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Pour les procureurs, c’est un « lynchage » des temps modernes. Le procès des trois Américains blancs inculpés pour le meurtre d’Ahmaud Arbery, un joggeur afro-américain âgé de 25 ans, en février 2020, s’est ouvert en Géorgie, lundi, avec le début de la sélection du jury. 

Ce meurtre et les efforts des autorités locales pour l’etouffer, juste avant la mort de George Floyd, avaient catalysé les manifestations contre le racisme de l’été 2020. En cas de verdict coupable, Gregory McMichael, 65 ans, son fils Travis, 35 ans, et leur voisin William Bryan, 52 ans, pourraient risquer la peine capitale.

Meurtre « haineux »

 

Le 23 février 2020, Ahmaud Arbery, 25 ans, fait son jogging à Brunswick, une localité côtière du sud des Etats-Unis, quand il est pris en chasse par les trois hommes. 

Dans un appel à la police, Travis McMichael affirme que le joggeur est entré dans une maison en construction et ressemble, selon lui, à une personne suspectée de plusieurs cambriolages dans le quartier.

Les trois hommes assurent qu’ils ont voulu réaliser une « arrestation citoyenne », comme autorisé par la loi de Géorgie à l’époque. Sur une vidéo filmée par leur voisin William Bryan, on voit le père, armé d’un pistolet, et son fils couper la route à Ahmaud Arbery avec leur pick-up. 

Le joggeur tente de le contourner en courant. Le fils, Grégory McMichael, descend du véhicule armé d’un fusil à pompe. Une lutte s’engage, d’abord hors-champ. On entend trois coups de fusil. Ahmaud Arbery, touché deux fois à la poitrine et une fois au bras, s’effondre.

Les trois hommes ont été inculpés de meurtre et fausse arrestation – le voisin y compris, car il a, selon l’accusation, percuté Ahmaud Arbery avec son véhicule lors de la course-poursuite. 

Ils ont également été inculpés de “ crimes haineux” par la justice fédérale, ce qui leur vaudra un second procès en février 2022. Selon un policier arrivé sur place, Travis McMichael a notamment crié « Fucking nigger ! » («putain de nègre ») après avoir tué Ahmaud Arbery.

« Légitime défense »

 

Les trois accusés ont plaidé non-coupable. Gregory McMichael affirme qu’Ahmaud Arbery a « violemment agressé » son fils - lors du court moment hors-champ dans la vidéo - qui aurait donc agi en état de légitime défense, selon lui. 

Cette stratégie, en s’appuyant sur la doctrine “ stand your ground”, rappelle celle de George Zimmerman, le vigile de quartier armé qui avait pris en chasse et tué Trayvon Martin en en 2012 après une altercation. Zimmerman avait été acquitté.

Selon des images de vidéosurveillance, Ahmaud Arbery s’est bien arrêté trois minutes dans la maison en construction. Mais selon l’avocate du propriétaire, il n’a rien volé et il est possible qu’il se soit arrêté - ainsi qu’à plusieurs reprises au cours des mois précédents - pour boire de l’eau. Avant l’audience, enfin, le juge a tranché : la défense n’aura pas le droit d’évoquer

Une procureure inculpée pour avoir protégé les suspects

 

Fait rare : l’une des procureurs locaux, Jackie Johnson, a été inculpée en septembre pour violation de son serment professionnel. Selon l’acte d’accusation, elle aurait « montré des faveurs et de l’affection » envers Grégory McMichael, un ancien policier qui a longtemps travaillé dans son service, et ordonné aux agents chargés des investigations de ne pas arrêter son fils.

L’étape de sélection des 12 membres du jury et des quatre suppléants devrait durer au moins deux semaines, avec une ouverture des débats attendue début décembre.

 

N.R.M

Dans un communiqué rendu public il y’a quelques jours, René Emmanuel Sadi - ministre la Communication -interpelle vivement les organes de presse et autres médias qui ont “ délibérément choisi de travestir les faits” alors que l’enquête annoncée par le ministère de la Défense est encore en cours.

