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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Des propos adressés à Abel Elimbi Lobe et à Marlyse Bell qui s’étaient opposés à l‘économiste qui, lors d’un débat télévisé sur une chaîne de télévision locale arguant que ce dernier était contre l’Unité Nationale  et le vote des Camerounais. 

 

La tribune de Dieudonné Essomba 

 

“J'ai également eu le même type de débat avec l'ancienne députée Maryse BELL.

 

Je ne comprends donc pas bien leur participation à des combats dits ''Sawa''.

 

Vous ne pouvez pas soutenir un État unitaire qui ne reconnaît aucune Communauté, puisque le Camerounais est partout chez lui et en même temps, vous réclamez à cet État des droits ''Sawa''.

 

Une fois de plus ,pour soutenir des droits communautaires, il faut un État qui reconnaît des Communautés et leurs droits imprescriptibles. 

 

Vous ne pouvez pas défendre l'Etat unitaire et en même temps, lutter contre le fonctionnement de l'Etat unitaire. 

 

L'Etat unitaire ne reconnaît nulle part dans son arsenal de loi la notion d'Anglophone, de Sawa, d'Ekang, de Bassa ou de Bamoun. Vous ne pouvez pas légalement lui parler des droits qui n'existent nulle part. 

 

A maintes reprises, j'ai dénoncé cet État unitaire qui nous conduit dans un gouffre sans nom, mais justement ceux qui se plaignent de leur disparition ont toujours été les défenseurs compulsifs de cet État soi-disant réaliser l'unité nationale. 

 

C'est un État hypocrite qui gère la diversité en marge des propres lois et dans la violation permanente des propres principes. Cette incohérence va le conduire à sa perte. 

 

Quant aux Sawa, je leur dis que la seule chose qui défend les intérêts d'une Communauté est  un État Régional. Vous ne pouvez pas défendre vos intérêts sans cet instrument. 

 

Et inversement, la seule chose qui vous responsabilise vis-à-vis des autres Communautés et les protège de vos agressions est un Etat Régional Sawa qui assume les dommages si vous vous attaquez aux gens.

 

Il n'y a pas d'autre solution à votre problème que de réclamer un État Régional en sortant de votre adhésion à l'Etat unitaire qui va vous faire disparaître... A jamais”.

 

N.R.M

C’est l’essentiel à retenir de la traditionnelle réunion de coordination présidée tant en présentiel qu’en visioconférence cette semaine par Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique dans son cabinet.

Fin juillet - début août 2022, le département ministériel dont il a la charge entend harmoniser ses connaissances. Ça sera au cours d’un camp spécial de Réarmement moral, civique et entrepreneurial (Réamorce) sur l’ensemble du territoire national. De manière pratique, il sera question de regrouper par pôle, pendant trois jours, tous les responsables du Minjec. 

Selon Marc Armand Sandjok - Inspecteur général des programmes, méthodes d’enseignement et de formation, ledit programme s’annonce dense:  “Nous aurons par site, une cérémonie d’ouverture, des sessions autour de la maîtrise du cadre stratégique, des méthodes d’intervention des cadres avec notamment des séances plénières, des communications et travaux en ateliers et lors du dernier jour, des kits, des récompenses et des appuis seront remis aux ayant droit par le ministre”. 

L’Inspecteur général conclut en informant qu’en marge du déroulement du camp sus évoqué, le ministre va procéder à la visite des “success stories” du Plan triennal spécial-jeunes, des activités de formation à l’instar des Bootcamp, des Conseillers municipaux jeunes et Conseiller régionaux jeunes entre autres. 

Des activités qui vont se dérouler en matinée, après-midi et soirée. Celles-ci vont intégrer des nuits de Réamorce en plein air, des après-midi jeunesse, des Carrefours du vivre-ensemble…

Le premier pôle, celui du septentrion, va être basé à Garoua. Il va regrouper environ 285 personnels des Régions de l’Adamaoua, de l'Extrême-nord et du Nord. 

