C’est le sujet qui suscite de vifs débats au sein de l’opinion publique depuis le début du mois en cours. Cependant, les autorités Camerounaises affirment que l’exploitation de cette réserve minière, située à Lobe dans le Département Océan, région du Sud, va apporter 632 millions de tonnes de fer ; ce qui pourrait permettre au Cameroun de 22.9 milliards de Fcfa par an.
Des chiffres qui ne semblent pas convaincre les acteurs de l’opposition Camerounaise, de même que ceux de la Société Civile, qui appellent le Chef de l’État ce contrat. Afin de faire taire la polémique, Gabriel Dodo Ndoke, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, s’est exprimé ce mardi sur les antennes de BBC radio.
500 milliards que le Cameroun devrait gagner mais ce montant va revenir au Cameroun au bout de combien d’années et qu’est ce que l’investisseur va gagner en retour ?
500 milliards c’est une estimation, ce n’est pas un montant figé, fixé et arrêté définitivement. C’est une estimation qui est faite sur la base des simulations que l’entreprise dans son plan d'exploitation a présenté à l’État du Cameroun et cette estimation fluctue en fonction de la conjoncture, favorable ou défavorable.
Le Cameroun a attribué à la société “ Sinosteel" à Lobe, d’abord un permis de recherche.Celui - ci a généré des coups pendant la phase de recherche;
Je dois dire que c’est depuis 2008 que le premier permis de recherche a été attribué pour une période de 3 ans, ensuite renouvelé pour deux ans, et enfin renouvelé deux ans.
Donc c’est sous 7 ans que ce prospect de travail aura été effectué. Les dépenses ont été effectuées et en phase d'exploitation, ces dépenses sont récupérées parce que la recherche minière est effectuée aux risques et périls du chercheur;
Il trouve, tant mieux. Il ne trouve pas, tant pis. L’État du Cameroun n’a rien à lui rembourser.
Il se trouve que l’entreprise qui a gagné le permis d’exploitation de ce fer, soit également la même entreprise qui va mener les travaux d’exploration. Monsieur le ministre, quelle garantie a le Cameroun que les chiffres qui sont évoqués par l’entreprise chinoise reflète effectivement la réalité de ces gisements ?
On ne donne le permis d’exploitation qu’à l’entreprise qui a fait la recherche; La recherche est faite suivant les principes reconnus dans le métier et les résultats sont certifiés par les cabinets spécialisés, reconnus à travers le monde.
Les résultats sont soumis à des vérifications par ces cabinets avant d’être présentés à l’État du Cameroun. Le ministre des Mines peut peut-être solliciter une contre expertise mais cette dernière sera toujours faite par un cabinet certifié.
On a vu ces derniers temps, certains parlementaires Camerounais appelés le Chef de l’Etat à annuler cette Convention qu’ils qualifient de “ contrat de dupes”. Quel est votre avis ?
J’ai vu les calculs, j’ai vu les simulations, j’ai vu tout ce qui a été fait, j’ai même vu les tableaux sur lesquels les démonstrations ont été faites mais écoutez, soyons sérieux, nous parlons de la mine.
Nous avons même cherché à savoir, s’agissait - il dans ces démonstrations des calculs arithmétiques, des calculs algébriques, de l’économie minière? Je n’ai pas trouvé quelle qualification donnée à l’exercice intellectuel qui a été fait par certains de nos élus du Peuple que nous respectons et que nous appelons également à nous respecter.
Écoutez, ces calculs sont faux. Il faudrait bien que le gouvernement le dise. Il faudrait bien que les populations le comprennent. Ces simulations qui ont été faites, il n’est pas possible qu’elles ne tiennent pas compte des dépenses effectuées pendant la phase des recherches, qu’elles ne tiennent pas compte des charges de tous ordres que supporte l’exploitation, qu’elles ne tiennent pas compte, ces simulations de tout ce que le Cameroun gagne effectivement.
Dire simplement et de manière tranchée en calculs arithmétiques dans une activité minière ce qu’on peut gagner de manière simpliste serait de très mauvaise foi. Je voudrais appeler les uns et les autres à la retenue.
