L’homme politique ancien militant du Social democratic front Abel Elimbi Lobe tient la mère de Carolaise Enondialle et le conducteur du véhicule pour responsables de sa mort.
Invité sur la chaîne Abk radio, Abel Elimbi Lobe s’est exprimé sur le décès de l’écolière de Buea Carolaise Enondialle. Pour l’homme politique, le décès de cet enfant a été causé par l’incivisme dont ont fait preuve sa génitrice et le conducteur du véhicule dans lequel il se trouvait.
«Cette situation tragique de Buea a été générée par l'incivisme. La Mère et le conducteur sont les premiers responsables de la mort de cette fillette. La culture de la foule responsable de la mort du gendarme», a-t-il déclaré.
La position d’Abel Elimbi Lobe est similaire à celle du porte-parole de l’armée qui indiquait dans un de ses éditoriaux, que c’est le non-respect des lois en vigueur dans la République du Cameroun, qui est à l’origine de ce qui s’est passé le 14 octobre 2021 à Buea.
« Drame de Buea : portés par des faiseurs d'opinions de tout bord, recyclés par des malveillants derrière l'anonymat des réseaux sociaux, les narratifs falsifiés, imputations infondées et déclaration incendiaires ont brillé par leur dangereuse partialité, fumisterie et superficialité. Aucun de ces apprentis sorciers aux vocations soudaines d'intrépides éveilleurs de conscience, pyromanes des plateformes médiatiques, n'a eu le courage de relever que la tragédie unanimement déplorée, résultait en réalité d'un mépris de la loi d'une part et d'un abus d'autorité d'autre part. Personne parmi ces redresseurs de tort pour rappeler aux populations que la vraie liberté réside dans l'obéissance aux lois que l'on s'est données », indiquait le capitaine de vaisseau Cyrille Atonfack Guemo.
A titre de rappel, la petite écolière a perdu la vie, alors que sa mère l’amenait à l’école. Le soldat à l’origine du coup de feu qui a atteint cette dernière, a été lynché sur place par la population en colère. Selon les premières versions des faits rapportées par plusieurs sources, le véhicule sur lequel le soldat avait tiré était conduit par la mère de la victime et refusait d’obtempérer à un checkpoint. Cette version a été démentie par la famille de victime qui a précisé que Lizette, la mère de Caroline ne savait pas conduire et n’était pas au volant du véhicule au moment du drame. D’autres sources ont rapporté par la suite les pratiques peu orthodoxes du soldat assassiné et ses camarades dans la localité.
Liliane N.
Le Mouvement Réformateur fait huit propositions pour atteindre cet objectif. Ces propositions sont contenues dans un Manifeste dont nous proposons le condensé.
Redéfinir l’Unité Nationale
Le Mouvement Réformateur rejette l’unité artificielle, incapable de résister à la moindre épreuve et propose l’Unité à la fois fruit d’un consensus républicain et de la justice sociale.
Les Réformateurs s’engagent à créer les conditions d’un véritable dialogue républicain entre les politiques pour un accord sur la forme et le fonctionnement des institutions républicaines.
Ils s’engagent à œuvrer pour que l’action politique vise en priorité le bien être individuel de chaque camerounais sur l’ensemble du territoire national.
Redimensionner le bilinguisme
Le Mouvement Réformateur propose la transmutation du bilinguisme régional en un bilinguisme national véritable outil du rayonnement du Cameroun sur le plan international. Les Réformateurs s’engagent à faire du bilinguisme un élément essentiel et inéluctable de la citoyenneté camerounaise.
Recréer la citoyenneté
L’action politique aujourd’hui a une forte dimension tribale et régionaliste. Le facteur ethno-tribal détermine la représentation politique et conditionne l’accession aux fonctions politiques...
Les Réformateurs s’engagent à œuvrer pour le développement du sens de l’esprit critique des citoyens, garant des choix judicieux pour l’avenir de la Nation.
Ils s’engagent à faire des citoyens camerounais, des hommes et des femmes libres et responsables de leur destin commun. Les Réformateurs s’engagent à faire de la participation politique un élément fondamental de la citoyenneté nationale.
Restaurer les valeurs
La société camerounaise contemporaine est traversée par une profonde crise des valeurs. L’irresponsabilité des politiques prend corps et fait des émules dans l’ensemble de la communauté. La corruption, la tricherie, la gabegie, l’injustice, l’absence de l’intérêt général dans la conduite des affaires de la république produisent des contre-valeurs au plus profond de la société. Le tribalisme, la facilité, l’individualisme, la justice populaire, le repli sur soi, l’antipatriotisme, la cupidité gangrènent la société camerounaise.
Pour y remédier, l’idéologie Réformatrice projette une société qui répond à la fois aux aspirations fondamentales de la personne humaine et aux besoins de la communauté nationale dans son ensemble.
Les Réformateurs s’engagent à édifier une société sur un socle commun des valeurs. Ils s’engagent à faire du service civique l’élément essentiel dans la diffusion des valeurs républicaines.
