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Honte, incompréhension, dégoût et bien d’autres qualificatifs qu’on a cru déceler en lisant cette information sur les réseaux sociaux et autres groupes whatsapp: 

 

“ Lycée de Biyem - Assi, un élève de Première enceinte le professeur d’Espagnol. Le proviseur vient d’interdire un certain type d’habillement chez les dames notamment”.   

 

Est-ce cette histoire qui a amené madame le Proviseur du Lycée de Biyem Assi à rédiger cette note? Surtout lorsqu’on voit comment s’habillent tous ceux qui sont recrutés, afin de dispenser le savoir à des apprenants qui, même s’ils sont quelquefois plus âgés que leur professeur, n'en demeurent pas moins des élèves. 

 

Il serait certainement opportun que l’on renseigne sur ce que prévoit la Loi dans ce genre de situation, si bien sûr il y’a des dispositions allant dans ce sens. 

 

“ Mon attention a été attirée, et ce de façon récurrente, sur un laisser - aller flagrant dans les comportements vestimentaires du personnel, plus particulièrement le personnel féminin.

Vous êtes sans ignorer que l’enseignant doit être un modèle pour la société en général et pour l’élève en particulier.

 

Afin de promouvoir un climat de salubrité morale et physique propice à l’éthique de l’éducateur et de l’éducation, j’ai l’honneur de rappeler à tous les personnels du lycée de Biyem - Assi que le respect du code de la bonne tenue est une obligation morale et professionnelle car, il y va non seulement de notre mission d’encadreur mais aussi d’éducateur…”.    

 

N.R.M

Du point de vue de “Preston Kambou - La Voix des Monts” auteur du post ci - dessous, tous ceux qui s’adonnent à ce genre d’activités   “auront désormais les comités  de vigilance  sur leur chemin dans les Bamboutos.

En effet, pour mener la lutte contre l’insécurité et le grand banditisme, le préfet Etapa François et ses proches collaborateurs ont opté depuis quelque temps pour l’installation officielle des comités de vigilance, moyen endogène et participatif de collaborer avec les Forces de l’ordre et d’accompagner la politique de sécurisation du département, en vue d’offrir aux populations un cadre serein et harmonieux pour vivre paisiblement.

Après Babadjou et Bamessingué, le groupement Bamendjo est lui aussi entré dans la danse ce 10 Novembre 2021.

Le sous-préfet de Mbouda, Jean Baptiste Mbonki présidant la séance de travail, débute son allocution par des civilités et surtout la transmission des salutations du préfet Etapa : “Je suis très fier de me retrouver parmi vous cet après-midi dans le cadre de l’installation officielle des comités de vigilance de Bamendjo. 

Avant toute chose, je voudrais m’acquitter d’un devoir, c’est de vous transmettre les salutations et les encouragements de Monsieur le préfet du département des Bamboutos qui s’est engagé corps et âme pour combattre la criminalité dans ce département et qui ne lésine sur aucun moyen pour que la paix et la sécurité règnent sur ce département”. 

Le décor planté, dans cette salle des réunions de la chefferie Bamendjo où les FMO, les responsables traditionnels dont le chef Tchio Maurice et ses notables, le premier adjoint au maire de Mbouda M Pafe Fréderic et les membres de l’élite se sont réunis pour cette initiative communautaire, le sous-préfet déroule les axes de la séance de travail. Il clarifie le fait que sa visite est en effet une instruction du préfet qui a tenu à réorganiser les comités de vigilance. 

Son arrêté prévoyait bien que ce soit les chefs de groupements qui installent ces comités au niveau du groupement en y jouant le rôle de président d’honneur. Mais, jugeant de l’importance de tels comités, il a finalement décidé de leur donner plus de poids en descendant personnellement ou en se faisant représenter.

Descendre personnellement sur le terrain obéit à trois raisons :

1- Mettre les membres des comités installés en confiance afin qu’ils sachent qu’à partir du moment où ils sont installés, ils ont avec les autorités dont le chef auxiliaire d’administration, le maire, le sous-préfet, le préfet, les FMO, une complicité sans faille. Il ne faudrait cependant pas qu’il y ait parmi les membres du comité des brebis galeuses insistera M Mbonki.

