Honte, incompréhension, dégoût et bien d’autres qualificatifs qu’on a cru déceler en lisant cette information sur les réseaux sociaux et autres groupes whatsapp:
“ Lycée de Biyem - Assi, un élève de Première enceinte le professeur d’Espagnol. Le proviseur vient d’interdire un certain type d’habillement chez les dames notamment”.
Est-ce cette histoire qui a amené madame le Proviseur du Lycée de Biyem Assi à rédiger cette note? Surtout lorsqu’on voit comment s’habillent tous ceux qui sont recrutés, afin de dispenser le savoir à des apprenants qui, même s’ils sont quelquefois plus âgés que leur professeur, n'en demeurent pas moins des élèves.
Il serait certainement opportun que l’on renseigne sur ce que prévoit la Loi dans ce genre de situation, si bien sûr il y’a des dispositions allant dans ce sens.
“ Mon attention a été attirée, et ce de façon récurrente, sur un laisser - aller flagrant dans les comportements vestimentaires du personnel, plus particulièrement le personnel féminin.
Vous êtes sans ignorer que l’enseignant doit être un modèle pour la société en général et pour l’élève en particulier.
Afin de promouvoir un climat de salubrité morale et physique propice à l’éthique de l’éducateur et de l’éducation, j’ai l’honneur de rappeler à tous les personnels du lycée de Biyem - Assi que le respect du code de la bonne tenue est une obligation morale et professionnelle car, il y va non seulement de notre mission d’encadreur mais aussi d’éducateur…”.
N.R.M
Du point de vue de “Preston Kambou - La Voix des Monts” auteur du post ci - dessous, tous ceux qui s’adonnent à ce genre d’activités “auront désormais les comités de vigilance sur leur chemin dans les Bamboutos.
En effet, pour mener la lutte contre l’insécurité et le grand banditisme, le préfet Etapa François et ses proches collaborateurs ont opté depuis quelque temps pour l’installation officielle des comités de vigilance, moyen endogène et participatif de collaborer avec les Forces de l’ordre et d’accompagner la politique de sécurisation du département, en vue d’offrir aux populations un cadre serein et harmonieux pour vivre paisiblement.
Après Babadjou et Bamessingué, le groupement Bamendjo est lui aussi entré dans la danse ce 10 Novembre 2021.
Le sous-préfet de Mbouda, Jean Baptiste Mbonki présidant la séance de travail, débute son allocution par des civilités et surtout la transmission des salutations du préfet Etapa : “Je suis très fier de me retrouver parmi vous cet après-midi dans le cadre de l’installation officielle des comités de vigilance de Bamendjo.
Avant toute chose, je voudrais m’acquitter d’un devoir, c’est de vous transmettre les salutations et les encouragements de Monsieur le préfet du département des Bamboutos qui s’est engagé corps et âme pour combattre la criminalité dans ce département et qui ne lésine sur aucun moyen pour que la paix et la sécurité règnent sur ce département”.
Le décor planté, dans cette salle des réunions de la chefferie Bamendjo où les FMO, les responsables traditionnels dont le chef Tchio Maurice et ses notables, le premier adjoint au maire de Mbouda M Pafe Fréderic et les membres de l’élite se sont réunis pour cette initiative communautaire, le sous-préfet déroule les axes de la séance de travail. Il clarifie le fait que sa visite est en effet une instruction du préfet qui a tenu à réorganiser les comités de vigilance.
Son arrêté prévoyait bien que ce soit les chefs de groupements qui installent ces comités au niveau du groupement en y jouant le rôle de président d’honneur. Mais, jugeant de l’importance de tels comités, il a finalement décidé de leur donner plus de poids en descendant personnellement ou en se faisant représenter.
Descendre personnellement sur le terrain obéit à trois raisons :
1- Mettre les membres des comités installés en confiance afin qu’ils sachent qu’à partir du moment où ils sont installés, ils ont avec les autorités dont le chef auxiliaire d’administration, le maire, le sous-préfet, le préfet, les FMO, une complicité sans faille. Il ne faudrait cependant pas qu’il y ait parmi les membres du comité des brebis galeuses insistera M Mbonki.