Rétablir la solidarité nationale
La paupérisation de la société camerounaise est sans conteste sa caractéristique la plus marquante. Le désespoir des hommes et des femmes est d’autant plus profond que les gouvernements successifs depuis plusieurs décennies ont déserté les chantiers sociaux. Les crises : sanitaire, alimentaire, de l’enseignement, de l’emploi, du logement et de l’urbanisation ne sont pas seulement des marques d’un déficit de solidarité nationale mais hypothèquent gravement la construction nationale...
La solidarité nationale au sens de l’idéologie réformatrice vise l’établissement d’une société qui proclame la primauté de la personne humaine et sa dignité.
Les Réformateurs s’engagent à faire du fonctionnement normal de la famille l’élément central de la solidarité nationale.
Ils s’engagent à garantir aux citoyens camerounais et en particulier aux jeunes, le libre accès à l’enseignement et à l’acquisition des connaissances comme élément incontournable du progrès social…
Gouverner autrement
La gouvernance actuelle inapte à sortir les camerounais de la misère, les entraîne au repli sur soi et compromet l’avenir de la Nation.
Les Réformateurs s’engagent à lever toutes les conditionnalités tribales et régionalistes à l’accès aux postes ministériels.
Ils s’engagent à orienter exclusivement l’action gouvernementale dans le sens de l’intérêt général de la nation et du rayonnement du Cameroun sur la scène internationale.
Ils s’engagent pour une gouvernance à l’écoute des camerounais et qui encourage la participation citoyenne par le dialogue social.
Sauver la Démocratie
Les camerounaises et camerounais se désolent à juste titre des résultats et de l’état de la démocratie dans notre pays... L’anti-démocratie camerounaise amenuise la participation des citoyens au processus démocratie.
Le Mouvement Réformateur, parti progressiste et démocratique combat pour les libertés et l’égalité, conditions essentielles à l’émergence d’une société démocratique.
Il projette de construire la Nation camerounaise dans le cadre d’un état de droit adoptant le suffrage universel et le pluralisme. Les Réformateurs s’engagent à moderniser et à renforcer l’indépendance du parlement et de la justice.
Ils s’engagent à la consultation populaire sur les choix d’avenir importants et à l’instauration d’un référendum d’initiative populaire comme éléments essentiels de la participation citoyenne.
Aller à la conquête de la modernité
Malgré les grandes potentialités du Cameroun et les lourds sacrifices jusque-là consentis par le peuple, tous les pans du pays restent plongés dans l’archaïsme. Une agriculture d’un autre âge, une économie informelle, une industrialisation en panne, des infrastructures sociales inexistantes, un monde rural à l’abandon, une urbanisation anarchique...
Réformer pour moderniser tous les secteurs de notre société. C’est le principe fondamental de l’engagement Réformateur.
Le Mouvement Réformateur ouvert aux attentes, aux aspirations et aux espoirs des populations camerounaises, lance un appel à l’union de tous les réformateurs, pour inventer des nouvelles stratégies et bâtir une société nouvelle, pour que demain soit moderne.
N.R.M
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto met en garde le régime et le parti au pouvoir contre toute fraude qui sera faite au cours d’un quelconque scrutin à venir.
Le 26 octobre 2021, Maurice Kamto a publié une déclaration en rapport avec les prochaines échéances électorales. Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) affirme que le régime et le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) préparent des fraudes électorales, comme ce fut le cas dit-il, lors de la présidentielle de 2018. Cependant, il affirme que pour ces prochains scrutins, les choses ne se passeront pas comme par le passé. Il appelle les militants de son parti politique et le peuple camerounais à être vigilants et prêts à barrer la voie au coup d’état électoral qui se prépare.
Retrouvez ci-dessous la déclaration de Maurice Kamto
Au cours d'une émission de grande écoute diffusée par une chaîne de télévision nationale, le mardi 12 octobre 2021, le RDPC a annoncé, de manière sibylline, qu'au terme du renouvellement de ses organes de base, il compterait quelque quatre millions de militants encartés et à jour de leurs cotisations !
Cette annonce aurait pu être considérée comme une de ces esbrouffes dont ce parti politique est coutumier. Bien au contraire, une telle annonce inquiète profondément, quand on cumule les fraudes sauvages perpétrées par ce parti en complicité active avec l'organe électoral, ELECAM, l'Administration, en particulier à travers l' administration territoriale, la Justice dans tous ses démembrements, les médias publics et le Conseil Constitutionnel, lors du scrutin présidentiel historique d'octobre 2018 et du double scrutin municipal et législatif de février 2020, le spectacle pitoyable de fraudes grossières que ses militants, et pas les moindres, ont offert à l'opinion publique lors du récent renouvellement des bureaux de ses organes de base.
C'est le lieu de révéler que lors de l'élection présidentielle de 2018, la victoire du candidat du RDPC avec 71,2% annoncée à l'avance par un faux sondage orchestré par le MINAT était basé sur le travail d'un logiciel de fraude développé par une des sociétés alors impliquées dans la sécurisation des cartes nationales d'identité. Les chiffres générés par l'ordinateur grâce au logiciel de fraude sont accrédités après-coup par la falsification des procès-verbaux (PV) durant le laps de temps où ces PV séjournent à ELECAM, soit 48h, sachant que seuls les PV d'ELECAM font foi, conformément au Code électoral en vigueur.
