est de l’Europe permet de comprendre ma position : sur tout le flanc Ouest, je suis cerné de pays battant pavillon de l’OTAN, et ayant, de ce fait, adopté le mode d’organisation politico-sociétal proposé par l’Occident. Je ne suis pas bête, j’ai lu « Le long télégramme » de George Kennan, je connais bien la théorie de l’endiguement qu’il proposait déjà en 1946, et son pendant, la théorie des dominos, qui allaient devenir – et qui le sont toujours – les deux grands axes de la politique étrangère Américaine.
Suivant cette logique, l’idée occidentale est très clairement d’entourer ma Russie d’armes et d’organisations sociétales aux normes voulues par nos ennemis, afin que tôt ou tard, disparaisse notre pays, soit par la voie militaire, soit par la voie douce. Un grand remplacement du peuple et de la civilisation Russes est donc à craindre !
C’est face à tout ceci, buté à la mauvaise foi de ceux qui veulent faire disparaître notre identité, annihiler la nation d’Oleg le Sage, la descendance de Vladimir le grand, ignorer l’apport d’Anne de Kiev, réfuter l’héritage de Vladimir Illitch, que j’ai décidé, en toute conscience des risques que cela représente, d’agir et non de subir. Peuples du monde entier, comprenez ma position, elle est très simple, et je pense que si chacun de vous réussit à faire la projection dans le contexte de son propre pays, vous comprendrez qu’il n’y avait pas d’autre alternative, dans les mêmes conditions de dialogue de sourds, que ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine. C’est ça ou prendre le risque d’avoir tout près de moi une coalition armée étrangère ouvertement hostile à mon peuple, à son histoire, à sa civilisation, dans le pays qui est et restera le berceau de la Russie, et qui a bénéficié du meilleur en termes de coopération militaire du temps de l’URSS. Pour la survie de ma Russie, je ne peux pas me permettre d’avoir un aussi grand territoire totalement acquis à la cause occidentale, à partir duquel toute sorte d’attaque pourrait survenir à n’importe quel moment.
Nonobstant cette impérieuse question sécuritaire, je n’ai pas l’intention d’occuper l’Ukraine. C’est un trop vaste territoire, avec une population ouvertement et majoritairement pro Occident, il nous reviendrait trop cher en temps, énergie et argent, de nous lancer dans une aventure colonisatrice. Je souhaite que des pourparlers soient menés avec des dirigeants Ukrainiens conscients de l’importance géopolitique de ce pays, et du rôle qui est le sien dans la configuration actuelle de la stabilité et de la sécurité en Europe, et non avec des pseudo dirigeants acculturés, sans stratégie politique autre que d’être à la solde des Américains. Dans l’intérêt de ma Russie, et des populations Ukrainiennes, il est important qu’un dialogue franc et sincère se tienne dans les plus brefs délais, avec, je le répète, un gouvernement Ukrainien responsable ! Dans le cas contraire, l’autre solution serait alors la partition de l’Ukraine, et la reconnaissance internationale des républiques du Donbass qui elles sont peuplées d’Ukrainiens préférant l’attachement aux valeurs de la grande Russie à l’assimilation occidentale.
Dans cette guerre idéologique, chers peuples du monde, vous devez comprendre que si les USA sont prêts à tout pour s’imposer partout, ma Russie est prête à tout pour refuser l’assimilation, l’importation d’un danger civilisationnel majeur dans son étranger proche. Ce sera donc malheureusement, suivant la doctrine Américaine de l’ensauvagement du monde civilisé, à qui aura les meilleures armes et la meilleure stratégie globale, si la raison, outre Atlantique, ne l’emporte pas sur les émotions.
La balle est dans leur camp. Aux Américains de donner à notre monde une chance pour la paix.
Vladimir Vladimirovitch Poutine
L’Ambassade de la République du Cameroun en République fédérale d’Allemagne a rendu public un communiqué dans lequel, il met à la disposition des camerounais présents en Ukraine ou l’ayant quitté des informations nécessaires pour leur bien-être.
Rendu à plus d’une semaine du conflit russo-ukrainien, le gouvernement qui dans une récente sortie a indiqué suivre avec beaucoup d’attention la situation, a pris des mesures pour faciliter l’évacuation des camerounais. Ces mesures sont aussi utiles pour ceux des compatriotes qui ont réussi à quitter le territoire ukrainien.
Retrouvez ci-dessous ledit communiqué