Le deuxième pôle, constitué de 536 responsables environ, venus du Centre, de l’Est et du Sud, va se dérouler dans le Sud, alors que plus de 400 responsables des Régions du Littoral, de l'Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vont se donner rendez-vous à Limbé dans le Fako, d’après les données collectées auprès de Firida Hara Falaina, Directeur des affaires générales au Minjec.

“Désormais, nous avons tout ce qu’il faut pour nous former peu importe le lieu. Dans ces camps de Reamorce annoncés, tout le monde y compris moi, allons nous retrouver pour passer en revue nos missions, nos outils d’intervention, évaluer la mise en œuvre de nos projets et programmes et surtout de partager nos expériences à tous les niveaux tant il est vrai que ça sera un rendez-vous du donner et du recevoir””, a dit Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique pour conclure.

 

N.R.M

Telle était la principale raison d’être du séminaire de rattrapage, d’Information et de sensibilisation qui a pris fin jeudi dernier à Ebolowa, au moment où s’ouvrent les stages académiques et professionnels de vacances 

 

En plus de la thématique centrale “Information aux Opportunités et Avantages”, les participants ont été entretenus sur divers autres thèmes, à l’instar de: 

 

Renforcement des Capacités Information : - Critères et composition pour le Montage des Dossiers d’Appel à Candidature - Différentes Technique pour postuler rapidement en ligne via le lien du site web du MINJEC et celui de l’ONJ;

 

Sensibilisation pour la souscription de la CJB:  - Comment souscrire à l’ONJ pour l’obtention de sa CJB - Enregistrement et remise des Récépissé;

 

Information aux Opportunités et Avantages:  Mise en œuvre de la Composante Youth Connekt JOB du Programme Conjoint Gouvernement/ONU Youth Connekt Cameroon;

 

Renforcement des Capacités Information:  - Critères et composition pour le Montage des Dossiers d’Appel à Candidature - Différentes Technique pour postuler rapidement en ligne via le lien du site web du MINJEC et celui de l’ONJ;

 

Sensibilisation pour la souscription de la CJB: - Comment souscrire à l’ONJ pour l’obtention de sa CJB - Enregistrement et remise des Récépissé d’inscription aux Jeunes ayant Souscrit pour la CJB.

 

Ce séminaire de rattrapage, d’Informations et de sensibilisation est une initiative de l’Association Réseau de Connexion des Jeunes pour la Promotion des Valeurs Citoyennes et Entrepreneuriales, qui a entre autres collaboré avec la Composante Youth Connekt Job, du Programme Conjoint Gouvernement/ONU Youth Connekt Cameroon.

 

Nicole Ricci Minyem

Quand les rayons des supermarchés se mettent à faire peur. Au mois de mars, deux scandales sanitaires ont éclaté presque au même moment, touchant des produits familiaux et appréciés des consommateurs : des pizzas Buitoni contaminées à l’E. coli et des chocolats Kinder contaminés à la salmonelle à l’approche de Pâques.

L’émotion a été d’autant plus vive qu’au moins deux enfants sont morts après avoir mangé une pizza. Leurs lignes de production mises à l’arrêt, les deux marques contemplent un avenir assombri et doivent désormais réagir. 

La concomitance des deux scandales pourrait aussi les rendre plus difficiles à gérer, certains consommateurs « risquant de faire l’amalgame entre les deux marques », avertit Lisa Wyler, dirigeante de Lisa Wyler Communication.

Car après le rappel et avant d’envisager un retour en rayon, il faut « rétablir la confiance » des consommateurs, explique à 20 Minutes Elisabeth Laborde, experte en communication de crise et fondatrice de l’agence Elila. 

Première étape selon elle, « reconnaître ses erreurs et présenter des excuses ». Nicolas Neykov, directeur général France de Ferrero, la maison mère de Kinder, s’est ainsi livré à un exercice de contrition auprès des lecteurs du Parisien

Un média qui présente l’avantage « de parler aux consommateurs », souligne l’experte. Mais un réveil qui “arrive un peu tard”, deux mois après le début du scandale, juge Lisa Wyler. Or, “la réactivité et l’empathie sont le b.a.ba quand des gens sont malades”, martèle-t-elle.