2- La deuxième raison est d’aider ces comités à bien s’organiser en les sensibilisant et en les formant en exposant clairement les cahiers des charges des membres. « Il faut mieux vous organiser pour bénéficier des dons, des accompagnements ».

3- Échanger sur les stratégies, partager l’expérience de l’Extrême Nord et du Nord où le préfet et le sous-préfet ont eu la chance de séjourner.

  1. Mbonki a rappelé pour le déplorer le fait que le Comité de Bamendjo ait bonne réputation mais soit mal organisé. Il importe donc de régler ce souci.

Suivant l’arrêté préfectoral N°284/AP/f31/SP portant réorganisation des comités de vigilance dans les Bamboutos, chaque village doit avoir un comité de vigilance placé sous l’autorité du chef qui en est le président d’honneur. 

Avec lui au bureau, on a un président actif, un vice-président, un secrétaire, un conseiller, un censeur chargé de la discipline et de la logistique, un trésorier et un commissaire au compte.

A la fin de la rencontre, M Diffo, président du Comité de vigilance de Bamendjo s’est dit satisfait et a trouvé les échanges très riches. Il revient sur la quintessence de l’échange : “Par le passé par exemple, nous allions lancer les barrières en route, on faisait le face-à-face avec des voleurs. 

Alors que ce n’était pas exactement notre travail. Nous devrions juste les filer et rendre compte à l’autorité compétente. Nous en avons profité pour exposer le problème de certains garçons du village qui se font passer pour des chasseurs, qui vont derrière les maisons des gens, font mine de "creuser le rat" alors que ce sont des indics qui fournissent le renseignement aux grands voleurs de bétails”. 

Le message de monsieur Diffo au Sous-Préfet est pratique : “Nous disons à monsieur le Sous- Préfet de nous aider à faire finir ces histoires de chasse derrière les maisons. 

Nous lui disons que ces personnes profitent de ces pseudos activités pour repérer et localiser nos grands régimes, nos porcs et nos chèvres et appeler leurs complices qui sont de grands voleurs et qui viennent avec de grands véhicules les emporter. Nous souffrons  à cause d'eux”. 

A la tombée des rideaux, l’espoir est à l’horizon et le désir de collaboration transparaît de partout. Vivement que les fruits tiennent la promesse des fleurs et que les Bamboutos s’en trouvent sécurisés”.

 

N.R.M

Dans une lettre envoyée au Secrétaire général du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais le 12 Novembre dernier, les militants démissionnaires justifient entre autres cette décision par les sentiments de frustration et de mépris qui les habitent à la suite des dernières consultations électorales lors du renouvellement des organes de base

 

“ Nous nous retrouvons avec  des dirigeants tant au sein de la Commune qu’au sein de la Section qui nous sont imposés par des méthodes qui ne reflètent pas le cinquième de notre volonté à la base.

 

Les instructions et les consignes pour le bon déroulement des différentes opérations ne sont jamais respectées sur le terrain, ceci pour les intérêts égocentriques qui embrigadent la liberté d’une grande frange de la population de Messok…”. 

 

Aucune requête disent - ils n’a connu de suite favorable 

 

“ Ce qui nous fait penser” écrivent -ils “ que celles - ci ne sont jamais examinées au niveau départemental, ni au niveau régional, voire au niveau national!

 

Cette situation s’ajoute à un malaise qui perdure au sein de notre communauté, à savoir l’ingratitude caractérisée au lendemain des victoires du Rdpc qui, malgré les scores impressionnants que nous réalisons, les fruits de la réussite sont partagés très loin de l’Arrondissement de Messok…”.

 

Par conséquent, 

 

“Au vu de ce qui précède, nous vous signifions, comme des dignes orphelins, notre démission collective, qui n’est qu’à sa première phase; Ce qui n’entame en rien notre attachement au Président de la République - Chef de l’Etat…”. 


Les noms des démissionnaires, plus d’une centaine, sont consignés dans de nombreux feuillets.

Nicole Ricci Minyem 

La fillette appelée Brandy Tataw revenait des classes au moment où elle a reçu accidentellement la balle qui lui a couté la vie.

C’est un nouveau drame qui s’est produit hier vendredi 12 novembre 2021, à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. Une élève âgée de 8 ans appelée Brandy Tataw a été mortellement atteint par une balle tirée par un policier au lieudit New Road.

