Après plus de six décennies consacrées à la construction des précurseurs du développement à travers son territoire national, l’Armée camerounaise se trouve aujourd’hui confrontée à de nouveaux défis. Une opération autre que la guerre dans laquelle il est question de jouer le rôle et de tenir le rang de catalyseur de l’industrialisation du Cameroun.
Un défi certainement difficile à relever, mais l’armée camerounaise n’est pas du tout dépourvue d’atouts. C‘est l’occasion d’ailleurs de mettre à contribution des institutions aux capacités éprouvées, et qui n’attendent que d’être orientées vers de nouveaux objectifs pour explorer d’autres horizons. Ainsi en est-il du CFTA (Centre de Formation des Techniciens des Armées) et de son voisin l’ECCRA (Etablissement Central de réparation et de Construction automobile). Déjà passés maitres dans la récupération et le reconditionnement des pièces métalliques, ces deux établissements ne seraient-ils pas en mesure de se mettre à la conception et l’usinage de moteurs ou de machines-outils ?
Forte de l’expérience et des savoirs accumulés dans la maintenance aéronautique lourde, l’Armée de l’Air pourrait ainsi faire franchir un pas supplémentaire vers de nouvelles ambitions. L’Ecole des Métiers ouverte à Garoua servirait alors de laboratoire et de banc d’essai de technologies liées à l’aviation dans son ensemble.
Du côté de la Marine Nationale, les Ateliers Navals et leurs docks flottants ne seraient-ils pas à même de concevoir des équipements propres à la navigation maritime ?
Et que dire du Centre de Recherche en Santé des Armées (CRESAR) pour la mise au point de produits et dérivés pharmaceutiques adaptés à notre environnement ? que dire de la cartoucherie pour la manufacture d’armements et de munitions depuis peu importées ?
À propos de la main d’œuvre, aucun souci non plus, l’Armée camerounaise regorgeant depuis toujours, de personnels qualifiés dont nombreux sont frais émoulus de grandes écoles d’ingénierie locales et étrangères.
Avec un tel potentiel humain et technique, l’espoir est vivace de voir émerger de nos casernes, des prototypes de tracteurs agricoles, d’aéronefs, de matériels navals et autres engins de conception entièrement locale, et dont les brevets d’invention seraient cédés à des promoteurs privés.
Le fusil dans une main, la planche à dessin dans l’autre, le soldat de la bataille industrielle viendra rejoindre ses frères d’arme armés de pelles sur les chantiers routiers, et ces autres traçant sur le tableau noir, les blancs sillons de la connaissance au profit des enfants de nos campagnes, futurs cerveaux et élites nationales.
Ainsi, et tout en continuant de faire front sur les actuels fronts, notre armée va apporter sa pierre à l’édification de la souveraineté industrielle du Cameroun. /-
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO,
Chef de Division de la Communication - MINDEF
Dans un Communiqué rendu public ce lundi, Samuel Billong - président de cette formation politique dit entre autres que:
“La communauté nationale fait face à la recrudescence des attaques des bandes armées dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest; Ces dernières ciblent de manière récurrente, les populations civiles en général et les représentants de l’Etat en particulier.
On peut notamment citer:
Samuel Billong - président du Mouvement Réformateur estime donc que: “La persistance de la guerre entre l’armée nationale et les bandes armées avec l’utilisation des moyens de plus en plus sophistiquées plonge les populations, victimes principales, dans le désarroi et apparaît comme une menace grave à l’Unité nationale…”.
Par conséquent, peut - on lire dans le Communiqué, le Mouvement Réformateur:
N.R.M
C’est sous ce thème que va se tenir dans quelques jours, la deuxième édition des Journées des Sciences Humaines de l’Organisation du Travail; Une initiative de WorkForce Strategy Institute (WFSI).
Au - delà de la conférence inaugurale qui aura comme axe de réflexion : Historique et Approches de la Santé Mentale au Travail, les autres thématiques qui seront abordées pendant ces quarante huit heures sont:
Approches Santé Mentale au Travail et Mesure de la Qualité de Vie au Travail - Mesure de la Qualité de Vie au Travail - Bien Être, Genre et Productivité au Travail - Psychothérapies, Sociothérapies et Intervention Organisationnelle sur la Qualité de Vie au Travail - Prise en Charge de la Santé Mentale en Entreprise: Quelles Options? Quelles Différences? Comment Choisir?
