Le parti politique de Ni John Fru Ndi prévoyait faire une marche de protestation dans les rues de la ville de Douala.
Il n’y a plus de raison pour que la marche de protestation du Social democratic front (SDF) prévue pour le 15 septembre à Douala ait lieu. En tout cas le 27 août 2018, Jean Michel Ninctheu le président régional du SDF pour le Littoral a déclaré en mondovision sur les antennes de Canal 2 international, que ladite marche est annulée. Du fait qu’après moult revendications, Elections cameroon a fini par lui donner gain de cause, en procédant au retrait des bureaux de vote logés dans les casernes militaires et les chefferies traditionnelles. «Le mot d’ordre est levé. Notre manifestation du 15 septembre n’aura plus lieu», a-t-il déclaré au journal du 28 août 2018 de Canal 2 international.
Pour Cyrille Sam Mbaka le premier vice-président de de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), la décision d’Elections cameroon (ELECAM) est motivée par le contexte actuel du pays, qui faut prioritairement tenir compte. Il est question de préservation de la paix, et de la stabilité du Cameroun. «C’est une intervention de bon sens. Parce qu’en réalité nous traversons une période difficile et des conflits doivent être évités au maximum. Et si ELECAM a retiré les bureaux des casernes miliatires, c’est une très bonne chose. Parce qu’au moins on est sûr que le consensus a pris le pas sur les position systématiques des choses et sémantiques», a-t-il déclaré sur les antennes de Canal 2 international. Un point de vue que partagent des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qui estiment que loger les bureaux de vote dans les casernes militaires n’est pas contraire à la loi.
Pour rappel Enow Abrams Egbe le président du Conseil électoral a annoncé le retrait des bureaux de vote dans les casernes le 27 août 2018 au cours du déjeuner qu’ELECAM offrait aux membres du corps diplomatique accrédité au Cameroun. «Je voudrais rassurer la communauté internationale que des dispositions ont été prises lors des dernières assises du Conseil électoral. Le problème clairement dit est celui des bureaux de vote dans les casernes militaires et les chefferies traditionnelles. Certains aménagements ont été faits. Nous avons opté de transférer ces bureaux hors des enceintes des casernes militaires et des chefferies traditionnelles. Dans le grand Nord, la plupart des chefferies sont dans les clôtures. Les bureaux de vote vont quitter ces enceintes pour permettre aux populations de voter sans inquiétude», a indiqué Enow Abrams Egbe.