Ces voyageurs ont été bastonnés parce qu’ils ne se sont pas pliés au mort d’ordre de ville morte des séparatistes.
Décidément, les séparatistes ne comptent pas arrêter l’opération des villes mortes, ghost town. Elle dure depuis la radicalisation de la crise. Et les représailles restent d’actualité pour ceux des habitants des régions anglophones à savoir Nord-Ouest et Sud-Ouest, qui ne respectent pas le mot d’ordre en se mettant en activité durant les jours arrêtés pour l’opération. Le lundi 8 novembre 2021 c’est-à-dire hier, des voyageurs ont été fouettés par des séparatistes sur la route Kumba-Buea. Interceptés par des combattants séparatistes, ils ont reçus des coups de canne sur le dos.
Les ambazoniens ont réitéré leur position en ce qui concerne la tenue de l’opération villes mortes qui paralysent les régions anglophones. Généralement, elle se tient tous les lundis, mercredis et vendredis. S’il y a de cela quelques mois en arrière, le ghost town divisait les leaders séparatistes parce que certains trouvaient qu’il est non productif, aujourd’hui ils semblent s’être accordés. L’opération villes mortes se tiendra chaque lundi jusqu’à la fin de la crise anglophone, ont-ils réitéré.
Il convient de souligner que les populations anglophones sont fatiguées d’avoir à se soumettre au Ghost town. Le 31 mai 2021, les habitants du quartier Nkwen dans la région du Nord-Ouest, sont sortis massivement pour défier les ambazoniens, un jour où leur opération deait se tenir. Ils s’étaient retrouvés sur la place publique et avaient manifesté.
A titre de rappel, du vivant du maire de Buea Patrick Ekema, les ambazoniens avaient du fil à retordre. Car l’autorité municipale amenait les populations à ne pas se plier au mot d’ordre de villes mortes des ambazoniens. Patrick Ekema réprimandait parfois en scellant des échoppes et commerces, cependant, il récompensait aussi, ceux qui vaquaient à leurs occupations aux jours arrêtés pour observer le Ghost town.
Liliane N.
Les travaux qui se sont déroulés dans la ville aux sept collines et qui ont pris fin le 5 Novembre dernier, avaient pour thème central: “ Le cancer du sein: quelles avancées en 2021?”
Quelques réactions
Professeur Jacques Fame Ndongo - ministre de l’Enseignement Supérieur
“ Le plaidoyer est arrivé à son port. Je suis venu pour montrer l’importance de cette spécialité médicale au Cameroun, voire en Afrique. Nous avons reçu des savants venant de plusieurs pays africains;
Le plaidoyer a bien porté, je suis vraiment heureux de constater que ces moments de partage, d’échanges d’expérience et d’apprentissage ne seront pas les dernières, d’autres viendront, plus enrichissantes, ce qui va permettre d’approfondir tout ce qui a trait à la pathologie du sein;
J’ai d’ailleurs appris et, l’une des leçons retenue est que même les hommes ne sont pas à l’abri de cette pathologie et, nous mettrons tout en œuvre pour que les résolutions prises soient véritablement implémentées”.
Mohamed Karim Ben Becher - Ambassadeur de Tunisie au Cameroun
“ Je garde une très bonne impression à la fin de ces journées et je ne regrette pas d’avoir favorablement répondu à l’invitation de l’une de mes compatriotes, professeur d’Universités qui d’ailleurs faisait partie du panel. J’ai été édifié, notamment sur l’état des lieux de cette pathologie en Tunisie...Nous allons nous inscrire dans la même logique en organisant, dans les principales villes du Cameroun que sont Yaoundé et Douala, les deuxièmes journées médicales tunisiennes au Cameroun. Jusqu’au 11 Novembre, toute la chaîne de valeurs médicales sera représentée”.
En rappel,
Les Premières journées Camerounaises de Sénologies et des Pathologies Mammaires ont permis aux spécialistes de la Gynécologie Obstétrique du Cameroun et d’Afrique, de dresser l’état des lieux de la prise en charge des affections du sein, et adapter les pratiques réalistes et réalisables dans un environnement aux ressources limitées.
Au regard des exposés présentés lors de la cérémonie protocolaire, l’on a retenu que le Cancer du sein est la première infirmité mammaire chez les femmes Camerounaises depuis de nombreuses années.
Malheureusement, il arrive qu’il soit diagnostiqué tardivement, en raison du manque d’informations mais beaucoup plus à cause du niveau de développement du plateau technique.
