Telle est la quintessence du message porté cette semaine par le Chef de Division de la Communication au ministère de la Défense au cours de son émission hebdomadaire
“Cette sentence d’un moraliste du XVIIIème siècle prend tout son sens à la lecture de l’avalanche de réactions suscitées par la tragédie survenue le jeudi 14 de ce mois d’Octobre de l’an 2021, dans la ville de Buea, Région du Sud-Ouest.
Alors que les familles étaient frappées de plein fouet par la nouvelle de la brutale disparition de leurs enfants, et que la Nation dans sa totalité baignait dans l’émotion et la consternation, l’on notait pourtant d’étranges et curieuses dissonances dans le concert des protestations.
Il se trouve qu’entre la légitime indignation, la vigoureuse réprobation et la sincère compassion, seront venus se glisser des discours hypocrites dont les oripeaux de vertu arborés ne parvenaient pas à masquer la maléfique de l’esprit.
Portés par des faiseurs d’opinions de tout bord, abondamment recyclés par des malveillants tapis derrière l’anonymat des réseaux sociaux, les narratifs falsifiés, les imputations infondées et déclarations incendiaires brillaient par leur dangereuse partialité, fumisterie et superficialité.
Personne en effet d’entre ces apprentis sorciers, intervenants aux vocations soudaines d’intrépides éveilleurs de conscience, fanatiques pyromanes des plateformes médiatiques, n’a eu le courage de relever que la tragédie unanimement déplorée, résultait en réalité d’un mépris de la loi d’une part, et d’un abus d’autorité d’autre part.
Personne parmi ces redresseurs de tort pour rappeler aux populations que la vraie liberté réside dans l’obéissance aux lois que l’on s’est données.
Autrement, combien d’accidents sur nos routes, combien d’actes de cyber ou de pédocriminalité, combien de crimes et d’actes de violence de toutes sortes nous auraient été épargnés, si au lieu de chercher à asseoir sa réputation sur le malheur de ses concitoyens, on les sensibilisait sur les incommensurables avantages qu’il y a à respecter les lois de la république ?
Donc, plutôt que de prendre des libertés d’avec la vérité dans nos vertes diatribes contre l’Etat, il aurait été courageux de nous mettre en garde contre les germes d’une catastrophe dont chacun de nous est porteur, que l’on soit civil ou soldat.
Car tout compte fait, l’obéissance à la loi est le commencement de la sagesse. C’est aussi une attitude citoyenne, qui peut nous éviter bien des migraines.
À toutes les personnes ayant précocement quitté le berceau de nos ancêtres pour l'au-delà, les Forces de Défense et de Sécurité et la Nation toute entière explorée et compatissante”.
N.R.M
Au cours des audiences accordées ce Lundi à l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte, au Consul honoraire de la République de Kazakhstan et à d’autres hôtes, le ministre de la Santé Publique a discuté de divers sujets
A l’instar de la Foire médicale africaine d’Égypte, les préparatifs de la couverture médicale de la Coupe d’Afrique des Nations, une meilleure prise en compte des soins palliatifs au Cameroun etc.
De manière spécifique,
Manaouda Malachie et Medhat Mohamed Kamal Elmeligy - Ambassadeur de la République d’Egypte, ont passé en revue des sujets d’intérêt commun, en mettant toutefois un accent sur la grande foire médicale égyptienne à laquelle est conviée une délégation camerounaise. A travers cette initiative, précise le diplomate, “l’Égypte entend créer un hub pour le commerce médical à l’échelle du continent”.
Au cours des échanges, S.E Medhat Mohamed Kamal Elmeligy va informer le Dr. Manaouda Malachie de l’ambition de son pays, de faire un don de chaises dentaires assorti d’accessoires au Cameroun.
Une proposition qui coïncide avec le projet de construction d’un hôpital, présenté comme un centre d’excellence spécialisé dans les soins dentaires.
Dans cette infrastructure hospitalière, renseigne le communiqué rendu public par la cellule de Communication du Minsanté, “Un espace pourrait être réservé à l'expertise égyptienne, à moins que dans l’immédiat un accord soit passé pour que les patients bénéficient des soins dispensés par des spécialistes égyptiens dans une des formations sanitaires existantes”.
