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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Lorsqu’on ne parle pas des poignards utilisés par certains “élèves” au sein des établissements scolaires, on parle de viol collectif ou encore de partouze, sans oublier les bagarres entre élèves et enseignants…

Des maux au sein d’un milieu qui aurait dû rester celui de l’instruction mais qui malheureusement semble être devenu celui d’une jungle au sein de laquelle on retrouve des bandits vêtus de la tenue de classe des élèves, engagés à tout mettre en œuvre pour détruire l’école au Cameroun.

Une situation qui a amené le député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale à faire cette sortie: 

 

“En moins de 24h, dans 3 établissements scolaires, des élèves ont été poignardés par leurs camarades. Lycée d'Ekite à Edéa, lycée bilingue de Bafoussam Ndiengdam, lycée Leclerc de Yaoundé. Des élèves de 1er cycle.

Où avons-nous échoué dans l'éducation de nos enfants? Nous nous devons de nous remettre en question en tant que parents. Ce phénomène en aucun cas, nous ne pouvons l'imputer à notre système scolaire.

La jeunesse va à la dérive : drogue, sexe, alcool, armes blanches, sectes,... Tels sont les nouveaux centres d'intérêts.

Plus que jamais, nous devons sensibiliser cette jeunesse face aux multiples dangers auxquels ils sont exposés. Les sensibiliser quant à l'apparence du bien-être sans aucun effort. 

Nous voyons bien aujourd'hui à travers le phénomène "Porta potty" que cette vie de luxe après laquelle la jeunesse court pensant acquérir sans aucun effort des centaines de milliers de francs, il s'agit d'un leurre.

Aucun bien acquis sans la force du travail n'est gratuit. Le travail est la clé de la réussite.

Le reste n'est que distraction, perdition et ruine de l'âme.

Il y a quelque temps, l'on préconisait la fouille systématique à l'entrée des établissements scolaires. Mais les élèves n'ont plus peur de leurs enseignants, la vapeur s'est plutôt renversée. 

On les voit taper sur les surveillants et narguer les enseignants. Après une enquête menée auprès du corps enseignant, l'on constate qu'ils sont tous unanimes sur le fait d'éviter tout conflit avec les élèves car "on ne sait jamais ce qui peut sortir de la poche ou du sac".

"Je prodigue mon conseil s'ils écoutent tant mieux, s'ils n'écoutent pas je ne force rien. J'ai mes enfants à faire grandir" telles sont les déclarations d'une enseignante.

Nous avons du pain sur la planche en tant que parents car, aujourd'hui nous devons combattre les nouvelles technologies qui portent le plus souvent des enseignements contraires à l'éthique et à la morale”.

 

N.R.M

L’une des promesses faites par le secrétaire général du Front des Bams Anti-Bas créé pour sévir contre les ressortissants de l’Ouest qui vont s’en prendre à Grâce Decca 

 

Les membres de la brigade anti sardinads et leurs complices, engagés à semer le chaos au Cameroun par tous les moyens, n’ont eu de cesse d’envoyer des menaces à l’artiste musicienne Grâce Decca, sous prétexte qu’elle n’a pas pris position contre la guerre qui sévit dans les régions du Nord et du Sud Ouest ; guerre que certains parmi eux financent au passage, afin de chasser le Président de la République du pouvoir et y installer celui qui, de leur point de vue, répond parfaitement à leur aspirations.

“Une démocratie” dont ils maîtrisent seuls les contours et qui leur donnent la prétention de croire qu’ils peuvent imposer leur point de vue à tout un Peuple ;

Ayant pratiquement échoué au Nord et au Sud Ouest et certains étant aujourd’hui jugés aux Etats - Unis car des preuves ont été données qu’ils sont ceux qui financent les ambazoniens, ils espèrent allumer un autre feu de tension, d’où cette volonté de s’attaquer à l’icône de la musique Camerounaise.