La déclaration faite le 12 octobre dernier dévoile les intentions du régime de récidiver dans ces fraudes graves qui entachent et invalident les élections au Cameroun, voire de les intensifier. A vrai dire, il y a derrière cette annonce grotesque rien moins qu'un projet de coup d'État électoral.
Le 1er août 2021, ELECAM annonçait que le fichier national non "toiletté" des électeurs affichait 7 058 122 (sept millions cinquante-huit mille cent vingt-et-deux) inscrits. Cette statistique n'est pas crédible. Elle trahit le jeu trouble d'ELECAM et sa manipulation permanente des inscriptions afin de ne pas s'éloigner des chiffres allégués par les fabricants du sommier du RDPC dont il sert sans vergogne les intérêts depuis sa création, élection après élection.
Depuis 2017, soit un an avant le scrutin présidentiel d'octobre 2018, tout Camerounais ou tout observateur étranger attentif a pu constater une mobilisation effective de la population, notamment des jeunes, pour l'inscription sur les listes électorales. Ce regain d'intérêt pour les élections s'est amorcé, à la vérité, après la création du MRC et à ses campagnes publiques d'inscription sur les listes électorales dans les rues et les marchés, autour des édifices publics, etc. Par la suite, le MRC a été suivi dans cette initiative citoyenne par d'autres partis ou organisations politiques, confirmant le regain d'intérêt des Camerounais pour les élections.
Cependant, malgré la mobilisation populaire observable, les données statistiques d'ELECAM ont toujours été largement en-deçà des attentes.
Avec plus de 26 millions d'habitants et malgré cette mobilisation incontestable pour les inscriptions sur les listes électorales, ELECAM ne convainc donc pas avec le chiffre de 7.058.122 inscrits (et ceci avant le nettoyage du fichier électoral), rendu public le 21 août dernier ! Nombreux sont les Camerounais qui se sont inscrits sur les listes électorales et n'ont pas vu leurs noms publiés sur les listes d'ELECAM, bien qu'ils détiennent des récépissés d'inscription.
C'est d'ailleurs pour camoufler ces pratiques inavouables qu'ELECAM viole à chaque élection l'article 83 (2) du Code électoral qui lui fait obligation d'afficher les listes électorales 4 jours au plus tard avant le jour du vote. Lors du scrutin présidentiel d'octobre 2018, malgré la sommation faite, par voie d'huissier, à ELECAM par le MRC, c'est le jour même du vote que les listes taillées sur mesure pour le RDPC ont été finalement affichées par Elections Cameroon. Tous les Camerounais et tous ceux qui ont joué les " observateurs internationaux" dans ce scrutin peuvent l'attester.
Ainsi, derrière cette annonce irréaliste et incongrue du RDPC, selon laquelle il comptabiliserait quatre millions de militants encartés, se profile un véritable coup d'État électoral pour lequel ELECAM prépare l'opinion par une minoration volontaire du vrai nombre des inscrits sur les listes électorales.
Qu'il soit clair pour le RDPC et ses soutiens, le MRC et le peuple du changement ne toléreront aucune fraude dans aucun scrutin à venir dans notre pays. La spoliation dont le peuple Camerounais a été victime lors du scrutin présidentiel historique d'octobre 2018 ne se reproduira pas sans de graves conséquences pour le régime.
C'est pour conjurer de telles conséquences que le MRC a travaillé d'arrache-pied avec plusieurs autres partis politiques et organisations de la société civile, afin de présenter au peuple camerounais puis de proposer au Gouvernement un projet de texte d'amendements pour une réforme consensuelle du Code Electoral à travers une loi de révision.
J'appelle les militants, sympathisants de notre parti et l'ensemble du peuple du changement dans la paix et par les urnes à rester vigilants. Je les appelle à se tenir prêts pour barrer la voie au coup d'État électoral en préparation, à partir du nombre fantasmé des adhérents fictifs du RDPC.
Que ceux qui espèrent conserver le pouvoir par des moyens et des méthodes non démocratiques renoncent dès à présent à leur funeste dessein, car ils trouveront sur leur chemin un Peuple camerounais déterminé.
Si, pour le malheur de notre pays, un tel coup de force venait à être tenté, je serai aux côtés de notre Peuple pour ce combat vital pour le devenir de la Nation. Car, de l'issue de cet ultime combat dépendrait assurément notre avenir commun.
Je ne vous trahirai pas !
Leur grogne est contenue dans une correspondance du président de l’Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables (ACDC), Mouliom Mazou adressée au Directeur général des impôts (DGI) le 20 avril 2021.