Le diplomate va également s’intéresser aux préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations, sous l’angle du dispositif de surveillance aux frontières; évoquant par là le processus de reconnaissance mutuelle (par le Cameroun et l’Égypte) de la vaccination contre le Covid-19, puisque ajoute-t-il, “les camerounais vaccinés et en possession d’un code QR peuvent entrer en Egypte sans passer par l’ambassade”.
En clôturant cette première audience, le patron de la Santé Publique, entouré de ses plus proches collaborateurs, à l’instar du chef de la Division des Études et des Projets et le chef de la Division de la Coopération a rassuré son invité de marque, soulignant au passage que le processus est en cours.
Il a également précisé que pour l’instant, l’entrée au Cameroun sans test PCR n’est pas envisagée, en raison de ce que de nombreuses personnes présentant des résultats de test négatifs au débarquement, ont été testées positifs.
Le Consul honoraire de la République de Kazakhstan à Yaoundé est la deuxième personnalité à être reçue par le ministre de la Santé Publique.
Joseph Emmanuel Ava Ava et Manaouda Malachie ont parlé du don de vaccins contre le Covid-19 développés par le Kazakhstan. Selon le Consul honoraire, ce vaccin, soumis au processus de reconnaissance de l’OMS a déjà atteint la troisième phase du niveau de validation des vaccins.
Le patron de la Santé Publique a remercié son interlocuteur pour cette marque de solidarité à l’endroit de notre pays dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.
A la suite des représentants des chancelleries, le Dr. Manaouda Malachie a reçu le Pr. Mpondy - Coordonnateur du réseau international des soins palliatifs.
Les échanges ont porté sur la problématique des soins palliatifs ( ces soins administrés pour soulager les douleurs de certains patients ayant atteint un stade chronique) qui sont aujourd’hui devenus une spécialité.
Le Pr. Mpondy a exprimé son vœu de voir des unités mobiles dédiées aux soins palliatifs dans nos formations sanitaires. Elle va aussi renseigner que des organisations sont disposées à organiser des formations continues pour des personnels de santé.
Tout en reconnaissant que le sujet doit susciter une meilleure attention, le patron de la santé a souligné qu’il est important d’accompagner les patients nécessitant des soins palliatifs, pour qu’ils n’aient pas le sentiment que leur situation n’est pas suffisamment prise en considération.
Le Pr. Noah Noah Dominique - Directeur de l’hôpital de référence de Sangmélima était le dernier hôte du jour.
Le ministre de la Santé Publique et lui se sont attardés sur le fonctionnement de l’hôpital de référence de Sangmélima. Le Pr. Noah Noah Dominique a saisi cette occasion afin de demander qu’un gynécologue soit affecté dans cet hôpital;
Il a également annoncé pour les semaines à venir, le lancement d’une campagne gratuite de dépistage du diabète et d’autres maladies. Par ailleurs, une unité de gastro-entérologie a déjà été mise sur pied, renchérit le Pr. Noah qui renseigne au passage que les prix pratiqués auparavant, ont été considérablement revus à la baisse.
Autant d’atouts qui devraient intéresser les patients au-delà de la région du Sud. En appréciant les initiatives déjà prises, le Ministre a encouragé le Directeur de cette formation sanitaire à communiquer sur ces actions et à développer une bonne relation avec les populations.
Nicole Ricci Minyem
Abdouraman Hamadou et ses compagnons ont décidé de contester la légalité de la signature de l’accord-cadre de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, qui a eu lieu le 22 octobre dernier.
C’est ce mardi 26 octobre 2021, que l’information a été rendue publique. Dans une correspondance qui date du lundi 25 octobre 2021, Me Lebel Elomo Manga l’avocat des membres de l’Assemblée Générale de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) élue en 2009 fait savoir qu’une action judiciaire qui vise à contester la légalité de l’accord-cadre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 a été menée auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne. Cette action précise-t-il, a été initiée à la demande de plus de la moitié des membres de l’assemblée générale de la Fecafoot sus évoquée. La contestation est faite «conformément aux dispositions de l’article 48 des Statuts de la Confédération Africaine de Football (CAF)».
Me Elomo Manga fait savoir que « les membres concernés estiment qu’en reconnaissant M. Seidou Mbombo Njoya comme président de la Fecafoot, la CAF a violé l’article 11 de ses statuts ». Et de rappeler que cet article dispose que : « les membres des organes des associations nationales ne peuvent être désignés que par voie d’élection ou de nominations internes. Les statuts des associations doivent prévoir des dispositions assurant une indépendance totale pour ces élections ou nominations » ; « La CAF ne reconnaît pas les organes d’une association nationale n’ayant pas été élus ou nommés conformément aux dispositions du paragraphe 1 du présent article. Cela concerne également les organes élus ou nommés à titre intérimaire ».