 

Pour le porte - parole du Gouvernement, “ l’annonce de cet événement tragique a, à l’évidence, suscité une vive douleur et une profonde émotion au sein de l’opinion publique, que sont venues amplifier, les images choquantes, abondamment relayées par les médias sociaux…”.

 

Le rôle trouble de certains médias et qui, du point de vue du ministre de la Communication mettent tout en oeuvre afin de susciter des remous sociaux 

 

“Il s’agit donc, d’un sujet d’une gravité notoire et d’une sensibilité avérée, que vient exacerber le contexte sécuritaire qui a cours dans cette région.

Face à une telle situation, on observe malheureusement que certains médias ont délibérément choisi de jeter l’huile sur le feu, en travestissant de manière ostentatoire les faits, dans le but sans doute, de provoquer un soulèvement populaire, voire un chaos social…”. 

 

Une attitude à condamner avec la dernière énergie 

 

“ Le Gouvernement de la République condamne sans réserve cette dérive professionnelle qui transgresse les règles fondamentales de l’exercice du métier de journaliste, au moment même où, le monde entier célèbre la Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information…”.

 

Quelques rappels de règles basiques

 

René Emmanuel Sadi: “ Le Gouvernement rappelle à cet effet, que le rôle de la presse est d’informer utilement les populations sur les faits de la vie publique. Mais, elle doit le faire en toute considération de la stricte véracité des faits et de la responsabilité sociale qui lui incombe, en matière de sauvegarde de la paix et de la tranquillité publique…

 

En l’espèce, le ministre de la Communication en appelle à la prudence et à la circonspection des professionnels des médias, dans le traitement de l’information liée à cette regrettable actualité, afin que prévale en fin de compte, la sérénité nécessaire pour la poursuite des investigations engagées dans le cadre des enquêtes en cours…”.  

 

En rappe, 

 

Un malheureux incident est survenu le jeudi 14 octobre 2021 aux environs de 8 heures au lieu - dit Bokova dans la ville de Buea - Région du Sud - ouest. Celui - ci a coûté la vie à une fillette, Caro Louise Ndialle, âgée d’environ cinq ans, ainsi qu’au gendarme Mvogo Rigobert. 

 

Nicole Ricci Minyem

Tel est le sujet clé évoqué par le chef de Division de la Communication au Mindef cette semaine dans le cadre de son rendez - vous hebdomadaire

 

Pour le Capitaine de Vaisseau, cette place qu’occupe le Cameroun sur le plan international lui a valu “ Trois décennies à se voir renouveler la confiance du conseil de sécurité, l’arène onusienne où se confrontent les perspectives géostratégiques portées par les acteurs prépondérants de la scène mondiale.

Pour le Cameroun qui ne fait pas partie des puissances formant ce cénacle sélectif et singulièrement restrictif, se faire accepter de manière ininterrompue dans des missions d’un aussi grand retentissement politico - diplomatique que le maintien de la paix est en soi une prouesse...   

 

Pouvoir au respect des accords et traités internationaux. Ainsi se décline le second volet des missions assignées aux forces de défense Camerounaise. Un impérieux devoir à dominance humanitaire que remplissent nos contingents de militaires de la gendarmerie et des armées, avec une rare conviction et une égale abnégation, ce depuis leur tout premier déploiement en opération de maintien de la paix sous la bannière des Nations - Unies, instance faîtière en la matière. C’était au Cambodge, il y’a de cela 30 ans. 

 

Trois décennies à œuvrer à la protection des civils, à concilier les positions et réconcilier les factions en opposition, pour un retour de la paix dans les pays où cette denrée fait cruellement défaut.

Et la liste de ces pays en détresse de paix de s’allonger chaque jour, plongés qu’ils sont par d’autres entités dans d’interminables conflictualités dites de basse intensité, mais des conflictualités aux interactions tellement inextricables que leur résolution, rebute même aux plus déterminés des bonnes volontés.