Dans la lettre transmise au DGI, le président de l'ACDC constate : « avec regret que la digitalisation du système de paiement des impôts au Cameroun ne tient pas compte du statut bilingue du pays ». Mouliom Mazou relève que depuis le début de cette année, la digitalisation a été étendue aux petits contribuables, « mais force est de constater que tout le système ‘’Harmony’’ est en français bien que l’appellation du système soit en anglais », déplore-t-il.
« Les membres de l’Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables d’expression anglophone et autres contribuables sont gênés par cette situation, car sont obligés de faire appel aux tiers pour leurs déclarations fiscales », poursuit le président de l'Association camerounaise pour la défense des Droits des contribuables. Face à cette situation, l'association exige au DGI de mettre en place une version anglaise des télé-procédures avec toute la documentation générée à travers ce système.
Depuis 2014, l’administration fiscale a lancé cette réforme visant l’informatisation du circuit de recouvrement des impôts afin de faciliter les procédures aux contribuables et de limiter la corruption facilitée par les contacts physiques, rappelle tout de même Mouliom Mazou.
Innocent D H
Dans un appel d'offre lancé à cet effet, le 7 octobre dernier, la Banque des États de Afrique centrale (Beac) invite les entreprises qualifiées, intéressées et remplissant les conditions à présenter une soumission. Cette initiative de la banque centrale des six États de la Cemac rentre dans le cadre de la poursuite de son programme de renouvellement et d’extension des bâtiments de l'institution au Cameroun.
A travers un récent communiqué, l'institution d'émission dans la sous-région Cemac informe : « Dans le cadre de sa politique de gestion du patrimoine, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale envisage, sur ressources propres, de construire un nouvel immeuble devant abriter sa Direction Nationale à Yaoundé ».
L'appel d'offre publié par la Beac indique que les participants sont conditionnés par le paiement de la somme non remboursable de deux millions de FCFA, et devront déposer leur dossier au plus tard le jeudi 02 décembre 2021. Le communiqué informe par ailleurs que les soumissions seront ouvertes en deux phases. Les plis administratifs et techniques seront ouverts, le jeudi 02 décembre 2021 aux Services Centraux de la Beac à Yaoundé. Les plis financiers, pour les offres jugées conformes, seront ouverts à une date qui sera communiquée ultérieurement. Pour l'instant, la banque centrale n’a pas levé le voile sur le coût d’investissement. Toutefois, il ne demeure pas moins que cet investissement permettra non seulement de rapprocher les services de la Beac des opérateurs économiques, mais aussi d’améliorer le cadre de travail des employés.
Innocent D H
L'annonce est faite Banque des États de l'Afrique centrale (Beac) dans son « Test prévisionnel de conjoncture » publié chaque trimestre. En effet, la production de gaz dans la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) au 4è trimestre 2021, « devrait progresser favorablement, avec des perspectives encourageantes au Cameroun, au Gabon et en Guinée Equatoriale, renforcées par un cours mondial en hausse sensible ».
A en croire les prévisions faites par la Société nationale des hydrocarbures (SNH), la production nationale du gaz naturel devrait s’améliorer, tandis que « l’offre du Gaz de pétrole liquéfié (GPL) resterait stable au quatrième trimestre 2021 ». Selon plusieurs observateurs, ces projections auraient des implications positives sur les recettes d’exportation attendues de la vente du gaz au cours de l’année courante.
La Beac relativise en précisant sur le contrôle de la SNH, : « Les ventes tendraient à la baisse, en raison de l’atonie de la demande dans les économies à forte consommation du pétrole brut, où se poursuivent les confinements ».
Notons que le « test prévisionnel de conjoncture » publié de la Beac « est un document trimestriel de nature prospective, basé sur les enquêtes réalisées auprès des chefs d’entreprises, responsables d’administrations et autres acteurs clés des différentes filières et secteurs d’activités de la Cemac. Il présente les anticipations de ces acteurs sur l’évolution prévisible de l’activité économique sur le prochain trimestre, ainsi que les principaux facteurs explicatifs ».
Innocent D H
C'est l’annonce faite par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, à l’issue de la visite d’inspection et de suivi des travaux de la structure le 22 octobre 2021.
A en croire le Minsanté, le Centre hospitalier régional d’Ebolowa (CHRE), dans la région du Sud, devrait finalement être inauguré au cours de la première quinzaine de novembre prochain. L'on apprend que la formation hospitalière reçoit déjà des patients depuis le 16 juin, date initialement annoncée pour son inauguration. Toutefois, seuls certains services sont fonctionnels, à l’instar des consultations externes, gynécologie, néonatologie, pédiatrie, imagerie médicale ou kinésithérapie. Le taux de fonctionnalités de ces services oscille en ce moment entre 20 et 80 %, informe de sources officielles.
D'une capacité de 118 lits prévus dans onze unités de médecine, le CHRE déjà doté d’équipements de dernière génération, doit encore être pourvu de ressources humaines. Actuellement, la structure fonctionne avec six médecins généralistes, huit spécialistes, cinq techniciens et deux contractuels. Notons que les travaux de construction ont été lancés en 2016 dans le cadre du Plan national d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut). Une vision de la politique sanitaire au Cameroun impulsée par le Président Paul Biya soucieux d'offrir des meilleurs à ses compatriotes, les meilleures conditions d'accès aux soins de santé de qualité.
