L’ancien militant du SDF Abel Elimbi Lobe laisse entendre qu’Albert Dzongang est devenu opposant, parce qu’il avait des comptes personnels à régler contre le parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Dans la liste de mauvais hommes politiques du Cameroun, qu’il peut dresser, Abel Elimbi Lobe cite le nom d’Albert Dzongang. Il est convaincu que l’ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) n’est pas devenu opposant par conviction.
«Ca (Albert Dzongang NDLR) fait partie des mauvais hommes politiques…C’est un produit du RDPC qui pour régler ses comptes personnels, ses déboires dans le RDPC est devenu un opposant. On ne devient pas opposant par vengeance. On devient opposant parce qu’on est convaincu que la gouvernance qui se fait là, n’est pas la bonne», a déclaré Abel Elimbi Lobe sur le plateau de The Guest, émission de la chaîne de télévision Cam 10 Télévision et qui est présentée par le journaliste Jean Jacques Ze.
Rappelons qu’Albert Dzongang est conseiller du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto. Un titre qui a suscité chez l’invité de Jean Jacque Ze un fou rire. Car a-t-il indiqué, Dzongang a été aussi conseiller au RDPC.
«Il a fait la valse permanente. On finit de conseiller Paul Biya. Le jour où Paul Biya ne vous donne pas à manger, vous devenez le conseiller spécial de Kamto, pour quels résultats. Les résultats, la situation qu’il a obtenue, nous montre que les conseils étaient efficients…Un parti politique n’engage pas une bataille pour que ses militants se retrouvent en prison. Ou emmener des gens à faire des combats perdus d’avance», a-t-il déclaré.
Le journaliste Jean Jacques Ze ayant rappelé qu’Albert Dzongang était engagé bien avant son ralliement au MRC, la preuve étant qu’il a été candidat à une élection présidentielle, Abel Elimbi Lobe a indiqué pour sa part, que ce dernier n’aurait jamais dû se présenter à cette échéance électorale.
«On ne devient pas candidat quand on sait qu’on ne peut pas gagner. Il faut qu’on cesse d’instrumentaliser les élections, et présidentielle en particulier c’est une élection majeure. Quelqu’un qui sait qu’il ne peut pas gagner ne doit pas être candidat…Cabral Libii est aussi un mauvais homme politique. Quand il allait à l’élection présidentielle, il savait qu’il ne peut pas gagner. Mais on n’utilise pas l’élection présidentielle pour entrer dans la vie politique. L’élection présidentielle c’est l’aboutissement de la vie politique. Cette inversion de paradigme fait de lui aussi un mauvais homme politique», a-t-il déclaré.
Liliane N.