Le Manager de l’Ecole de football Brasseries du Cameroun (Efbc), dresse dans cet entretien, le bilan de la 5e édition de l’Easter Cup qui s’est déroulée du 9 au 13 avril 2018 au siège de la dite école à Douala.
Quelle appréciation faites-vous au terme de la 5e édition de l’Easter Cup ?
Je dirai un sentiment de satisfaction. Je pense que c’était une belle édition. D’après tout le monde, le niveau est encore monté d’un cran, les matchs étaient très serrés, les équipes se tenaient très bien au niveau du classement de la phase de poule. La différence s’est jouée, parfois au goal average. Il y a eu des matchs très serrés pendant cinq jours, notamment la phase de poule. Donc, c’est une grande satisfaction. Les équipes se sont mieux préparées, elles se préparent de mieux en mieux, et c’est bien. On est content parce qu’il n’y a pas eu de blessure, tout s’est bien passé dans une belle ambiance.
Vous avez une double casquette, celle de l’organisateur et du Manager général de l’Efbc qui participait au tournoi et qui malheureusement a été battue en finale…
Évidemment ! En tant qu’organisateur, je suis très heureux. Après, le manager général de l’Efbc a forcément un point de déception, parce qu’on n’a pas pu remporter le tournoi. Mais, nous avions pris l’option cette année de surclasser beaucoup de joueurs. Nous avons joué avec trois joueurs de 15 et autant 16 ans, 5 à 6 joueurs de 17 ans et seulement 6 à 7 joueurs de 18 ans. Les enfants ont beaucoup appris. Ce genre de tournoi est formateur. On est dans un environnement différent avec beaucoup de pressions, de publics, de bruits, qu’il faut gérer. Quand on est jeune, ça peut paraître parfois difficile. Ils vont beaucoup apprendre de cette semaine de travail. Il y a des enfants de 15 et 16 ans, qui ont encore la chance de jouer trois à quatre Easter Cup durant leur formation. Pour eux, c’est déjà un premier pas. Je pense qu’ils ont géré le stress d’une finale et avec le temps il le feront encore mieux. C’est une très bonne chose pour le centre.
Votre souhait cette année était de programmer les matchs au stade Mbappe Leppe, qui est encore en chantier. Est-ce que ce vœu pourra être réalisé l’année prochaine ?
On ne peut rien promettre. Je le souhaite vraiment parce qu’à un moment, le niveau de construction de ce stade laissait croire qu’il pourrait être prêt au mois d’avril, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Avec le monde qu’il y a ici à Ndokoti, on aimerait que les gens assistent à ce tournoi dans de meilleures conditions. Notre rêve est de remplir le stade Mbappe Leppe qui est en plein centre-ville. Les gens n’osent pas venir à Ndokoti parce qu’ils ont peur des embouteillages alors qu’ils iront naturellement à Akwa. C’est notre objectif de jouer cette édition dans ce stade, parce que je crois que cette compétition mérite un stade comme Mbappe Leppe.
Réalisé par M.M.