Envisager dès lors la médecine traditionnelle comme mesures alternatives afin d’en venir à bout est de plus en plus envisagé; ce qui pourrait, du point de vue des spécialistes, limiter le nombre de décès.
Nicole Ricci Minyem
C’est l’un des aspects sur lesquels se sont penchés les participants ayant pris part aux premières journées Camerounaises de Sénologies et des Pathologies organisées à Yaoundé, sous le thème: “ Le cancer du sein: quelles avancées en 2021?”
Durant la phase protocolaire ponctuée de discours, dont celui du docteur Christian Eyoum - Psychiatre à l’hôpital Laquintinie de Douala, il a été relevé qu’il n’est pas inopportun de penser de plus en plus à cette solution, afin de venir à bout du cancer du sein dont la prévalence est supérieure à celui du col de l’utérus, lui aussi décelé chez les femmes.
Le psychiatre pense que: “ Cette solution endogène devrait ainsi, aux côtés de la médecine asiatique ou des techniques conventionnelles de traitement, contribuer à soigner cette maladie non transmissible due à une prolifération anormale des cellules tumorales dans le sein…”.
Le docteur Christian Eyoum va plus loin, en indiquant que: “80% de la population, d’après les informations fournies par les statisticiens, ont recours à la médecine traditionnelle et se rendent à l’hôpital après avoir expérimenté de ce côté là…”.
C’est dans la même logique que s’aligne le docteur Etienne Belinga - Gynécologue obstétricien. Il note que “ Pendant longtemps, alors que le docteur Ndom attirait déjà l’attention sur ce mal, cette pathologie n’était pas au cœur des préoccupations des médecins en Afrique, pourtant dans les années 90, le mal était déjà présent…”.
Problème de Santé Publique
C’est le point de vue que soutient le professeur Jacques Fame Ndongo - ministre de l’Enseignement supérieur qui, prenant la parole à son tour indique qu'on estime qu’une “ Femme sur 9 sera atteinte du cancer du sein, au cours de sa vie; 20% de tous les cancers confondus sont ceux qui attaquent les seins et, il est évident aujourd’hui qu’il est le plus meurtrier;
Une femme sur 27 mourra à cause d’un cancer de sein dans le monde comme l’atteste l’Organisation Mondiale de la Santé; À contrario, 1% des hommes est susceptible d’être touché par un cancer du sein”.
Quelques pistes de solutions
Devant les scientifiques, les chercheurs et autres spécialistes, le professeur Jacques Fame Ndongo a énuméré les actions menées par le Gouvernement, afin de soutenir les chercheurs.
Il a entre autres citer le déboursement d’une somme de 10,5 milliards par an, alloués comme primes substantielles de recherches pour la modernisation de la recherche.
Ces fonds et bien d’autres vont désormais permettre de créer une Société de Sénologie et de Pathologies Mammaires. Le package proposé aux malades sera entre autres le dépistage, le traitement voire la reconstruction mammaire…
Nicole Ricci Minyem
Des comptes bancaires colossaux avec des centaines de milliards, parfois confondus en immeubles bâtis et non bâtis sont les richesses confisquées depuis le lancement de l’opération “ Epervier”.
Comme illustration, on peut citer le cas Jean Louis Beh Mengue - directeur général déchu de l’Agence de Régulations des Télécommunications ( ART).
Condamné à 20 ans de prison ferme à cause de ce que les juges ont qualifié de “ libéralités irrégulières; pratique des appuis aux tutelles, etc, l’ex directeur général, selon nos confrères du “ Quotidien Emergence” se serait vu déposséder: Des immeubles pour 66 Ha dans la ville d’Ebolowa - Des terrains de superficies respectives 2 Ha, 1 Ha, 1 Ha, 1Ha,1100m2 dans le Dja et Lobo - Des sommes logées dans les établissements financiers tels que: Bicec - Ecobank - Sgbc - Express Union.
Nos confrères soulignent même que “ Ces biens ne constituent que la face cachée de l’iceberg” car, ils pourraient être plus nombreux que ceux sus - cités.