N.R.M
Depuis quelques jours, Idrissa Gueye, joueur sénégalais évoluant au Paris Saint Germain est traité de tous les noms d’oiseaux, après son refus de prendre part à une rencontre de football organisée lors de la journée mondiale contre l’homophobie
Même s’il a reçu le soutien de Macky Sall - Président de la République du Sénégal et de nombreux autres Africains, nombreux sont les “ défenseurs” des Droits de l’Homme qui mettent tout en œuvre afin de voir Idrissa Gueye cloué au piloris.
Les membres de la communauté Lgbt et leurs défenseurs ne lui pardonnent pas d’avoir osé agir selon sa conscience et sa religion. Des émissions sont organisées dans les radios et chaînes de télévision européennes et la “ lapidation” du footballeur sénégalais est quasiment exigée.
Or, quelques semaines auparavant, Abdullah Al Nasari: responsable de la sécurité dans le cadre de la Coupe du Monde au Qatar s’était exprimé au sujet de l’homosexualité en des termes très clairs, sans que cela ne créé ce tollé général:
“Si vous voulez exprimer votre point de vue sur la cause Lgbt, faites - le dans une société où elle sera acceptée. Ne venez pas insulter toute une société. On ne changera pas de religion pendant les 28 jours que dure la compétition.
Si un fan lève un drapeau Lgbt dans un stade et, on l’enlève, ce ne sera pas parce qu’on veut l’offenser, mais pour le protéger. Si on ne le fait pas, un autre spectateur pourrait l’attaquer.
Si vous achetez un billet, c’est pour assister à un match de football et non de manifester…”.
Mais de quel droit certains pensent-ils imposer l’homosexualité comme modèle universel ?
Voilà des pays, des associations des “Droits de l’Homme et Liberté” qui estiment que la polygamie est une calamité; que tous ceux qui la pratiquent et la défendent sont des attardés mentaux, qui méritent d’être à nouveau colonisés.
Dans ces sociétés dites évoluées, la polygamie est strictement interdite et ceux qui s’hasardent à aller à l’encontre de la loi sont jugés et condamnés.
Et pourtant, dans la Bible comme dans le Coran, ils sont nombreux qui ont pratiqué la polygamie mais n’ont pas été reniés par le Seigneur, au contraire, certains sont cités en exemple.
“Pays développés car engagés dans des pratiques d’une immoralité indescriptible”
Dans ceux-ci et au delà de l’homosexualité, les “biens pensants et autres défenseurs des droits de l’homme” trouvent tout à fait normal et logique que les hommes entretiennent des relations sexualles avec des mineures, des cadavres, des animaux…
Il est interdit de s’en émouvoir car, à ce moment intervient la “Liberté de penser et d’agir” ; Une Liberté qui est interdite à Idrissa Gueye et à tous ceux qui ne se sentent pas intéressés par les questions d’homosexualité.
Lorsqu’un Africain se permet d’agir selon sa conscience et ses convictions, on a tôt fait de lui rappeler qu’il vient d’un Continent où sévit la misère la plus abjecte et qu’il a une chance inouïe de vivre dans une société “ évoluée”.
Il est plus que temps d’arrêter avec cette manière scandaleuse d’agir
Chacun est libre d’avoir les pratiques sexuelles qui conviennent à sa nature mais, il est primordial que cela reste dans le cadre de l’intimité de chacun. Le chantage doit prendre fin de même que ce complexe de supériorité car, chaque société a ses Lois et, ces dernières doivent être respectées par tous.
Nicole Ricci Minyem
Chef de Division de la Communication - MINDEF
Le prêtre n’est pas d’accord par la décision prise par Mgr Atanga qui, sans avoir attendu la fin des enquêtes et moins encore la décision finale de la justice avant de sanctionner l’abbé Émilien Messima, accusé d’avoir violé “ une jeune fille de 14 ans” et de lui avoir transmis le Vih Sida.
“Si Mgr Atanga croyait à son prêtre, il aurait pu attendre que l’enquête en cours devant la justice aboutisse, avant de le sanctionner. En effet, on peut accuser un prêtre des faits qu’il n’a pas commis. Or, Mgr semble avoir cédé à la pression de la foule. Comme Ponce Pilate, il s’est lavé les mains.