En fait, il se trouve que le policier se trouvant au poste de contrôle institué au niveau de «Dream land snack bar» a interpellé un véhicule particulier au quartier Nkwen. Dans son communiqué informant l’opinion de ce triste événement, Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), indique que le conducteur dudit véhicule s’appelle Ngum Goodluck. Il est le Directeur général de la microfinance Credit union de Bamenda.

«Ce conducteur ayant refusé d’obtempérer, le gardien de la paix Fahga Alain de l’équipe de contrôle s’est lancé à sa poursuite et a procédé à des tirs dans le but d’immobiliser le véhicule en fuite. Une balle a atteint mortellement, par ricochet, la nommée Tataw Brandy, élève qui se trouvait de l’autre côté de la route», rapporte le Dgsn.

A cause de cette tragédie, Bamenda s’est retrouvée en ébullition. Les populations ont investi les artères de la ville pour manifester contre cette bavure policière, qui une fois de plus a été fatale pour une élève. On se souvient que le mois dernier, c’est de cette façon qu’une écolière de 5 ans a perdu la vie à Buea dans la région du Sud-Ouest. Contrairement au gendarme Achille Mvogo, le gardien de la paix Fahga Alain n’a pas été lynché par la population parce qu’ayant réussi à prendre la poudre d’escampette. Cependant, le Dgsn Martin Mbarga Nguele indique qu’il a été mis aux arrêts dans le cadre de l’enquête ouverte, par la Division régionale de la police judiciaire du Nord-Ouest.

Liliane N.

C’est du 6 au 11 décembre prochain et ceux qui sont considérés comme “ Fer de lance de la Nation” vont réfléchir et mener des actions autour du thème: “Entrepreneuriat PTS-Jeunes et Transformation Structurelle de l'Économie Camerounaise: Secteurs porteurs et Opportunités des Chaînes de Valeurs Économiques."

 

Venus des dix Régions du Cameroun et même de la diaspora, les participants auront ainsi l’occasion de se pencher sur des sujets tels que: 

 

Entrepreneurs bénéficiaires du PTS-Jeunes - Institutions et structures publiques et parapubliques - Entreprises du secteur privé - Partenaires au développement…

 

Dans la note d’informations en prélude à cet évènement, Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique renseigne que:  

 

La jeunesse camerounaise bénéficie depuis le 10 février 2016 de l’initiative PTS-Jeunes (Plan Triennal Spécial-Jeunes); Cette initiative lancée en faveur des jeunes âgés de 15 à 35 ans, vise à répondre au problème du chômage/emploi et de l’insertion socio-économique; Il ambitionne aussi d’améliorer les politiques gouvernementales en faveur des jeunes à travers ces 03 axes majeurs: 

 

La mise sur pied d’un Observatoire National de la Jeunesse (ONJ) - Le renforcement et la spécialisation des programmes et projets gouvernementaux et non gouvernementaux d’insertion des jeunes - Le développement des structures d’encadrement de proximité des jeunes que sont notamment les Centres Multifonctionnels de Promotion…”. 

 

Le “ ministre des Jeunes” ajoute que:  

 

“Dans un contexte où la place du secteur privé est essentielle pour le développement économique et où la jeunesse est particulièrement interpellée pour sa contribution dans l’évolution de la croissance, le PTS-Jeunes se positionne comme un acteur important à l’atteinte des objectifs de la SND 30 et du Plan triennal de relance de l’économie post-Covid19... 

 

C’est ainsi qu’en 2020, le PTS Jeunes à accorder des financements à environ 5.500 projets, pour un montant global de près de 15 milliards de francs CFA. 

 

Ce plan a également permis l’installation d’un peu plus de 16 mille jeunes dans 66 villages pionniers de la deuxième génération et clusters”. 

 

Ambition 

 

Au vu des résultats engrangés, le MINJEC a pensé mettre sur pied une plateforme de valorisation et de promotion des initiatives des jeunes entrepreneurs accompagnées dans le cadre du PTS-Jeunes. 

 

Présentation du Salon International de Promotion des Entreprises du Plan Triennal Spécial-Jeunes

 

En abrégé “Siprome PTS-Jeunes”, cette plateforme bâtie sous le modèle d’un salon économique vise à promouvoir et valoriser les entreprises accompagnées et suivies dans le cadre du Plan Triennal Spécial Jeunes. 