2- La deuxième raison est d’aider ces comités à bien s’organiser en les sensibilisant et en les formant en exposant clairement les cahiers des charges des membres. « Il faut mieux vous organiser pour bénéficier des dons, des accompagnements ».
3- Échanger sur les stratégies, partager l’expérience de l’Extrême Nord et du Nord où le préfet et le sous-préfet ont eu la chance de séjourner.
Suivant l’arrêté préfectoral N°284/AP/f31/SP portant réorganisation des comités de vigilance dans les Bamboutos, chaque village doit avoir un comité de vigilance placé sous l’autorité du chef qui en est le président d’honneur.
Avec lui au bureau, on a un président actif, un vice-président, un secrétaire, un conseiller, un censeur chargé de la discipline et de la logistique, un trésorier et un commissaire au compte.
A la fin de la rencontre, M Diffo, président du Comité de vigilance de Bamendjo s’est dit satisfait et a trouvé les échanges très riches. Il revient sur la quintessence de l’échange : “Par le passé par exemple, nous allions lancer les barrières en route, on faisait le face-à-face avec des voleurs.
Alors que ce n’était pas exactement notre travail. Nous devrions juste les filer et rendre compte à l’autorité compétente. Nous en avons profité pour exposer le problème de certains garçons du village qui se font passer pour des chasseurs, qui vont derrière les maisons des gens, font mine de "creuser le rat" alors que ce sont des indics qui fournissent le renseignement aux grands voleurs de bétails”.
Le message de monsieur Diffo au Sous-Préfet est pratique : “Nous disons à monsieur le Sous- Préfet de nous aider à faire finir ces histoires de chasse derrière les maisons.
Nous lui disons que ces personnes profitent de ces pseudos activités pour repérer et localiser nos grands régimes, nos porcs et nos chèvres et appeler leurs complices qui sont de grands voleurs et qui viennent avec de grands véhicules les emporter. Nous souffrons à cause d'eux”.
A la tombée des rideaux, l’espoir est à l’horizon et le désir de collaboration transparaît de partout. Vivement que les fruits tiennent la promesse des fleurs et que les Bamboutos s’en trouvent sécurisés”.
N.R.M
Dans une lettre envoyée au Secrétaire général du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais le 12 Novembre dernier, les militants démissionnaires justifient entre autres cette décision par les sentiments de frustration et de mépris qui les habitent à la suite des dernières consultations électorales lors du renouvellement des organes de base
“ Nous nous retrouvons avec des dirigeants tant au sein de la Commune qu’au sein de la Section qui nous sont imposés par des méthodes qui ne reflètent pas le cinquième de notre volonté à la base.
Les instructions et les consignes pour le bon déroulement des différentes opérations ne sont jamais respectées sur le terrain, ceci pour les intérêts égocentriques qui embrigadent la liberté d’une grande frange de la population de Messok…”.
Aucune requête disent - ils n’a connu de suite favorable
“ Ce qui nous fait penser” écrivent -ils “ que celles - ci ne sont jamais examinées au niveau départemental, ni au niveau régional, voire au niveau national!
Cette situation s’ajoute à un malaise qui perdure au sein de notre communauté, à savoir l’ingratitude caractérisée au lendemain des victoires du Rdpc qui, malgré les scores impressionnants que nous réalisons, les fruits de la réussite sont partagés très loin de l’Arrondissement de Messok…”.
Par conséquent,
“Au vu de ce qui précède, nous vous signifions, comme des dignes orphelins, notre démission collective, qui n’est qu’à sa première phase; Ce qui n’entame en rien notre attachement au Président de la République - Chef de l’Etat…”.
Les noms des démissionnaires, plus d’une centaine, sont consignés dans de nombreux feuillets.
Nicole Ricci Minyem
La fillette appelée Brandy Tataw revenait des classes au moment où elle a reçu accidentellement la balle qui lui a couté la vie.
C’est un nouveau drame qui s’est produit hier vendredi 12 novembre 2021, à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. Une élève âgée de 8 ans appelée Brandy Tataw a été mortellement atteint par une balle tirée par un policier au lieudit New Road.
En fait, il se trouve que le policier se trouvant au poste de contrôle institué au niveau de «Dream land snack bar» a interpellé un véhicule particulier au quartier Nkwen. Dans son communiqué informant l’opinion de ce triste événement, Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), indique que le conducteur dudit véhicule s’appelle Ngum Goodluck. Il est le Directeur général de la microfinance Credit union de Bamenda.