Autres exemples de détourneurs de deniers publics
Edgar Alain Mebe Ngo’o
Incarcéré depuis 2018 et en attendant que le Tribunal Criminel Spécial ne statue définitivement sur son cas, l’ex ministre de la Défense, entre autres casquettes a perdu 53 immeubles ( 18 dans le Mfoundi - 15 dans le Dja et Lobo - 9 dans l’Océan - 7 dans la Mefou - et - Afamba - 3 dans la Mvila - 1 en France; 24 comptes bancaires ouverts en France ( approximativement 507,78 millions de Fcfa) - 21 comptes bancaires ouverts au Cameroun pour un peu plus de 300 millions de Fcfa - 39 véhicules et engins lourds dont douze Mercedes - quinze Toyota - une Lexus - une fourgonnette Renault - deux Peugeot - deux Nissan - quatre Volkswagen - deux caterpillar…
Basile Atangana Kouna
L’ex ministre de l’Eau et de l’Energie poursuivi pour les actes de corruption et autres posés alors qu’il était encore directeur général de la Cameroon Water Utilities s’est vu dessaisir de : 825 millions de Fcfa gardés dans de nombreuses banques - Une quinzaine de véhicules de luxe ( Mercedes Benz - Porsche - Toyota Prado - Hyundai Santa Fe - Land Cruiser - Dodge Caliber - Renault Versatis - Lexus...Des propriétés immobilières, notamment 6 titres fonciers pour des terrains localisés à Yaoundé.
Polycarpe Abah Abah
Condamné à 25 ans d’emprisonnement ferme le 13 janvier 2014, l’ancien argentier du Cameroun a été désapproprié de 43 immeubles dont plusieurs terrains acquis dans son village, dans les contrées plus ou moins proche de son Zoétélé natal, dans plusieurs banlieues de Yaoundé mais aussi en plein centre de la ville aux sept collines…
Des véhicules de marques et des dizaines de comptes bancaires possédant des milliards d’ailleurs, il avait été condamné à verser 1,256 milliards de Fcfa tout seul, dans le cadre de l’affaire qui lui a valu son séjour à Kondengui…
La liste de ces prévaricateurs est loin d’être exhaustive et, les procès des anciens pontes du régime poursuivent leur bonhomme de chemin, avec quelquefois des accusations de détournement des deniers publics qui laissent le commun des Camerounais sans voix.
N.R.M
L’information est publiée par la Caisse autonome d’amortissement (CAA), le gestionnaire de la dette publique au Cameroun. A en croire cette source, pour la période allant de janvier à septembre 2021, les intérêts et autres commissions constituent 20,6% de cette enveloppe globale, soit 172,5 milliards de FCFA.
Selon certains observateurs, l’enveloppe déboursée par le Cameroun au titre des intérêts et autres commissions dans le cadre du remboursement de cette dette publique, représente à peu près le financement nécessaire pour la construction d’un barrage hydroélectrique de 75 MW comme celui de Bini à Warak, dont les travaux sont bloqués depuis bientôt 2 dans la partie septentrionale du pays, en raison des difficultés à décaisser un crédit obtenu auprès d’une banque chinoise.
Indiquons que selon la CAA, « à fin septembre 2021, le service de la dette publique susmentionnée présente un taux d’exécution de 67,4% par rapport aux 1 240 milliards de FCFA prévus dans la loi de finances rectificative tenant compte de l’ISSD (Initiative de suspension du service de la dette) ». Ce qui laisse observer que l’addition des intérêts payés par l’administration centrale sur la dette publique aurait pu être plus importante si le Cameroun avait respecté les objectifs de remboursements contenus dans la loi de finances rectificative de l’exercice 2021.
Le gestionnaire de la dette publique au Cameroun rappelle que l’initiative du G20 a permis au pays de bénéficier au cours de la période sous revue, de la suspension du remboursement d’une dette globale de 115,3 milliards de FCFA. L’on apprend qu’au cours de la même période, le Cameroun a également accumulé 299 milliards de FCFA de « restes à payer », dont la liquidation aurait pu alourdir l’enveloppe des intérêts et autres commissions sur la dette publique.
Innocent D H
Le journaliste Ernest Obama a été nommé au poste de responsable médias et porte-parole du candidat Samuel Eto’o Fils.
Après avoir accordé sa confiance au journaliste Jean Bruno Tagne, Samuel Eto’o Fils candidat à l’élection du président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), a décidé d’intégrer dans son équipe de campagne, Ernest Obama le Directeur général (DG) de la chaîne de télévision Bnews1. Celui-ci va assumer la fonction de responsable médias. Il sera aussi le porte-parole de l’ancien capitaine des Lions indomptables.
Dans le communiqué annonçant la nomination d’Ernest Obama, il est présenté comme un journaliste proche des milieux du sport.