Nestlé, la maison mère “secrète”

 

Côté Buitoni en revanche, c’est silence complet depuis le 30 mars, après quelques communiqués laconiques. Cette discrétion est d’ailleurs durement critiquée par les associations de consommateurs, surtout quand Buitoni propose un bon d’achat à des parents dont l’enfant est hospitalisé.

 

L’entreprise “est sous le coup de possibles mises en examen”, signale Sandrine Place, conseil en communication de crise dans l’agence Rep-publica, “ils ne peuvent pas tout dire car ça sera retenu contre eux au procès”.

 

L’argument, brandi par la marque, ne convainc pas Elisabeth Laborde, qui pointe l’absence de la maison mère Nestlé dans les communiqués. Un “choix” qui “ne traduit ni sincérité, ni empathie”, mais plutôt une"méconnaissance de ce qu’attendent les consommateurs aujourd’hui”, selon elle. 

 

La différence d’implication des maisons mères dans ces deux scandales est criante. D’un côté, Ferrero répond à toutes les questions sur les chocolats Kinder, fait valoir son statut de marque internationale, son sérieux, sa fondation en 1946, son souci du public. De l’autre, “Nestlé a toujours eu une image d’entreprise secrète”, estime Sandrine Place, et n’en est pas à son premier scandale sanitaire. 

 

Se renommer pour oublier ?

 

Mais le choix de communications si différentes interroge aussi sur la façon dont les groupes vont agir pour réparer leurs filiales. Craignent-ils des répercussions en cascade pour toutes leurs marques? “Le consommateur ne connait pas très bien comment sont structurés ces groupes », ajoute Sandrine Place, pour qui un boycott au niveau du groupe, allant de la gamme laitière à Herta, est difficilement envisageable. “Le public est trop informé”, pense au contraire Elisabeth Laborde, pour que Nestlé puisse espérer se dédouaner.

 

L’autre stratégie bien connue en cas de crise est qu’une entreprise change de nom. Selon elle, “la tentation peut être plus grande” pour Nestlé de rebaptiser Buitoni que pour Kinder. 

 

“Il y a eu deux enfants morts”, un drame qui “peut leur coller à la peau”. Et ce rebranding pourrait même “être vu positivement, s’il est accompagné d’une communication pour expliquer les changements organisationnels, les nouveaux process. L’occasion d’écrire une nouvelle page”. Attention donc à ne pas faire trop “gadget” pour Buitoni, prévient Elisabeth Laborde.

 

Parler à ses employés

 

Dans un scandale sanitaire, difficile de se contenter d’un coup d’éponge pour faire repartir la machine. D’autant que certaines photos de l’usine Buitoni, partagées sur les réseaux sociaux, ont marqué les esprits et que la version de Pierre-Alexandre Teulié, directeur général de la communication de Nestlé France, selon laquelle l’usine n’avait rien à se reprocher au niveau de la réglementation, a été battue en brèche par la Dgccrf. Les autorités sanitaires « ne vont rien leur laisser passer », anticipe Sandrine Place.

 

De nouvelles mesures doivent donc être mises en place, puis “exposées en interne auprès des collaborateurs”, liste Elisabeth Laborde. Pour les salariés, qui n’ont plus forcément de quoi être fiers de travailler pour une marque, “c’est important de fournir des éléments de réponse”, insiste Lisa Wyler, “car ils peuvent être pris à partie dans leur vie personnelle”.

La confiance doit donc se retisser à tous les niveaux : en interne, avec les pouvoirs publics, les distributeurs puis les consommateurs, indique Sandrine Place, pour rétablir ce qu’elle appelle le “permis d’opérer”. 

