Après l’attaque de l’hôpital de Kumba par les amba boys et, alors que le monde entier condamnait cet acte, celui qui se fait appeler influenceur web et journaliste, a accusé l’armée camerounaise d’être à l’origine de cet acte. Le chef de la Division communication au ministère de la Défense, a résolu de ne pas garder le silence.
Sa réponse
« Vous savez, les influenceurs pour certains sont transparents. Pour ma part, le combat contre la désinformation est singulier et il faut persécuter cette désinformation jusqu'à son dernier retranchement, certainement pas avec les mêmes moyens, mais tant il est vrai que l'objectif d'une action d'information ou de communication est d'atteindre un maximum de cibles, que dites-vous d'un faiseur d'inepties et de mensonges qui fait des émules même au rang des crédules sincères? Il faut aller dans l'arène, combattre ces imbéciles.
Arrêtons de nous cantonner dans des principes d'aseptie éthique. Détricotons le mensonge comme celui qui circule en ce moment signé des griots de l'outre-méditerranée, payés pour dénigrer le Cameroun. D'après eux, c'est l'armée camerounaise qui aurait brûlé l'hôpital de Kumba? L'infamie n'a donc plus de limites? La cruauté est-elle aussi glaciale que schizophrénique? Quel média sensé peut-il charrier cette horreur perpétrée par des criminels qui doivent être poursuivis pour leurs crimes en transformant le bourreau en victime. Honte à vous, vous qui manifestez votre haine contre la patrie, réfugiés en Europe sous le motif fallacieux d'exilés alors que les combats loyaux vous ont dépassé. Quelle misère »!
Ce n’est pas la première sortie de J. Remy Ngono qui est dans la logique de ceux qui ont décidé de salir le nom du Cameroun à l’étranger. A plusieurs occasions, il a qualifié le Chef de l’Etat de momie du Cameroun ou de revenant. Il prend pour prétexte les apparitions qu’il juge spontanées sur la scène publique tant sur le plan national qu’international du Président Paul Biya. Celui qui passe comme le chroniqueur sportif dans quelques médias européens accuse en sus le chef de l’Etat d’avoir abandonné les populations ainsi que l’armée camerounaise au cœur de la guerre qu’il a déclaré à la secte islamique Boko Haram en 2014, depuis le perron de l’Elysée en France.
Dans les vidéos et autres écrits qu’il publie dans les réseaux sociaux, Il n’a de cesse de faire allusion à la crise anglophone qui secoue les deux régions du Nord et Sud Ouest Cameroun depuis trois ans, l’arrestation et l’incarcération du président du mouvement pour la renaissance du Cameroun, le professeur Maurice Kamto et ses lieutenants, en passant par le saccage des représentations diplomatiques en France et en Allemagne.
Lui, tout comme de nombreux autres « camerounais » qui se sont installés dans les pays européens, semble avoir oublié la terre qui les a vu naître et, comme le disent certains qui ont résolu de mener leur combat à l’intérieur de leur pays : « on peut ne pas aimer un gouvernement et ses dirigeants mais, le Cameroun est sacré et, il faut le protéger et le préserver au-delà de tout… ».