Innocent D H
La France se prépare (déjà) à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques. Organisé dans trois ans à Paris, cet événement, qui va attirer sur le territoire des milliers de spectateurs du monde entier, constitue un véritable défi en matière de sécurité.
Pour le préparer, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a présidé lundi un comité ministériel réunissant des patrons de la police et de la gendarmerie nationale ainsi que le préfet Ziad Khoury, coordinateur national de la sécurité des Jeux: « Il s’agissait de dresser un état des lieux des menaces, de balayer les grands enjeux en matière de sécurité, explique-t-on place Beauvau. Il faut se mobiliser pour être prêt en temps et en heure».
« Au-delà de la fête, les JO représentent un risque », a récemment expliqué Céline Berthon, la directrice centrale de la sécurité publique. Invitée début octobre à participer à une table ronde sur le sujet lors du gala des directeurs de la sécurité, la contrôleuse générale a rappelé que « la menace est extrêmement variée, nombreuse, protéiforme ».
Il y a le terrorisme « sous sa forme islamiste », mais aussi les mouvements contestataires comme les « gilets jaunes » ou les « antivax ». « Nous allons mobiliser la totalité de nos moyens, c’est une certitude. Je ne pense pas que les policiers et les gendarmes de ce pays aient beaucoup de congés à l’été 2024 », a-t-elle prédit.
« Il y a un certain nombre de menaces, notamment liées à l’environnement numérique, qu’on ne peut pas aujourd’hui connaître », observe de son côté le préfet Ziad Khoury, lui aussi invité à participer à cette table ronde : « Il faut s’organiser pour que le système soit suffisamment robuste, et si on ne peut pas empêcher une attaque, limiter les impacts des attaques».
Autorités et organisateurs cherchent également « des moyens de prévention pour lutter contre les drones malveillants », a également fait savoir le coordinateur national de la sécurité des Jeux, qui plaide pour l’utilisation « de technologies comme l’intelligence artificielle de manière très encadrée » afin de « détecter plus facilement des situations anormales ».
L’une des questions restant à trancher concerne « le partage des compétences »: « On va s’occuper de la sécurité des lieux accueillant du public, mais dans les stades, ou dans les zones de filtrage, c’est la sécurité privée », explique à 20 Minutes l’entourage du ministre.
« L’Etat et la police ne pourront pas tout faire », a d’ailleurs reconnu Céline Berthon.
« Les Jeux Olympiques, ce sont 13,5 millions de visiteurs, 10.500 athlètes, 4.500 athlètes paralympiques, une quarantaine de sites de compétition et une centaine de sites de non-compétition. C‘est autant de besoins en sécurité privée », a souligné lors de cette même table ronde Thomas Collomb, directeur délégué pour la sécurité de Paris 2024. Entre 20.000 et 25.000 agents de sécurité pourraient être embauchés durant la compétition.
Autre défi : l’organisation et la sécurité de la cérémonie d’ouverture qui aura lieu sur la Seine, comme l’a voulu le président Macron. Un projet jugé « déraisonnable » par le préfet de police de Paris, Didier Lallement, qui se demande comment assurer la sécurité des spectateurs sur une aussi grande distance.
Il faut faire vite : selon le Parisien, le schéma de la cérémonie d’ouverture doit être arrêté avant le 15 décembre, date de la prochaine visite de sécurité du CIO à Paris. Le journal précise que le nombre d’embarcations prévues sur le fleuve a été revu à la baisse, passant de 200 à 162 bateaux.
N.R.M
Les heurts se poursuivent au Soudan. Les forces de sécurité ont tiré mardi des gaz lacrymogènes contre des manifestants, bloquant les routes dans la capitale Khartoum pour protester contre le coup d’Etat mené par le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane.
Retenu depuis lundi au Soudan par le général Burhane, le Premier ministre limogé Abdallah Hamdok a été ramené en soirée chez lui à Khartoum et des « mesures de sécurité ont été prises dans le périmètre de son domicile », a indiqué un responsable militaire, semblant signifier qu’il avait été assigné à résidence.
Pour le second jour consécutif, des milliers de Soudanais ont manifesté contre l’armée à Khartoum, bloquant les rues du centre-ville avec des pierres, des branchages et des pneus brûlés, tandis que les forces de sécurité ont été déployées avec leurs blindés sur les ponts et grands axes.
En soirée, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes contre les manifestants pour dégager un important axe routier, selon des témoins. Mais les protestataires ont continué à le bloquer.
Lundi, quatre manifestants ont été tués par des tirs de l’armée selon un syndicat de médecins prodémocratie, et 80 blessés. Après la proclamation de la « désobéissance civile », les manifestants veulent, disent-ils, « sauver » la révolution qui a renversé en 2019 le régime de l’autocrate Omar el-Béchir tombé sous la pression de la rue et de l’armée. « On ne quittera la rue qu’une fois le gouvernement civil réinstallé », a affirmé Hocham al-Amine, ingénieur de 32 ans.