Ces éléments de la Bas seraient en grande majorité des ressortissants de la région de l’Ouest Cameroun, d’où la naissance de cette entité, dont voici la quintessence du communiqué rédigé le 10 mai dernier à Bafoussam :

“Il est porté  à la connaissance du public qu’un Front des bamilékés opposés aux agissements de la Bas vient d’être mis sur pied, pour combattre les actes antidémocratiques et sauvages de ce groupuscule de désoeuvrés en perdition dans l’Union Européenne.

Les membres de la Bas originaires de la région de l'Ouest, n’ont reçu aucun mandat, d’aucune autorité fût - elle traditionnelle, pour agir au nom des bamilékés.

Il est désormais établi que leurs agissements ternissent l’image de toute une communauté et vont à l’encontre du vivre ensemble indispensable pour le maintien de la paix dans notre pays…”.

En conséquence,

“Le Front des Bams Anti-Bas, créé pour les besoins de la cause, met en garde tout ressortissant de la région de l’Ouest, qui s’aventurera à perturber de quelque manière que ce soit, non seulement la tournée en France de l’Artiste musicienne Grâce Decca, mais aussi et désormais, de tout artiste Camerounais souhaitant se produire dans la diaspora.

Des mesures de représailles ciblées, sans état d’âme, seront engagées contre les membres de leurs familles au Cameroun, quel que soit le lieu de leurs résidences…”.

 

Nicole Ricci Minyem

Des moments de chaleur, des gestes d’amour qui leur ont été donnés ce mercredi par Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique quelques jours après les violences dont ils ont été victimes.

 

Les Camerounais qui ont reçu ce jour, la visite du patron de la Santé Publique résident principalement dans les localités de Tourou et Toufou; des contrées qui ont une fois de plus, été envahies par les terroristes militants au sein de la secte boko haram et, comme les autres fois, les populations ont dû lourdement payer le prix fort, à travers notamment les pertes en vies humaines, avec en prime le vol de leurs bétails, des fruits de leurs champs, de leurs domiciles qui ont pratiquement tous été incendiés.

Des événements qui les ont amenés à se déplacer vers d’autres villages afin d’y trouver refuge.

Une situation d’urgence qui appelle des gestes d’urgence.

Face à cette situation de plus en plus inquiétante, qui interpelle par ailleurs l’élite de la Région du Grand Nord, l’un de ses dignes fils a répondu à l’appel de détresse lancé par ces familles sinistrées.

Après l’appui financier qu’il leur a promptement fait parvenir il y a quelques jours, le ministre de la Santé Publique a, une fois encore remis une enveloppe à l’effet de permettre aux familles (près de 600), de renouer avec leurs activités, notamment une centaine de sacs de céréales

Il leur a en outre donné du matériel et équipements qui vont leur permettre de renforcer le comité d’autodéfense qui est en pleine réorganisation; 03 motos et une ambulance pour faire face aux situations d’urgence médicale.

Manaouda Malachie  s’est par ailleurs engagé à œuvrer sans relâche aux côtés du Chef de l’Etat, pour permettre aux populations de la Région de l'Extrême-Nord et des autres zones en crise de reprendre leurs activités.

Il convient de rappeler que le ministre de la Santé Publique est l’un des fils du plus grand et du plus dense département (Mayo Tsanaga) de la Région. C’est ce qui pourrait expliquer qu’il se sente particulièrement préoccupé par la situation de ses frères et sœurs qu’il a par ailleurs écouté avec beaucoup d’attention et d’intérêt. Ainsi, va-t-il rassurer les siens en ces termes: “Je sais que le Gouvernement ne vous laissera pas tomber…”.

Dans son agenda, le Dr. Manaouda Malachie va rencontrer ce jeudi à Mokolo, les victimes, déplacées de Mozogo, venues du Mayo Moskota. Localité où règne pour l’instant, le calme.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Et c’est dans la Région du Nord qu’il a été construit; Une infrastructure moderne et dont l’unique façade extérieure renseigne sur le standing de ce que de nombreuses personnes considèrent comme un  joyau érigé aux normes et standards internationaux en vigueur.