De même, si Monseigneur croit à la justice de son pays, il aurait aussi attendu que le juge se prononce avant de donner la suite canonique y afférente.
Or, en l’état actuel des choses, sa décision motive plutôt celle que devra rendre le juge étatique sur une affaire que son prêtre peut n’avoir pas commise, puisque sa culpabilité n’est pas encore établie.
Des sources concordantes attestent d’ailleurs que l’Abbé Emilien Messina n’est pas séropositif, du fait d’un test de VIH qu’il a passé après les accusations portées contre lui et dont le résultat circule sur les réseaux sociaux.
Des bouches moins autorisées révèlent aussi que la plaignante n’a pas 14 ans. En ce moment précis, rien ne devrait donc encore fonder la décision canonique que vient de signer Mgr Atanga.
Comme prêtre et citoyen, la note de Mgr Atanga me révolte. On ne demande pas de couvrir le péché. Mais, toute personne a droit à un procès équitable.
La décision de Mgr Atanga expose son prêtre à défaut de le vendre à un monde dans lequel la figure du prêtre est à bannir. Qu’est ce qui ne se fait pas entendre aujourd’hui à l’endroit des prélats catholiques relativement aux questions de sexualité ?
Tout un Évêque a été labouré au Cameroun ces derniers mois par un activiste qui l’accuse d’avoir une femme et quatre enfants en Hollande. Mais, cela n’a jamais suffi pour que le Saint Siège retire cet évêque de son siège épiscopal.
Aucune preuve n’étant établie, le Saint Père ne s’est jamais prononcé sur ces faits calomnieux. Pourquoi Mgr Atanga ne doit-il pas faire pareil, tant que les preuves incriminant l’abbé Émilien Messina ne sont pas établies ?
Il nous faut tous dénoncer toutes les formes d’injustice qui contrarient l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ, tant au sein de l’Eglise qu’en dehors. Aucun serviteur de Dieu ne doit être livré en pâture à des mensonges ou encore à des artifices criards.
En effet, tant que le juge Camerounais ne s’est pas prononcé sur l’abbé Emilien Messina, toutes les accusations portées contre lui sont contestables et ne devraient pas motiver un désamour du clergé à son endroit”.
N.R.M
Un forage gazier dans l’Arctique russe, d’immenses réserves pétrolières aux Emirats arabes unis, des projets menacés au Mozambique…
Selon une étude publiée le 12 mai et analysée par l’ONG Reclaim Finance, la major française Total Energies est impliquée dans 25 "bombes carbone”, dont quatre n’étaient pas (encore) en développement en 2021.
Ces dernières ne devraient d’ailleurs ni être explorées ni exploitées si Total Energies, qui a annoncé en février un bénéfice net de 16 milliards de dollars, veut s’aligner sur la trajectoire zéro carbone conseillée par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Plutôt connue pour ses positions conservatrices, l’AIE a appelé à ne plus valider à partir de 2021 le développement de nouveaux gisements pétroliers et gaziers et à investir massivement vers les énergies renouvelables pour garder le contrôle sur le dérèglement climatique.
L’information est capitale alors que les actionnaires de l’entreprise doivent donner leur avis mercredi, lors de l’assemblée générale annuelle, sur le rapport concernant la stratégie du groupe pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Contactée par 20 Minutes, Total Energies ne souhaite pas commenter cette étude.
Qu’est-ce qu’une bombe carbone ? Cette notion désigne les plus gros projets d’extraction d’énergies fossiles, dont les émissions potentielles dépasseraient 1 gigatonne de CO2 sur leur durée d’exploitation.
Pour la première fois, des chercheurs en ont recensé 425 dans le monde, dont 195 projets pétroliers et gaziers et 230 miniers. Additionné, l’ensemble de ces projets ferait exploser le budget carbone dont la planète dispose pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C “par un facteur de deux”, indiquent les chercheurs dans Energy Policy.