Lors d’une conférence de presse à Khartoum mardi, le général Burhane, nouvel homme fort du Soudan, a défendu son coup de force et l’armée, au lendemain de la dissolution des institutions du pays et l’arrestation de ministres et responsables civils.
Il a affirmé avoir dissous les autorités chargées de mener la transition vers un pouvoir civil et des élections car « certains attaquaient l’armée », « composante essentielle de la transition ». Et le général Burhane a indiqué que Abdallah Hamdok était « chez lui » avant l’annonce du retour de ce dernier à son domicile.
Dans ce contexte explosif, les vols vers et depuis l’aéroport de Khartoum ont été suspendus jusqu’à samedi. Englué depuis deux ans dans une transition tuée dans l’œuf, le Soudan est désormais plongé dans l’inconnu, alors que la chute du régime Béchir et la signature d’accords avec les rebelles avaient fait croire à une issue après des décennies de crise. La répression de la révolte par les forces d’Omar el-Béchir avait fait plus de 250 morts.
Après le coup d’Etat, les Etats - Unis ont annoncé lundi la suspension de 700 millions de dollars d’aide à Khartoum. Et mardi, l’Union européenne a menacé de suspendre son soutien financier si les militaires ne rendent pas le pouvoir immédiatement.
Avant le retour « chez lui » d’Abdallah Hamdok, le chef de l’ONU Antonio Guterres avait appelé à le libérer « immédiatement » de même que les autres responsables « détenus illégalement ».
« Un usage de la force n'entraînera pas seulement un bain de sang (…) mais pourrait aussi mener à un face-à-face prolongé qui fermerait la porte à la résolution de la crise », a averti le cercle de réflexion International Crisis group, commentant la mort de manifestants lundi.
Mardi, des ambassadeurs soudanais auprès de la France, de la Belgique et de l’Union européenne ainsi que de la Suisse ont dénoncé le coup d’Etat et proclamé leurs ambassades comme celles du « peuple et de sa révolution ».
Pour manifestants et experts, la possibilité d’un retour au règne sans partage des militaires est plus réaliste que jamais. Seul Moscou a vu dans le coup de force « le résultat logique d’une politique ratée » accompagnée d'« une ingérence étrangère d’ampleur », dans un pays où Russes, Turcs, Américains ou encore Saoudiens se disputent l’influence surtout sur les ports de la mer Rouge, stratégiques pour leurs flottes.
N.R.M
L'association des chefs traditionnels de la Mefou et Afamba (Actramaf) conduite par S.M. Assogo Nana, a signé ce lundi, une convention de partenariat avec la Commission Diocésaine Justice et Paix, de l'archidiocèse de Yaoundé. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de ladite commission.
Les objectifs
Les autorités traditionnelles ont saisi cette occasion afin de : Renforcer leurs capacités dans divers domaines; Collaborer en vue de la formation des populations à la participation citoyenne, ainsi que sur les projets de développement communautaire; Collaborer dans le cadre d'un plaidoyer, pour l'application, voire l'amélioration des textes de lois régissant les chefferies traditionnelles notamment la protection des chefs traditionnels devant les tribunaux…
Formation et Renforcement des capacités des chefs traditionnels
Concernant ce chapitre, l'Actramaf s'est au préalable engagée à: Identifier les problèmes qu’ils rencontrent sur le terrain - Proposer des thèmes, un mois avant la tenue des ateliers de formation - Prendre en charge les participants et les équipes de facilitation, dans le cadre de la restauration pendant les ateliers...
De son côté, la Commission Diocésaine Justice et Paix s'est engagée à animer et faciliter les ateliers de formation, produire des supports de formation et autres kits de participants, participer et œuvrer à la préservation de l'intégrité des chefs traditionnels de la Mefou et Afamba, à travers une recherche bien concertée des financements, pour la construction des cases à palabres - Accompagner les autorités traditionnelles de la Mefou et Afamba, dans leurs procédures judiciaires - Militer pour que les audiences des chefs du département se fassent à huis clos et qu'ils soient désormais auditionnés à la chefferie, lors des enquêtes préliminaires - Assister ces chefs en cas de détention conformément aux missions de la Commission diocésaine justice et paix.
Il est important de rappeler que:
Lors de la signature de la Convention sus - citée, l'Association des chefs traditionnels de la Mefou et Afamba (Actramaf) était représentée par son Président exécutif S.M. Assogo Nana et c’est Solange Calice Bessom - Coordinatrice de la Commission Diocésaine Justice et Paix (CDPJ) qui a apposé sa signature au bas du document.
En rappel,
La Commission Diocésaine Justice et Paix fait face à une entité traditionnelle importante, constituée de 28 groupements et 350 chefferies de 3e degré, disséminés dans les 08 arrondissements que compte le département de la Mefou et Afamba.