 

Les interventions du Siprome PTS-Jeunes entendent contribuer à influencer l’orientation de la commande publique vers les prestataires locaux - Promouvoir les entreprises locales - Valoriser le label «Made in Cameroon» - Accroître la production et la productivité locale. 

 

De façon stratégique, le Siprome PTS-Jeunes se positionne comme : 

 

  • Un espace d’expression de la jeunesse entrepreneuriale du Cameroun ; • Une opportunité de synergies économiques entre entreprises complémentaires ; • Une plateforme pour les institutionnels et le Gouvernement de tenir et guider les grandes entreprises et les PME vers un devenir économique commun. 

 

Nicole Ricci Minyem

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto dit dénoncer l’inaction du gouvernement face aux traitements inhumains des compatriotes, en Guinée équatoriale.

Communiquant pour la première fois sur les récentes interpellations des camerounais en Guinée équatoriale, S.E Désiré Jean Claude Owono Menguele a indiqué que l’Ambassade dont il a la charge, a pris des mesures d’assistance consulaire. Il a déclaré dans son communiqué que le mardi 2 novembre 2021, les compatriotes arrêtés ont reçu des denrées alimentaires, des produits hygiéniques et sanitaires de première nécessité. Seulement, du point de vue du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto, le gouvernement semble ne pas se préoccuper de la situation de nos compatriotes. Il observe que c’est le cas en fait pour toute la diaspora.  

«Le drame des Camerounais vivant en Guinée Équatoriale, comme malheureusement le sort de la diaspora camerounaise en général, ne semble pas préoccuper outre mesure le Gouvernement de notre pays. Que deviennent les biens et avoirs des Camerounais expulsés dans les conditions décrites ci-dessus ? Comment nos compatriotes contraints de rentrer dans la précipitation au Cameroun sont-ils accueillis et accompagnés pour leur réinsertion dans leur pays?Comme à chaque fois face à la détresse des Camerounais à l'étranger, le Gouvernement en place se mure dans le silence, honteux d'une réalité qui expose l'ampleur de son échec économique et social après près de quarante ans de gestion autocratique. Les Camerounais, qui subissent en permanence des humiliations inacceptables dans ce pays voisin, sont en réalité des compatriotes qui fuient la misère dans leur pays, ce pays qui, jadis, apportait de l'aide au développement à d'autres pays», a-t-il écrit dans sa déclaration publiée le 11 novembre 2021.

Par la plume de son leader Maurice Kamto, le MRC recommande au gouvernement de se montrer intolérant envers la Guinée équatoriale face à ce que les camerounais subissent.  

«Le MRC demande au Gouvernement d'exiger d'urgence des explications au Gouvernement équato-guinéen sur cette situation intolérable. Le MRC se tient aux côtés des Camerounais, victimes de ces abus en terre équato-guinéenne, et appelle le pouvoir à leur garantir l'assistance consulaire, et à mettre en place une aide d'urgence à ceux d'entre eux qui reviennent par quelque moyen que ce soit au Cameroun», peut-on lire dans la déclaration de Maurice Kamto.

Liliane N.

L’opération à succès a été faite le 10 novembre 2021, par une équipe de médecins de l’Hôpital général de Yaoundé, conduite par le Pr Thierry Berney, chirurgien de transplantation des Hôpitaux universitaires de Genève en Suisse.

C’est véritable exploit et une grande première non seulement pour le Cameroun, mais pour toute l’Afrique centrale. Le mercredi 10 novembre 2021, le Cameroun a conduit avec succès, la toute première transplantation rénale de la région. Elle a été pratiquée sur homme de 34 ans dans la capitale, Yaoundé. D’après les sources médicales, le dénommé Yves Balogu a accepté qu’un de ses reins lui soit substitué pour être donné à son frère patient Bertrand Balogu. Vincent de Paul Ndjientcheu, le Directeur général de l'Hôpital général de Yaoundé, joint au téléphone par l’agence Xinhua, a indiqué que l'opération a été un succès puisque les reins sont compatibles.