«Ce conducteur ayant refusé d’obtempérer, le gardien de la paix Fahga Alain de l’équipe de contrôle s’est lancé à sa poursuite et a procédé à des tirs dans le but d’immobiliser le véhicule en fuite. Une balle a atteint mortellement, par ricochet, la nommée Tataw Brandy, élève qui se trouvait de l’autre côté de la route», rapporte le Dgsn.
A cause de cette tragédie, Bamenda s’est retrouvée en ébullition. Les populations ont investi les artères de la ville pour manifester contre cette bavure policière, qui une fois de plus a été fatale pour une élève. On se souvient que le mois dernier, c’est de cette façon qu’une écolière de 5 ans a perdu la vie à Buea dans la région du Sud-Ouest. Contrairement au gendarme Achille Mvogo, le gardien de la paix Fahga Alain n’a pas été lynché par la population parce qu’ayant réussi à prendre la poudre d’escampette. Cependant, le Dgsn Martin Mbarga Nguele indique qu’il a été mis aux arrêts dans le cadre de l’enquête ouverte, par la Division régionale de la police judiciaire du Nord-Ouest.
Liliane N.
C’est du 6 au 11 décembre prochain et ceux qui sont considérés comme “ Fer de lance de la Nation” vont réfléchir et mener des actions autour du thème: “Entrepreneuriat PTS-Jeunes et Transformation Structurelle de l'Économie Camerounaise: Secteurs porteurs et Opportunités des Chaînes de Valeurs Économiques."
Venus des dix Régions du Cameroun et même de la diaspora, les participants auront ainsi l’occasion de se pencher sur des sujets tels que:
Entrepreneurs bénéficiaires du PTS-Jeunes - Institutions et structures publiques et parapubliques - Entreprises du secteur privé - Partenaires au développement…
Dans la note d’informations en prélude à cet évènement, Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique renseigne que:
La jeunesse camerounaise bénéficie depuis le 10 février 2016 de l’initiative PTS-Jeunes (Plan Triennal Spécial-Jeunes); Cette initiative lancée en faveur des jeunes âgés de 15 à 35 ans, vise à répondre au problème du chômage/emploi et de l’insertion socio-économique; Il ambitionne aussi d’améliorer les politiques gouvernementales en faveur des jeunes à travers ces 03 axes majeurs:
La mise sur pied d’un Observatoire National de la Jeunesse (ONJ) - Le renforcement et la spécialisation des programmes et projets gouvernementaux et non gouvernementaux d’insertion des jeunes - Le développement des structures d’encadrement de proximité des jeunes que sont notamment les Centres Multifonctionnels de Promotion…”.
Le “ ministre des Jeunes” ajoute que:
“Dans un contexte où la place du secteur privé est essentielle pour le développement économique et où la jeunesse est particulièrement interpellée pour sa contribution dans l’évolution de la croissance, le PTS-Jeunes se positionne comme un acteur important à l’atteinte des objectifs de la SND 30 et du Plan triennal de relance de l’économie post-Covid19...
C’est ainsi qu’en 2020, le PTS Jeunes à accorder des financements à environ 5.500 projets, pour un montant global de près de 15 milliards de francs CFA.
Ce plan a également permis l’installation d’un peu plus de 16 mille jeunes dans 66 villages pionniers de la deuxième génération et clusters”.
Ambition
Au vu des résultats engrangés, le MINJEC a pensé mettre sur pied une plateforme de valorisation et de promotion des initiatives des jeunes entrepreneurs accompagnées dans le cadre du PTS-Jeunes.
Présentation du Salon International de Promotion des Entreprises du Plan Triennal Spécial-Jeunes
En abrégé “Siprome PTS-Jeunes”, cette plateforme bâtie sous le modèle d’un salon économique vise à promouvoir et valoriser les entreprises accompagnées et suivies dans le cadre du Plan Triennal Spécial Jeunes.
Les interventions du Siprome PTS-Jeunes entendent contribuer à influencer l’orientation de la commande publique vers les prestataires locaux - Promouvoir les entreprises locales - Valoriser le label «Made in Cameroon» - Accroître la production et la productivité locale.