Nicole Ricci Minyem
Ladite Unité, dédiée à la lutte contre le Paludisme, a été inaugurée ce Mardi au Centre pasteur de Yaoundé par l’ambassadeur de France au Cameroun et le Ministre de la Santé Publique.
Le laboratoire de paludologie, d’insectarium est composé de quatre laboratoires : entomologie médicale, épidémiologique moléculaire, découverte de nouveaux médicaments et de développement de nouvelles techniques d’analyses.
Il est important de relever que:
“11 millions de cas de paludisme ont été enregistrés au Cameroun en 2020 et plus de 11 mille décès dont 60% d’enfants”. Des statistiques rappelées en introduction de son propos, par le Directeur Général du Centre Pasteur du Cameroun, le Docteur Mirdad Kazanji.
Ceux - ci prouvent une fois de plus que « le palu » est un problème majeur de santé publique, d’autant que l’Organisation Mondiale de la Santé classe le Cameroun parmi les 11 pays dans le monde, qui paie le plus lourd tribut de cette maladie.
Aussi, souligne Mirdad Kazanji, le laboratoire de paludologie et d’insectarium construit au Centre Pasteur de Yaoundé, à hauteur 100 millions de FCFA, va apporter une réponse à certaines épidémies telles que la dengue, le chikungunya, etc. causées par des moustiques.
Le Docteur Sandrine Nsango pour sa part va enseigner que “Ce laboratoire de paludologie est d’abord une plateforme d’entomologie, c’est-à-dire destinée à l’étude des insectes ayant un impact sur la santé humaine.
Dans cet espace de recherche, les travaux vont s’étendre sur l’identification des moustiques et leur évolution dans le temps, l’étude de leur environnement, entre autres.
Les travaux en cours portent sur la transmission du plasmodium vivax (auparavant rare au Cameroun), les nouveaux vaccins et les méthodes de lutte (moustiquaires, insecticides…) utilisées jusqu’ici.
Le Dr. Jean Marc Hougard, représentant de l’Institut de Recherche pour le Développement en Afrique centrale, tout en révélant que l’idée de projet a émergé lors des Journées internationales de l’IRD, va mentionner que “Cette réalisation consacre la place privilégiée qu’occupe le Cameroun dans l’IRD…”.
Pour preuve, poursuit-il, l'IRD, “c’est 10% de la production scientifique du Cameroun. Ce qui hisse notre pays au 3eme rang des nations qui publient le plus avec ce centre de recherche”.
Pour Christophe Guilhou - ambassadeur de France au Cameroun, “cette nouvelle infrastructure renforce les liens historiques et étroits datant de 1970 entre le Cameroun et la France. Son avènement donne d’espérer des avancées significatives dans un domaine où les attentes sont grandes”.
Prenant la parole à son tour et pour clôturer la phase des allocutions, le Dr. Manaouda Malachie va dire “Sa satisfaction pour ce projet qui donne la possibilité de développer des solutions endogènes et annihiler le tueur silencieux qu’est le paludisme.
Le paludisme, dont les vecteurs sont les moustiques, développe depuis quelques années, des résistances face aux différentes formes de lutte”.
Il déclare en outre qu’à chacun de ses passages au Centre Pasteur, “l’engouement et la détermination du personnel lui donne envie de travailler toujours plus, pour le bien-être des populations...”.
A la suite de la phase protocolaire, la plaque commémorative de l'espace de recherche réservé au paludisme au sein du Centre Pasteur a été dévoilée. Il a ensuite été procédé à la coupure du ruban symbolique et à la visite de l'insectarium.
N.R.M
Le Directeur de cette formation sanitaire est venu ce mardi 26 au ministère de la Santé Publique afin de présenter les réalisations effectuées au sein de la structure dont il a la charge.
52 550 336 FCFA, c'est l'appui fait à l'hôpital de District de Logbaba (HDL) par le groupe Gaz du Cameroun. Ce financement fait suite à une demande de subvention adressée à l'entreprise sus évoquée et servira à l'extension de ladite infrastructure sanitaire.
Les travaux d'extension de cet hôpital consiste, pour l'essentiel, en la construction d'une salle de conférences modulable de 120 places (elle pourra servir de salle de tri en situation d'urgence et de catastrophes), d'un pool des urgences (chirurgicales et médicales), des services D'ORL et d'odontostomatologie, d'une lunetterie, de la pharmacie, d'une billetterie et d'une guérite.
Cette infrastructure qui pourrait être achevée dans les 45 prochains jours, comme l'a indiqué le Dr Ngnegue Plong Gaël, va, à coup sûr, augmenter la capacité d'accueil de l'hôpital (12 lits supplémentaires) et étendre la palette de soins auxquels les populations auront accès à proximité.
Dans la même mouvance, le Directeur de cette FOSA a fait savoir au Chef du département de la santé que l'HDL dispose déjà de deux blocs opératoires, d'une banque de sang et d'une centrale à oxygène entièrement offerte par l'entreprise Chococam.
Il a également annoncé la mise en service imminente du scanner dont l'installation dépend de l'aboutissement des procédures administratives et de la signature d'un accord formel entre le partenaire et le Comité de gestion de l'hôpital.