 

Présentation

 

Le Centre Hospitalier Régional de Garoua est un hôpital de 2ème catégorie, d’une capacité de de 110 lits et places dont 86 lits d’hospitalisation de jour ; Il est bâti sur un site de 5 hectares avec près de 14 000 m2 de surface d’exploitation. 

 

Cet hôpital dispose en outre d’un ensemble de 14 bâtiments principaux, abritant des services administratifs et logistiques, des unités cliniques, des services médico techniques et des salles d'hospitalisation, ainsi que 03 bâtiments annexes ( locaux à fluides médicaux et broyeur de déchets hospitaliers, morgue avec lits d’autopsie).

 

Les unités cliniques 

 

Le Centre Hospitalier Régional de Garoua compte au total 8 unités majeures: La médecine et ses sous spécialités ( cardiologie, gastrologie,neurologie…); 

 

Les urgences - La chirurgie et spécialités apparentées ( chirurgie générale, traumatologie et orthopédie…); Ophtalmologie; Odontostomatologie; Oto - rhino - laryngologie - Pédiatrie et ses sous spécialités; Gynécologie obstétrique.

 

Les services médico-techniques; Une imagerie médicale, un équipement de pointe; des unités de soins spécialisés… 

 

L’inauguration de cette institution hospitalière a été présidée par Chief Joseph Dion Ngute et pour le ministre de la Santé Publique, le Docteur Manaouda Malachie, le Centre Hospitalier Régional de Garoua va permettre aux Camerounais du Septentrion  et autres villes Camerounaises, “de bénéficier des soins de qualité dans un cadre qui n’a rien à envier aux hôpitaux que l’on voit ailleurs…”. 

 

Des Camerounais qui ont pris part à la cérémonie d’ouverture se posent toutefois la question de savoir si le Cameroun dispose des spécialistes aptes à utiliser tout le matériel de pointe listé au sein de cet hôpital?


Nicole Ricci Minyem

Préserver la paix sociale et la cohésion nationale. A la faveur des célébrations marquant les 50 ans de l’Etat Unitaire du Cameroun, telle est la tâche explicitement réassignée à nos Forces de Défense et de Sécurité. Réassignée, parce qu’implicitement contenues dans leurs missions statutaires qui sont entre autres, de préserver l’intégrité du territoire national, la paix, la sécurité des personnes et des biens.

Au regard de la conscience, la justesse et le brio avec lesquels sont remplies ces missions, un tel rappel pourrait sembler parfaitement superfétatoire.

Cette prévenance civique et morale trouve pourtant sa justification dans l’espèce d’agitation sociopolitique et médiatique intellectuellement et moralement débilitante, qui tend à répudier et disqualifier les fondements ontologiques irrécusables de l’unité des plus de 250 tribalités constitutives du peuple camerounais.

Une unité forgée depuis des temps immémoriaux, à force d’échanges commerciaux, de proximités géographiques, d’interpénétrations sociologiques, de mixités matrimoniales, et d’affinités idéologiques.

La conscience de l’identité d’appartenance ainsi obtenue se situe aux antipodes de la césure du bi-tribalisme ostracisant prôné par certains esprits obscurs, sur la base d’un coefficient linguistique d’importation. Comme si nos tribalités originelles ne seraient venues à l’existence qu’à travers la pratique de l’anglais et du français.

Et c’est justement contre ces velléités de négation de l’historicité de notre peuple, que se seront insurgés les artisans, gardiens et testateurs de notre Unité Nationale. Alors dans la fougue de la jeunesse, et subissant de plein fouet les insidieux artefacts de la domination étrangère, ces personnes avaient très tôt développé des liens de fraternité qui aujourd’hui encore, font mieux que résister aux narratifs frelatés, au sophisme de la haine, la violence et le meurtre.

En fait, l’âme unitaire du peuple camerounais se perpétue et se bonifie au fil du temps et des âges, impénétrable aux agressions erratiques des traîtres à la nation, des stipendiés en mendicité de vassalité auprès de peuplades venues d’ailleurs. Ces individus à la cupidité sans limites n’hésitent pas à persécuter leurs vénérables aïeuls, pour le plaisir sadique de leurs suzerains.

