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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Toujours pas infecté par le Covid - 19 après plus de deux ans de pandémie, vous pensez faire partie de “l’élite”, comme on le voit parfois sur les réseaux sociaux ? 

En réalité, vous n’êtes peut-être pas les mieux protégés contre le  coronavirus. Cette palme revient, selon deux études publiées dans le Lancet Infectious Diseaeses, aux personnes qui ont à la fois été vaccinées et infectées.

L’idée était de savoir qui, de la vaccination ou de l’infection, donnait la meilleure protection. La réponse n’est pas forcément binaire, mais ces études soulignent qu’un ancien malade du Covid a tout intérêt à se faire vacciner pour renforcer l’immunité déjà acquise par son infection passée.

Le risque de réinfection baisse de 66 %

 

Le premier de ces travaux se base sur les données de santé de plus de 200.000 brésiliens, dont le pays a été l’un des plus frappés au monde par la pandémie de Covid. Sur cet échantillon, une partie des individus ont été infectés sans être vaccinés. 

Chez ceux qui ont survécu à la maladie, une partie a reçu un vaccin – Pfizer/BioNTech, AstraZeneca, Sinovac ou Johnson & Johnson/Janssen – et l’autre non.

Or, “ces quatre vaccins s’avèrent donner une protection supplémentaire et conséquente aux personnes déjà infectées par le Covid-19 auparavant”, remarque l’un des auteurs, Julio Croda. 

Cette protection est plus ou moins importante : les risques d’hospitalisation ou de décès sont réduits de 90 % avec Pfizer/BioNTech et AstraZeneca, d’environ 80 % avec Sinovac, mais d’un peu plus de moitié seulement avec Johnson & Johnson.

La seconde étude, réalisée à partir de données suédoises, va dans le même sens. Elle montre que les anciens malades du Covid gardent une immunité élevée jusqu’à une vingtaine de mois. Mais elle indique aussi que ces personnes voient le risque de réinfection baisser encore plus – de deux tiers, environ – si elles ont été vaccinées après leur première infection.

Ces deux études ont toutefois une faiblesse : elles couvrent une période qui précède l’émergence du variant Omicron, nettement plus contagieux et résistant aux vaccins que ses prédécesseurs.

 

Et qui a contaminé de nombreuses personnes vaccinées, parfois même trois fois. Toutefois, elles laissent penser que “l’immunité hybride, acquise en étant à la fois exposé à une infection et à la vaccination, (…) pourrait donner une protection durable, y compris contre de nouveaux variants”, estime le chercheur indien Pramod Kumar, qui n’a pas participé à ces études.

C’est la quintessence de l’interpellation qu’elle a faite devant le Louis Paul Motaze - ministre des Finances lors de la séance plénière réservée au vote de la ladite Loi

 

Quelques temps forts de sa prise de parole   

 

“L'adoption du projet de loi soumis à notre appréciation va, je suppose, conduire à la révision de la loi 2003/04 du 21 Avril 2003 relative au secret bancaire, car il serait incongru de nous faire croire que le Cameroun s'arime à une disposition réglementaire de la CEMAC portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme et de la prolifération en Afrique Centrale, si localement rien n'est fait dans ce sens. 

 

C'est pour cette raison que je voudrais vous interroger sur les dispositions prises par le gouvernement pour mettre en place un mécanisme fiable moins onéreux afin de pallier à ce problème quand nous savons, Monsieur le ministre à quel niveau de lenteur et de retard se situe le Cameroun quant à son développement dans le secteur de finances ?

 

Ma seconde interrogation Mr le ministre porte sur les termes utilisés dans ce projet de loi pourquoi à savoir, substituer curateur à curatelle? Est ce à comprendre que désormais ce n'est plus l'individu qui pourrait se présenter devant ces institutions mais une entité spécifique qui pourrait assister les majeurs protégés par la loi en raison de leur déficience physique ou psychique? 

 

N'est-ce pas là une restriction si nous allons sur le postulat que les usagers devraient solliciter ces structures moyennant des frais ? Je cherche  le caractère social de la loi en vain.

 

Je vais terminer mon propos sous forme de plaidoirie en vous invitant Monsieur le ministre à faire montre de beaucoup de tact  pour ce qui sera des textes d'application pour faire valoir le caractère social de la loi en ce qui concerne des transactions bancaires car, nous avons suivi tout à l'heure que les micro finances sont désormais éligibles…”.

 

N.R.M

Publié le mardi 29 mars 2022, ledit rapport critique notamment la politique d'accueil des migrants, différente selon les nationalités.