«Directeur général de la chaîne Bnews, ancien Directeur de Vision 4, présentateur de programmes télévisés de forte audience, nanti d’une expérience dans la couverture de l’activité diplomatique du président de la République. Monsieur Ernest Obama est également proche des milieux du sport dont il a couvert de grands événements à l’instar de la CAN 2008 au Ghana et 2010 en Angola. Membre du comité d’organisation de la CAN féminine nommé par le ministre des sports, ancien consultant au sein des fédérations d’athlétisme, de boxe et de cyclisme ainsi que de la Ligue de football Centre, il est aussi organisateur de la super coupe Samuel Eto’o et auteur de «tout est pardonné», un livre publié en 2015», peut-on lire dans ledit communiqué.
Il est par ailleurs dit qu’Ernest Obama va travailler en étroite collaboration avec Jean Bruno Tagne.
«La campagne sera donc portée par un duo d’attaque : Tagne – Obama. Le match s’annonce intéressant », a réagi Jean Bruno Tagne le Directeur de campagne de Samuel Eto’o Fils.
Liliane N.
La nouvelle variété de ciment est mise sur le marché depuis le 1er novembre 2021 par cette entreprise. Appelée Dangote Falcon, cette variété de ciment, qui est également commercialisé dans des sacs de 50 kg.
Selon l’entreprise Dangote Cément Cameroon, cette nouveauté répond à un besoin d’adaptation du producteur de ciment face à la flambée des prix du clinker (matière première rentrant dans la production du ciment) sur le marché international. Au journal Défis Actuels, le responsable marketing de cette société, Emmanuel Ngando explique : « L’un des moyens pour résoudre ce problème (flambée des prix) était une action d’atténuation. Ainsi, nous avons décidé d’introduire le ciment de grade 32.5, afin de réduire le volume de clinker utilisé. Cette mesure permettra de maintenir les performances en termes de volume, tout en améliorant la rentabilité ».
Qualités spécifiques du ciment
S'agissant des qualités spécifiques de ce ciment, l'on apprend des responsables que le produit est adapté à plusieurs types de travaux. Bertrand Mbouck, le DG de Dangote Cement Cameroon soutient fort opportunément, « Falcon a une multifonction et un prix accessible. Il permet de faire tout type d’ouvrages. Que ce soit domestique, que ce soit les infrastructures publiques, des maisons, et même des barrages peuvent répondre à l’utilisation de Falcon. C’est le fruit de nos recherches ».
Dangote Falcon devrait être commercialisé au prix de 4300 FCFA, auquel il faut ajouter une marge pour le transport en fonction des sites de distribution, informe l'entreprise.
Innocent D H
Le matériau dangereux a été intercepté le 6 novembre dernier grâce aux actions des fins limiers de la douane camerounaise. Des matières servant à la fabrication d’engins explosifs dans une ville frontalière entre le Cameroun et le Gabon, apprend-on.
Selon les explications données par les sources douanières qui n'ont pas fourni plus de détails, « Hier, saisie de 5 kilogrammes de catalyseur en provenance du Gabon. Ladite saisie a été effectuée par les éléments de la Brigade commerciale des Douanes de Kyé-Ossi [ville frontalière entre le Gabon et le Cameroun]. Ce produit peut être utilisé dans la fabrication des engins explosifs improvisés (EEI). Le porteur devait expédier le colis à Douala ».
Sur les circonstances de la saisie, cette source indique que la saisie de ce matériau servant à la fabrication d’engins explosifs intervient dans un contexte sécuritaire précaire dans certaines régions du Cameroun. Il s'agit notamment dans le Sud-Ouest, le Nord-Ouest et l’Extrême-Nord où l’on assiste souvent à la pose de bombes artisanales attribuées aux séparatistes anglophones et par des éléments de la secte islamique Boko Horam.
Ces explosifs sont utilisés par les belligérants qui attaquent les positions de l’armée camerounaise ou des populations. Ce qui cause souvent des dégâts au plan humain et matériel. L'action des fins limiers de la douane camerounaise vient marteler que l'Etat reste déterminé à combattre toute entreprise visant à la faire prospérer sur le territoire national et même au niveau des frontières des projets pouvant remettre en cause la stabilité sécuritaire du pays.
Innocent D H
C'était à l'occasion du Conseil de cabinet présidé par le Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, le 4 novembre 2021. Les travaux portaient entre autres sur « la stratégie d’approvisionnement du marché national en produits de grande consommation dans la perspective des fêtes de fin d’année ».