«Les deux patients vont bien. A priori, le rein transplanté devrait bien fonctionner. Nous n’avons pas eu de complications. Quand on fait une transplantation rénale à partir d’un donneur vivant, la première préoccupation concerne le donneur, parce qu’il est primordial qu’on ne lui cause aucun souci de santé. Il est également important de savoir que le fait de vivre avec un seul rein ne cause aucun problème sur le fonctionnement normal d’un être humain», explique le Pr Thierry Berney chirurgien de transplantation des Hôpitaux universitaires de Genève en Suisse.

Vincent de Paul Ndjientcheu, le Directeur général de l'Hôpital général de Yaoundé précise que si l’opération a pu être possible et connaître une réussite, c’est aussi grâce au renforcement de son plateau technique. Sous ce rapport, il estime que « l’hôpital général pourra désormais soigner toutes ces pathologies qui, par le passé, étaient évacuées à l’extérieur ».

D’après les sources médicales, cette opération de transplantation rénale, marque une étape importante dans le secteur de la santé du Cameroun.

Liliane N.

Pour les spécialistes, c'est l’une des maladies les plus meurtrières chez les enfants de moins de 5 ans, avec un peu plus de 1,5 millions décès chaque année, notamment dans les pays en développement…

 

Ce 12 novembre, l’Organisation Mondiale de la Santé renseigne une fois de plus que: 

 

La pneumonie se définit comme une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. Ceux-ci sont constitués d’alvéoles qui se remplissent d’air quand une personne en bonne santé respire. En cas de pneumonie, les alvéoles sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l’absorption d’oxygène.

 

Causes et transmission

 

La pneumonie est causée par un certain nombre d’agents infectieux, bactéries, virus ou champignons. Les plus courants sont les suivants:

 

  • Streptococcus pneumoniae – l’agent pathogène le plus souvent à l’origine de la pneumonie bactérienne chez l’enfant;
  • Haemophilus influenzae type b (Hib) – la deuxième bactérie la plus courante à l’origine de pneumonies;
  • Le virus respiratoire syncytial est l'agent pathogène le plus fréquent en cas de pneumonie virale.
  • Pneumocystis jiroveci est une cause majeure de pneumonie chez l’enfant de moins de 6 mois infecté par le VIH/sida. Il est responsable d’au moins un quart des décès chez les nourrissons séropositifs.

Transmission

La pneumonie peut se transmettre de différentes manières. Les virus et les bactéries couramment présents dans les voies nasales ou le pharynx des enfants peuvent infecter les poumons en cas d’inhalation. 

Ils se transmettent également par voie aérienne, par le biais des gouttelettes émises lors de la toux ou des éternuements. De plus, la pneumonie est aussi transmissible par voie sanguine, pendant ou peu après la naissance. 

Il faudra faire davantage de travaux de recherche sur les différents agents pathogènes et leurs modes de transmission, car cela a une importance primordiale pour le traitement et la prévention.

Symptômes

Ils sont identiques pour les pneumonies virales ou bactériennes. Dans le cas d’une pneumonie virale, ils peuvent néanmoins être plus nombreux que pour une pneumonie bactérienne.

Chez l’enfant de moins de 5 ans qui présente une toux et/ou une respiration difficile, avec ou sans fièvre, on peut faire un diagnostic de pneumonie en cas de polypnée ou d’une inspiration au niveau de la paroi thoracique inférieure s’accompagnant d’un repli ou d’une rétraction de la cage thoracique (chez un sujet sain, l’inhalation provoque l’expansion de celle-ci). Une respiration sifflante est plus typique d’une infection virale.

Les nourrissons très gravement malades peuvent être incapables de s’alimenter ou de boire, et peuvent également souffrir de pertes de conscience, d’hypothermie et de convulsions. 

Facteurs de risques

Tandis que la plupart des enfants en bonne santé ont des défenses naturelles leur permettant de combattre l’infection, ceux qui ont un système immunitaire affaibli sont exposés à un risque plus élevé de contracter une pneumonie. 

Le système immunitaire d’un enfant peut être affaibli par la malnutrition ou la sous-alimentation, notamment pour les nourrissons qui ne sont pas allaités exclusivement au sein.

Des maladies préexistantes, comme une infection à VIH symptomatique ou la rougeole, augmentent également le risque. Certains facteurs de risque environnementaux exposent aussi davantage les enfants au risque de pneumonie: 

La pollution de l’air ambiant due à l’utilisation de la biomasse pour les feux de cuisine ou le chauffage (bois ou bouses)

Le fait d’habiter dans des logements surpeuplés;

Le tabagisme des parents.