Le contexte ainsi clarifié, et face aux débordements d’une jeunesse en destruction de repères, nos Forces de Défense et de Sécurité se doivent d’exalter la force de l’unité et la puissance de la cohésion, tirant en cela parti de leur origine nationale, et de leur caractère républicain. /

Capitaine de Vaisseau

ATONFACK GUEMO,

Chef de Division de la Communication - MINDEF

Si les membres de la société civile, regroupée dans une association dite “ des Réconciliateurs” estiment que le Gouvernement Camerounais a organisé “ une braderie des ressources naturelles du pays, à l’instar du fer de Lobée, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique réfute énergiquement cette thèse.

 

Dans un communiqué, le ministre Dodo Ndoké Gabriel écrit que: 

 

“ Des individus se prévalant du statut de membres d’une prétendue organisation de la société civile dite “ des Réconciliateurs”, prenant prétexte de la signature le 06 Mai 2022 d’une convention minière entre l’Etat du Cameroun et l’entreprise Sinosteel Cam S.A relaient en boucle sur les réseaux sociaux une information erronée au sujet de l’exploitation des minerais de fer de Lobé dans le Département de l’Océan.

 

Ils en profitent pour appeler à une insurrection contre ce qu’ils appellent “ braderie” des ressources naturelles du pays…”. 

 

Face à cette situation, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique tient à préciser que: 

 

“ La sus - dite convention qui est consécutive au résultat d’une recherche minière aboutie sur le prospect visé, a été élaborée conformément aux standards internationaux en la matière.

 

Ces standards imposent une évaluation globale de la réserve minérale, ainsi que de la teneur du minerai dont dépendent la rentabilité et les impacts socio - économiques, outre la durée globale de l’exploitation exprimée en nombre d’années entre autres exigences”.

 

Le membre du Gouvernement ajoute que la “Législation Camerounaise quant à elle, limite en tranche de vingt (20) ans, la durée du permis d’exploitation du minerai par la société minière, moyennant l’évaluation permanente des conditions contractuelles et administratives d’exploitation…”.

 

Par conséquent, 

 

Le ministre Dodo Ndoké Gabriel estime que les “ déclarations portant à faire croire que l’Etat du Cameroun a attribué un permis d’exploitation pour une durée de cinquante (50) ans ne sont en conséquence que pures élucubrations empreintes de mauvaise foi ou d’ignorance pure et simple des pratiques et de la réglementation minière.

 

Ces déclarations sont de nature à perturber la sérénité dans la mise en oeuvre de cet important projet et à la tranquillité publique…”.  

 

Il y’a toutefois lieu de s’interroger, lorsqu’on connait toutes les exactions, le non respect des clauses socio - économique dont se rendent coupables ces différentes sociétés qui exploitent abusivement les richesses dont regorgent le sous - sol Camerounais, en avançant comme seul et unique argument, lorsqu’elles sont interpellées: “ J’ai l’autorisation de Yaoundé”. 

 

Une phrase dont les responsables des sociétés agro industrielles usent et abusent, alors que les populations autochtones croupissent dans une misère indescriptible, abandonnées à elles - mêmes, sans espoir de voir les choses changées car justement à “ Yaoundé, on reste muet”.  


Nicole Ricci Minyem  

Des millions de Pékinois travaillent à domicile ce lundi à la suite d’un nouveau tour de vis des mesures anti - Covid, donnant à la capitale chinoise de 22 millions d’habitants des allures de ville fantôme.

Même si les chiffres de contamination restent minimes à l’échelle mondiale, les autorités appliquent strictement leur politique du zéro Covid et confinent des villes entières dès l’apparition de quelques cas.

Après Shanghai, la ville la plus peuplée du pays confinée depuis début avril, Pékin fait depuis une semaine l’objet de restrictions aux déplacements et de nombreux lieux publics (restaurants, cafés, salles de sport, gymnases…) sont fermés.

Des quartiers déserts

Lundi, les autorités ont limité strictement l’accès aux services non essentiels dans le district de Chaoyang, le plus actif et le plus peuplé de la capitale, où certaines entreprises doivent limiter à 5 % leur effectif normal.