Aussi Me Elomo Manga conseil d’Abdouraman Hamadou et ses compagnons d’Abdouraman Hamadou Babba et Cie rappelle que l’élection de Seidou Mbombo Njoya a été annulée par le TAS le 15 Janvier 2021. De ce fait, sa nomination comme président intérimaire de l’instance faîtière du football camerounais « ne peut donc se faire qu’en interne par l’Assemblée en fonction qui a désigné à sa place le sénateur Albert Mbida ».
Liliane N.
La nouvelle audience est prévue pour le 22 novembre 2021, en attendant que la Cour d’Appel statue sur la «récusation du juge».
Dans le cadre de l’affaire d’Erica Mouliom décédée dans un accident de circulation dans lequel il est impliqué, Tenor a assisté hier 25 octobre 2021, à son audience telle que prévue au Tribunal de première instance (Tpi) de Douala Bonanjo. C’est autour de 15 heures que l’affaire qui l’oppose au Ministère public et ayants droits d’Erika Mouliom a été appelée. Elle a été renvoyée au 22 novembre prochain, le temps que la Cour d’Appel statue sur la «récusation du juge».
A l’audience du 13 septembre 2021, le Tpi de Douala Bonanjo avait prononcé un report de l’affaire parce que trois jours plus tôt, la famille de la défunte Erika Mouliom avait introduit, une récusation du juge chargée jusqu’ici de ce dossier. Le nouveau juge en charge du dossier attend la décision de la Cour à ce sujet pour poursuivre les débats. Le 27 septembre 2021 déjà, celui-ci a rendu un jugement avant dire droit accordant la liberté provisoire à l’artiste qui avait déjà passé deux mois à la prison centrale de Douala.
Il faut rappeler que Tenor est poursuivi pour homicide involontaire. Il a été placé en détention provisoire à la prison centrale de New-Bell le 30 juillet 2021. L’accident de circulation au cours duquel Erika Mouliom a perdu la vie s’est produit le 15 juillet dernier au lieu-dit Feu rouge Bessenguè, dans l’arrondissement de Douala 1er. Le véhicule de l’artiste a pris feu après le choc. Erika Nfia Mouliom, une jeune étudiante de l’université catholique St Jérôme de Douala, n’a pas survécu. Les conseils des deux parties et les proches de Tenor étaient présents à l’audience de lundi.
Georges Mouliom le père de la défunte a expliqué que le but de l’action judiciaire qu’il a intentée, est d’éviter que d’autres filles connaissent la même fin que son enfant.
Liliane N.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence à l’Organisation des Nations Unies (ONU) a approuvé ce 25 octobre, le déblocage de 5 millions dollars (plus de 2 milliards FCFA) en faveur de l’assistance humanitaire au Cameroun. L'annonce a été faite à Yaoundé par le Bureau de coordination des affaires humanitaires (en anglais OCHCA), alors que les acteurs du secteur et le gouvernement étaient réunis pour préparer l’état des besoins pour l’année 2022.
Cette assistance humanitaire de l'ONU mise à la disposition du Cameroun, provient du Fonds central d'intervention d'urgence de l’ONU (en anglais UNCERF) et servira au financement de six projets humanitaires. Il s’agit de la FAO, de l’Organisation mondiale des migrations, du HCR, de l’Unicef, du Programme alimentaire mondiale, de l’Organisation mondiale de la Santé et d’autres organisations non gouvernementales.
Il est question de fournir une assistance humanitaire d’urgence, pendant les 12 prochains mois, dans les domaines de la nutrition, de l’hygiène, de l’alimentaire et l’agriculture, de la santé, de la lutte contre les violences basées sur le genre des populations affectées par la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, renseigne OCHCA.« Cette subvention du CERF permettra à la communauté humanitaire de maintenir aux niveaux requis l'assistance multisectorielle destinée à sauver la vie des populations les plus vulnérables. Les agences des Nations Unies bénéficiaires développeront des partenariats avec des ONG locales qui ont un meilleur accès et une présence plus large. Le financement servira également à renforcer l'évaluation des besoins dans la région afin d'apporter une réponse adéquate », a déclaré Matthias Z. Naab, le coordinateur humanitaire de l’ONU au Cameroun.
