Lorsqu’on ne parle pas des poignards utilisés par certains “élèves” au sein des établissements scolaires, on parle de viol collectif ou encore de partouze, sans oublier les bagarres entre élèves et enseignants…
Des maux au sein d’un milieu qui aurait dû rester celui de l’instruction mais qui malheureusement semble être devenu celui d’une jungle au sein de laquelle on retrouve des bandits vêtus de la tenue de classe des élèves, engagés à tout mettre en œuvre pour détruire l’école au Cameroun.
Une situation qui a amené le député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale à faire cette sortie:
“En moins de 24h, dans 3 établissements scolaires, des élèves ont été poignardés par leurs camarades. Lycée d'Ekite à Edéa, lycée bilingue de Bafoussam Ndiengdam, lycée Leclerc de Yaoundé. Des élèves de 1er cycle.
Où avons-nous échoué dans l'éducation de nos enfants? Nous nous devons de nous remettre en question en tant que parents. Ce phénomène en aucun cas, nous ne pouvons l'imputer à notre système scolaire.
La jeunesse va à la dérive : drogue, sexe, alcool, armes blanches, sectes,... Tels sont les nouveaux centres d'intérêts.
Plus que jamais, nous devons sensibiliser cette jeunesse face aux multiples dangers auxquels ils sont exposés. Les sensibiliser quant à l'apparence du bien-être sans aucun effort.
Nous voyons bien aujourd'hui à travers le phénomène "Porta potty" que cette vie de luxe après laquelle la jeunesse court pensant acquérir sans aucun effort des centaines de milliers de francs, il s'agit d'un leurre.
Aucun bien acquis sans la force du travail n'est gratuit. Le travail est la clé de la réussite.
Le reste n'est que distraction, perdition et ruine de l'âme.
Il y a quelque temps, l'on préconisait la fouille systématique à l'entrée des établissements scolaires. Mais les élèves n'ont plus peur de leurs enseignants, la vapeur s'est plutôt renversée.
On les voit taper sur les surveillants et narguer les enseignants. Après une enquête menée auprès du corps enseignant, l'on constate qu'ils sont tous unanimes sur le fait d'éviter tout conflit avec les élèves car "on ne sait jamais ce qui peut sortir de la poche ou du sac".
"Je prodigue mon conseil s'ils écoutent tant mieux, s'ils n'écoutent pas je ne force rien. J'ai mes enfants à faire grandir" telles sont les déclarations d'une enseignante.
Nous avons du pain sur la planche en tant que parents car, aujourd'hui nous devons combattre les nouvelles technologies qui portent le plus souvent des enseignements contraires à l'éthique et à la morale”.
N.R.M