Incontestablement, Le tourisme dans de nombreux pays est devenu l’un des secteurs économiques les plus importants. Ce secteur est même devenu sur le plan mondial, un acteur économique à part entière générant d’importantes ressources.
Le 21 février de chaque année est célébré dans le monde entier, la journée internationale des guides touristiques ou plutôt, disons le en anglais, The « International tourist guide day » pour rendre hommage à ses initiateurs anglo-saxons.
Les objectifs de cette journée selon la Fédération Mondiale des Associations de Guides Touristiques sont entre autres : Améliorer l’image des guides ; Rendre les guides touristiques eux-mêmes conscients de leur rôle ; Informer le public sur ce qu’est le métier de guide ; Sensibiliser les gens à leur patrimoine culturel et environnemental ; Sensibiliser les personnes aux problèmes rencontrés par les guides touristiques ; Protéger l’environnement et le patrimoine culturel grâce à la gestion professionnelle des groupes…
Au contact des visiteurs, le guide touristique dont le rôle consiste à prendre en charge une personne ou un groupe de personnes et à assurer le bon déroulement de leurs visites et de leur voyage se révèle donc d’être l’un des maillons essentiel de l’industrie touristique. Quid de cette profession dans notre pays ? Qui l’exerce ? Avec quelles qualifications ?...
Une profession largement méconnue et sous-estimée
Des informations relatives à cette profession dans notre pays sont relativement rares pour dire le moins. Il ressort de nos tentatives de les avoir que non seulement cette profession est largement méconnue et plus encore, qu’elle est grandement sous-estimée. Dans la rue, nous sommes-nous rendus compte, l’on sait trop peu que le guide touristique officiel est un véritable professionnel, devant connaitre sur le bout des doigts les monuments et autres sites qu'il fait visiter et les contextes historiques les correspondant ; toute chose qui nécessite une formation adéquate.
De l’exercice du métier de guide touristique
Ici aussi, il ne nous a pas été possible de rentrer en possession d’éléments relatifs à l’exercice de ce métier. Font flores dans le domaine, des particuliers n’ayant pas toujours suivi une formation appropriée à cette effet. Le secret de leurs réussites, la passion de leur travail mais aussi d’importants concours financiers reçus pour s’installer à leurs propres comptes. De l’avis de Naily Njamva, une jeune camerounaise ayant suivi une formation de guide touristique et aujourd’hui retournée sur les bancs de l’université faire le droit, le seul moyen de valablement s’en sortir en tant que guide touristique au Cameroun est de s’installer à son propre compte. Les emplois dans le domaine sont très saisonniers et les rémunérations pas toujours à la hauteur des sacrifices à consentir.
Des exemples comme celui de Naily sont légions. L’importance de l’industrie hôtelière n’étant plus à démontrer, le guide touristique jouant un rôle crucial dans cette chaîne, il conviendrait pour nos autorités de s’appesantir sur ce métier et le sort réservé à ceux qui l’exercent.
Ferdin N.