Les experts vont également entretenir les participants sur ces autres sujets:
La Double Heure des Experts RH - Implantation d’une Intervention Organisationnelle sur la Qualité de Vie au Travail - Atelier Art Thérapie…
Et, la conférence de clôture aura comme fil conducteur l’Humanocratie et Implications Managériales au 21ème siècle.
En rappel,
WorkForce Strategy Institute (WFSI) est un cabinet de conseil spécialisé dans l’ingénierie des Ressources Humaines, les sciences humaines de l’organisation et la mise en œuvre de bonnes pratiques nécessaires à la performance des organisations et au développement des territoires. Elle a pour ambition d’accompagner ses clients dans leurs perspectives de développement.
C’est dans ce contexte qu’est né le concept dénommé Journées des Sciences Humaines De l’Organisation et du Travail (JSHOT). Ledit concept vise comme objectif de vulgariser les apports des sciences humaines de l’organisation et du travail, d'accroître le leadership transformationnel des parties prenantes et d’améliorer la qualité de vie au travail.
Nicole Ricci Minyem
Les villes choisies sont Bata et Ebebiyin et l’intervention de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale s’inscrit en parfaite cohérence avec sa stratégie d’appui à la diversification économique de la CEMAC.
Pour l’extension de sa chaîne de boulangeries-pâtisseries et supérettes dans les villes de Bata et Ebebiyin, en Guinée Équatoriale, La société PAGALU Inversiones SA vient d’obtenir un prêt de 1,5 milliards de FCFA de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale(BDEAC). L’accord de financement a été signé, ce 17 avril, à Bata par le Président de la Banque, Fortunato-Ofa Mbo Nchama et Silva Ariza Asong Bikie - Directrice Générale de la Société té Pagalu Inversiones SA, en présence des Autorités.
Ce financement permettra à la Société Pagalu Inversiones SA d’atteindre plusieurs objectifs comme:
La modernisation des infrastructures actuelles en vue de la mise en exploitation de cinq nouvelles lignes de production de pain, permettant de conquérir davantage des parts de marchés dans les villes de Bata et Ebebiyin;
La production et la commercialisation par an, d’environ 33.000.000 de pains, 6.500.000 unités de produits de pâtisserie et 1.000.000 d’articles de supérettes”, informe la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale.
A travers ce financement, la BDEAC accroît son soutien au secteur privé des pays de la sous-région qui joue un rôle de premier plan dans la diversification économique voulue par l’ensemble des Etats.
Dans son allocution de circonstance, Fortunato-Ofa Mbo Nchama a souligné que l’accès aux aliments de qualité et à coût réduits fait partie des objectifs opérationnels du Plan Stratégique 2017-2022 de la Banque.
“ C’est pourquoi la BDEAC s’est attachée à accorder encore plus d’attention à tous les projets contribuant à favoriser l’inclusion et l’autosuffisance alimentaire”, a ajouté le Président de la Banque.
Il a conclu son discours en remerciant les Autorités de la République de Guinée Equatoriale qui attachent du prix à l’industrialisation du pays et à la diversification économique.
N.R.M
Un geste de la Communauté du Grand Nord dans le Wouri et de l’Association Camerounaise pour l’Assistance et la Solidarité à l’endroit des nécessiteux. La cérémonie s’est déroulée au quartier général de la capitale économique du Cameroun.
C’est ainsi que le sourire aux lèvres, le cœur en joie, les bénéficiaires ont reçu des paquets composés de plusieurs denrées alimentaires et des produits de première nécessité.
Un élan de cœur qui vise à accompagner ces familles, issues de toutes les obédiences religieuses que renferment la Communauté du Grand Nord (CGN), au cours de ce mois béni de ramadan, comme convenu de commun accord entre le Superviseur Général de la CGN Dr Mohamadou Bayero Fadil et les responsables de l’Association Camerounaise pour l’Assistance et la Solidarité (Acamas), représenté pour l’occasion par une délégation partie de la capitale politique et conduite par le vice directeur du collège turc la Fraternité Adana-Yaoundé, un des démembrement de cette structure.