D’après le communiqué final à l’issue des échanges, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a prescrit au Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, la poursuite des concertations avec les opérateurs économiques. C'est en vue d’assurer la disponibilité et la stabilité des prix des denrées de grande consommation pendant les fêtes de fin d’année.
Pour sa part, le Mincommerce a dans son exposé tenu à rappeler que le contexte global de l’approvisionnement des marchés est marqué par la pandémie de Covid-19 qui a dérégulé les chaînes d’approvisionnement au niveau mondial et entrainé fatalement une hausse sans précédent des prix. Luc Magloire Mbarga Atangana rassure dans la foulée que le Cameroun fait montre de résilience avec un taux d’inflation de 2,2 %.
Mesures prévisionnelles
Pour assurer cette la continuité de cette résilience, dans sa stratégie d’approvisionnement des marchés, Luc Magloire Mabarga Atangana dit s’appuyer sur des mesures prévisionnelles pour éviter les pénuries et stabiliser les prix, en l’occurrence les concertations avec les opérateurs du secteur marchand et les facilités adoptées en amont pour les importations des denrées de première nécessité. Il fait aussi état d’une collaboration avec les municipalités « pour rendre les denrées accessibles aux citoyens dans le cadre des campagnes de ventes promotionnelles ».
Dans l'optique de rassurer davantage le gouvernement, le ministre de l’Elevage table pour décembre prochain sur des prévisions de « 5 655 tonnes de viande de volaille destinées à la consommation, de même que 60 à 70 millions d’œufs de table. Pour ce qui est de la filière bovine, le circuit national de distribution est stable avec environ 11 000 têtes de bovins abattus par semaine », apprend-t-on.
Innocent D H
Le recrutement des volontaires de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football a débuté ce 8 Novembre 2021. Il va s’achever le 18 Décembre prochain.
Le recrutement des volontaires pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 a bel et bien débuté. L’opération a débuté ce lundi 8 novembre 2021. Et d’après les informations communiquées par Michel Dissake Mbarga le Directeur du tournoi, elle ira jusqu’au 18 décembre prochain.
Il faut savoir que le recrutement concerne les Camerounais et étrangers âgés de 18 ans et plus. Ils doivent remplir un formulaire en ligne au lien https://minsep.cm/volontaires-can. Ceux qui seront retenus, vont bénéficier d’une formation. Et c’est après celle-ci, qu’ils vont être dispatchés dans les différents sites de la compétition. On parle des lieux d'entrainement, les lieux d'hébergement des équipes et dans les transports. Ils vont aussi aider à positionner spectateurs et journalistes dans les stades.
Il faut souligner que ce n’est pas la première fois qu’un recrutement de volontaires est organisé pour un événement sportif de grande envergure. Lors de la dernière édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui s’est joué au Cameroun, ce type d’opération a été faite.
On se rappelle qu’il y avait eu plus de 2000 jeunes volontaires retenus pour le CHAN 2020. L’expérience n’avait pas toujours été bonne pour tous. Il y en a qui ont été confrontés à des problèmes liés à la logistique. Sans argent, ceux du site de Japoma, à Douala, avaient dû donner de la voix et manifester devant les services du gouverneur de la région du Littoral pour rentrer en possession de leur dû. Ils avaient finalement pu obtenir plus qu'ils ne l'espéraient. Il avait été rapporté que c’est sur instruction du président de la République que cela avait été possible. Au lieu de 30 000 FCFA, ils avaient perçu chacun 100 000.
Liliane N.
Le journaliste en service à radio Siantou se base sur les images de la footballeuse et de son amante qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours pour faire une lecture de la déchéance, des déviances qui ont cours au Cameroun depuis l’avènement des NTIC
Serge Aimé Bikoï
“Depuis l'apparition des téléphones androïdes, i-phones et autres tablettes numériques dans la société camerounaise contemporaine, bien de concitoyens s'en servent tantôt à bon escient, tantôt à mauvais escient.
Alors que certains appréhendent ces gadgets de la modernité comme une nécessité d'usage pratique, d'aucuns utilisent ces instruments pour, entre autres, scénariser leurs fantasmes sexuels et faire les sextapes que certaines figures de la scène publique et des stars diverses diffusent ici et ailleurs au mépris des règles et principes normatifs de la convenance sociale.
A partir du moment où l'acte sexuel filmé dans un téléphone androïde sort du cadre privé pour se retrouver dans l'espace public, il y a anguille sous roche. D'où la question de savoir quelle est la perception sociale attribuée au mot sexualité avec l'avènement des téléphones androïdes.
