Les agences de voyages Mont Mandara et National Voyages ont été suspendus de toutes les activités par le Ministère des Transports, pour non régularisation de leur situation administratives.
Le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibehe, a suspendu deux compagnies de transport routier interurbain dans la région de l’Extrême-Nord. Dans un communiqué publié le 21 mars dernier, le ministre des Transports indique que les compagnies de transport interurbain de personne, Mont Mandara et National Voyages, jugées récalcitrantes, sont suspendues de toutes les activités. En effet, au cours d’un audit, les services techniques compétents de ce ministère, dans la région de l’Extrême-Nord avaient constaté que six agences, dont les deux susmentionnées, exerçaient leurs activités sans agrément valide, « une situation qui s’apparente à la pratique du transport clandestin, un incivisme caractérisé ».
Selon le Mintransports, un délai d’un mois avait été donné auxdits compagnies pour régulariser leur situation administrative. A l’expiration de ce délai, quatre agences seulement se sont mises en règles. Les agences Mont Mandara et National Voyages « n’ont toujours pas cru devoir se conformer à la réglementation en vigueur ». Cependant, le Mintransports dans une approche pédagogique a décidé d’accorder un délai supplémentaire de 15 jours, aux promoteurs desdits compagnies.
Contre toute attente, au terme de ces 15 jours, ces deux compagnies ne se sont toujours pas manifestées, préférant se mettre en marge de la loi. « Eu égard aux graves périls de sécurité routière, susceptibles de résulter de cet incivisme caractérisé, le ministre des Transports a décidé, de procéder à compter de la date de la signature du présente communiqué, la suspension des activités de toutes les compagnies récalcitrantes », note le Mintransports. Les autorités administratives compétentes, ont été en conséquence invitées à veiller à l’application stricte de cette mesure de suspension.
Dans un communiqué rendu public le 2 janvier 2019 par le ministre des Transports, un moratoire de 30 jours avait été accordé à plus de 140 compagnies de transport interurbain, afin de se conformer à la réglementation en vigueur, sous peine de fermeture de leurs agences. Parmi les sociétés de transport épinglées, l’on retrouve l’immense majorité des grandes compagnies opérant sur les grands axes routiers du pays, excepté celles desservant les deux capitales camerounaises.
Marie MGUE