Si l’événement fut une réussite sur toute la ligne avec la présence massive des responsables traditionnels et religieux, c’est aussi grâce à l’engagement des baroudeurs à l’image du Secrétaire Général Mohamadou Bachirou, du Vice-président Mathieu Wangba, du Secrétaire Général adjoint Hamadou Oumara et autres Coordonnateur de l’équipe de communication de la CGN Gaswe Tabga.
Une équipe a travaillé en bonne intelligence et en parfaite harmonie avec le Superviseur Général de la CGN qui, depuis Garoua, a suivi de bout en bout le déroulement de cette opération ô combien importante, pour la communauté du Grand Nord.
Une occasion au cours de laquelle, le promoteur de la fondation MBF Fadil Holding entend souligner à double trait, “l’importance de travailler avec ces familles démunies bénéficiaires de dons, de manière à ce que celles -ci puissent se retrouver demain à la place ou encore parmi celles-là même qui offrent aux autres. Un chantier qui ne saurait trouver sa voie, son chemin, qu’à travers l’éducation de leurs enfants et surtout des emplois pérennes…”.
Une cérémonie riche en son et en couleur et qui a toute son importance en ce mois de ramadan.
N.R.M
Suite à sa publication du 13 avril 2022 dans laquelle il préconisait une issue transactionnelle pour les contentieux de la Fécafoot, le texte, dit - il, “a fait l’objet de deux types d’incompréhensions de la part de certains acteurs”.
“Les uns ont immédiatement soupçonné l’auteur que je suis, de “tribalisme” au motif que ma proposition visait à préserver les acquis du Président de la FECAFOOT avec qui je partage des origines sociologiques et dont la nullité de l’élection était l’inéluctable conséquence d’une sentence arbitrale dont l’appel est désormais réputé retiré.
Les autres m’ont soupçonné de comploter contre le Président de la FECAFOOT dont la légitimité populaire et la volonté de travail ne laissaient subsister aucun doute. Ceux-ci ont d’ailleurs convoqué au renfort de leur allégation, la sentence arbitrale du TAS datée du lendemain, le 14 avril 2022, qui consacrait l’extinction des procédures initiées par Emmanuel Maboang Kessack, dans le but d’annuler le processus électoral qui s’est achevé le 11 décembre 2021.
Le moins qu’on puisse dire, est que la publication a connu une réception confusionnelle. Mais à la vérité, ceci peut s’expliquer par le fait qu’en elle-même, elle entretenait une confusion entre les affaires pendantes au TAS, et qu’il est de ce fait absolument nécessaire d’apporter des clarifications.
Il convient de prime abord, de féliciter le Président de la FECAFOOT Samuel Eto’o et le compatriote Emmanuel Maboang Kessack pour l’esprit de Réconciliation dont ils ont su faire montre, dans l’intérêt de la restauration de la sérénité au sein du football camerounais.
Par la suite et pour la bonne compréhension de tous, c’est le lieu de présenter les différentes procédures et de les sérier.
Il y avait pendantes au TAS, cinq (05) procédures d’appel, dont trois (03) initiées par Emmanuel Maboang Kessack, et deux (02) autres initiées par les membres de l’Assemblée Générale de 2009. Une bonne rétrospective chronologique permet de mieux cerner toutes ces affaires.
I- Chronologie générale.
- Le 15 janvier 2021 le TAS annule les élections de la FECAFOOT qui avaient eu lieu le 12 décembre 2018 à cause des irrégularités avec les statuts de 2012 ;
- Le 16 janvier 2021 la FIFA maintient « les organes (de la Fecafoot qui étaient) actuellement en place », donc l’équipe de Seidou Mbombo Njoya;
- Le 28 mai 2021, la sentence du TAS du 15 janvier 2021 reçoit après une procédure d’exequatur,l’apposition de la formule exécutoire.
II- Chronologie des deux (02) affaires encore pendantes au TAS, dont l’une fait déjà l’objet d’une procédure d’exequatur.
- Le 2 février 2021 certains membres de l’Assemblée Générale (AG) de la FECAFOOT de 2009 qui est demeurée en fonction, convoquent sous la conduite du Sénateur Albert Mbida, une session extraordinaire afin d’élire un comité exécutif provisoire ;
- Le 10 juin 2021 la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) rend une sentence dont deux (02) stipulations sont très importantes :
Constate que l’AG extraordinaire de 2009 n’a pas été convoquée en conformité avec les Statuts ;
Constate néanmoins que l’AG en fonction à la FECAFOOT est celle composée des membres élus en 2009.