Résultat, le quartier commercial très animé de Sanlitun, dans l’est de Pékin, est désert lundi matin. La boutique Apple, habituellement très achalandée, a reçu l’ordre de fermer ses portes quelques minutes après l’ouverture. “Je ne me sens pas à l’aise avec si peu de gens autour de moi”, déclare une agente d’entretien du nom de Wang, attendant de pouvoir entrer dans le restaurant qui l’emploie.

Près de 50 nouveaux cas

Pékin a annoncé lundi 49 nouveaux cas de contamination pour les dernières 24 heures. Par ailleurs à Shanghai, le chiffre des nouvelles contaminations est tombé à moins de 4.000 lundi, après avoir dépassé les 25.000 fin avril.

L’actuelle flambée épidémique a tué également plus de 500 personnes à Shanghai, selon un bilan officiel. Le total pour la Chine dépasse à peine 5.000 officiellement depuis le début de la pandémie.

Dans une lettre adressée aux Gouverneurs des Régions et ayant pour objet: “ Identification des pseudos - représentants et adhérents des mouvements Ots - Ota” de procéder à l’identification formelle et à l’interpellation, le cas échéant des signataires des tracts…”.

 

Une décision que le ministre de l’Administration Territoriale justifie en ces termes: “ Des informations dignes de foi font état de la résurgence de revendications fantaisistes dans le secteur de l’éducation, émanant d’un groupuscule d’animateurs des mouvements dénommés “ On a trop supporté” Ots et “ On a trop attendu” Ota.

 

Et pourtant, du point de vue du membre du Gouvernement, les mesures prescrites par le Chef de l’État “sont déjà perceptibles pour de nombreux enseignants à travers les salaires des mois de mars et avril 2022”; Ce qui, poursuit Paul Atanga Nji “ démontre la ferme volonté du Gouvernement de régler de manière progressive les problématiques soulevées dans ce secteur névralgique malgré leur incidence financière considérable sur le budget de l’État…”; 

 

Le ministre de l’Administration Territoriale ajoute quelques autres exemples de ce qui a, de son point de vue été fait: “ La réduction considérable des délais de traitement des dossiers d’intégration et des avancements des enseignants…”.

 

Proximité avec des formations politiques et autres Ong

 

Dans sa lettre, le patron de l’Administration Territoriale ajoute que: “ Certains enseignants qui se réclament manifestement des mouvements Ots et Ota ont été surpris en pleine réunion avec des responsables de partis politiques et d’Ong. L’objet des échanges n’avait aucun rapport avec les doléances des enseignants mais plutôt des projets politiques à caractère insurrectionnel…Ces suspects sont actuellement en cours d’exploitation”. 

 

Par conséquent

 

“ Vous voudrez bien procéder dès ce jour à l'identification systématique et à l’interpellation le cas échéant des signataires des tracts véhiculés par les mouvements Ots et Ota conformément aux Lois et Règlement en vigueur…

 

Pour les enseignants absents de leur poste sans aucune raison valable, vous tiendrez la main ferme à l’application des sanctions prévues par les textes en vigueur, conformément à la lettre à vous adressée par le ministre des Enseignements Secondaires en date du 28 avril 2022…”.


Nicole Ricci Minyem 

Du Covid - 19, finalement, il n’en a presque pas été question. Didier Raoult s’est présenté à 14h30 flanqué de deux de ses avocats, Brice Grazzini et Massimo Bianchi. 

Une heure et demie durant, dans un amphithéâtre de l’IHU (L'institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses) de Marseille, l’infectiologue, vêtu de sa traditionnelle blouse blanche surmontant une chemise à carreaux, a répondu librement à la presse, installée dans les gradins pour l’occasion.

« Je ne comprends pas vraiment ce qui nous est arrivé », a-t-il introduit. Didier Raoult s’est d’abord dit autant « surpris par le succès », notamment de ses quelque 150 vidéos ayant généré près de 120 millions de vues, que par “la violence et le harcèlement”qui ont suivi. 