Cette aide est néanmoins insuffisante au regard des besoins estimés par OCHCA, en avril dernier, à plus de 200 milliards FCFA. « Au 25 octobre 2021, le plan d'intervention humanitaire pour 2021 est financé à seulement 29,6 %. En plus du manque de ressources financières, la réponse humanitaire est confrontée à d'autres défis, notamment les difficultés d'accès à la population dans le besoin en raison de l'insécurité », a révélé Carla Martinez, chef de bureau de OCHCA au Cameroun.
Précisons que dans la région de l’Extrême-Nord, la guerre contre Boko Haram a fait plus d’un million de nécessiteux. Les effets de la guerre sont aussi visibles le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, respectivement 837 000 et 624 000 personnes, du fait de la crise sociopolitique qui secoue ces régions depuis 2017.
Innocent D H
La Banque des États de l'Afrique centrale (Beac) dans le rapport sur « les services de paiement en monnaie électronique dans la Cemac en 2020 », révèle que l'autorisation délivrée pour permettre au banquier UBA de lancer le service Mobile Money de Nexttel a été « révoquée, en raison notamment du non lancement des activités ».
Contrairement au vœu formulé dès avril 2021, lors de sa prise de fonction à la tête de Nexttel, le 3ème opérateur de mobile au Cameroun, Benoît Yaoussou ne lancera pas le service Mobile Money de cet opérateur « d’ici la fin de l’année 2021 ». A l'origine de cette, l'annulation de l'autorisation de lancement décidée par la Beac.
En effet, le partenariat entre UBA et Nexttel pour le lancement de ce service baptisé « Nexttel Possa » (le porte-monnaie de Nexttel dans une langue locale) avait été autorisé le 12 mars 2018 par l’institut d’émission des six États de la Cemac. La Beac donnait alors à Nexttel et UBA six mois au plus, pour lancer le nouveau service Mobile Money.
Des informations concordantes, empêtré dans une bataille entre ses actionnaires, Nexttel n’a pas pu, jusqu’ici, matérialiser ce projet. Pourtant si le projet venait à être concrétisé, il devait davantage doper la concurrence que se livrent déjà MTN et Orange Cameroun sur le marché local de la monnaie électronique.
Innocent D H
Le 21 octobre 2021, le secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a saisi les directeurs généraux des établissements de crédit et de microfinance dans la Cemac. Halilou Yerima Boubakary leur signifie un assouplissement relatif aux règles prudentielles du secteur.
Dans la liasse des documents de la Cobac, on peut lire : « Le volant de conservation des fonds propres, prévu à l’article 25 du règlement Cobac R-2016/03 relatif aux fonds propres nets des établissements de crédit, est abaissé de 2,5% à 2% jusqu’au 30 juin 2022 ». Cet abaissement de 0,5% desserre ainsi l’étau sur les fonds propres nets à conserver obligatoirement par les établissements de crédit. Ce qui donne à ces établissements, la possibilité d’utiliser les ressources ainsi libérées dans d’autres opérations.
Selon les explications de la commission, elle a pris cette décision après une étude du secrétariat général qui a permis de mettre en exergue que « les effets de la pandémie se manifestent avec une certaine gravité dans les banques et que les projections ne sont pas forcément prometteuses ».
Le gendarme du secteur bancaire ne révèle pas cependant, le niveau de gravité de la pandémie dans l’activité des banques et des microfinances. Elle indique par ailleurs que les dispositions de la décision Cobac D-2020/104 du 30 juillet 2020 portant mesures d’adaptation de la règlementation prudentielle sont prorogées jusqu’au 30 juin 2022. Ces mesures prescrivent, entre autres, que les établissements assujettis doivent transmettre au secrétariat général de la commission, un reporting hebdomadaire de leur situation de trésorerie et un reporting mensuel des crédits impactés par la situation économique liée au Covid-19.
Innocent D H
L'édition qui se tient du 26 au 28 octobre 2021 à Yaoundé prévoit notamment une foir-exposition des unités de l’économie sociale. Prendront part aux activités, plus de 300 participants issus de la société civile, des élus locaux, des partenaires au développement et autres administrations publiques impliquées dans l’essor de cette branche d’activité, nous apprend un communiqué rendu public par le Ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat (Minpmeesa).