- Le 13 juillet 2021 une Assemblée Extraordinaire de la FECAFOOT autre que celle de 2009 adopte les Statuts et d’autres Codes de la FECAFOOT ;
- Le 7 août 2021 une Assemblée Générale Extraordinaire autre que celle de 2009 adopte les Statuts-types des Ligues départementales et la liste des membres de la Commission Électorale de la FECAFOOT ;
- Le 15 septembre 2021 la FECAFOOT fait appel au TAS de la sentence du 10 juin 2021 qui stipule que l’AG de 2009 est toujours en fonction, il s’agit de la procédure 8338 ;
- Le 9 novembre 2021 certains membres de l’AG de 2009 saisissent le TAS pour solliciter le constat de nullité des Statuts de la FECAFOOT adoptés le 13 juillet 2021 « par des personnes sans qualité », il s’agit de la procédure 8456 ;
- Le 21 décembre 2021 le TAS demande à la FECAFOOT de payer l’avance des frais de sa procédure qui s’élèvent à 1000 francs suisses ;
- Le 20 janvier 2022 le TAS donne un délai supplémentaire de 3 jours à la FECAFOOT à compter du 24 janvier, afin qu’elle s’acquitte des frais d’avance de sa procédure ;
- Le 31 janvier 2022, le TAS adresse un dernier courrier à la FECAFOOT pour lui dire qu’il considérait que l’appel était réputé retiré, faute d’avoir payé les frais de sa procédure;
- Les 2 février 2022 et le 28 février 2022, le Secrétaire Général de la FECAFOOT va solliciter mais en vain, l’octroi d’un délai supplémentaire auprès du TAS pour verser les frais de sa procédure ;
- Le 28 février 2022, des avocats mandatés par certains membres de l’AG de 2009 initient une procédure d’EXEQUATUR auprès du Président du Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif afin d’obtenir l’apposition de la formule exécutoire sur la sentence de la CCA du 10 juin 2021 qui stipule que c’est l’AG de 2009 qui est en fonction.
De ce qui précède, il appert donc clairement que deux (02) affaires doivent dans les semaines à venir, donner lieu à deux sentences du TAS.
L’une des sentences est déjà connue. Elle consistera à dire que l’appel de la FECAFOOT contre la sentence de la CCA du 10 juin 2021 qui a reconnu l’AG de 2009, et qui fait l’objet d’une procédure d’EXEQUATUR, a été retiré. Et dès que ce sera dit par le TAS, tout le processus électoral qui s’est achevé le 11 décembre 2021 avec l’élection de Samuel Eto’o sera frappé de nullité, puisque ce n’est pas l’AG de 2009 qui a adopté les Statuts en vigueur de la FECAFOOT le 13 juillet 2021.
III- Chronologie des trois (03) affaires ayant connu une issue transactionnelle devant le TAS.
- Le 20 août 2021 une Assemblée Générale Extraordinaire de la FECAFOOT publie la liste des clubs des championnats départementaux qui vont participer à l’élection du comité exécutif ;
- Le 21 août 2021 le candidat Emmanuel Maboang Kessack attaque cette liste devant la CCA au motifs que certains clubs sont fictifs ;
- Le 27 août 2021 la CCA rend une sentence de non-conciliation entre le requérant Maboang Kessack et la FECAFOOT ;
- Le 7 septembre 2021 la CCA rend une sentence de suspension de la liste des clubs attaquée par Maboang Kessack;
- Le 29 septembre 2021 la CCA rend une sentence d’annulation de la liste des clubs attaquée par Maboang Kessack;
- Le 16 septembre 2021 la FECAFOOT fait appel contre la sentence de suspension de la CCA, il s’agit de la procédure 8347 ;
- Le 28 septembre 2021 la FECAFOOT fait appel contre la sentence de non-conciliation de la CCA, il s’agit de la procédure 8361 ;
- Le 14 octobre 2021 les deux procédures sont jointes à la même formation arbitrale au TAS ;
- Le 10 novembre 2021 la FECAFOOT fait appel contre la sentence d’annulation de la CCA, il s’agit de la procédure 8445 ;
- Le 6 décembre 2021 les trois (03) procédures sont jointes à la même formation arbitrale au TAS ;
- Le 5 janvier 2022 la FECAFOOT issue de l’élection du 11 décembre 2021 demande au TAS de suspendre les procédures 8347,8361 et 8445 en raison des pourparlers engagés avec Emmanuel Maboang Kessack;
- Le 21 janvier 2022 la FECAFOOT et Emmanuel Maboang Kessack concluent un accord transactionnel par lequel les deux (02) parties reconnaissent non seulement la validité de la liste précédemment querellée des clubs des championnats départementaux, mais également l’élection du Président du Comité Exécutif du 11 décembre 2021, à savoir Samuel Eto’o;
- Le 14 avril 2022 le TAS rend une sentence de ratification de cet accord transactionnel et de clôture des trois (03) procédures ;
La question est : qu’est-ce qu’il faut faire maintenant?