L’actuel directeur de l’IHU s’est appliqué à démontrer qu’il n’avait rien perdu de sa pertinence scientifique, malgré les multiples accusations dont il a fait l’objet. Sa poursuite par l’ordre des médecins ? “On m’a reproché mon manque de courtoisie envers des confrères, et c’est bien possible”, a-t-il concédé dans un sourire, l’ordre l’ayant en effet blâmé pour ce motif, quoiqu’il eût été convoqué également pour “charlatanisme”. “Mais jamais on ne m’a reproché d’être un mauvais médecin ou d’avoir prescrit de l’hydroxychloroquine”, s’est-il défendu.

À propos de l’enquête de l’Agence nationale de sécurité du médicament (l’ANSM), pour des “ essais sauvages” de traitement contre la tuberculose,elle n’a abouti à rien, a-t-il assuré, si ce n’est une plainte de Didier Raoult contre Mediapart qui avait révélé l’affaire. 

Une seconde a été déposée à destination de François Crémieux, le directeur général de l’AP-HM pour une publication dans le journal de l’institution et une troisième visant des personnes « internes à l’AP-HM » qui ont frauduleusement accédé à son dossier médical, celui de sa femme, et de certains des patients. Et c’est bien là que semblait, après tout, résider l’essentiel de son intervention.

Plaintes systématiques “dès lors qu’on porte à son honneur”

 

Dans cet exercice passif-agressif, ses conseils mettaient en garde. “Le temps est venu que la vérité soit établie juridiquement. J’ai reçu pour instruction de porter plainte systématiquement dès lors qu’on porte atteinte à son honneur”, a expliqué Massimo Bianchi. 

 

Une première manche se jouera le 14 juin au tribunal correctionnel de Marseille contre Karine Lacombe, cheffe de service de l’AP-HP, qui expliquait “que des poursuites judiciaires avaient été engagées contre le professeur Raoult pour faux témoignage devant l’Assemblée nationale. C’est de la diffamation et ce sera plaidé”, a assuré Brice Grazzini. 

 

De même, le professeur Sthal, du CHU de Grenoble, comparaîtra, affirme l’avocat, pour dénonciation calomnieuse en avril 2023. Parmi d’autres, une autre plainte encore, vise la microbiologiste néerlandaise Elisabeth Bik et Boris Barbour, patron de la plateforme Pubpeer qui permet de noter les études scientifiques. “Une plainte emblématique à partir de laquelle une harcélosphère s’est développée”, a estimé Brice Grazzini.

 

Didier Raoult, dont le départ de la tête de l’IHU est attendu pour le mois de septembre, s’est également exprimé sur son avenir. “Je souhaite être remplacé” à cette date, a-t-il commenté, mettant en garde son successeur contre le risque d’être “frappé d’hubris”, une notion de la Grèce antique qui qualifie la démesure et l’orgueil, notamment liée à de nouvelles responsabilités. 

“Je préfère que ce choix [celui de son successeur], se fasse indépendamment de moi parce que je ne veux pas être responsable d’un éventuel futur échec”, a-t-il ajouté. Didier Raoult aimerait toutefois conserver un bureau à l’IHU afin d’achever ses travaux et la publication de deux livres.

La série d’émeutes violentes est presque passée sous les radars. Depuis bientôt une semaine, la Suède est le théâtre de violentes confrontations entre les forces de l’ordre et des émeutiers. 

La raison ? La venue d’une figure controversée dans le pays, le leader d’extrême droite Rasmus Paludan. Voulant « brûler le Coran » dans les quartiers musulmans, le Dano-Suédois s’est attiré les foudres d’une partie des civils. 20 Minutes fait le point sur les violences qui découlent des manifestations d’extrême droite en Suède

Pourquoi y a-t-il de violentes émeutes en Suède ?

 

Depuis jeudi 14 avril dernier, Norrköping et Linköping, deux villes au sud-ouest de Stockholm, sont le théâtre chaque nuit d’affrontements entre les forces de l’ordre et des émeutiers. Vingt-six personnes soupçonnées d’y avoir pris part ont été arrêtées, a annoncé la police suédoise ce lundi. 