Dans les années antérieures, des aînés sociaux ne permettaient pas à la progéniture familiale de parler de sexe et, a fortiori, de sexualité. Dans l'imaginaire collectif des acteurs des entités traditionnelles africaines, la sexualité est un fait tabou.
Raison pour laquelle il était interdit aux cadets sociaux d'en parler en public bien que ce soit même dans la sphère domestique. Celui ou celle qui en faisait écho dans un foyer conjugal était châtié ou, du moins, blâmé par des parents, garants de l'application des normes familiales.
Cependant, avec l'avènement de la démocratisation des mœurs et la libéralisation de la vie sociale, toutes choses suppléées par la floraison des mass médias internationaux, le sexe a cessé d'être un fait tabou.
En effet, à force de refuser d'en parler dans la cellule familiale, des jeunes scolaires et universitaires découvrent les pratiques sexuelles traditionnelles et modernes dans les médias audiovisuels d'ici et d'ailleurs.
Avec la création d'une chaîne de télévision internationale spécialisée dans la diffusion des films érotiques et pornographiques, la sexualité,consommée par des catégories sociales, est devenue un phénomène banal, voire banalisé. Enfants, jeunes, adultes et personnes du troisième âge s'en délectent sans discontinuer.
L'avènement des téléphones androïdes a, pour ainsi dire, contribué à renforcer le socle de la banalisation de la sexualité au point où bien de personnes scénarisent leurs prouesses sexuelles au mépris de l'avis de leur partenaire.
Des gadgets de la modernité sont des instruments où des détenteurs téléchargent des images et des vidéos concupiscentes et obscènes, ainsi que des films érotiques et pornographiques qu'ils visionnent régulièrement.
L'expérimentation des nouvelles mondanités de la sexualité est faite. L'on objective, sans coup férir, des excroissances sexuelles contemporaines, en l'occurrence la fellation, le cunnilingus, l'ondinisme, la scatologie, la copographie, la sodomie, la zoophilie, la gérontophilie et l'homosexualité féminine et masculine.
Par mimétisme, des jeunes scolaires et universitaires, des stars du football, du cinéma et de la musique, qui ne veulent pas être en déphasage avec la modernité, nourrissent le fantasme lié à la pratique des nouvelles modalités sexuelles les plus répandues dans la galaxie érotique, telles que la fellation, le cunnilingus, la sodomie, etc.
A telle enseigne que des vidéos sont faites et diffusées consciemment ou par mégarde dans l'espace public. Les sextapes de Gaëlle Enganamouit et Khalifa diffusées, ces derniers jours, dans les techno médias sont la matérialisation de la banalisation des excroissances sexuelles et, a fortiori, de l'usage à mauvais escient des gadgets numériques.
Fondamentalement, il y a, aujourd'hui, un état de déliquescence de la morale et de l'éthique des catégories sociales marquées par la montée fulgurante des formes de perversités mondaines.
Même les stars nationales et internationales censées être des vitrines sociales deviennent, contre toute attente, des anti-modèles, autrement dit des modèles asociaux pour leur génération, ainsi que celle des cadets sociaux.
Par le passé, la sextape de Njié Clinton, l'image incongrue de Achille Emana et, tout récemment, l'exposition de la jeune Malicka Bayemi par Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki dans une sextape, etc relèvent, entre autres, des images indécentes témoignant des problèmes de mœurs ayant défrayé la chronique au point d'interpeller la conscience collective.
Du coup, naît un spectacle désolant et offusquant lié à l'observation de la nudité et des ébats sexuels en public. Toute chose relevant de l'indécence sociale tant ce qui est contenu dans la sphère privée est, contre toute attente, diffusé en public.
Pourtant, dans le registre de la socialisation des masses sociales à la conformité avec les normes familiales, il est interdit de publier les rapports sexuels de tel ou de tel autre par souci de ne pas nuire à son image et à sa personnalité et par souci de ne pas dégrader l'image d'autrui désormais affichée et fichée dans l'agora.
C'est pourquoi tout n'est pas publié et ne devrait pas être diffusé dans l'espace public tant il existe le droit à l'image. Il existe, in fine, une frontière entre le privé et le public et entre le cadre domestique et la sphère publique. Il est impératif, pour des Hommes publics, de le savoir”!