Le thème de cette 5ème édition des Journées nationales de l'économie sociale (JNES 2021) placées sous l’égide du Minpmeesa est : « Compétitivité des unités de l’économie sociale et développement des territoires à l’aune de la SND30 ». D’après le communiqué publié à cet effet par le Minpmeesa, Achille Bassilekin III, l'événement s’inscrit dans le sillage de la mise en œuvre du Programme national de développement de l'économie sociale (PNDES). C’est dans cette optique que le Minpmeesa et l’Organisation internationale du travail (OIT) ont conjointement mené une étude sur « l'évaluation des besoins des unités d'économie sociale et l'identification des chaînes de valeur prioritaires pour la création d'emplois décents au Cameroun » dont les résultats ont été validés en avril 2021.
Par ailleurs, l'étude menée auprès de 395 unités de l’économie sociale implantées dans 20 communes disséminées dans les bassins des régions du Centre, de l’Ouest, du Littoral et du Nord, a permis d'identifier 10 filières prioritaires créatrices d’emplois et de richesses sur une trentaine de filières sélectionnées au départ.
De ces résultats d'étude, il ressort qu’il est primordial, « d’offrir un soutien au niveau des politiques publiques et des cadres juridiques de l’économie sociale, à la valorisation des chaînes de valeur prioritaires à la création d’emplois décents, ainsi qu’aux besoins prioritaires des unités de l’économie sociale et leur écosystèmes ».
Ces activités permettront donc aux différents acteurs d'aborder sans complaisance, les questions inhérentes aux fonctionnement des unités sociales dans l'optique de les rendre plus compétitives pour une rentabilité assurée.
Innocent D H
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto accuse le pouvoir d’instrumentaliser la haine ethnique, juste pour rester aux affaires.
Maurice Kamto s’est récemment adressé aux camerounais au sujet de la haine ethnique. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 remarque que la haine a été banalisée dans notre société. On en parle désormais sans complexe. Et ce sont des personnalités qui au lieu d’être ceux qui devraient apporter les éclairages nécessaires à la société, portent plutôt ce type de discours.
«La haine ethnique en particulier domine désormais les propos de nombreuses personnalités prétendant agir ou parler au nom de l’État, ainsi que ceux de personnes qui, au regard de leur trajectoire, auraient dû être les penseurs éclairants de notre société. Le tribalisme d’État est désormais banalisé et décomplexé. Il se manifeste aussi bien dans les discours qu’à travers divers actes, au point où des rapports internationaux le dénoncent ouvertement», a déclaré Maurice Kamto.
Maurice Kamto le président du MRC en s’interrogeant sur l’instrumentalisation de la haine ethnique, accuse le pouvoir d’en être l’auteur. Il se demande alors s’il est évident de parler d’unité nationale dans ce contexte.
«Peut-on parler d’unité nationale quand des dirigeants instrumentalisent sans vergogne la haine ethnique pour conserver le pouvoir, acquis du reste parla fraude...Voici venu le moment d’interpellation de notre conscience individuelle et collective sur la signification que nous donnons à notre statut de citoyen et sur notre ambition nationale», s’interroge le président du MRC.
Liliane N.
Par le biais de Me Label Elomo Manga - Avocat au Barreau du Cameroun, le Sénateur a rédigé un communiqué dans lequel il indique avoir été saisi “ Par plus de la moitié des membres de l’Assemblée Générale actuellement en fonction à la Fecafoot pour contester ledit accord - cadre devant le Tribunal Arbitral du Sport (Tas) à Lausanne en Suisse, conformément aux dispositions de l’article 48 des Statuts de la Confédération Africaine de Football ( Caf).
Le document
L’expert en question d’économie Dieudonné Essomba indique que le développement d’un pays relève d’un problème technique. Il faut impérativement savoir comment marche une économie.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Dieudonné Essomba
DU SENTIER DU DEVELOPPEMENT POUR LES PAYS D’AFRIQUE NOIRE
Le développement d’un pays n’est pas une opération de foi religieuse qu’on pourrait conduire sur la base des prières, du recours aux messies ou de la morale des nonnes. C’est un problème technique, exactement comme la mise en place d’un réseau électrique, la confection d’un programme scolaire, la construction d‘une maison ou la réalisation d’une opération chirurgicale.
Nul ne peut mener un programme de développement s’il ne sait pas comment marche une Economie, quelles sont les lois fondamentales des ensembles économiques, et surtout, comment ces ensembles économiques sont articulés les uns aux autres.