De façon stratégique, le Siprome PTS-Jeunes se positionne comme :
Nicole Ricci Minyem
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto dit dénoncer l’inaction du gouvernement face aux traitements inhumains des compatriotes, en Guinée équatoriale.
Communiquant pour la première fois sur les récentes interpellations des camerounais en Guinée équatoriale, S.E Désiré Jean Claude Owono Menguele a indiqué que l’Ambassade dont il a la charge, a pris des mesures d’assistance consulaire. Il a déclaré dans son communiqué que le mardi 2 novembre 2021, les compatriotes arrêtés ont reçu des denrées alimentaires, des produits hygiéniques et sanitaires de première nécessité. Seulement, du point de vue du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto, le gouvernement semble ne pas se préoccuper de la situation de nos compatriotes. Il observe que c’est le cas en fait pour toute la diaspora.
«Le drame des Camerounais vivant en Guinée Équatoriale, comme malheureusement le sort de la diaspora camerounaise en général, ne semble pas préoccuper outre mesure le Gouvernement de notre pays. Que deviennent les biens et avoirs des Camerounais expulsés dans les conditions décrites ci-dessus ? Comment nos compatriotes contraints de rentrer dans la précipitation au Cameroun sont-ils accueillis et accompagnés pour leur réinsertion dans leur pays?Comme à chaque fois face à la détresse des Camerounais à l'étranger, le Gouvernement en place se mure dans le silence, honteux d'une réalité qui expose l'ampleur de son échec économique et social après près de quarante ans de gestion autocratique. Les Camerounais, qui subissent en permanence des humiliations inacceptables dans ce pays voisin, sont en réalité des compatriotes qui fuient la misère dans leur pays, ce pays qui, jadis, apportait de l'aide au développement à d'autres pays», a-t-il écrit dans sa déclaration publiée le 11 novembre 2021.
Par la plume de son leader Maurice Kamto, le MRC recommande au gouvernement de se montrer intolérant envers la Guinée équatoriale face à ce que les camerounais subissent.
«Le MRC demande au Gouvernement d'exiger d'urgence des explications au Gouvernement équato-guinéen sur cette situation intolérable. Le MRC se tient aux côtés des Camerounais, victimes de ces abus en terre équato-guinéenne, et appelle le pouvoir à leur garantir l'assistance consulaire, et à mettre en place une aide d'urgence à ceux d'entre eux qui reviennent par quelque moyen que ce soit au Cameroun», peut-on lire dans la déclaration de Maurice Kamto.
Liliane N.
L’opération à succès a été faite le 10 novembre 2021, par une équipe de médecins de l’Hôpital général de Yaoundé, conduite par le Pr Thierry Berney, chirurgien de transplantation des Hôpitaux universitaires de Genève en Suisse.
C’est véritable exploit et une grande première non seulement pour le Cameroun, mais pour toute l’Afrique centrale. Le mercredi 10 novembre 2021, le Cameroun a conduit avec succès, la toute première transplantation rénale de la région. Elle a été pratiquée sur homme de 34 ans dans la capitale, Yaoundé. D’après les sources médicales, le dénommé Yves Balogu a accepté qu’un de ses reins lui soit substitué pour être donné à son frère patient Bertrand Balogu. Vincent de Paul Ndjientcheu, le Directeur général de l'Hôpital général de Yaoundé, joint au téléphone par l’agence Xinhua, a indiqué que l'opération a été un succès puisque les reins sont compatibles.
«Les deux patients vont bien. A priori, le rein transplanté devrait bien fonctionner. Nous n’avons pas eu de complications. Quand on fait une transplantation rénale à partir d’un donneur vivant, la première préoccupation concerne le donneur, parce qu’il est primordial qu’on ne lui cause aucun souci de santé. Il est également important de savoir que le fait de vivre avec un seul rein ne cause aucun problème sur le fonctionnement normal d’un être humain», explique le Pr Thierry Berney chirurgien de transplantation des Hôpitaux universitaires de Genève en Suisse.
Vincent de Paul Ndjientcheu, le Directeur général de l'Hôpital général de Yaoundé précise que si l’opération a pu être possible et connaître une réussite, c’est aussi grâce au renforcement de son plateau technique. Sous ce rapport, il estime que « l’hôpital général pourra désormais soigner toutes ces pathologies qui, par le passé, étaient évacuées à l’extérieur ».
