Chaque campagne est porteuse de ses surprises en matière d'affiches sauvages. Pourtant, c'est une infraction au code de l'environnement dont l'unique mérite se situe au niveau des noms et des visages placardés sur tous les murs.
Les travailleuses au sein de l'atelier Cergy-Pontoise estiment que lors d'une campagne, les affiches sont permises, mais à des endroits précis comme sur des colonnes publiques ou sur des panneaux électriques. Une idée que partage Mathieu Bouda, un militant de la République en Marche (LREM), qui vient d'ailleurs de recevoir des nouvelles affiches qui portent l'effigie du Président Macron. L'objectif de ce jeune, suppléant du député Aurélien Taché, la journée, réussir à faire coller un maximum d'affiches. Il indique qu'il s'agit d'un collage tout à fait autorisé. Pour lui, " chacun est libre d'y afficher ce qu'il veut. Bref, ici tout est en règle".
Pour la quasi-totalité des Macronistes en situation d'infraction due aux affiches sauvages, une fois la nuit tombée, c'est une autre histoire qui s'ouvre. Les jeunes avec Macron (JAM) font leur sortie dans la capitale. Le nom du code de l'opération est TAC qui renvoie à Tractage, apéro, collage. Mais des affiches sauvages apposées sur des barrières de chantier sont observées. L'un des participants à ce genre d'affiches explique pour légitimer son action, " c'est pour un festival de musique". Il va par ailleurs, insister en disant qu'il colle uniquement sur les endroits où une affiche a été posée, et s'engage à tout décoller la fin de la campagne dès dimanche.
Innocent D H