N.R.M
Une maxime qui est comme le résumé des maux qu’il a développé dans le cadre de son éditorial hebdomadaire car, de son point de vue, les NTIC ont apporté en Afrique la pédocriminalité, l’homosexualité et le terrorisme…
L’éditorial du Chef de Division Communication au Mindef
“Longtemps présentée comme une œuvre philanthropique de civilisation de peuplades jugés incultes au plan scientifique et arriérés au plan de la culture, la colonisation a connu ses heures de gloire.
Or, très vite, la louable intention affichée va servir de paravent à d’ignobles actes de prédation, que l’on tentera de ranger dans le cadre d’un opportunisme purement accidentel.
A se demander ce qu’il y’a d’opportuniste et d’accidentel dans la planification, le financement, la promotion et la conduite d’expéditions chargés de prendre le contrôle de contrées lointaines afin d’en spolier les richesses?
L’extermination, l’asservissement et la déportation de populations entières, l’interdiction des pratiques culturelles et culturelles locales, la destruction et le pillage des objets de l’art indigène, tout ceci ne constituerait qu’une insignifiante excroissance sur le projet de propagation de la science universelle dont seule une minorité se réclamait jusqu’alors dépositaire, selon certains.
Mais, il serait erroné de croire que la fin légale de l’esclavage ou de la aura donné un coup d’arrêt définitif aux veilletés de domination.
Bien au contraire, l’ancienne ambition de totalitarisme global que l’on disait en voie de caducité retrouve un surcroît de vitalité.
Pour preuve, la vaste campagne de subversion intellectuelle, morale et sociétale lancée en direction des Nations les moins financièrement avantagées.
A la différence qu’en lieu et place du galion d’autrefois qui en constituait le navire amiral, les nouvelles technologies de l’information et de la communication font office de cheval de Troie de l’actuelle flambée des tentatives d’aliénation de nos peuples.
Puisque ces NTIC sont aujourd’hui employées telles des armes de destruction massive de cette même connaissance dont elles étaient censées faciliter l’accès.
Il est vrai que le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions
L’incitation à des attitudes irrévérencieuses vis - à - vis de l’Etat et ses symboles, le mépris pour les codes de bienséance en société, la ringardisation des pratiques séculaires, la légitimation à marche forcée du vice au détriment de la vertu;
Tous ces faits tendent à terme à l’émergence de l’africain dépourvu de conscience, cette disposition spirituelle qui est la seule bouée de sauvetage susceptible de lui permettre de réchapper au cours de la déshumanisation, et donc, de lui conserver sa capacité de penser et de décider.
Car à l’heure du conformisme mimétique encouragé par des mots d’ordre directifs eux - mêmes charriés par une infosphère libertaire et libertine, penser et décider sont devenus des propriétés en danger d’extinction rapide, parce qu’elles s’inscrivent à contre - courant de la tendance au copier - coller de tout ce que nous recommande l’outre - mer.
Ainsi, le coronavirus qui n’aurait d’origine qu’africaine, ne causerait d’hécatombes qu’en Afrique; et il n’y a qu’en Afrique où les mesures barrières prises dans l’optique de son endiguement seront taxées d’attentatoires à l’exercice de la liberté d’expression.
Comme si les effusions, la promiscuité et les mouvements de foule garantissaient une quelconque immunité collective aux africains.
De même, les rares restrictions aux déplacements édictées par nos gouvernements sont prises pour des emprisonnements de masse, par ceux - là même qui sous d’autres cieux étaient pourtant soumis et restent soumis à d’interminables suites de confinement et reconfinements.
Des points de vue insidieusement orientés, goulument repris en cœur par nombre de nos frères et sœurs, plus soucieux de se concilier les bonnes grâces de prédateurs, que du bien - être de leurs communautés d’origine.
Pas besoin alors de s’interroger sur l’émergence, la persistance et la récurrence de déviances, inconnues ou marginales qui affectent le présent et oblitèrent le devenir de nos sociétés africaines.
La pédocriminalité, l’homosexualité et le terrorisme sont de ces déviances - là.
Pourtant, la maxime le dit et le répète, qu’à beau mentir qui vient de loin.
A bon entendeur”!!!
N.R.M
L’ancien militant du SDF Abel Elimbi Lobe laisse entendre qu’Albert Dzongang est devenu opposant, parce qu’il avait des comptes personnels à régler contre le parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Dans la liste de mauvais hommes politiques du Cameroun, qu’il peut dresser, Abel Elimbi Lobe cite le nom d’Albert Dzongang. Il est convaincu que l’ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) n’est pas devenu opposant par conviction.