Savoir répondre aux enjeux

“La question soulevée par ces scandales a été celle des autocontrôles”, rappelle la spécialiste de la communication sensible. Un message entendu par Ferrero, qui a annoncé désormais faire appel à des laboratoires indépendants, ce qui répond aux conditions du plan de sortie de crise cadré par Elisabeth Laborde : “montrer que vous avez pris conscience du problème, qu’il est réglé, et qu’il ne pourra pas se reproduire”.

Et ensuite ? 

Il faut être patient. “La confiance met du temps à se créer, mais se brise très vite », abondent les trois expertes de la communication. “Ce sont des marques que les gens adorent, ils ont donc des attentes encore plus fortes”, assure Lisa Wyler, vantant les mérites de la “transparence”. 

“Il faut communiquer sur le savoir-faire, la sécurité” de manière régulière, ajoute Elisabeth Laborde. Bref, repenser totalement la manière de parler aux parents sur des produits destinés à leurs enfants.

Dans cette dernière, les autochtones craignent de voir disparaître le village d’Ebodjè étant donné qu’ils ont déjà perdu 26000 hectares de terrain pour le port en eau profonde de Kribi, deux parcs nationaux, un terrain militaire, 80000 ha pour Camvert. 

 

Contexte

 

“Le 06 mai 2022, le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique du Cameroun a signé une Convention avec la Filiale camerounaise SINOSTEEL S.A. 

 

L’objet de la Convention est l’exploitation industrielle du fer de la Lobé entre Kribi et Campo, sur une superficie de près de 802 hectares pour une durée de 50 ans. 

 

!... La zone d’exploitation du minerai est située à une vingtaine de kilomètres du village Ebodjé (premier village de l’Arrondissement de Campo) et aura une incidence directe sur son espace géographique et sur sa population.

 

Encore non bénéficiaire des ressources nationales de fournitures en eau potable, électricité, structures techniques de formation et route bitumée reliant Kribi et Campo beach, le village qui offre aux visiteurs et touristes depuis plusieurs années, des espaces naturels de repos, des sites touristiques et parallèlement est entouré de deux parcs nationaux (le Parc Campo Ma’an ; le Parc Marin Manyangué na Elombo) et deux projets spécifiques (‘‘Túbè awú’’ :

 

Projet de préservation des espèces rares des tortues marines) et (“Ebotour” : Projet de tourisme pour l’hébergement, la restauration et les visites guidées), court le risque de vivre :

 

- La destruction de sa biodiversité écosystémique ainsi que la dégradation progressive de la santé des riverains et des potentiels ouvriers à travers des maladies (silicose, cancer du poumon, maladies cardiaques...) qui vont réduire leur espérance de vie.

 

L’expropriation des terres arables et de subsistance, la désorganisation socio-culturelle ainsi que la destruction de la cohésion sociale (les communautés villageoises et les pygmées) ;

 

- La raréfaction et l’appauvrissement des aliments ainsi que la violation des sites et vestiges ancestraux ;

 

- La violation de la faune et son espace faunique protégé à Campo Ma’an, la disparition progressive des espèces rares des tortues marines protégées et des sites touristiques naturels.

 

La dénonciation :

 

- Sur les 632,820 millions de tonnes du minerai de la Lobé, 33% de fer seront exploités. Avec une production de 4 millions de tonnes de fer escomptés sur les 25 premières années, 15% de ce minerai seront localement exploités pour générer les emplois. Un pourcentage bien faible pour stimuler une croissance économique notable ;

 

- Il est prévu la construction de deux usines, des ouvrages des mines, de fonderie et de laminage destinées à la production des profilés ; d’un port spécial de transport du minerai et d’une centrale électrique à gaz, dont leur coût d’investissement est estimé à près de 240 milliards de FCA. 

 

Cette activité qui se déroulera près d’une agglomération paisible, naturelle et des espaces protégés, annonce une pollution incontrôlable de l’environnement.

 

Fort de ce qui précède, et sachant que le Permis d’exploitation d’une mine industrielle est accordé par le Président de la République d’après l’article 55 du code minier de 2016, la Communauté d’Ebodjé, représentée par sa chefferie locale, appelle à la dénonciation de cette convention ou la révision pure et simple de ses termes…”. 