“Cette étude créé un nouveau cadre qui met l’accent sur ce que les industriels du gaz, du pétrole et du charbon voient comme le business as usual et montre que ce statu quo est un problème face à l’urgence climatique”, souligne Kjell Kühne, son auteur principal et doctorant à l’université de Leeds au Royaume-Uni. En 2011, il a participé à la création de la campagne Leave it in the Ground, qui plaide pour mettre fin à l’utilisation des énergies fossiles.
Plusieurs projets, déjà en développement, auront un lourd impact si toutes leurs réserves connues sont exploitées. En Argentine, les émissions potentielles des réserves pétrolières et gazières Vaca Muerta Shale sont estimées à 5,2 Gt de CO2, aux Etats-Unis, celles du projet de Utica Shale, détenu à 100 % par l’entreprise, sont évaluées à 7,7 Gt de CO2, celles de Changqing en Chine atteindraient 4,9 Gt de CO2. Aux Emirats arabes unis, où TotalEnergies est impliquée dans six bombes carbone, l’ensemble de ces projets pétroliers et gaziers pourraient émettre 16,5 Gt de CO2.
Mais les bombes carbone les plus inquiétantes, qu’il faudrait « désamorcer » au plus vite selon les chercheurs, s’avèrent être les nouveaux projets qui n’ont pas encore été lancés.
“Comme le montrent les études scientifiques, le rapport de l’AIE, comme le répète le secrétaire général des Nations Unies, nous ne devons plus développer de nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles, nous ne devons plus investir là, explique Kjell Kühne.
Les projets en cours peuvent déjà nous emmener au-delà d’un réchauffement à 1,5 °C ou 2°C. Il faudra donc fermer les infrastructures actuelles avant que leurs réserves ne soient épuisées. Si nous construisons aujourd’hui de nouveaux projets, il faudra les fermer plus tôt et certains perdront de l’argent dans le processus”.
Dans leur étude, les chercheurs proposent un moratoire sur cette centaine de nouveaux projets, ce qui permettrait d’éviter un tiers d’émissions potentielles de CO2. En 2021, TotalEnergies prévoyait quatre nouvelles « bombes carbone”, situées en Russie, au Brésil et au Mozambique, et dont le développement n’avait pas encore commencé.
“Ce sont donc des projets qui sont directement incompatibles avec ce que dit l’AIE, précise Guillaume Pottier, chargé de campagne auprès des acteurs financiers pour Reclaim Finance. Total Energies, ou ses actionnaires, auraient tout à fait le pouvoir de ne pas les développer”. Leurs émissions potentielles cumulées atteignent 5,7 Gt de CO2.
Onze actionnaires ont voulu porter une résolution devant l’AG ce mercredi pour que TotalEnergies s’engage dans une stratégie climat avec des objectifs alignés sur l’accord de Paris, ce qu’a refusé le conseil d’administration. “Cela ne tient absolument pas compte de l’urgence climatique”, déplore Edmond de Rothschild AM.
N.R.M
Tel est la quintessence du message que le président du Mouvement Réformateur a voulu transmettre au Camerounais lors de la célébration des cinquante ans de l’État Unitaire
Retour sur les faits historiques
“Notre Nation est en guerre. Cette guerre est une déchirure qui a commencé avec la décision de l’Angleterre et de la France, parmi les vainqueurs de la première guerre mondiale de se partager le Kamerun comme butin de guerre.
Mépris de l’administration coloniale des aspirations des “populations indigènes” qu’on retrouve chez les nouveaux “maîtres post indépendances” à travers un double coup de force, une double violation de la constitution ;
D’abord 1972 en mettant fin au système fédéral par un référendum contestable, puis 2008 en permettant une candidature contestable du Président Biya en 2011, épisodes malheureux de l’histoire de notre pays au cours desquels certains ont soumis la constitution et les institutions à leur bon vouloir.
C’est dire que la politique menée par le RDPC, d’essence coloniale, est un archaïsme qui, loin de nous unir, a produit la division et la guerre dans notre pays”.
Du point de vue de Samuel Billong, le Mouvement Réformateur est la réponse à cette dérive.
“Dès Novembre 2006, au moment de la création du Mouvement Réformateur, nous avons proclamé notre profonde volonté de sauver la République et la démocratie en plaçant l’unité au cœur de notre engagement politique.