Trois décennies aussi, à se voir renouveler la confiance du conseil de sécurité, l’arène onusienne où se confrontent les perspectives géostratégiques portées par les acteurs prépondérants de la scène mondiale.

Pour le Cameroun qui ne fait pas partie des puissances formant ce cénacle sélectif, se faire accepter de manière ininterrompue dans des missions d’un si grand retentissement politico - diplomatique que le maintien de la paix, est en soi une prouesse. 

 

Sauf que cette dernière n’est ni le fruit du hasard ni une quelconque faveur de la part de quiconque, mais la résultante de l’engagement, l’activisme et la bonne foi de nos dirigeants politiques. Cette dynamique est avantageusement complétée par les capacités matérielles et les compétences opérationnelles de nos contingents.

 

Un autre aspect digne d’éloge est la haute tenue morale de nos troupes, de nombreux autres contingents s’étant fait congédier notamment pour des cas d’incontinence pulsionnelle, ternissant par conséquent la réputation et l’estime de leurs pays sur le plan international.

La prestation du septième contingent de nos militaires en mission multidimensionnelle intégrée des Nations - Unies pour la stabilité en centrafrique, est d’autant plus méritoires des félicitations du Président de la République, Chef des forces armées, que son mandat aura couvert la période électorale de Décembre 2020 en RCA, période ayant enregistré une montée vertigineuse des tensions entretenues par des factions armées manifestement hostiles au processus de consolidation de la légalité institutionnelle dans ce pays voisin. 

 

Dans ce contexte potentiellement éruptif, la sécurisation des populations de Bossangoa, Batangafo et Poua entre autres localités confiées aux bons soins de nos hommes, relevait d’un exercice de haute voltige. 

 

Mission pourtant accomplie avec un remarquable brio jusqu’au retour solennel en terre Camerounaise.

 

Au huitième contingent récemment déployé de poursuivre dans cette voie de la performance opérationnelle et de la vertu humaine, pour que continuent de s’épanouir les fleurs de la paix en RCA, en Afrique et partout dans le monde en droite ligne des engagements internationaux du Cameroun promoteur de paix.      


N.R.M      

L’ambassadeur itinérant demande au président de la République de donner le nom Roger Milla au stade Japoma avant le début des matches de la Coupe d’Afrique des Nations.

Profitant de la tournée d’inspection des infrastructures et des installations de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui va se jouer au Cameroun l’année prochaine, l’ambassadeur itinérant Roger Milla a émis le vœu de voir le stade Japoma porter son nom. Il a chargé Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général de la présidence de la République de porter cette demande au président de la République Paul Biya.

«Tout d’abord vous êtes les bienvenus dans le canton Bakoko, plus précisément ici à Japoma la capitale de ce canton…Je voudrais encore une fois vous remercier d’être venu. Et je voudrais surtout dire merci au président de la République son Excellence Paul Biya Chef de l’Etat, qui à la fin déjà de ma carrière me fait déjà ambassadeur itinérant et il me construit ce magnifique studio. Bon c’est vrai que beaucoup de gens ne connaissent pas Japoma, je le dis devant le secrétaire général de la présidence de la République, s’il peut aller intercéder auprès du président de la République avant que les matches ne commencent ici, que ce stade porte le nom de Roger Milla. Je ne le dis pas parce que je voudrais le dire. Mais c’est le souhait de tout le village du canton Bakoko», a-t-il déclaré hier 17 octobre 2021.

Il convient de rappeler que sur instruction du Chef de l‘Etat, une délégation d’anciennes gloires du football africain comme Bell Joseph Antoine, Roger Milla, Samuel Eto’o, Rigobert Song, Eugène Ekeke, Ndip Akem, Geremi Njitap, El Hadji Diouf, Patrick Mboma, Alioum Boukar, Gaëlle Enganamouit, Grégoire Mbida conduite par le SG/PR a débuté une tournée d’inspection des infrastructures de la CAN. Cette tournée a débuté à Douala et a conduit la délégation au stade Japoma. Elle va s’achever le 23 octobre prochain. Pour le moment, elle se poursuit à Bafoussam dans la région de l’Ouest. Le but de la tournée est de rassurer la communauté internationale sur le fait que le Cameroun est prêt pour abriter la CAN 2021.