 

"Ce qu'on a vu depuis quelques semaines [sur l'accueil des Ukrainiens, NDLR] tranche singulièrement avec la manière dont, l'année dernière, les pouvoirs publics ont parlé de l'accueil des Afghans", a souligné Nathalie Godard, directrice de l'Action à Amnesty International France.

 

L’État a mis sur pied un schéma d'accueil et d'hébergement proposant "au moins 100 000 places", selon Jean Castex, pour les réfugiés fuyant l'invasion russe.

 

Le 16 août, dans son intervention sur l'Afghanistan, Emmanuel Macron avait au contraire appelé à "anticiper et (se) protéger contre des flux migratoires irréguliers importants".

"Deux poids, deux mesures"

Nathalie Godard rappelle que la protection temporaire accordée par les pays de l'Union européenne aux réfugiés d'Ukraine avait "aussi été demandée pour les Afghans, sans succès". "C'est une illustration du 'deux poids, deux mesures' aujourd'hui très dénoncé", a-t-elle ajouté.

La protection temporaire permettra aux réfugiés ukrainiens de séjourner jusqu'à trois ans dans l'Union européenne, d'y travailler, d'accéder au système scolaire et d'y recevoir des soins médicaux.

 

Amnesty International cible également les "traitements dégradants" subis par les exilés, notamment à Calais, d'où les migrants tentent de rejoindre le Royaume-Uni. "La police et les autorités locales ont limité leur accès à l'aide humanitaire et les ont soumis à des manœuvres de harcèlement".

 

Les critiques sur le sort des migrants à Calais et Grande-Synthe, à une quarantaine de kilomètres de Calais, ont été relancées après un naufrage. Il a été fatal pour 27 d'entre eux, qui tentaient de traverser la Manche le 24 novembre.

Des ONG ont dénoncé notamment des lacérations de tentes lors des évacuations, avec l'aval des autorités. Ces dernières ont récusé ces accusations.

Au-delà de la France, plus d'un tiers des 154 pays examinés ont renvoyé illégalement dans leur pays ou repoussé à la frontière des personnes réfugiées et migrantes. Il s'agit en particulier des pays du Nord, d'après le rapport.

Lois qui restreignent les libertés

Dans ce rapport annuel, Amnesty International indique en outre que la France "fait partie" des 67 pays au monde qui ont "adopté en 2021 des lois qui restreignent la liberté d'expression, d'association et de réunion".

L'ONG cite la promulgation fin juillet 2021 de la loi sur la prévention du terrorisme qui entérine notamment des mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas).

La loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure du 24 janvier 2022 constitue aussi selon Amnesty, "un pas de plus vers la surveillance de masse". Elle autorise les captations d'images de manifestations par les drones.

Enfin, la loi dite "séparatismes" du 24 août "risque d'ouvrir la voie à des pratiques discriminatoires" sous couvert de lutte contre l'islamisme radical, estime l'organisation.

 

"Le monde d'après n'a pas eu lieu"

Le rapport 2021 de l'association s'attaque aussi aux pays riches en général. Il dénonce les "fausses promesses" et les "slogans creux", garantissant un monde meilleur après la crise du Covid-19. Selon l'organisation, "les dirigeants mondiaux et les multinationales ont repris leurs politiques et pratiques habituelles, et ont engendré encore plus d’inégalité".

 

Dans les pays dits à faible revenu, moins de 4% de la population présentait un schéma vaccinal complet à la fin de l'année 2021. L'Afrique présente le taux de vaccination le plus faible.

Pendant ce temps, la vaccination s'est développée dans les pays riches, qui refusaient pour beaucoup la levée des brevets. Amnesty accuse un "nationalisme vaccinal généralisé". 

 

Certains États ont également profité de la pandémie pour restreindre davantage "l'espace civique" et les libertés.

 

En ce qui concerne l'Afrique, Amnesty reconnaît quelques évolutions positives. Toutefois, "2021 a été une année difficile pour les droits humains en Afrique".


Elle cite notamment les conflits armés, l'impunité dont jouissent "les responsables de crimes de droit international et d’autres graves atteintes aux droits humains" dans "presque tous les pays", ou encore "l'intimidation qui vise les défenseur·e·s des droits humains et les militant·e·s".

Pour la première fois depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, une porte vers la paix semble s’être entrouverte à l’issue des pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul. 

Les négociateurs russes ont indiqué que les possibilités de conclure la paix se rapprocheraient si un accord était trouvé sur « la neutralité et le statut non-nucléaire » de l’Ukraine. 