D’après les sources médicales, cette opération de transplantation rénale, marque une étape importante dans le secteur de la santé du Cameroun.
Liliane N.
Pour les spécialistes, c'est l’une des maladies les plus meurtrières chez les enfants de moins de 5 ans, avec un peu plus de 1,5 millions décès chaque année, notamment dans les pays en développement…
Ce 12 novembre, l’Organisation Mondiale de la Santé renseigne une fois de plus que:
La pneumonie se définit comme une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. Ceux-ci sont constitués d’alvéoles qui se remplissent d’air quand une personne en bonne santé respire. En cas de pneumonie, les alvéoles sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l’absorption d’oxygène.
Causes et transmission
La pneumonie est causée par un certain nombre d’agents infectieux, bactéries, virus ou champignons. Les plus courants sont les suivants:
Transmission
La pneumonie peut se transmettre de différentes manières. Les virus et les bactéries couramment présents dans les voies nasales ou le pharynx des enfants peuvent infecter les poumons en cas d’inhalation.
Ils se transmettent également par voie aérienne, par le biais des gouttelettes émises lors de la toux ou des éternuements. De plus, la pneumonie est aussi transmissible par voie sanguine, pendant ou peu après la naissance.
Il faudra faire davantage de travaux de recherche sur les différents agents pathogènes et leurs modes de transmission, car cela a une importance primordiale pour le traitement et la prévention.
Symptômes
Ils sont identiques pour les pneumonies virales ou bactériennes. Dans le cas d’une pneumonie virale, ils peuvent néanmoins être plus nombreux que pour une pneumonie bactérienne.
Chez l’enfant de moins de 5 ans qui présente une toux et/ou une respiration difficile, avec ou sans fièvre, on peut faire un diagnostic de pneumonie en cas de polypnée ou d’une inspiration au niveau de la paroi thoracique inférieure s’accompagnant d’un repli ou d’une rétraction de la cage thoracique (chez un sujet sain, l’inhalation provoque l’expansion de celle-ci). Une respiration sifflante est plus typique d’une infection virale.
Les nourrissons très gravement malades peuvent être incapables de s’alimenter ou de boire, et peuvent également souffrir de pertes de conscience, d’hypothermie et de convulsions.
Facteurs de risques
Tandis que la plupart des enfants en bonne santé ont des défenses naturelles leur permettant de combattre l’infection, ceux qui ont un système immunitaire affaibli sont exposés à un risque plus élevé de contracter une pneumonie.
Le système immunitaire d’un enfant peut être affaibli par la malnutrition ou la sous-alimentation, notamment pour les nourrissons qui ne sont pas allaités exclusivement au sein.
Des maladies préexistantes, comme une infection à VIH symptomatique ou la rougeole, augmentent également le risque. Certains facteurs de risque environnementaux exposent aussi davantage les enfants au risque de pneumonie:
La pollution de l’air ambiant due à l’utilisation de la biomasse pour les feux de cuisine ou le chauffage (bois ou bouses)
Le fait d’habiter dans des logements surpeuplés;
Le tabagisme des parents.
N.R.M
Cette information, comme celle de Jean Bruno Tagne et Ernest Obama est contenue dans une note rendue publique il y’a quelques heures et on peut lire ceci en substance:
“Dans l’optique de renforcer ses équipes de campagne, Samuel Eto’o Fils, candidat à la présidence de de la Fédération Camerounaise de Football ( Fecafoot) accueille Mlle Konglim Bei Banye. Elle rejoint l’équipe Marketing au poste d’attachée de presse.
Mlle Banye est une traductrice professionnelle innovante et pragmatique, dotée d’un excellent sens de l’analyse et d’une bonne aptitude à communiquer.
Elle occupe actuellement le poste d’assistante administrative et de professeur de français à l’école pour enfants déficients auditifs de Buea.
Mlle Banye a progressivement fait son chemin dans le domaine de la traduction où elle s’est spécialisée dans les dossiers juridiques et médicaux.
Elle est douée pour le sous - titrage, la traduction audiovisuelle. Elle possède également d’excellentes compétences en communication et en rédaction.
