Si les membres de la société civile, regroupée dans une association dite “ des Réconciliateurs” estiment que le Gouvernement Camerounais a organisé “ une braderie des ressources naturelles du pays, à l’instar du fer de Lobée, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique réfute énergiquement cette thèse.
Dans un communiqué, le ministre Dodo Ndoké Gabriel écrit que:
“ Des individus se prévalant du statut de membres d’une prétendue organisation de la société civile dite “ des Réconciliateurs”, prenant prétexte de la signature le 06 Mai 2022 d’une convention minière entre l’Etat du Cameroun et l’entreprise Sinosteel Cam S.A relaient en boucle sur les réseaux sociaux une information erronée au sujet de l’exploitation des minerais de fer de Lobé dans le Département de l’Océan.
Ils en profitent pour appeler à une insurrection contre ce qu’ils appellent “ braderie” des ressources naturelles du pays…”.
Face à cette situation, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique tient à préciser que:
“ La sus - dite convention qui est consécutive au résultat d’une recherche minière aboutie sur le prospect visé, a été élaborée conformément aux standards internationaux en la matière.
Ces standards imposent une évaluation globale de la réserve minérale, ainsi que de la teneur du minerai dont dépendent la rentabilité et les impacts socio - économiques, outre la durée globale de l’exploitation exprimée en nombre d’années entre autres exigences”.
Le membre du Gouvernement ajoute que la “Législation Camerounaise quant à elle, limite en tranche de vingt (20) ans, la durée du permis d’exploitation du minerai par la société minière, moyennant l’évaluation permanente des conditions contractuelles et administratives d’exploitation…”.
Par conséquent,
Le ministre Dodo Ndoké Gabriel estime que les “ déclarations portant à faire croire que l’Etat du Cameroun a attribué un permis d’exploitation pour une durée de cinquante (50) ans ne sont en conséquence que pures élucubrations empreintes de mauvaise foi ou d’ignorance pure et simple des pratiques et de la réglementation minière.
Ces déclarations sont de nature à perturber la sérénité dans la mise en oeuvre de cet important projet et à la tranquillité publique…”.
Il y’a toutefois lieu de s’interroger, lorsqu’on connait toutes les exactions, le non respect des clauses socio - économique dont se rendent coupables ces différentes sociétés qui exploitent abusivement les richesses dont regorgent le sous - sol Camerounais, en avançant comme seul et unique argument, lorsqu’elles sont interpellées: “ J’ai l’autorisation de Yaoundé”.
Une phrase dont les responsables des sociétés agro industrielles usent et abusent, alors que les populations autochtones croupissent dans une misère indescriptible, abandonnées à elles - mêmes, sans espoir de voir les choses changées car justement à “ Yaoundé, on reste muet”.
Nicole Ricci Minyem