Et nul ne peut créer un programme de développement pertinent pour le Cameroun s’il ne peut expliquer pourquoi la Corée du Sud s’est développée en 1970 alors que la Chine se cherchait encore, et pourquoi la Chine se développe aujourd’hui alors que le Sénégal et la Côté d’Ivoire tournent en rond.
Le développement n’est pas un problème de morale publique, de bonne gouvernance et tout ce tralala dont on nous rebat les oreilles chaque jour. C’est une opération éminemment technique. ET si l’Afrique Noire ne se développe pas, c’est normal, puisqu’elle ne fait pas ce qu’il faut pour cela. Elle se contente d’imiter les expériences des autres alors qu’elle ne bénéficie pas des mêmes caractéristiques que les autres.
La voie pour aller au développement économique dépend de chaque pays, de ses dotations factorielles (population, richesses minières), de son retard de développement par rapport aux autres, de son positionnement géostratégique par rapport aux pôles développés, etc.
Tous ces facteurs imposent, pour chaque pays, une marge de manœuvre qui circonscrit son action et lui impose un modèle très spécifique qu’il doit suivre pour réussir et que les Economistes nationaux doivent identifier et structurer.
Aucun pays ne peut utiliser le modèle de développement de l’autre ! L’Europe Occidentale s’est développée en contrôlant la Révolution Industrielle qui lui a permis de réduire le reste du monde en pourvoyeur de matières premières. Les USA se sont développés en transportant la technologie dans un environnement extrêmement riche en matières premières, à coups de massacres des Indiens et de main-d’œuvre servile des Noirs.
Le Japon s’est développé en s‘appropriant la technologie européenne et en soumettant ses voisins au colonialisme et à l’esclavage.
Les Tigres d’Asie du Sud-est (Corée du sud, Singapour, Taïwan, Hong Kong) se sont développés en récupérant les activités consommatrices de main-d’œuvre du Japon surdéveloppé dans un contexte de Guerre Froide.
La Russie s’est développée en mobilisant ses immenses facteurs de production (superficie, population, ressources) dans le cadre de l’idéologie communiste.
La Chine s’est développée dans le cadre de la Théorie de l’Appareil Minimal : elle s’est enfermée, puis a utilisé son gigantesque marché intérieur pour créer localement des biens importés qu’elle a copiés, simplifiés et adaptés. Ce processus interne de maturation lui a permis de s’améliorer sans être entravée par la compétition internationale, avant de s’ouvrir pour mater ses prédécesseurs qu’il a fini par surpasser.
Bref, chaque pays a sa méthode et personne n’a imité l‘autre pour se développer !
Le problème de l’Afrique est justement là : bien loin de réfléchir sur la méthode qui lui permettrait d’aller au développement par ses voies propres, ses élites passent leur temps à réciter les théories et à vadrouiller dans le monde entier pour demander des conseils. Leur discours se réduit à ce que les autres ont fait ou dit : « Suivant la théorie de tel grand Economiste polonais… D’après les courbes putty-putty développées par Ergeworth … ».
Une véritable racaille ! On dirait que Dieu ne leur a pas donné une tête pour réfléchir par eux-mêmes!
IL EXISTE POURTANT UNE SOLUTION
Il existe pourtant un sentier de développement pour l’Afrique Noire et ce sentier repose sur 2 réformes :
-LA BINARISATION DES ECONOMIES : nos pays sont marqués par leur incapacité à produire de manière compétitive les biens dont nous avons besoin. C’est un problème économique appelé MALEDICTION DU DERNIER-NE : par exemple, le Cameroun dispose parfaitement des capacités techniques pour fabriquer un grand nombre de biens qu’il importe, tels que les habits, la manufacture courante, voire des ordinateurs ou des voitures. Malheureusement, s’il les fabrique aujourd’hui, ses biens seront plus chers ou moins élaborés que les concurrents étrangers.
Le pays se retrouve donc paralysé, non pas parce qu’il est incapable de produire, mais parce qu’il est venu trop en retard dans un environnement ouvert.
Il se retrouve donc dans une paralysie totale appelée TECHNOPARALYSIE : incapable de mobiliser ses facteurs de production du fait de cette mauvaise insertion dans l’Economie international, le pays se retrouve confiné dans les activités de bouts de filières, telles que la production primaire, le commerce ou de petites industries de finissage.