Elle travaillera en étroite collaboration avec Ernest Obama et Jean Bruno Tagne afin d’assurer le bon fonctionnement de ce bureau.
Cette nomination s’inscrit parfaitement dans le projet de démocratiser et d’améliorer la gouvernance du football Camerounais…”.
En rappel,
Le collège électoral appelé à élire le président de la Fédération Camerounaise de Football est connu depuis le 8 novembre dernier; Un document contenant les noms des 76 délégués, signé par le président de la commission électorale Gilbert Schlick a été rendu public et, ce sont ces personnes qui sont attendues le 11 décembre 2021, jour de l’assemblée générale élective pour choisir le futur président de la Fecafoot.
Nicole Ricci Minyem
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto condamne le traitement infligé aux camerounais qui vivent en Guinée équatoriale.
Si l’ambassadeur Désiré Jean-Claude Owono Menguele a affirmé qu’il n’y a pas de traque des camerounais en Guinée équatoriale, la déclaration du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto dit le contraire. Cette déclaration a été rendue publique hier 11 novembre 2021. Le leader du MRC demande aux autorités équato-guinéennes de respecter les conventions internationales protégeant les droits des hommes et ceux des étrangers.
«Depuis peu, les informations qui nous parviennent sur la situation des Camerounais vivant ou se trouvant en Guinée Équatoriale sont alarmantes. Ces informations font état de rafles violentes, voire de ratonnades, visant les émigrés en général et les Camerounais en particulier. La République de Guinée Équatoriale est un Etat souverain. Aussi est-elle libre de faire respecter les lois dont elle s'est dotée. Cependant, ce pays frère a ratifié plusieurs conventions internationales qui protègent les droits de l'homme, y compris les droits des étrangers, que ces derniers soient des résidents ou des migrants», a écrit Maurice Kamto.
Parlant au nom de son parti politique et sachant que la Guinée équatoriale est tenue de respecter les conventions internationales, Maurice Kamto lui demande de traiter différemment les camerounais qui vivent dans son territoire.
«C'est donc sur la base de ces considérations que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s'élève contre le traitement qui est fait aux ressortissants camerounais par les autorités équato-guinéennes : arrestations au faciès ou au patronyme, violences gratuites, traitements inhumains, cruels et dégradants, vol de biens, spoliations etc. Même en cas de défaut de titre de séjour, le migrant mérite d'être traité avec humanité. Le MRC note, pour le déplorer, que ces expulsions de ressortissants camerounais, organisées en violation des règles internationales établies en la matière, ne sont malheureusement pas les premières. Aussi invite-t-il les autorités de la République sœur de Guinée Équatoriale à prendre conscience de la perception que ces brutalités renvoient dans l'opinion camerounaise», a écrit l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Tout en indiquant que les camerounais souhaitent avoir de bonnes relations avec la Guinée équatoriale, Maurice Kamto précise qu’ils ne sont pas prêts de l’entretenir «au prix du sacrifice permanent de la dignité et des intérêts des Camerounais vivant sur le sol équato-guinéen».
Liliane N.
Boga comme Beyond oil and gas alliance ...Tel est l’acronyme de la dernière-née des coalitions de pays à la COP 26 de Glasgow qui en aura décidément beaucoup vues depuis son ouverture le 31 octobre.
Celle-ci est portée par le Costa Rica et le Danemark et rassemble douze pays et régions, qui s’engagent à sortir progressivement du gaz et du pétrole.
S’ajoutent aux deux pays fondateurs, la France, le Groenland, l’Irlande, le Québec, la Suède, le Pays de Galles comme membres principaux ainsi que deux autres associés : la Californie et la Nouvelle-Zélande.
Cette alliance, que le Danemark et le Costa Rica avaient déjà annoncé préparer lors de la dernière assemblée générale de l’Onu, fin septembre dernier, fait écho à cette autre coalition, en première semaine, de dix-neuf États et quatre acteurs publics, de stopper le financement de projets d’énergies fossiles à l’étranger d’ici 2023. Du moins si ceux-ci ne mettent pas en œuvre des techniques de capture et stockage de carbone.