Le cinquantenaire de l’unité, le 20 mai 2022 me donne l’occasion de m’adresser exceptionnellement à vous. Non pas forcément pour célébrer un événement aujourd’hui contesté et source de discorde entre les camerounais, mais pour essayer d’appeler votre attention sur l’impérieuse nécessité de nous unir pour le Cameroun.
Si la gestion anti-démocratique de l’Etat a ré-ouvert la blessure en voie de cicatrisation de notre séparation par les colonisateurs, nous devons aujourd’hui tous ensemble reprendre le travail de réconciliation nationale en mettant un terme à la guerre dans les régions anglophones et partout dans le pays.
C’est la volonté de reconstruire l’unité nationale et d’éloigner notre Nation d’un déchirement irréversible, sombre perspective qui a conduit le Bureau politique du Mouvement Réformateur à décider de la reprise de nos activités publiques en mai 2020 après neuf ans de silence.
En particulier pour ceux des sœurs et frères anglophones qui pensent que la réunion engagée depuis 1961 après les indépendances est injuste et appellent à la séparation, le Mouvement Réformateur est pour l’unité du Cameroun et l’unité de l’Afrique.
Les petits États nés par la volonté du colonisateur ne peuvent pas concurrencer les grands pays comme la Chine, l’Inde, les Etats unis d’Amérique ou les grands ensembles comme l’Union Européenne.
Par ailleurs, nous sommes attachés à la démocratie et nous pensons que l’Etat répressif qui expose ses citoyens au viol et au meurtre n’a pas de raison d’être au 21ème siècle.
C’est dire que la démocratie est la solution qui nous permettra tous, dans l'unité, de faire passer le Cameroun d’un État sauvage à un État moderne. C’est aussi la meilleure réponse au drame que traversent nos populations dans les régions du nord ouest et du sud ouest notamment.
Mais, parce que nous sommes profondément attachés à l’auto-détermination des peuples, peu importe le choix du peuple du Southern Cameroon qui serait fait dans un cadre démocratique, nous l’accepterons. C’est le sens de notre proposition d’un référendum d’autodétermination des populations du nord-ouest et du sud-ouest.
Je vous invite à adhérer au Mouvement Réformateur pour mettre un terme à la guerre, sauver les vies de nos populations, reconstruire l’unité nationale et moderniser notre pays…”.
N.R.M
Une réflexion du professeur Jacques Fame Ndongo - ministre de l'Enseignement Supérieur.
1- Diffusion inappropriée
La démocratie induit la gestion rationnelle de l’opinion publique assortie des réponses idoines aux questions que celle-ci se pose légitimement. La diffusion inappropriée, par les réseaux sociaux, de la correspondance conjointe signée le 19 mai 2022 et adressée à monsieur le Ministre, Secrétaire Général des Services du Premier Ministre, par le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur et le ministre de la fonction publique et de la réforme administrative a suscité certaines interrogations auxquelles il est opportun d’apporter des réponses précises, à propos de l’avenir des diplômés des huit ENS et ENSET camerounaises.
2- S’agit-il d’une décision ou d’une proposition ?
Il s’agit d’une proposition conjointe de deux membres du gouvernement soumise à la Haute Sanction de leur supérieur hiérarchique. Aucune décision n’est encore prise. Seule la hiérarchie est habilitée à prendre une telle mesure. Ses directives seront appliquées illico presto par les deux ministres qui restent, chacun, dans son domaine de compétence (formation rigoureuse et cohérente d’une part, intégration administrative d’autre part).
3- Les lauréats seront-ils jetés dans la fosse aux lions ?
Non ! L’Etat tient aux lauréats des ENS et ENSET comme à la prunelle de ses yeux. Il prend toutes dispositions pour que leur avenir ne soit guère déliquescent. Les concours directs d’intégration à la fonction publique ne sont pas semblables à une fosse aux lions. L’équité, la rationalité et les contraintes de l’Etat sont prises en compte.
4- Que signifie la date « 2023 » inhérente à la ladite correspondance?
5- Pourquoi le maintien du statu quo n’est-il pas suggéré ?