Comme d’autre part, sa population est impatiente de vivre dans le luxe, elle importe donc massivement des biens que le pays est incapable de payer, d’où un cycle permanent de déficits courants suivis d’endettement massif.
Le développement devient dès lors impossible.
La situation de sous-développement de l’Afrique n’est donc pas un hasard. Elle n’est pas le fait d‘une incompétence particulière du Gouvernement qu’un Messie viendrait miraculeusement surmonter, mais la conséquence logique d’une architecture particulière dans le monde.
La seule solution pour contourner les contraintes imposées par cette architecture est la « binarisation de la Monnaie nationale ». D’un point de vue technique, la binarisation est l’émission, à côté d‘une monnaie nationale très fiable, d’un système de bons d’achat du type des bons de carburant que le Gouvernement distribue à ses responsables. C’est un peu comme si le Gouvernement avait étendu ces bons d’achat à tous les biens et services produits au Cameroun, en leur donnant également les mêmes coupons que le CFA.
C’est une mesure très facile à appliquer, peu coûteuse, sans risque, et qui élimine définitivement la TECHNOPARALYSIE et nous donnerait un taux de croissance de 7% pendant plus de 40 ans et sans déficit de la balance courante, ni endettement.
Il n’existe pas d’autres solutions pour sortir le Cameroun du sous-développement, et celui qui vous dit le contraire est un imposteur !
De ce point de vue, la nature des Etats d’Afrique noire, fabriqués artificiellement sur la base des communautés différentes aurait dû être perçue comme un avantage qu’il fallait valoriser au lieu d’une lourde pénalité qu’il fallait combattre. En effet, l’Etat aurait dû être structuré de manière à orienter l’agressivité naturelle des communautés à leur auto-développement, de manière à faire jouer la spécialisation, l’émulation et la responsabilisation des élites locales, chacune sur son territoire.
Au lieu de quoi on a fait exactement l’inverse, en s’embourbant dans la pseudo-idéologie de l’unité nationale qui n’a eu que 3 résultats :
- le développement d’une élite bureaucratique parasitaire, impotente et corrompue, et qui aspire les maigres ressources de la Nation pour entretenir un train de vie somptuaire
-des Etats intrinsèquement tribalisés et violents qui ont détourné l’agressivité naturelle des Communautés de leur propre développement pour la drainer vers la conquête des avantages collectifs de l’Etat que sont l‘emploi public, les postes de pouvoir, les infrastructures collectives et les rentes (marchés publics)
-une perversion de l’autorité, érigée en puissance magique qui entretient une interminable série de Messies au sommet de l’Etat.
Il s’agit donc de revenir à la norme, en concevant un modèle d‘organisation étatique où chaque Communauté est en grande partie maitresse de son développement sur son territoire à travers son Etat régional ou Fédéré, un Etat Central assurant alors la coordination, la péréquation, la régulation, les infrastructures structurantes et les secteurs de souveraineté internationale.
Au Cameroun par exemple, les 5.000 Milliards du budget collectif doivent être partagés, moitié pour l’Etat Central, et l’autre moitié pour les Etats Régionaux, et chaque Etat Régional gère sa part, et tout le monde voit qui est qui !
En conclusion, les pays d’Afrique Noire ne sortiront pas du sous-développement en copiant les autres, car c’est chaque pays qui doit définir son sentier de développement. Ils ne s’en sortiront pas en réduisant le développement à une simple volonté magique ou à un simple exercice de copiage, mais en adoptant deux mesures techniques :
-la binarisation des monnaies nationales qui leur permettra de réguler leurs relations économiques internationales et sauvegarder en permanence les équilibres tout en développant une manufacture locale dynamique
- la segmentation de l’Etat qui leur permet de réguler les relations intercommunautaires tout en mobilisant les populations pour leur propre développement.
Ces deux propositions sont émises comme des exigences génériques que chaque pays d’Afrique Noire devra mettre en œuvre en tenant compte de son contexte. La binarisation pourra ainsi se faire sur la base du CFA ou d’une monnaie nationale arrimée à une devise. De même, la segmentation de l’Etat dépendra de la taille du pays, de sa composition sociologique, de son passé et prendre la forme d’une décentralisation administrative, d’une régionalisation ou de la fédération.
Mais les deux mesures sont absolument nécessaires pour tout Etat- africain qui veut se développer.
Selon des sources, le décès de celui qui se faisait appeler «General Trouble» réjouit les populations de l’arrondissement de Ndop.