 

N.R.M

C’est pour en savoir plus que le ministre de la Santé Publique a fait une descente au Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé alors que lesdits travaux durent depuis six ans.

 

Le chantier est quasiment à l'arrêt, ce qui paralyse le fonctionnement de l'hôpital. Les ouvriers se font rares, et plus encore, les responsables de l'entreprise Alliances Construction.

 

Une visite inattendue qui a amené le Docteur Manaouda Malachie de faire cette annonce: " Je prendrai mes responsabilités pour avoir les résultats attendus". 

 

Une résolution que le patron de la Santé publique met automatiquement en application, en demandant à l’un des représentants, présent sur le site de mobiliser tous les ouvriers car ils ont l’obligation de respecter leurs engagements alors qu’au cours d’une énième réunion, ils avaient promis de faire doubler les équipes mais aussi de travailler 24 heures sur 24. 

 

Une résolution qui n’a pourtant pas été respectée, ce qui a amené le docteur Manaouda Malachie à tenir ces propos: “Sachez que ce qui n’est pas admissible chez vous ne l’est pas non plus chez nous…Ça ne se passera plus comme ça !. Après six ans, vous en êtes encore là, ce n’est pas acceptable alors que vous aviez promis de livrer le chantier dix mois après…”.  

Signalons que depuis le démarrage des travaux de réhabilitation du CHU de Yaoundé qui rentrent dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal volet santé, les responsables de cet hôpital avouent que les travaux ont paralysé son fonctionnement. 

La maternité, la pédiatrie, le bloc opératoire, les services d’imagerie sont à l’arrêt. Les services offerts dans cet hôpital d’application sont désormais en deçà de ceux existants dans les centres médicaux d’Arrondissement car pour le moment, seules les hospitalisations et les consultations de routine sont possibles. Les cas graves étant référencés à chaque fois.

Il est aussi important de relever quelques écueils à mettre à l'actif du dysfonctionnement managérial. Comment expliquer par exemple que des patients hospitalisés soient installés sur des lits vétustes, alors que dans les couloirs, des lits neufs acquis par le ministère et octroyés à cette Fosa sont à l'abandon pour défaut de boulons, fait-on savoir au membre du Gouvernement,  qui ne retient pas sa colère, décriant au passage “la mauvaise organisation et le manque de sérieux”.

Au terme de sa visite, le ministre de la Santé Publique a rappelé aux uns et aux autres le prestige de cet hôpital qui malheureusement se meurt. Il a invité toutes les parties prenantes à œuvrer pour redonner ses lettres de noblesse au Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé.

 

N.R.M

Le Docteur Manaouda Malachie l’a fait savoir à travers un communiqué et il a précisé que les points qu’il va soulever vont essentiellement  porter sur le fonctionnement et les récents textes que cet organisme a soumis à son appréciation depuis peu

 

Lesdites consultations, renseigne le document rédigé par le patron de la Santé Publique, “ ont pour but à terme d’élargir le panel de réflexion autour de la conduite de cet ordre professionnel et de recueillir les contributions des médecins de tout bord, en rapport avec la validation desdits textes, notamment le Code Déontologique ainsi que le Règlement Intérieur adopté le 13 mai 2022…”. 

 

Depuis le 25 mai dernier, les travaux se déroulent autour des Délégués régionaux de la Santé Publique et vont servir de base de consolidation desdits textes afin d’aboutir à un renouvellement pacifique et apaisé du conseil de l’Ordre National des Médecins…”.

 

En rappel, 

 

l’Assemblée Générale extraordinaire de l’Ordre National des Médecins du Cameroun (ONMC), initialement prévue le 19 avril 2022 au palais des congrès de Yaoundé, a été reportée à une date ultérieure pour absence de quorum, conformément aux dispositions de l’article 66 du Décret N°83/166 du 12 Avril 1983 portant Code de Déontologie des Médecins. 