6- Missions scientifiques
7- L’offre et la demande
En continuant de former avec rigueur et méthode des “têtes bien faites”, l’enseignement supérieur offre à la Nation (secteurs public, parapublic et privé) des diplômés compétents, compétitifs et créatifs. Il remplit, ainsi, sa fonction régalienne (enseignement, recherche, appui au développement).
C’est une mission prométhéenne et globale qui se situe au-delà du cadre restreint de la fonction publique pour s’étendre à tous les compartiments de la Nation : ils ont besoin d’une offre attractive en ressources humaines de qualité, ainsi que l’a toujours recommandé Son Excellence Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat.
Jacques Fame Ndongo
Le point sur la situation des maladies en épidémie dans notre pays a été fait par le Dr. Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique au cours d'un point de presse organisé il y’a quelques jours au Centre de Coordination des Opérations d'Urgences de santé publique.
Covid-19, Choléra, Fièvre jaune, Rougeole et Poliomyélite sont les maladies qui font actuellement l'objet d'une surveillance particulière au Cameroun. A la date du 11 mai 2022, le tableau épidémiologique du Covid-19 affiche : 119.947 cas confirmés pour 117.980 guérisons et 1930 décès, soit un taux de létalité de 1,6%.
Avec ces chiffres, le Cameroun est entré en phase de contrôle de la pandémie. Toutefois, l’on note une baisse substantielle du nombre de cas. Toute chose qui traduit une efficacité des mesures mises en place depuis le début de la pandémie, à travers le dépistage systématique aux points d'entrée du pays, l'amélioration des capacités de prise en charge, elle-même adossée sur le renforcement de nos formations sanitaires existantes.
Bien plus, l'inauguration des trois Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) et les multiples campagnes de vaccination qui ont permis d'immuniser complètement 1.175467 personnes, soit 11% de la population cible.
De bons points qui n'occultent cependant pas, la légère augmentation des cas d'hospitalisation et des décès (03), au cours des 16eme et 17eme semaines épidémiologiques.
Outre le covid-19, le Cameroun connait depuis peu, la résurgence des cas de choléra, de Fièvre jaune, de Rougeole et de Poliomyélite.
Concernant le choléra, les régions concernées sont: le Centre, l'Extrême-Nord, le Littoral et le Nord, avec plus de 7 045 cas, pour 135 décès.
Par ailleurs, depuis le 7 janvier, des cas de fièvre jaune (03) ont été confirmés par seroneutralisation dans certains districts des régions de l'Ouest et de l'Adamaoua.
En cause, la stagnation de la couverture vaccinale au cours des 5 dernières années et le développement du moustique Aedes aegypti, vecteur du virus amaril, dans certaines zones du pays.
La Rougeole pour sa part affiche 771 cas confirmés depuis le début de l'année dans 36 districts sur les 197 que compte le pays. Quant à la Poliomyélite, elle sévit particulièrement dans la partie septentrionale déclarée en situation d'épidémie sanitaire.
Pour venir à bout de toutes ces maladies, plusieurs mesures ont été prises à savoir :
Le renforcement de la surveillance dans toutes les régions du pays ; L'activation du système de gestion des incidents; La multiplication des investigations approfondies des cas; Les campagnes de vaccinations dont certaines sont en cours.
Pour sa part, le Ministre de la Santé Publique appelle à une vigilance accrue et au respect strict des mesures barrières.
N.R.M
Et, du point de vue de Ndagne Etienne - homme des médias, “c’est la Commission de l'Assemblée nationale sur l'éducation qui doit amener les décideurs à ne pas se défiler”
La quintessence de son message
“L'intégration sans aucune condition des enseignants de l'Éducation de Base directement dans la fonction publique, est considérée comme l'une des situations les plus injustes qui affecte la société camerounaise.
Les enseignants sont le fondement de toute société, puisqu'ils forment tous les autres acteurs de la société, quels que soient les horizons de la vie; Cependant, il est malheureux que les seigneurs de la craie, qui assurent un avenir meilleur à la société en général et à nos enfants en particulier, ne reçoivent pas les honneurs et la reconnaissance qu’ils méritent.