Liliane N.

 

Le Front des démocrates camerounais de Denis Emilien Atangana questionne l’importance de cette autre tournée d’inspection des infrastructures et installations de la CAN 2021 faite par la délégation conduite par Ferdinand Ngoh le Secrétaire général à la présidence de la République.

 

Pour le Front des démocrates camerounais (FDC), parti politique de Denis Emilien Atangana, la tournée d’inspection des infrastructures et installations de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations n'a aucune importance. Il faut préciser qu'il s'agit d'une tournée conduite par Ferdinand Ngoh Ngoh le secrétaire général à la présidence de la République. Elle a été instruite par le Chef de l'Etat Paul Biya. Elle a débuté le 16 octobre et va s'achever le 23 octobre prochain. Il est question de rassurer la Confédération africaine de football sur le fait que le Cameroun est prêt à abriter la CA 2021.

Retrouvez ci-dessous la sortie du FDC

 Le FDC s'interroge sur la pertinence et l'objectif de la Tournée d'inspection des infrastructures devant accueillir la CAN 22 conduite par le Ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République*

Dans un communiqué signé du Conseiller Technique M.Georges Ewane, le Front des Démocrates Camerounais (FDC) a très surpris que le Ministre d'Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République du 16 au 23 octobre, conduise une mission  composée de quelques Membres du Gouvernement, ceux de la Fecafoot, des journalistes des medias étrangers, des anciennes gloires du football et autres personnalités de la République pour  confirmer que les infrastructures retenues pour la Can répondent aux normes, et peuvent même accueillir la prochaine édition de CAN TotalEnergie 2022.  Cette tournée des infrastructures préoccupante soulève au niveau du FDC plusieurs interrogations. Quelle est l'opportunité et la pertinence d'une telle mission à trois mois  seulement du début de  cet événement de portée continentale et mondiale? Cette mission est-elle plus nécessaire que toutes celles qui ont été menées avant, en particulier par les Agents et Officiels de la CAF et de la FIFA?

Est-ce le rôle du Ministre d'Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République ? Peut-il en plus être juge et partie ? Est-ce le rôle  des journalistes et des anciennes gloires ? Que fera-t-on des résultats de cette "tournée d'inspection",  quels qu'ils puissent être, à côté de ceux de la CAF?

Cette délégation est-elle habiletée et à telle des compétences pour une telle mission  ?

 

Quelle est la valeur juridique et technique de cette mission? D'où sera tiré l'immense budget qui sera englouti dans cette fameuse mission qui nous semble à goût sûr budgétivore et touristique ?

 

Le FDC attend, comme beaucoup de Camerounais, des réponses claires à ces interrogations légitimes qui viennent s'ajouter à celles que le FDC a posées il y a quelques jours au sujet du budget de plus de 13 milliards  déjà dégagés pour le "fonctionnement" de cette compétition, lequel budget est flou ,suspect et fait ressortir autant de doublons dans les rubriques de dépenses que de chevauchements au niveau des commissions avec des budgets dégagés par la CAF et les pays participants à cette CAN TotalEnergie 2022.

 

Nous demandons un audit du CHAN afin d'éviter des marchés publics fictifs sur le matériel censé avoir été acquis . Il y a encore un très lourd parfum de Détournement dans l'air et un nouveau scandale financier de trop .

 

 

Cette tournée d’inspection des stades et installations retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations 2021 a pour but de démontrer à la Confédération africaine de football, que le Cameroun est prêt à accueillir la compétition.