Pas de date précise… « mais une première étape »
L’Alliance Boga va plus loin donc, puisque les pays signataires s’engagent à fixer une date de fin pour leurs activités d’explorations et d’extraction de pétrole et de gaz, deux énergies fossiles jusque-là peu abordées dans les COP qui se focalisent surtout sur le charbon, au plus lourd bilan carbone encore.
“Si nous voulons faire face à la crise climatique, nous avons besoin de planifier un arrêt maîtrisé mais décisif de la production de pétrole et de gaz, rappelle Andrea Meza, ministre de l’environnement et de l’énergie du Costa Rica.
Gros bémol tout de même, cette alliance Boga ne fixe pas encore à ce jour de date précise pour cette sortie du gaz et du pétrole. Parmi ces douze membres ne figurent pas non plus les plus gros producteurs mondiaux de gaz et de pétrole, même si le Danemark est l’un des plus gros producteurs d’hydrocarbure d’Europe.
“Boga est la première alliance de ce genre, une première étape importante”, défend Dan Jorgensen, ministre danois de l’énergie. Boga participe ainsi, comme les annonces de la première semaine sur les énergies fossiles, à faire émerger un consensus sur la nécessité de sortir des énergies fossiles.
“De nouveaux pays pourraient rejoindre l’alliance dans les prochains jours, assure Dan Jorgensen. Nous avons des discussions étroites avec l’Ecosse notamment”.
N.R.M
C’est sous ce thème que va se dérouler ce Vendredi au Palais des Congrès de Yaoundé, la séance plénière à laquelle sont conviés les Élus de la Nation
Les réflexions seront menées par les uns et les autres sur la base d’un document de référence des politiques publiques, qui vise à faire du Cameroun un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité.
Les Députés vont discuter à propos de la “dynamique de construction nationale en droite ligne avec les recommandations du Grand Dialogue National et de l’implémentation effective du Devoir de Solidarité Nationale dans la marche du Cameroun vers l’émergence”, comme le renseigne le Communiqué de presse de Gaston Komba - Secrétaire général de la Chambre Basse du Parlement Camerounais.
On peut également lire que: “Présenter la Stratégie Nationale de Développement 2020/2030 au Cameroun à la Représentation Nationale ne saurait être une option, mais une nécessité; le rôle des Députés étant de légiférer et contrôler l’action du Gouvernement, tout en veillant à la préservation de l’intérêt national et de l’intérêt général des Populations.
Par ailleurs, la dynamique de l’action de développement au plan économique, social et environnemental ne saurait connaître de succès sans l’implication de tous les acteurs de la vie institutionnelle, sociale et principalement du Parlement qui représente les Populations et les Collectivités Territoriales Décentralisées…”.
Pourquoi devrait - on s’intéresser à la Stratégie Nationale de Développement 2020/2030?
Le document informe que les principales orientations de cette stratégie repose sur quatre principaux piliers:
La transformation structurelle de l’économie par le développement des infrastructures productives - Le développement du capital humain à travers la promotion des secteurs de l’éducation et de la formation, la santé et la protection sociale - La promotion de l’emploi et de l’insertion des jeunes - L’amélioration de la Gouvernance et de la Décentralisation en impulsant le développement local, le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre ensemble.
À ces orientations stratégiques qui visent un développement endogène et inclusif, se greffe un certain nombre de politiques devant être implémentés. Il s’agit par exemple de:
La production de l’énergie en quantité suffisante et la promotion de l’industrialisation - La politique de l’import - substitution - L’émergence du secteur privé comme principal moteur de croissance par la mise en place d’un certain nombre de facilités - Le développement du partenariat public - privé…
Nicole Ricci Minyem
Le président de l’Assemblée nationale Cavaye Yéguié Djibril demande aux camerounais d’être plus patriotes que jamais, pour la réussite de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations.
Lors de son discours d’ouverture de la session de novembre à l’Assemblée nationale, Cavaye Yéguié Djibril s’est attardé sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Il convient de rappeler que la CAN va se jouer au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022. L’événement sportif continental étant tant attendu, le président de l‘Assemblée nationale (PAN) a profité de cette cérémonie d’ouverture de session qui a eu lieu ce 11 novembre 2021, pour demander aux camerounais de contribuer pour sa réussite.