 

N.R.M

Cette information, comme celle de Jean Bruno Tagne et Ernest Obama est contenue dans une note rendue publique il y’a quelques heures et on peut lire ceci en substance: 

 

“Dans l’optique de renforcer ses équipes de campagne, Samuel Eto’o Fils, candidat à la présidence de de la Fédération Camerounaise de Football ( Fecafoot) accueille Mlle Konglim Bei Banye. Elle rejoint l’équipe Marketing au poste d’attachée de presse.

Mlle Banye est une traductrice professionnelle innovante et pragmatique, dotée d’un excellent sens de l’analyse et d’une bonne aptitude à communiquer.

 

Elle occupe actuellement le poste d’assistante administrative et de professeur de français à l’école pour enfants déficients auditifs de Buea. 

 

Mlle Banye a progressivement fait son chemin dans le domaine de la traduction où elle s’est spécialisée dans les dossiers juridiques et médicaux. 

 

Elle est douée pour le sous - titrage, la traduction audiovisuelle. Elle possède également d’excellentes compétences en communication et en rédaction. 

 

Elle travaillera en étroite collaboration avec Ernest Obama et Jean Bruno Tagne afin d’assurer le bon fonctionnement de ce bureau.

 

Cette nomination s’inscrit parfaitement dans le projet de démocratiser et d’améliorer la gouvernance du football Camerounais…”.

 

En rappel, 


Le collège électoral appelé à élire le président de la Fédération Camerounaise de Football est connu depuis le 8 novembre dernier; Un document contenant les noms des 76 délégués, signé par le président de la commission électorale Gilbert Schlick a été rendu public et, ce sont ces personnes qui sont attendues le 11 décembre 2021, jour de l’assemblée générale élective pour choisir le futur président de la Fecafoot.

Nicole Ricci Minyem

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto condamne le traitement infligé aux camerounais qui vivent en Guinée équatoriale.

Si l’ambassadeur Désiré Jean-Claude Owono Menguele a affirmé qu’il n’y a pas de traque des camerounais en Guinée équatoriale, la déclaration du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto dit le contraire. Cette déclaration a été rendue publique hier 11 novembre 2021. Le leader du MRC demande aux autorités équato-guinéennes de respecter les conventions internationales protégeant les droits des hommes et ceux des étrangers.

«Depuis peu, les informations qui nous parviennent sur la situation des Camerounais vivant ou se trouvant en Guinée Équatoriale sont alarmantes. Ces informations font état de rafles violentes, voire de ratonnades, visant les émigrés en général et les Camerounais en particulier. La République de Guinée Équatoriale est un Etat souverain. Aussi est-elle libre de faire respecter les lois dont elle s'est dotée. Cependant, ce pays frère a ratifié plusieurs conventions internationales qui protègent les droits de l'homme, y compris les droits des étrangers, que ces derniers  soient des résidents ou des migrants», a écrit Maurice Kamto.

Parlant au nom de son parti politique et sachant que la Guinée équatoriale est tenue de respecter les conventions internationales, Maurice Kamto lui demande de traiter différemment les camerounais qui vivent dans son territoire.

«C'est donc sur la base de ces considérations que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s'élève contre le traitement qui est fait aux ressortissants camerounais par les autorités équato-guinéennes : arrestations au faciès ou au patronyme, violences gratuites, traitements inhumains, cruels et dégradants, vol de biens, spoliations etc. Même en cas de défaut de titre de séjour, le migrant mérite d'être traité avec humanité. Le MRC note, pour le déplorer, que ces expulsions de ressortissants camerounais, organisées en violation des règles internationales établies en la matière, ne sont malheureusement pas les premières. Aussi invite-t-il les autorités de la République sœur de Guinée Équatoriale à prendre conscience de la perception que ces brutalités renvoient dans l'opinion camerounaise», a écrit l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.

Tout en indiquant que les camerounais souhaitent avoir de bonnes relations avec la Guinée équatoriale, Maurice Kamto précise qu’ils ne sont pas prêts de l’entretenir «au prix du sacrifice permanent de la dignité et des intérêts des Camerounais vivant sur le sol équato-guinéen».

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01