On ne peut pas comprendre comment les enseignants de l'enseignement supérieur et secondaire sont directement intégrés dans la fonction publique, mais leurs homologues du secteur de l'éducation de base sont laissés à eux-mêmes, après avoir quitté les écoles de formation
Il est inutile de souligner que le secteur de l'Éducation de Base est le plus important dans l'échelle académique, car, si les enfants sont mal formés au niveau inférieur, ils ne peuvent jamais réussir au niveau supérieur.
Les parents investissent également d'énormes sommes d'argent afin que la formation de leurs enfants soit assurée, à travers cette école, mais beaucoup passent dix ans et plus sans être intégrés. La plupart d'entre eux sont laissés à la merci des écoles privées qui leur paient des salaires ridicules.
La session parlementaire de juin 2022, devrait donc offrir à la commission de l'Éducation de l'Assemblée Nationale, l'occasion d'attirer l'attention du ministre de l'Enseignement de Base d’examiner cette situation.
Ils sont les représentants du Peuple donc leurs voix devraient être prises au sérieux. En tant que pays, nous devons apprendre à éviter les crises avant qu'elles ne nous prennent par surprise”.
N.R.M
Message que le président national du Front des Démocrates Camerounais (FDC) adresse au ministre de l’Enseignement Supérieur et à son collègue de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative en ajoutant que cette formation politique “dit non à l'organisation d'un concours d'intégration pour les étudiants des écoles normales supérieures”.
La lettre
“Dans une note conjointe des Ministres de l'enseignement supérieur et de la fonction publique adressée au Secrétaire général des services du Premier ministre suite à la séance de travail relative à l'organisation des concours d'entrée aux écoles normales supérieures (ENS) et aux écoles normales supérieures de l'enseignement technique (ENSET),
Y faisant suite, le Front des Démocrates Camerounais (FDC) a été stupéfait d'apprendre que dès 2023, les étudiants sortis des ENS et ENSET ne seront plus automatiquement intégrés à la fonction publique après 3 ou 5 ans de formation. Ces derniers seront désormais et curieusement soumis à faire un concours d'intégration organisé par le Ministère de la fonction publique et de la réforme administrative, cimetière des dossiers.
Premièrement, pour le FDC cette mesure est tout d'abord inopportune dans la mesure où elle intervient à un moment où le gouvernement est incapable de répondre aux revendications légitimes des mouvements enseignants OTS et OTA. Cela relève simplement et purement d'une honteuse provocation à la veille de la fête de l'unité et de la tenue des examens officiels.
Deuxièmement, le FDC demande que cette mesure soit également étendue et appliquée aux lauréats du concours d'entrée à l'école nationale d'administration et de la magistrature (ENAM) et d'autres corps. Le FDC ne comprend pas pourquoi les étudiants de l'enam et d'autres corps doivent directement intégrer la fonction publique alors que ceux des écoles normales supérieures doivent d'abord passer un concours d'intégration.
Le FDC condamne le mépris que le gouvernement manifeste à l'égard de l'éducation en général et du corps enseignant en particulier avec sa politique du un poids deux mesures en matière d'intégration à la fonction publique .
Par ailleurs, le FDC s'interroge également sur la pertinence de ce fameux concours d'intégration à deux niveaux . D'abord que vient encore chercher le concours d'intégration dans un contexte où les étudiants des écoles normales supérieures après leurs sorties des écoles travaillent sans rémunération mensuelle et matricule pendant 10 ans. Le cas du regretté Aminou en est une parfaite illustration.
Ensuite ce fameux concours ne connaîtra t'il pas les mêmes tares que les autres concours d'intégration notamment avec l'achat des places ,non respect de l'ancienneté, corruption et trafic d'influence etc ?
Le FDC condamne cette énième manœuvre du gouvernement de tuer l'enseignement public et ainsi reléguer celle-ci au dernier étage des priorités .
Le FDC demande au gouvernement d'abandonner cette hideuse idée d'organisation des concours d'intégration pour les étudiants des écoles normales supérieures . Si concours il y a pour certains et que le gouvernement insiste, le FDC exige alors que le concours d'intégration à la fonction publique soit également étendu et appliqué à tous les corps de la fonction publique notamment l'Enam, la police nationale et les corps armés”.
N.R.M