«C’est l’occasion pour la Représentation Nationale d’en appeler à la légendaire hospitalité des camerounaises et des camerounais, à leur patriotisme car, il faut donner l’image, la meilleure de notre pays. La CAN TOTAL ENERGIES 2021 s’inscrit bien dans la logique du grand destin dont rêve le Président Paul BIYA pour le Cameroun. Si l’organisation de cette compétition dans notre pays est le fruit de l’engagement personnel du Chef de L’Etat, il faut dire aujourd’hui que l’évènement est la propriété de tous les compatriotes. Son succès dépend de chacun de nous et de tous. Aussi faut-il cesser, toute activité ou action visant à ternir l’image du Cameroun ; arrêter toute velléité de désinformation ; éviter des postures populistes et irresponsables qui ne servent que les intérêts égoïstes de certains», a déclaré le PAN.
Le très honorable Cavaye Yéguié ne s’est pas seulement adressé aux camerounais, il a aussi passé un message à ceux qui sont directement impliqués dans l’organisation de la CAN.
«Par ailleurs, j’exhorte les différentes instances nationales chargées de l’organisation, à faire également preuve de patriotisme, de retenue et de professionnalisme. Je leur recommande tout particulièrement, une saine gestion de la compétition à tous les niveaux et dans tous les domaines. Nous voulons d’une CAN TOTAL ENERGIES 2021 sucrée et non amère. A tous les acteurs, en particulier ceux qui viendront d’ailleurs, je leur dis déjà : Welcome to Cameroon», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Il s’agit entre autres de l’examen et du vote du prochain budget mais aussi des mécanismes qu’il faudra désormais mettre en place, afin que la Paix dans les Régions du Nord et du Sud Ouest, ne soit plus un vain mot
Cela passe, du point de vue du président de l’Assemblée Nationale par exemple par la mise en œuvre effective des résolutions du Grand Dialogue National, organisé à Yaoundé du 30 septembre au 4 Octobre 2019.
Mais plus encore par le retour de ses paires vers leur unité de commandement traditionnelle
Et dans son discours, tout en saluant les actions du Gouvernement pour un retour à la paix, à l’instar des multiples descentes faites par le Premier ministre Chief Joseph Dion Ngute, le président de l’Assemblée Nationale lance cet appel: “ À mes paires du Nord et du Sud Ouest qui ont quitté leur territoire de commandement, en ma posture de chef traditionnel, je vous invite à regagner la terre de vos ancêtres;
Je ne saurais m’ériger en donneur de leçons, je voudrais tout humblement rappeler à mes collègues chefs traditionnels du Nord - Ouest et du Sud Ouest qu’il est de leur devoir, en synergie avec les pouvoirs publics, de s’impliquer dans le processus de normalisation en cours et de contribuer au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans leur localité respective…”.
Les objectifs visés par cette session
L’examen et le vote du prochain budget sont les priorités de la session du mois de Novembre; Il est question pour les élus du Peuple de fixer les orientations générales et les priorités du Budget 2022;
Et parmi les priorités, l’on note entre autres: L’éradication de la pandémie du Corona Virus de même que la relance économique post Covid - 19; La mise en service des grands projets d’infrastructures; La mise en oeuvre du plan de soutien à la production des biens de consommation; l'amélioration du climat des affaires; La résorption de la crise sécuritaire; L’optimisation des recettes internes non pétrolière; La transparence dans la gestion publique; La consolidation des acquis et le renforcement du processus de Décentralisation.
Invitation au patriotisme pendant le déroulement de la Coupe d’Afrique des Nations ( Can Total Energies 2021)
Cavaye Yéguié Djibril a profité de cette occasion pour inviter ses concitoyens à montrer une fois encore “ leur légendaire hospitalité…” mais aussi à faire preuve de “Patriotisme car ce sera l’occasion de montrer l’image, la meilleure de notre pays”.
De son point de vue, la Can Total Energies 2021 reste certes le “ fruit de l’engagement du Chef de l’Etat, cependant, il convient aujourd’hui de dire que cet événement sportif est la propriété de tous les Camerounais; Son succès dépend de chacun de nous et de tous.
Aussi, faut - il cesser toute activité ou action visant à ternir l’image du Cameroun, arrêter toute velléité de désinformation; éviter des postures populistes et irresponsables qui ne servent que les intérêts égoïstes de certains…”.
Nicole Ricci Minyem