Quarante personnes ont par ailleurs été blessées, soit 26 policiers et 14 civils. La police suédoise, dont une vingtaine de véhicules ont été incendiés ou endommagés, considère avoir été la cible principale de ce qu’elle a qualifié d'”émeutes violentes”.

 

La raison ? Les manifestants protestent contre un rassemblement du groupuscule anti-immigration et anti-islam baptisé “Ligne dure” [«Stram Kurs »], dirigé par le Dano-Suédois Rasmus Paludan. Ce dernier prévoyait de commencer ce jeudi une « tournée » en Suède, ciblant les quartiers à forte population musulmane pour y brûler le Coran.

 

Qui est Rasmus Paludan, la figure montante de l’extrême droite ?

 

On en sait très peu sur Rasmus Paludan. Mais sa notoriété lui vient de Youtube, plateforme sur laquelle il a lancé sa chaîne sur YouTube, « La voix de la liberté », dont les vidéos sont visionnées plus de 25 millions de fois. 

C’est sur Youtube qu’il s’est d’ailleurs fait plus que remarquer après avoir brûlé un Coran entouré de bacon en 2019 car selon lui, le texte “propage des principes incompatibles avec les valeurs danoises”. L’année dernière, l’homme âgé de 40 ans qui se définit comme “l’homme le plus menacé du Danemark”, a réitéré en publiant une photo amalgamant immigration et criminalité qui lui vaudra d’être bloqué pendant un mois par Facebook.

L’avocat danoois, naturalisé danois en 2020 et qui porte souvent un gilet pare-balles, est quasiment inconnu en France. Pourtant il y est fiché 5 et interdit de séjour, selon une information de nos confrères de Libération. Le 11 novembre 2020, Rasmus Paludan avait en effet était arrêté à Paris alors qu’il comptait brûler un Coran près de l’Arc de Triomphe à l’occasion des commémorations de l’Armistice.

Assiste-t-on à une montée de l'islamophobie en Suède ?

 

La Suède, riche pays scandinave de 10,3 millions d’habitants, a accueilli plus de 400.000 immigrés entre 2010 et 2019, selon les statistiques de l’Office des migrations. Mais de nombreux experts notent que le pays a eu du mal à intégrer un grand nombre de ces nouveaux arrivants, des milliers d’entre eux ne parvenant pas à apprendre le suédois et à trouver un emploi sur un marché du travail hautement qualifié. L’extrême droite a depuis gagné du terrain, devenant le troisième parti politique du pays

Dans ce contexte, au Danemark, en Belgique, en France et évidemment en Suède, Rasmus Paludan multiplie ces dernières années les projets de brûler des exemplaires du Coran, généralement dans des quartiers à forte population immigrée et musulmane. Et, en Suède, 

il attire les émules de l’extrême droite et réussit à rassembler en 2019 les 20.000 signatures requises pour participer avec son parti aux législatives. En juin de la même année, il recueille 1,8 % des suffrages, « ratant de près son entrée au Parlement où 2 % des voix étaient nécessaires pour y siéger », fait savoir le Point. 

Mais plus encore que ce climat islamophobe ambiant, si l’émeute est telle aujourd’hui en Suède c’est bel et bien parce que la tournée de Rasmus Paludan n’a pas été interdite par les autorités. En effet, les forces de l’ordre ont maintenu que, malgré les autodafés, ces « tournées » relevaient de la liberté d’expression, soit un droit constitutionnel les obligeant à accorder les autorisations de manifester.

La gestion de cette tournée anti-islam a suscité la condamnation de plusieurs pays musulmans. Après l’Irak et l’Arabie saoudite, la diplomatie turque a déploré “l’hésitation à empêcher des actes provocateurs et islamophobes (…) sous couvert de liberté d’expression”, tandis qu’une manifestation a eu lieu devant l’ambassade de Suède en Iran.

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Sunday, 05 June 2022 11:01