Néanmoins, dans le cadre de la finalisation du projet d'extension, ce dernier a sollicité un appui de la part du Ministère de la Santé Publique pour lui permettre à lui et à son équipe de mener cette initiative à terme et dans les délais.
Prenant la parole, le ministre Manaouda Malachie a félicité son hôte, accompagné à l'occasion de Mani Pascal - contrôleur N°2 à la Délégation Régionale de la Santé Publique du Littoral, pour les initiatives entreprises afin d'offrir aux populations des soins de qualité et l'a invité à poursuivre dans cette lancée, d'autant que les actions menées et envisagées contribuent à la transformation du système de santé camerounais.
Le patron de la Santé Publique a exhorté le directeur de l'hôpital de District de Logbaba à garder la même dynamique, pour susciter l'émulation dans le volet de la performance des hôpitaux à travers la démarche de l'autofinancement et de la recherche des financements extérieurs.
Avant de prendre congé de son visiteur, qui l'aura au passage remercié pour le souffle nouveau qu'il apporte au secteur de la santé et pour l'opportunité qu'il donne aux hôpitaux de s'exprimer, le Docteur Manaouda Malachie a rassuré ce dernier de l'accompagnement et de l'appui nécessaires que son département ministériel est disposé à apporter à sa structure à chaque fois que besoin se fera.
N.R.M
Cyrille Ngnang le maire de Bafoussam 1er surpris à son domicile autour de 6 heures le 25 octobre 2021, a été complètement dépouillé.
Ce qui est arrivé à Cyrille Ngnang le maire de Bafoussam 1er a été relayé par le confrère La Nouvelle Expression. Le lundi 25 octobre 2021, l’autorité municipale a été surprise chez elle aux environs de 6 heures du matin, par des hommes armés.
«…Alors que le magistrat municipal sort à, peine de son sommeil, des étrangers au nombre de trois, frappent à sa porte. À ce moment de la journée, sa fille ne se doute de rien et ouvre la porte à ces visiteurs. À l’intérieur de la maison située au lieu-dit ’’tpo”, ces personnes demandent à voir Maire. À peine Cyrille Ngnang s’est-il présenté, que ces visiteurs vont montrer qu’ils étaient tout, sauf des enfants de chœur. De leurs blousons, ils vont sortir des machettes qu’ils vont utiliser pour tenir en respect l’édile et l’ensemble des occupants de la maison. Après avoir ligoté le patron de l’exécutif municipal de Bafoussam 1er, les malfrats vont passer le domicile au peigne fin», raconte La Nouvelle Expression.
On apprend que ces hommes armés ont emporté une importante somme d’argent. Aussi, ils ont laissé des numéros dans lesquels le maire doit transférer l’argent qu’il a dans ses comptes orange et mobile money.
La Nouvelle Expression note que l’insécurité va grandissante dans la ville de Bafoussam. Parce qu’avant l’agression du maire, quatre jours plus tôt, c’est le Délégué d’arrondissement des sports de l’éducation physique de la commune, qui est tombé dans le traquenard de ces malfrats. Le même jour, l’occupant d’un hôtel a été victime d’agression aussi. Pendant la même période, un des substituts du procureur de Bafoussam à l’issue des audiences du jour, a lui également subi le même sort.
Liliane N.
Il s’agit des responsables du Groupe EntagiMedical, venu présenter son projet de construction d'un hôpital moderne dans la ville de Yaoundé.
“Une plus value pour la carte sanitaire du Cameroun” pouvait - on entendre dans les différentes allocutions qui ont été prononcées ce 26 octobre 2021 dans la salle des conférences de ce département ministériel.
Dans le but de convaincre le Docteur Manaouda Malachie, Bekir Ayaz - Directeur du Groupe EntagiMedical qui conduisait une délégation de quatre personnes, a entre autres fait savoir que: “ Le Cameroun a été choisi au regard des opportunités de développement qu'il présente et de sa position, fenêtre ouverte sur l'Afrique.
En affirmant l'engagement du groupe EntagiMedical à accompagner le Cameroun dans sa démarche de transformation du visage du secteur de la Santé, Bekir Ayaz a exprimé le besoin d'obtenir du Ministère, un agrément qui l'autorise à matérialiser son projet.
Le Ministre de la Santé Publique, entouré de ses proches collaborateurs à l'instar du DRH, du DOSTS et du DAJC, a d'abord remercié ses hôtes pour l'intérêt qu'ils portent pour le Cameroun.
Par la suite, il leur a indiqué les procédures inhérentes à l'obtention d'un agrément par une structure étrangère (la création d'une entreprise de droit camerounais, la constitution et la soumission d'un dossier d'obtention d'agrément qui intègre les plans architecturaux et l'offre de soins entre autres).
Les deux parties se sont quittées avec le ferme engagement de se revoir, pour l'intérêt du bien-être des populations camerounaises. En rappel, le Groupe EntagiMedical est implanté dans 51 pays dans le monde.
Nicole Ricci Minyem