Il est indéniable que le football camerounais reprend des couleurs. Nonobstant quelques couacs, le championnat a démarré et il séduit à nouveau les sponsors et les spectateurs. Nous avons à nouveau un coach camerounais, nous allons bientôt en coupe du monde, derrière il y a la CAN etc. Comment arbitrer le match qui oppose la légitimité certaine à la légalité implacable ?
L’idéal pour nous, est qu’il y ait un autre accord transactionnel entre les acteurs en opposition, avant que la décision de la CCA du 10 juin 2021 qui fait actuellement l’objet d’une procédure d’exéquatur, ne reçoive l’apposition de la formule exécutoire. Cet accord transactionnel peut entraîner l’extinction de la procédure d’EXEQUATUR et de la procédure 8456 pendante au TAS.
Il y a un fait nouveau qu’il faut absolument capitaliser.
Monsieur Abdouraman Hamadou, opiniâtre, redoutable et admirable combattant depuis dix ans pour le redressement du football et le Président Samuel Eto’o se sont rencontrés le 28 décembre 2021 et ont entamé des négociations. Le protocole de sortie de crise proposé par Abdouraman Hamadou suggérait notamment :
- Une session extraordinaire de l’AG de 2009 pour entériner l’élection de Samuel Eto’o;
- Le rétablissement des compétences de la Ligue de Football Professionnel ;
- La nomination de certaines personnes au sein des différentes commissions de la FECAFOOT ;
- Le remboursement des frais des cinq (05) sessions de l’AG de 2009 s’étant tenues en 2021 ;
- Le remboursement des frais de procédures et avocats engagés devant les différentes juridictions pendant les dix dernières années et dont le montant devait être arrêté de commun accord.
Ces discussions qui ont été suspendues peuvent et doivent reprendre.
Nous les politiques de toutes les strates nous pourrions œuvrer à la médiation autant que nous pouvons, ce d’autant qu’au point où on en est il y a plus de plainte à retirer. Les dignitaires religieux pourraient eux aussi s’impliquer.
J’interpelle tous les entourages des différents acteurs-leaders. N’envenimons pas la situation. Ne radicalisons pas les positions. Donnons vie aux valeurs olympiques.
Une opportunité historique de Réconciliation se présente pour notre football. Saisissons-là au nom du VERT-ROUGE-JAUNE.
Sur la question du football camerounais, tout ce que j’ai c’est la réconciliation. Et je donne tout ce que j’ai : la Réconciliation”.
Une initiative d’Omar Keddadouche, président au grand cœur de ce club, et de Maryna Lukasheva, présidente de l’association Solidarité Ukraine, lors d’une émission spéciale sur l’Ukraine diffusée sur France Bleu Provence.
“Les enfants ukrainiens sont contents, les nôtres sont contents de les accueillir. Le langage du football est universel, je ne parle ni l’ukrainien ni l’anglais mais par contre on arrive à se comprendre. C’est bien de voir nos petits jouer avec des petits Ukrainiens. C’est aussi ça le foot et Marseille”, savoure Omar Keddadouche, dont le club a mis à disposition les tenues.
Une fois enfilées, difficile de différencier les petits marseillais des petits ukrainiens, tant les sourires sont partagés sur les visages. Une vraie respiration dans un quotidien loin des siens.
“Ils restent toujours très isolés au niveau de la langue, de la communication et des réseaux. Ils restent souvent à suivre les infos d’Ukraine, et ne sortent pas de ce quotidien de la guerre. Donc ces activités permettent de sortir et sont une vraie bouffée d’oxygène pour eux”, confie Maryna Lukasheva.