Des exigences formulées par la Russie depuis bien longtemps et que le président ukrainien a récemment accepté d’examiner sérieusement pour mettre fin à la guerre. Mais de quoi parle-t-on ici et qu’est-ce que cela implique pour Kiev ?

Quels sont les critères pour devenir un pays neutre ?

 

A ce sujet, il n’existe pas de définition unique inscrite noir sur blanc dans un quelconque traité international. Pour Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, on peut qualifier de neutre, “un pays qui s’engage à ne pas agresser ou participer à l’agression d’un autre pays dans le cadre d’une alliance militaire”. 

 

Voilà pour la définition générale, mais dans les faits, on trouve autant de types de neutralité que d’Etats appartenant à ce club. La raison est simple : le statut neutre est décidé par un accord international pris dans le cadre de l’ONU et ratifié par les différents pays concernés qui en définissent ensemble les paramètres.

 

Les critères varient selon les pays « en fonction de leur Histoire et de leur implication dans des conflits passés », poursuit l’expert. Par exemple, la Suisse et l’Autriche sont tous les deux des pays neutres, mais l’Autriche dans son statut a l’interdiction d’être dans une alliance militaire où se trouve aussi l’Allemagne. Une condition due au fait que les deux pays étaient alliés durant la Première et Seconde Guerre mondiale, mais qui n’aurait pas de sens pour la Suisse.

 

Que signifie le statut non-nucléaire pour un pays ?

 

“En adhérent à ce statut, un pays s’engage à ne pas posséder d’armes nucléaires ou à développer un programme militaire nucléaire, détaille Patrice Bouveret. Cela signifie également qu’il ne reçoit pas d’arme nucléaire d’un autre pays. 

 

Pendant la guerre froide, l’Ukraine a ainsi abrité des armes nucléaires russes et aujourd’hui l’Allemagne et la Belgique possèdent sur leur sol des armes nucléaires américaines dans le cadre de leur alliance à l’Otan. 

 

En revanche, le statut non-nucléaire ne concerne pas le nucléaire civil. Cela signifie que les centrales nucléaires pourront continuer à fonctionner pour produire de l’énergie au pays.

 

Quelles conséquences pour l’Ukraine ?

 

Concernant le statut non-nucléaire, rien ne bouge vraiment pour l’Ukraine qui ne possède pas d’armes nucléaires et était déjà adhérente du traité de non - prolifération des armes nucléaires (TNP). 

 

Pour ce qui est de sa neutralité, c’est une autre histoire. Cela signifierait que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan. « Elle deviendrait alors une zone tampon entre les pays membres de l’Otan et la Russie », résume Patrice Bouveret.

 

En revanche, cela ne signifie pas que l’Ukraine devra se démilitariser. “Neutralité ne veut pas dire pacifisme ou absence de force militaire ayant pour mission de défendre le pays”, spécifie le directeur de l’Observatoire des armements.

 

D’ailleurs, si l’Europe compte huit pays neutres (la Suisse, le Liechtenstein, la Moldavie, l’Autriche, la Suède, la Finlande, l’Irlande, et Malte) seuls trois Etats d’Europe ne possèdent pas d’armée nationale : Andorre, l’Islande et le Liechtenstein.

 

Une Ukraine neutre avec un statut non-nucléaire, c’est pour demain? 

 

Ce n’est pas parce que les intentions russes et ukrainiennes semblent aller dans le même sens, qu’elles peuvent outrepasser les lois. En effet, l’aspiration de l’Ukraine à rejoindre l’Otan est inscrite dans la constitution.

 

“Les déclarations du président n’ont pas valeur juridique, contrairement à la Constitution », souligne à l’AFP Olga Aïvazovska, directrice de l’ONG ukrainienne Opora. Il faut donc la modifier via des amendements ou un référendum. 

 

Or les deux sont interdits par la loi ukrainienne en temps de guerre. Et même si la guerre s’arrêtait, pas sûr que les parlementaires ou le peuple ukrainien envisagent de renoncer à l’Otan.

 

D’autre part, pour que le statut neutre soit reconnu, il faut qu’il soit ratifié par les parlements des pays garants, à savoir les membres du conseil de défense de l’ONU, de la Russie et de l’Ukraine.

 

Chacun va donc y aller de ses conditions, à commencer par l’Ukraine qui a déjà exigé un « accord international » pour garantir sa sécurité. Kiev souhaite que les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada, l’Italie, la Pologne, la Turquie et Israël soient signataires de cet accord et réagissent en cas d’attaque du pays.