«Ca (Albert Dzongang NDLR) fait partie des mauvais hommes politiques…C’est un produit du RDPC qui pour régler ses comptes personnels, ses déboires dans le RDPC est devenu un opposant. On ne devient pas opposant par vengeance. On devient opposant parce qu’on est convaincu que la gouvernance qui se fait là, n’est pas la bonne», a déclaré Abel Elimbi Lobe sur le plateau de The Guest, émission de la chaîne de télévision Cam 10 Télévision et qui est présentée par le journaliste Jean Jacques Ze.
Rappelons qu’Albert Dzongang est conseiller du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto. Un titre qui a suscité chez l’invité de Jean Jacque Ze un fou rire. Car a-t-il indiqué, Dzongang a été aussi conseiller au RDPC.
«Il a fait la valse permanente. On finit de conseiller Paul Biya. Le jour où Paul Biya ne vous donne pas à manger, vous devenez le conseiller spécial de Kamto, pour quels résultats. Les résultats, la situation qu’il a obtenue, nous montre que les conseils étaient efficients…Un parti politique n’engage pas une bataille pour que ses militants se retrouvent en prison. Ou emmener des gens à faire des combats perdus d’avance», a-t-il déclaré.
Le journaliste Jean Jacques Ze ayant rappelé qu’Albert Dzongang était engagé bien avant son ralliement au MRC, la preuve étant qu’il a été candidat à une élection présidentielle, Abel Elimbi Lobe a indiqué pour sa part, que ce dernier n’aurait jamais dû se présenter à cette échéance électorale.
«On ne devient pas candidat quand on sait qu’on ne peut pas gagner. Il faut qu’on cesse d’instrumentaliser les élections, et présidentielle en particulier c’est une élection majeure. Quelqu’un qui sait qu’il ne peut pas gagner ne doit pas être candidat…Cabral Libii est aussi un mauvais homme politique. Quand il allait à l’élection présidentielle, il savait qu’il ne peut pas gagner. Mais on n’utilise pas l’élection présidentielle pour entrer dans la vie politique. L’élection présidentielle c’est l’aboutissement de la vie politique. Cette inversion de paradigme fait de lui aussi un mauvais homme politique», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Jean Bruno Tagne le Directeur général adjoint de Naja Tv récemment nommé Directeur de campagne de Samuel Eto’o Fils affirme que, l’ancien capitaine des Lions indomptables a les capacités pour diriger la Fédération camerounaise de football.
Pour bien conduire sa campagne, Samuel Eto’o Fils a jeté son dévolu sur le journaliste Jean Bruno Tagne. Dans la déclaration de cette nomination publiée sur l’espace public, l’ancien capitaine des Lions indomptables présente le Directeur général adjoint de Naja Tv comme un journaliste à l’expérience riche et diversifiée.
«…Ex-membre du Conseil national de la communication nommé par le président Paul Biya, Jean Bruno Tagne est une figure reconnue de la presse camerounaise en général et sportive en particulier…Observateur averti et commentateur avisé de notre football, auteur de deux ouvrages de référence: Programmés pour échouer et La tragédie des Lions indomptables, il sera désormais la vitrine de cette campagne. Le choix porté sur cette personnalité expérimentée laisse augurer d’une campagne transcendant tous les clivages, pour ne viser que l’aboutissement de notre cause commune, à savoir la restauration de la grandeur de notre sport-roi», a écrit Samuel Eto’o Fils.
Réagissant suite à sa nomination comme Directeur de campagne de Samuel Eto’o Fils pour l’élection du président de la Fédération camerounaise de football, Jean Bruno Tagne a indiqué que l’ancien capitaine des Lions indomptables a les capacités pour assumer cette fonction.
«Le challenge est grand, l’enjeu est énorme. J’ai accepté d’apporter mon soutien à Samuel Eto’o qui veut redonner au football camerounais toute sa grandeur. Il en a les capacités», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Il convient de rappeler que le 13 septembre 2021, alors qu’il était interviewé par Radio Balafon, Jean Bruno Tagne indiquait déjà que Samuel Eto’o est celui qui mérite de diriger la Fecafoot.
«Si Eto’o ne peut pas être candidat à la Fecafoot, je ne sais qui peut. Eto’o est le footballeur camerounais le plus emblématique, il mérite d’être candidat. Le football camerounais est dans un état lamentable qu’il lui faut un traitement de cheval ! », a-t-il déclaré.
Liliane N.