Un après-midi qui s’est terminé autour d’un goûter, avec la distribution de cadeaux offerts par l’Olympique de Marseille.
Nez qui coule, yeux rouges et toux : des symptômes que l’on peut également présenter en cas de Covid-19 ou de grippe saisonnière. Toutefois, “les symptômes de l’allergie sont caractéristiques en ce qu’ils se produisent chaque année à la même période, en mars-avril, et sont d’une intensité variable selon le climat : plus il fait beau et sec, plus les symptômes sont sévères, parce que les arbres libèrent alors plus de pollens, poursuit l’allergologue. Les patients allergiques reconnaissent bien les signes associés”.
Le coronavirus et la grippe saisonnière présentent pour leur part des “symptômes évocateurs – fièvre, courbatures, grande fatigue, maux de tête, toux – qui laissent à penser que l’on est face à un virus respiratoire, ajoute le Dr Silcret-Grieu. Évidemment, en cas de perte du goût et de l’odorat, le diagnostic penchera du côté du coronavirus. Idem si l’on a des cas Covid dans son entourage.
Dans tous les cas, un test de dépistage permettra de faire la lumière sur le virus contracté. En revanche, la particularité en ce moment, c’est que l’on peut tout avoir : être allergique aux bouleaux et contracter le Covid-19 ou la grippe ».
Alors, pour se prémunir des allergies aux pollens comme des virus, quelques réflexes peuvent fonctionner dans tous les cas. Si porter le masque en intérieur a fait ses preuves contre le Covid-19 et la grippe, “le porter à l’extérieur limite un peu le passage des pollens directement dans le nez, ajoute l’allergologue. Beaucoup de patients disent que ça aide à limiter les symptômes nasaux. Se laver le nez avec de l’eau de mer protège également”.
Un geste qui permet de déloger pollens, mais aussi mucus et bactéries. En outre, « se rincer le visage à l’eau et se brosser les cheveux quand on rentre à la maison permet de ne pas mettre de pollen dans le lit » et gêner le sommeil, prescrit le Dr Silcret-Grieu.
Pour les allergiques, “en situation aiguë, il est recommandé de prendre des antihistaminiques, conseille l’allergologue. Et si les symptômes reviennent chaque année, il faut consulter, pour faire un bilan et, si nécessaire, mettre en place une désensibilisation”.
Enfin, “si aucune protection croisée n’existe entre ces pathologies, elles ont en commun de générer une inflammation des voies respiratoires et le covid aussi, rappelle le Dr Silcret-Grieu. On le sait, les patients qui ont eu le Covid-19 peuvent avoir une fonction respiratoire déstabilisée, et les asthmatiques et les allergiques peuvent, après avoir contracté le coronavirus, observer une majoration de leur asthme durant quelques semaines”.
Alors, pour respirer un air moins chargé en pollen et en microbes, l’aération est de mise. Mais s’il est recommandé d’aérer régulièrement les espaces clos pour se prémunir du Covid-19 et de la grippe, face au pollen, mieux vaut ouvrir les fenêtres “tôt le matin ou tard le soir”, recommande le RNSA, aux moments de la journée où il y a le moins de pollens dans l’air.
C’est à 3 heures du matin, ce 13 Avril 2022 que sept jeunes hommes de cette localité décident de s’introduire furtivement dans un chantier chinois appartenant à la société Huanting afin d’extraire du gravier.
Malheureusement pour eux, il y’avait des fissures partout et, les confrères travaillant pour les médias locaux affirment que c’est “la raison pour laquelle le chantier était en arrêt, étant donné que les risques d’éboulement étaient de plus en plus perceptibles”.
Une réalité dont n’ont pas tenu compte, les sept jeunes gens qui en ont malheureusement payé le prix fort. Quatre n’ont pas réussi à sortir des décombres (Abdoul Bagui Saidou - 32 ans; Ayouba Hamidou - 27 ans; Gbakoto Pentos - 27 ans; Nijife Goltra - 32 ans. Leurs trois compères, gravement blessés ont été conduits à l'hôpital de district de Batouri et leur prise en charge a été immédiate.