Les anciennes gloires du football africain Samuel Eto’o Fils, Patrick Mboma et El Hadji Diouf font partie de la délégation de Ferdinand Ngoh Ngoh le Secrétaire général de la présidence de la République, à qui le Chef de l’Etat Paul Biya, a instruit l’inspection des stades et des installations retenues pour la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). L’ancien capitaine des Lions indomptables et les autres suscités, ont donc pris part à Douala, à la première étape de la tournée, durant laquelle six sites ont été inspectés, dont des hôpitaux et des hôtels.

Certaines de ces anciennes gloires du football africain n’ont pas pu cacher leur ressenti après l’inspection. C’est le cas d’El Hadji Diouf qui a déclaré «pour les mauvaises langues qui disaient qu’au Cameroun il n’y a pas d’infrastructures, je dis que la CAN est lancée. Je voulais remercier et continuer d’encourager le gouvernement car nous avons vu aujourd’hui c’est du haut niveau. Aujourd’hui, nous n’avons qu’une chose à hâte, que le ballon commence à tourner et que cette Coupe d’Afrique commence».

Il convient de préciser qu’à travers cette tournée baptisée «tournée d’information», il est question pour les autorités de prouver que le Cameroun en matière d’infrastructures, est prêt à accueillir la CAN, contrairement à ce qui se dit. Aussi, a-t-on appris que la tournée qui a débuté le 16 octobre ira jusqu’au 23 octobre prochain.

Liliane N.

 

 

L’avocat Christian Ntimbane Bomo affirme que l’attitude du gendarme meurtrier de l’écolière Cara Louise Ndialle au moment où il se faisait lyncher par la population, démontre qu’il a regretté son acte.

L’affaire du gendarme meurtrier de la petite Enondiale Carolaise continue de défrayer la chronique. S’il y en a qui condamnent fermement ledit gendarme quoiqu’aujourd’hui mort, il y en a aussi qui pensent qu’il mérite qu’on lui accorde le pardon. La raison étant qu’il aurait pu se défendre. Cependant, il ne l’a pas fait. C’est la substance de la sortie de l’avocat Christian Ntimbane Bomo inscrit au barreau de Paris.

«L'attitude de ce gendarme, qui s'est laissé lapider,tuer à coups de pierres, alors qu'il aurait pu ouvrir le feu par réflexe de survie et faire d'autres victimes  ,pour sauver sa vie, démontre  suffisamment qu'il a eu beaucoup de peine et de remords après avoir constaté  que le coup de feu parti, avait coûté la vie à une fillette, la victime collatérale. En s'abstenant de se défendre, il a préféré mourir lui aussi. Il mérite dès lors le pardon», a écrit l’avocat sur sa page Facebook.

A titre de rappel, le double drame de Buea a eu lieu le 14 octobre 2021, au lieudit Bokova, à quelques encablures du Marché Central de Buea, dans le département du Fako, au Sud-Ouest. Dans son communiqué de presse, le ministère de la Défense indique que tout est parti d’un refus d’obtempérer.

«En effet, le poste de filtrage de la Gendarmerie Nationale installé à Bokova a interpellé le véhicule de marque Toyota, modèle Picnic, sous immatriculation de châssis CH 068122. Refusant  d'obtempérer, le conducteur a poursuivi sur sa lancée en accélérant pour s’échapper en direction du Stade Omnisports de Molyko, où il sera rattrapé par le binôme de Gendarmes lancé à sa suite. Après les procédures d’identification d’usage, le ton est inexplicablement monté entre les deux Gendarmes et le conducteur, fermement opposé à la fouille de son véhicule au point d’engager une nouvelle manœuvre de fuite.

Dans une réaction inappropriée, inadaptée à la circonstance et manifestement disproportionnée par rapport au comportement irrévérencieux du conducteur, l’un des Gendarmes a, au mépris du sacro - saint principe de précaution, procédé à des tirs de sommation dans le but d’immobiliser le véhicule. C’est alors que la nommée Cara Louise Ndialle, jeune élève âgée d’environ 05 ans et se trouvant à bord du véhicule en question, sera mortellement atteinte par balle à la tête. Dans une violente furie, la foule s’est ruée sur le Gendarme auteur du coup de feu, et lui a ôté la vie…», peut-on lire dans ledit communiqué.

