Selon les témoignages recueillis sur place, ce sont « les cris de plaisir » de l’adolescent qui ont attiré l’attention des voisins qui, curieux, ont décidé d’avoir le fin mot de cette histoire.
Sachant que l’homme réside seul et soupçonné depuis longtemps d’entretenir des relations hors nature, les populations riveraines se sont introduites dans le domicile et ont trouvé les deux amants en action.
Devant la scène qui se déroulait sous leurs yeux, hommes comme femmes ont violemment réagi, en trainant les deux individus sur la place publique, en leur donnant au passage des coups de fouets.
Interrogé, il s’avère que l’enfant est en classe de 2nde A4 Espagnol et, en quête d’argent, il a préféré se rendre chez son « Sugar Daddy » qui lui en a promis un bon paquet, en échange de quelques instants de plaisir malsain. ’
En lieu et place de celui-ci, les deux comparses ont été exposés en tenue d’Adam, obligés d’assumer les regards dédaigneux et réprobateurs de ceux qui ont choisi, malgré les appels de certains de les livrer aux Forces de Maintien de l’Ordre.
Phénomène incompréhensible
On a bien envie de se poser la question de savoir ce qui se passe ? On aimerait bien savoir ce qui explique les choix opérés par quelques Jeunes Camerounais depuis quelques temps, qui sont toujours au devant de la scène, non pas parce qu’ils sont majors dans tel ou tel autre domaine, non mais plutôt parce qu’ils ont fument les drogues, agressent et assassinent professeurs et camarades de classe, font des partouzes et aujourd’hui, se compromettent avec des êtres qui sont sensés les encadrer, les éduquer, leur montrer le bon chemin.
Dans leur soif effréné de suivre les phénomènes de mode, d’arborer des vêtements derniers cris, d’être toujours tendance, ils deviennent des proies faciles pour ses "sugar daddy" ; des proxénètes en puissance qui malheureusement, sont dotés d’énormes moyens financiers, prêts à mettre ceux-ci en jeu pour corrompre et continuer tranquillement à faire leur sale boulot, narguant au passage ceux qui les dénoncent.
Frapper fortement du poing sur ta table et agir afin de préserver les Jeunes Camerounais
Les parents, comme à tous les coups seront accusés de négligence ; Certains saisiront cette occasion pour dire que les parents de cet adolescent ont abandonné l’éducation de leur enfant entre les mains des enseignants. Cependant, pour ce cas précis, cela interpelle tout le monde.
S’il est loisible de comprendre qu’on ne puisse contrôler des centaines d’enfants, bien que ce soit les heures de cours, il est important qu’au sein des établissements scolaires, des règles soient imposées, concernant par exemple l’appel dans les salles de classe, les billets requis pour tel ou tel autre motif par l’enfant ; la fermeture de toutes les ouvertures qui facilitent les sorties clandestines des élèves aux heures de cours.
Dans les domiciles, les parents devraient en principe connaître les fréquentations de leurs enfants ; leur imposer de ne jamais apporter à la maison, ce qu’ils n’ont pas acheté ; les interroger sur les nouveaux vêtements ou chaussures qu’ils portent et, pourquoi ne pas les confondre en posant la question, à l’ami qui aurait donné le pantalon, la chemise, la paire de tennis…
Ce ne sera pas facile mais au moins, l’enfant saura qu’à la maison, mes parents n’acceptent pas que je fasse entrer des choses dont ils ne connaissent pas la provenance.
Quant aux "sugar daddy", peut-on encore aujourd’hui penser qu’ils doivent simplement être traduits en justice pour ressortir quelques jours plus tard ?
N’est-il pas temps de penser à des mesures plus drastiques face à ces proxénètes qui s’en prennent aux nouveau-nés-nés, aux petits enfants, aux adolescents ? Gâchant ainsi l’avenir de milliers de jeunes dont les parents vivent dans la honte, le déshonneur mais aussi dans l’amertume. L’Etat est interpellé.
Nicole Ricci Minyem