Mobilisation des personnes résidant dans cette bourgade dans la Kadey
Elles ont été réveillées à cause du bruit assourdissant de la terre qui s’écroule et après avoir découvert que l'effondrement est l’oeuvre des chapardeurs, elles se sont mises en colère:
“ On vient couper mon sommeil à 3 heures du matin, parce que les gars sont venus voler le gravier. Ce sont les éclats de la chute de ces graviers et autres matériaux mis en place pour protéger la galerie qui ont attiré l’attention de tout le monde et lorsque nous sommes arrivés sur place, certains voleurs étaient déjà morts…Nous avons sorti leurs corps et appelé les autorités pour qu’elles viennent entre autres s’occuper des blessés”.
Présence de tout le gratin administratif et autres
Alerté, Djadai Yakouba - Préfet du Département de la Kadey est arrivé sur les lieux du drame. L’ont suivi, le Procureur de la République près les tribunaux d’instance de Batouri; l’Adjoint au Commandant de Compagnie; le Commandant de Brigade Territorial accompagnés par ses éléments; le Représentant du Délégué Départemental des Mines; les responsables de la société chinoise Huanting…
Le premier constat, fait sur place, renseigne que les quatre victimes sont passées de vie à trépas parce qu’elles ont été asphyxiées.
Impossible, à l’heure actuelle, de dire si les trois rescapés seront poursuivis en justice. Ceux qui sont morts ont été remis à leur famille respective pour inhumation.
Cet énième drame vient relancer le débat sur l’exploitation des carrières par les entreprises étrangères au Cameroun, et plus précisément à l’Est du pays.
A de nombreuses reprises, l’on a évoqué les conditions de travail des communautés autochtones, l’exploitation abusive dont sont victimes les jeunes qui, pour survivre, sont parfois obligés de s’adonner à des activités illégales qui peuvent entraîner leur mort, comme c’est encore le cas avec le drame de Belekoubou.
Les entreprises étrangères ont l’obligation, comme cela est stipulé dans leurs cahiers de charges, de refermer hermétiquement les trous qu’ils creusent, lorsqu’ils estiment qu’ils ont fini l’extraction des matières dont ils ont besoin mais, cela n’a jamais été fait.
Le décès tragique de ces quatre Camerounais est une interpellation à l’endroit des pouvoirs publics car, il est évident que si les jeunes gens travaillant pour les sociétés minières ( pour rester dans ce cadre) recevaient un traitement salarial et social tel que cela est prévu par la Loi, ils n’auraient jamais été tenté de mettre en péril leur vie.
La responsabilité revient donc au Pouvoir public de se rassurer que tous ceux qui exploitent les richesses du Cameroun respectent toutes les clauses contenues dans les contrats qu’ils signent. Le sol et le sous sol Camerounais est un patrimoine commun et ceux qui devraient en bénéficier les premiers sont les Camerounais.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit d’une pièce de théâtre à travers laquelle l’auteur magnifie les Forces de Défense et de Sécurité Camerounaise. Il y fait l’apologie d’un corps d’élite qui, au cours des soixante dernières années, a su s’imposer aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales en venant à bout des ennemis de tout ordre.
Paru aux Editions de Midi, “Pour vous et avec vous”, c’est 44 pages résumées ainsi:
“soixante ans d’un long périple pour les Forces de Défense Camerounaise, mais aussi 60 ans de professionnalisme, de mutations bien que mal appréciés par les Camerounais.
C’est aussi soixante ans d’implémentation et de consolidation du lien Armée et Nation. Une diptyque magnifié par la synergie existante entre les populations et les Forces de Défense et de Sécurité, pour la consolidation de la paix;
Les actions civilo - militaires menées auprès de populations ainsi que pour le développement du pays tout entier. Les Forces de Défense et de Sécurité restent très attentives aux problèmes dont font face les Camerounais de tous bords et contribuent à leurs résolutions.
Sur le plan des opérations extérieures, les Forces de Défense et de Sécurité Camerounaises sont impliquées dans plusieurs théâtres de par le monde.
Elles ont notamment contribué au maintien de la paix au Darfour, sont actuellement présentes en République Centrafricaine, dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique ( Minusca).
Quelques informations sur l’auteur
Achille Junior Ndjock Sieleye ( Saïd) est né le 24 septembre 1984 à Bertoua. Il a de nombreuses casquettes car, en plus d’écrire, il est journaliste de formation et homme en tenue. Il officie au sein de la Gendarmerie Nationale Camerounaise.
Nicole Ricci Minyem