Liliane N.

 

Sur sa page facebook, l’influenceur écrit: “  Je prie les marchands du verbe maudit , qui surfent sur les drames qui frappent notre pays pour en faire des sujets de récupération politique ,de faire preuve pour une fois de pudeur . Qu'ils évitent d'ajouter l'abjection à l'horreur” !

 

Des propos qui résument assez bien les commentaires scabreux qui pullulent sur les réseaux sociaux, depuis la survenue de ce drame. Le chroniqueur panafricaniste relève en outre que Cara Louise Ndialle et  Mvogo Achille Rigobert  sont “Tous les deux victimes d'une guerre que ni l'un, ni l'autre n'a été ni à l'origine ni dans ses phases d'escalade…”.

 

Des familles douloureusement éprouvées qui ont les les leurs s’en aller de manière très violente 

 

“ Cette nuit ,j'ai reçu les images de la famille du Gendarme, meurtrie devant la vidéo assassine de leur fils qui se faisait lapider à mort, par une population en furie...l'un des parents  a dû s'écrouler à la vue de ces images d'une rare violence... (je refuse de diffuser ces images).

Que dire alors de cette autre image bouleversante et particulièrement choquante de cette fillette ,couchée sur le siège arrière du véhicule, la tête explosée, laissant du sang dégouliner…

Ou de sa maman,levant les mains au ciel,interrogeant certainement le Créateur sur cette sentence injuste qui venait de s'abattre sur sa petite fille?...!! On ne peut s'empêcher de retenir ses larmes…”.

 

Face à la violente réaction des populations ce Mercredi, il y’a toutefois lieu de s’interroger 

 

Sans qu’il n’ait eu besoin d’un quelconque encouragement ou mot d’ordre, tous se sont rués sur ce Jeune soldat, le lapidant afin de “ venger” le bébé qui venait à peine de perdre la vie;

Une attitude qui n’a pas été observée lorsque Florence Ayafor a été écartelée, vioée et assassinée; Une réaction que l’on n’a pas vu lorsque les enfants ont été décapités dans une école, en plein jour par des individus sans foi ni loi; 

Un comportement qu’on n’a vu à aucun moment, alors que hommes, femmes et enfants meurent quasi quotidiennement par les mains des terroristes ambazoniens. 

Pourquoi ce deux poids, deux mesures? 

Comment comprendre que dans une zone en proie à la crise sécuritaire, une voiture, sans plaque d’immatriculation et avec des vitres fumées roule à vive allure sur une route fréquentée, alors qu’il y’a des écoles aux alentours mais surtout, que le ou la conducteur ( trice) refuse d’obtempérer devant un contrôle mixte de ceux qui, jours et nuits, s’investissent corps et âme afin que leurs concitoyens dorment en toute quiétude ?

Que s’est -il réellement passé ce mercredi matin à Buea?

Vivement que les résultats de l’enquête ouverte viennent répondre à ces questions et en attendant, “ Puisse Dieu consoler les deux familles terriblement éprouvées et accueillir les âmes de nos deux compatriotes dans sa Félicité Éternelle”!

 

N.R.M

Telle est la position de Pierre Mila Assoute - président du “Rassemblement démocratique pour la modernité du Cameroun” qui exige au passage que les ambazoniens déposent les armes sinon “l' armée du Cameroun devra continuer avec détermination à faire son travail de défense du territoire, et de protection des populations et leurs biens…”

 

Son point de vue   

 

“Émeute de Moliko à Buea Sud-ouest, après la mort par balle de la petite écoliere de 4 ans et le lynchage du gendarme auteur du tir mortel.