 

Au cours des travaux ayant abouti à cette conclusion, les membres du Bureau Exécutif ont déclaré qu’une nouvelle convocation interviendra dans un délais minimum de 15 Jours et maximum d’un mois avec un seul point à l’ordre du Jour : L’Examen et adoption du Règlement intérieur et du code de déontologie.  

 

Nicole Ricci Minyem

C’est entre autres les mots que le Directeur Général des Impôts a prononcés il y’a quelques heures devant ses collaborateurs de la direction régionale des impôts du Centre suite à l’interpellation et à l’incarcération de Mvogo Émeline - Chef du Centre régional des impôts du Centre

 

Cette dernière et quelques-uns de ses collaborateurs sont accusés des faits suivants: Concussion - corruption et escroquerie en bande organisée dans une affaire qui les oppose au groupe Anecdote dont le directeur général est Jean Pierre Amougou Belinga.

 

Des mots d’encouragement afin de supporter cette “ épreuve” mais aussi une invitation à se remettre en question

 

Modeste Mopa Fatoing - Directeur Général des Impôts: “ Sachez que dans cette épreuve que vous traversez, vous avez le soutien de votre hiérarchie. Nous ne ménagerons aucun effort pour vous protéger dans l’exercice de vos missions, de vos tâches quotidiennes. 

 

Repartez dans vos services, humbles mais déterminés à poursuivre le travail qui est le vôtre. Je voudrais voir cela se traduire dans les chiffres au Centre Régional des Impôts du Centre. 

 

Que cette épreuve soit pour vous, une épreuve de renaissance, de remise en question, pour que vous en sortiez renforcés”. 

 

Les enquêtes se poursuivent dans un climat de protestations 

 

Et, ce sont les avocats de la défense qui s’insurgent contre l’incarcération de Mvogo Émeline - Chef du Centre régional des impôts du Centre. Dans une note dont copie circule sur les réseaux sociaux, les hommes en noir accusent Jean Pierre Amougou Belinga de “manipuler la justice car aucune des preuves dont parlent ses journalistes dans les multiples reportages faits par les organes de presse du groupe anecdote n’a été fournie devant le juge…”. 

 

Malgré ces protestations, la Chef du Centre régional des impôts est toujours retenue derrière les barreaux, à la prison centrale de kondengui. 

 

Nicole Ricci Minyem

Christopher John Lamora - ambassadeur de ce pays  a promis que  80 millions de dollars seront mis à la disposition du Cameroun au titre des programmes de renforcement de système de santé (EGPAG et PEPFAR).

Une promesse faite à l’issue de l’audience que lui a accordé lundi dernier le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique. Au cours de cette rencontre à laquelle prenait part, outre les proches collaborateurs du membre du Gouvernement Camerounais  et de la Représentante du Center for disease control and prevention (Cdc), il a principalement été question des préoccupations relatives au financement de la santé, à la formation des personnels, à la décentralisation…

Au cours de l’une de ses prises de parole, le patron de la Santé Publique a tenu à souligner que la coopération sanitaire entre les deux pays est riche et fructueuse. 

En témoigne, a-t-il relevé, le Centre de Coordination des Opérations d’Urgences de Santé Publique (Ccoups), épicentre de la riposte à la pandémie du Covid-19. 

Une structure qui mérite d’être dupliquée dans toutes les Régions du pays, afin de favoriser l’acquisition des savoirs et pratiques les plus actuelles par les personnels de santé. 

Une ambition qui se dessine avec les transferts de compétences à venir, dans l’optique de favoriser l’appropriation de la gestion des Formations sanitaires par les communautés. Une approche perçue par Christopher John Lamora comme un moyen de renforcer le système de santé depuis la base.

En plus de doter à terme chacune des 10 Régions d’un hôpital de référence et des plateaux techniques conséquents, précise le Dr. Manaouda Malachie, les infrastructures, les activités, les ressources humaines et les moyens financiers qui vont avec seront transférés aux Collectivités territoriales décentralisées; même si l’Etat va continuer à veiller à la qualité des services et soins offerts. Les textes en élaboration sur la question sont assez avancés, a-t-il, rassuré.

