Ces voyageurs ont été bastonnés parce qu’ils ne se sont pas pliés au mort d’ordre de ville morte des séparatistes.
Décidément, les séparatistes ne comptent pas arrêter l’opération des villes mortes, ghost town. Elle dure depuis la radicalisation de la crise. Et les représailles restent d’actualité pour ceux des habitants des régions anglophones à savoir Nord-Ouest et Sud-Ouest, qui ne respectent pas le mot d’ordre en se mettant en activité durant les jours arrêtés pour l’opération. Le lundi 8 novembre 2021 c’est-à-dire hier, des voyageurs ont été fouettés par des séparatistes sur la route Kumba-Buea. Interceptés par des combattants séparatistes, ils ont reçus des coups de canne sur le dos.
Les ambazoniens ont réitéré leur position en ce qui concerne la tenue de l’opération villes mortes qui paralysent les régions anglophones. Généralement, elle se tient tous les lundis, mercredis et vendredis. S’il y a de cela quelques mois en arrière, le ghost town divisait les leaders séparatistes parce que certains trouvaient qu’il est non productif, aujourd’hui ils semblent s’être accordés. L’opération villes mortes se tiendra chaque lundi jusqu’à la fin de la crise anglophone, ont-ils réitéré.
Il convient de souligner que les populations anglophones sont fatiguées d’avoir à se soumettre au Ghost town. Le 31 mai 2021, les habitants du quartier Nkwen dans la région du Nord-Ouest, sont sortis massivement pour défier les ambazoniens, un jour où leur opération deait se tenir. Ils s’étaient retrouvés sur la place publique et avaient manifesté.
A titre de rappel, du vivant du maire de Buea Patrick Ekema, les ambazoniens avaient du fil à retordre. Car l’autorité municipale amenait les populations à ne pas se plier au mot d’ordre de villes mortes des ambazoniens. Patrick Ekema réprimandait parfois en scellant des échoppes et commerces, cependant, il récompensait aussi, ceux qui vaquaient à leurs occupations aux jours arrêtés pour observer le Ghost town.
Liliane N.