Le Couple présidentiel camerounais s’est envolé hier, à destination de la Chine où se tiendra le sommet Afrique Chine les 3 et 4 septembre 2018 à Beijing.Paul Biya aura des entretiens bilatéraux dans ce pays dès le 31 août. L’avion transportant le Chef de l’État a quitté l’aéroport de Yaoundé Nsimalen ce mardi à 12h50. Le président du Cameroun est invité par son homologue chinois Xi Jinping à prendre part au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). L’information claire et nette .Le thème de cette édition est : « La Chine et l’Afrique : construire une communauté de destin encore plus solidaire par la coopération gagnant-gagnant ».
Cette année, le FOCAC visera, entre autres, un nouvel appel à la construction d’une communauté sinoafricaine unie, un nouveau chapitre dans la connexion entre l’initiative « la Ceinture et la Route » et le développement de l’Afrique. L’invitation formelle de Paul Biya a été transmise depuis le 24 mai 2018, par Sun Wei, chargé d’Affaires de l’ambassade de Chine près le Cameroun, au ministre délégué des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le monde islamique, Adoum Gargoum.
Le chef de l’État camerounais avait déjà effectué une visite en Chine du 22 au 24 mars 2018. Dans la suite du président Paul Biya, on se dit satisfait de l’accueil qui lui a été réservé et du bilan de cette visite. Au plan économique, outre la visite du siège de l’Organisation internationale pour la recherche sur le bambou et le rotin, le président camerounais avait également visité l’entreprise de télécommunications Huawei, partenaire du Cameroun à travers la société “Cameroon Telecommunications” (Camtel), le groupe multimédia StarTimes, partenaire du Gouvernement dans la réhabilitation de la Crtv.
On retiendra surtout que le Gouvernement chinois avait promis d’annuler une partie de la dette du Cameroun. Par ailleurs cinq accords avaient été signés par les deux gouvernements. Il s’agit de l’accord de coopération économique et technique, le mémorandum d’accord sur le développement des ressources humaines, le protocole d’accord sur le renforcement de la coopération en matière d’infrastructures.