Concernant la préoccupation du diplomate sur les 15% du budget qui doivent être réservés à la santé, conformément à la Déclaration d’Abuja, le Minsanté renseigne tout d’abord que le pourcentage dont il est question n’est pas destiné au budget du ministère de la Santé Publique, puisque d’autres départements ministériels interviennent, notamment ceux qui travaillent en étroite avec le département ministériel dont il a la charge. 

Raison pour laquelle les Comptes de la santé publique recueillent le volume de financement injecté dans le domaine par les différents intervenants Étatiques.

Par la suite, le Minsanté qui était entouré de ses proches collaborateurs, s’est appesanti sur le suivi et le respect des engagements du Cameroun au Global Fund. 

Indiquant au passage que sur instruction du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, un Comité de suivi a été mis sur pied, à l’effet de veiller à ce que les engagements financiers du Cameroun auprès du Fonds mondial soient respectés. 

Une nouvelle qui a réjoui le diplomate qui n’a pas, lui non plus, caché son satisfecit pour les progrès réalisés par notre pays dans le cadre de la lutte contre le Sida à travers le projet "Atteindre 95".

Les deux hommes ont par ailleurs revisité la stratégie de la riposte à succès au Covid-19 sur le plan national et, convenu de la nécessité d’investir mieux dans le renforcement des capacités des personnels de santé. 

 

N.R.M

Dans une chronique sur les antennes de Rfi au lendemain de la célébration de l’Unité nationale, Jean-Baptiste Placca, ancien étudiant de l’École Supérieure Internationale de Journalisme de Yaoundé a rapporté les informations relayées, selon lui, par la presse helvétique.  

 

Contexte 

 

Le journaliste français a, entre autres choses, rapporté que “ Ce déplacement ne visait qu’à remettre le Chef de l’Etat Camerounais d'aplomb, afin qu’il tienne la forme lors du défilé du 20 Mai…”;

 

Jean-Baptiste Placca a ajouté que: 

 

Le gouvernement s’est évertué à ne pas expliciter l’information, mais à brouiller les pistes alors que les proches du Président de la République l’obligeaient à faire un voyage de 14 mille kilomètres en l’espace de 5 jours…

 

Le Président de la République avait besoin d’un bilan de santé, ou alors d’un peu de repos, c’est tellement plus simple et plus sincère que ce communiqué alambiqué qui tendait à traiter les Camerounais comme des demeurés”.

 

Questionnant la qualité du plateau technique dans les hôpitaux du Cameroun ainsi que les compétences des médecins de ce pays, Jean Baptiste Placca a évoqué la possibilité que ce soit le tout dernier voyage du Chef de l’Etat Camerounais, sans préciser les raisons qui a amené les uns et les autres à s’aventurer sur un sujet aussi sensible. 

 

Une sortie hasardeuse et questionnable 

 

Les Camerounais se sont toujours posés la question de savoir les raisons pour lesquelles les membres du Gouvernement, leurs familles et ceux qui sont dans leurs bonnes grâces trouvent logique et honorable de se faire évacuer dans les pays européens pour bénéficier des soins de santé de qualité, alors que les hôpitaux de référence sont quotidiennement inaugurés en grande pompe au Cameroun.  

 

Ils s’interrogent sur les compétences de ces médecins qui travaillent dans les hôpitaux publics, sur les véritables raisons qui les ont amené à choisir ce métier, lorsqu’on voit de quelle manière certains traitent le Camerounais lambda , tout simplement parce que ce dernier n’a ni titre, ni moyens financiers, ni relations pour bénéficier des soins de santé de qualité. 