Pour les populations de Ndop, arrondissement situé dans la région du Nord-Ouest, la mort de «General Trouble» est une bonne chose. Selon des sources, ce dernier était devenu une épine coincée à leurs talons. Il a donc été tué par des soldats au marché appelé «Market Square» de Bamunka-Ndop, alors qu’il «percevait des impôts» dans la matinée du dimanche 24 octobre 2021.
«Nous sommes maintenant libérés des problèmes de General Trouble. Il nous terrorisait depuis longtemps. Pour vendre sur le marché, il fallait payer de l'argent chez lui et à ses garçons», témoigne sous anonymat un habitant de Ndop.
D’après nos sources, le dimanche dernier, lorsque les soldats sont arrivés sur les lieux, les miliciens de General Trouble qui étaient en mission de « recouvrement des impôts», ont ouvert le feu, obligeant les Forces de défense et de sécurité à réagir. C’est au cours de cet échange de tir, que le célèbre général Trouble et l'un de ses assistants ont été tués.
On a appris que General Trouble s’était spécialisé dans les enlèvements contre rançon, les extorsions, l'usurpation de fonctions traditionnelles entre autres.
«Il terrorise les femmes du marché et collecte de l'argent auprès d'elles. Il est responsable des nombreux enlèvements à Ndop et du meurtre d'un certain M. Makew Cyprian, Directeur de l'école publique, GS, Bukew-Bamunka. Sa mort a été accueillie avec beaucoup de jubilation par la communauté», a déclaré un habitant au Guardian Post.
General Trouble n’est pas le seul combattant séparatiste qui a été mis hors d’état de nuire par les Forces de défense et de sécurité. Dans un communiqué publié hier, l'armée a déclaré avoir neutralisé 20 combattants séparatistes à Akeh, une petite communauté voisine de Fundong toujours dans la région du Nord-Ouest, le 21 octobre dernier.
Liliane N.
Tel est le thème sur lequel les spécialistes du Bureau Central de Recensement et d'Étude de la Population et leurs partenaires, à l’instar d’Onu Femmes, ont axé leur réflexion en mettant à la disposition du public le document dont il est fait mention plus haut.
Contexte
Le rapport révèle que:
“Menées au quotidien dans les centres urbains pour approvisionner les ménages en produits vivriers, les activités marchandes contribuent de manière significative à l’accroissement de l’économie Camerounaise, tout en jouant un rôle déterminant dans le processus transformatif des relations hommes-femmes à tous les échelons de la société.
Celles ou ceux qui exercent ces activités au quotidien méritent une prise en charge et un encadrement adéquat pour développer ce secteur qui se présente aujourd’hui comme un grand pan de l’économie informelle dont le rôle dans la création des richesses et des emplois au Cameroun est incontestable.
Qu’elles soient qualifiées ou non, les femmes Camerounaises, malgré de nombreux obstacles structurels auxquels elles demeurent confrontées, contribuent à la croissance économique du pays.
Mises à l’écart sur le marché du travail, il apparaît clairement de nos jours, au regard de ce que l’on observe dans le contexte actuel marqué par une timide reprise de la croissance économique, que celles non qualifiées du secteur informel, sont permanemment en quête d’une place au cœur des stratégies de survie du ménage…”.
Du point de vue de madame Bernadette Mbarga - Directeur Général du Bucrep,
“ L’Enquête sur l’activité des Bayam-sellam réalisée en 2021 a permis de faire la lumière sur l’environnement et les conditions dans lesquelles l’activité de “Bayam-sellam” s’effectue.
Il s’agit d’une contribution du Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population (BUCREP) à l’avancement des connaissances sur cette activité qui concoure indéniablement à l’approvisionnement des ménages urbains en produits vivriers et à l’autonomisation de la femme…”.
Onu Femmes a apporté sa contribution dans le cadre de la rédaction de ce rapport qui contient huit chapitres avec les titres suivants:
Paysage Institutionnel, Réglementaire, Économique et Social des activités des Bayam - Sellam au Cameroun - Cadre Théorique et Méthodologique - Profil des bayam - Sellam - Conditions de travail et structuration de l’activité de Bayam - Sellam - Rendement de l’activité, autonomisation et investissements des bayam - sellam - Conciliation vie familiale et vie professionnelle - L’activité de bayam - sellam et le Covid - 19 - Difficultés dans l’exercice de l’activité et assistance reçue.
Nicole Ricci Minyem