Je vais commencer par dire  ma peine profonde  pour ces situations regrettables de violence extrême au Noso et présenter mes  condoléances sincères et ma compassion  aux familles éplorées par la mort de ces deux Camerounais dramatiquement tués à Moliko.

Je vais cependant être clair et exprimer ma position sans nuances.

1- les milices doivent déposer les armes au Noso si l' on veut arrêter avec la spectre de la mort de guerre. Sinon l' armée du Cameroun devra continuer avec détermination à faire son travail de défense du territoire, et de protection des populations et leurs biens.

2- Lorsque l'on vit dans une zone de guerre et que l'on est bon citoyen, il est clair que la violation d' un checkpoint est interdite. Elle peut entraîner des risques de vie. (nous convenons en le disant que certains de ces check points sont devenus  des postes de harcèlement citoyen , d'extorsions de fonds et de rackets inacceptables commis  par des mauvais agents de forces de défense) il faut changer ces déviances.

3- Ce qui est malheureusement arrivé à Moliko  et causant la mort violente aussi bien à une fillette de 4ans et un gendarme assurant  la défense de la nation est un corollaire  de la prise des armes par des “séparatistes” et des gangs dans les régions visées.

Cette enfant est tuée précocement et innocemment  du fait de deux irresponsabilités des adultes chargés de sa protection.

  1. Sa mère: pour le fait d' effraction sur un checkpoint en zone de guerre. Ailleurs dans d' autres pays, Soudan, Éthiopie, Libye,.. Le risque de tirs est connu au même niveau. Les militaires qui risquent leur vie peuvent sous les tensions perdre leur sang froid...

B- le gendarme: pour le fait que ce véhicule pouvait être suivi ou signalé au checkpoint suivant pour interpellation  au lieu d'essuyer en pleine agglomération un tir  à risques à balles réelles.

La mort de cette gamine bien que très douloureuse pour notre nation, parce que tuée par une balle de gendarme qui ne la visait sûrement pas, rappellent 3 faits mémoriels graves qu' il ne faut pas oublier, parmi les plus emblématiques. Je vais les rappeler pour fixer notre mémoire sur le rôle et la présence militaire.

  1. a) Devant nous tous dame Ayafor fut écartelée, traînée sur un sol rocailleux par des gangs sécessionnistes avant d' être égorgée à la machette la tête ôtée du cou et brandie en trophée.
  2. b) - Devant nous tous, une jeune dame célibataire et mère de 3 enfants accusée de pieds noirs à Muyuka non loin de Moliko sera arrêtée, jugée, par des bandits, puis traînée sur la voie publique avant d être égorgee sous des supplications en vain de ses bourreaux.
  3. c) Devant nous tous, à Kumba, des gangs de sécessionnistes firent irruption dans une école avec armes et machettes pour égorger et tirer à bout portant sur des écoliers dans une salle de classe dont 13 élèves restèrent sur le carreau.

La promptitude avec laquelle l'émeute vengeresse contre ceux qui donnent leurs vies en sacrifice pour la nation serait attendue des populations contre ceux qui ont ôté les vies ci-dessus référencées devant elles.

Aucun pays au monde ne peut exister sans une armée ni une force de maintien de l'ordre public. Chacun de nous doit le comprendre et l'intégrer. Les défiances aux militaires en zones de guerre partout au monde peuvent causer la mort subite.

Les médias ou des journalistes tiennent des propos graves allant jusqu'à discriminer les catégories des enfants envoyés en guerre dans l'armée sont irresponsables et devraient être suspendus ou en cas de récidive fermé boutique.

Pas de radio mille collines au Cameroun.

Il faut respecter l'armée du Cameroun en toutes circonstances.

Si les soldats français et autres fils du Tchad partent mourir pour la sécurité des autres au sahel, nos propres fils qui optent de s'engager sous le drapeau tricolore doivent se battre pour notre nation avec honneur et fidélité. Et sacrifice suprême.

Paix et aux âmes des disparus”.

 

N.R.M

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Sunday, 05 June 2022 11:01