 

Le Peuple Camerounais est surpris et malheureux de voir que dans certains hôpitaux, le plateau technique fait figure de décoration car, ceux qui sont aptes à utiliser les différents appareils sont allés proposer leurs services dans d’autres pays et se font payer à prix d’or, le moindre déplacement lorsqu’ils appelés à soigner leurs compatriotes. 

 

Le Peuple Camerounais s’inquiète lorsqu’en se rendant dans les hôpitaux publics, ils sont dirigés vers les cliniques privées car, le médecin n’est pas disponible et s’il l’est, il faut avoir la chance d’obtenir un rendez - vous car, étant donné qu’il privilégie sa clientèle privée. 

 

Les Camerounais s’interrogent et s’inquiètent, lorsqu’ils voient les conditions dans lesquelles certains personnels du corps médical travaillent: sans véritable salaire, sans avancement et confrontés aux agressions diverses des patients et/ ou des membres de leurs familles…

 

Les séjours privés, courts ou longs du Chef de l’Etat en Suisse ont longtemps meublé les conversations sous les chaumières, selon le ressenti de telle ou telle autre personne. 

 

Cependant, 

 

Il n’en demeure pas moins vrai que le Président de la République du Cameroun est une Institution et, les Camerounais ont les moyens, s’ils le désirent véritablement, de changer la donne. Ils savent exactement comment agir, s’ils veulent changer le Président de la République de leur pays. Ils l’ont fait en octobre 2018, pendant la dernière élection présidentielle, en choisissant clairement Paul Biya. 

 

Ils n’admettent dès lors pas que certains, à l’instar des journalistes de Radio France International, se donnent des libertés en spéculant sur les raisons qui ont amené le Chef de l’État à se rendre en Suisse ou dans un autre pays car, en le faisant, ils prennent certainement les Camerounais comme des “ demeurés". 

 

La réponse du Gouvernement Camerounais à la chronique de Jean - Baptiste Placca      

 

Dans un communiqué publié ce 24 mai, René Emmanuel Sadi estime que Jean-Baptiste Placca, ancien étudiant de l’École Supérieure Internationale de Journalisme de Yaoundé s’est lancé dans "des élucubrations et conjectures ubuesques, en tenant des propos à la fois inopportuns, offensants et désobligeants".

 

Ci-dessous, les cinq principaux points de la mise au point du porte parole du gouvernement camerounais :

 

I : “Le communiqué de la Présidence de la République annonçant le séjour du Chef de l’État en Europe n’avait rien de sibyllin. Il était tout à fait conforme aux usages en la matière et de ce fait, ne posait aucune difficulté de compréhension pour ceux et celles à qui il était destiné, à savoir: Les Camerounais.

II : Les visites privées du Chef de l’État à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, constituent des occasions pour lui, soit de résoudre des problèmes des problèmes d’intérêt personnel, soit d’avoir des contacts avec des personnalités ou des partenaires importants, au sujet des questions se rapportant aux grands enjeux de la Nation.

III : Les séjours privés du Président de la République en Suisse, on le sait, ne datent pas d’aujourd’hui. Ils procèdent d’un choix personnel et libre, mais qui n’en n’est nullement incompatible avec la passion profonde, que tout naturellement, il a pour son pays.

Par ailleurs, ces séjours ne se sont jamais heurtés à une quelconque hostilité du pays hôte, avec lequel du reste, il faut le souligner, le Cameroun entretient d’excellentes relations.

IV : Autant le Président Paul Biya sait et mesure l’intensité de l’affection que lui porte l’immense majorité de ses compatriotes, autant il est fier d’un Peuple qu’il sait intelligent et perspicace.

Il ne saurait par conséquent imaginer un seul instant que ce Peuple est dépourvu de toute capacité de discernement et donc indigne de respect.

V: Que dire des spéculations de monsieur Placca sur l’incertitude des déplacements futurs du Président de la République, si ce n’est qu’elles sont de mauvais aloi, en même temps qu’elles portent gravement atteinte à l’éthique et à la décence que requiert le noble métier de journaliste…    


Nicole Ricci Minyem  

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Sunday, 05 June 2022 11:01