La décision a été prise ce mercredi au terme des travaux du Conseil d’Administration de la société concessionnaire de la distribution d’électricité au Cameroun Eneo Cameroon S.A

 

Il remplace Éric Mansuy qui a occupé le poste de Novembre 2019 à Mars 2022; Ce dernier n’a pas tenu à renouveler son mandat, comme l’indique le communiqué final. Patrick Eeckelers, le nouveau manager est un ingénieur arrivé chez Eneo S.A en début d’année 2019 comme Conseiller Spécial. 

 

D’autres informations 

 

Patrick Eeckelers est diplômé en ingénierie électromécanique à l’université de Louvain; Il est aussi titulaire d’un master en administration des affaires. Il compte une expérience de plus de 30 ans dans le secteur de l’énergie, selon les faits officiels de sa biographie.

 

Hormis la société pétrolière anglo-néerlandaise Shell (ex-Royal Dutch Shell) et l’industriel allemand Robert Bosch, où il a été brièvement entre 1986 et 1989, Patrick Eeckelers a travaillé essentiellement comme directeur général ou à des postes de responsabilité au sein de filiales et de sociétés possédant des participations de l’énergéticien français Engie: en Belgique, en Turquie, au Pérou, en Bolivie, en Hongrie.

Avant son arrivée à Eneo, il exerçait les fonctions de conseiller principal d’Engie pour la gestion de ses actifs au Moyen-Orient, avec siège à Dubaï (septembre 2020 – décembre 2020). 

Patrick Eeckelers se décrit comme un dirigeant qui a su conduire des entreprises en se “concentrant sur la croissance ou la gestion de crise, dans des environnements compétitifs et changeants.”

Le nouveau DG d’Eneo prend les rennes d’une société qui a les droits pour la distribution de l’électricité au Cameroun jusqu’en juillet 2031 et qui est perçue par l’opinion comme contre-performante avec des délestages régulièrement subis, dans un environnement où existent d’autres acteurs en amont (producteurs d’électricité indépendants) et une entité publique chargée du transport de l’électricité (Sonatrel).

Eneo doit assurer une bonne synergie avec ces acteurs et veiller également à de bons rapports avec l’Etat – dont les structures publiques sont régulièrement accusées de traîner dans le règlement des factures d’électricité – et le régulateur (Arsel). 

Patrick Eeckelers va également suivre les investissements attendus d’Eneo, à travers l’avenant n°3 des contrats de concession signés avec l’Etat en novembre 2018 et prolongeant la durée desdits contrats du 18 juillet 2021 au 17 juillet 2031.

A travers l’avenant, le gouvernement a prescrit à la société, entre autres, d’améliorer l’accès à l’électricité en moyenne de 2% par année –  ce taux d’accès était de 63,45% en 2019 selon la Banque mondiale -; avoir un rendement de distribution (qui mesure les pertes entre l’énergie finale distribuée à l’usager et l’énergie injectée sur le réseau) de minimum 85% d’ici 2031 (contre 70,49% en 2020); améliorer l’indicateur SAIDI (qui fournit le temps annuel moyen pendant lequel la fourniture d’électricité au client est interrompue) à 55 heures maximum d’ici 2031.

Le capital d’Eneo est constitué par Cameroon Power Holdings – société représentant l’investisseur britannique Actis qui détient la participation majoritaire (51%) -, l’Etat du Cameroun (44%) et le personnel d’Eneo par le biais du le biais du GIC-P Eneo (05%).

La durée du mandat initial de Patrick Eeckelers à la tête d’Eneo est de trois ans.

N.R.M

Le colonel à la retraite Didier Badjeck répond clairement que “ Oui”. Il l’a fait savoir dans une publication visible sur les réseaux sociaux en arguant que les Fennecs “ont un comportement d’hooligan qui date de l’époque de la préhistoire…”.   

 

Sa publication 

 

“ Je n’éprouve aucun sentiment amère pour Djamel Belmadi, encore moins pour les spectateurs algériens, en osant croire que leur comportement de hooligan n’est pas l'ADN de tous. La Fifa devrait d’ailleurs sanctionner ce genre de pratiques sortant tout droit de la préhistoire.

 

Cet entraîneur a également dégringolé de mon estime quand il a osé dire qu’il n’a fallu que 10 secondes pour que le match bascule. Il ne sait donc pas compter car, il n’a fallu qu’une seule seconde pour que la déviation de Toko scelle le sort de l’Algérie. 

 

On comprend mal ces excuses qui visent à ternir la bravoure héroïque des Lions Indomptables. On comptabilise les tirs sur les poteaux, les duels gardien - attaquant en 1 contre 1, ou tout autre subterfuge.Des jérémiades de mauvais perdants qui étaient un manque de fair - play indigne d’une équipe deux fois championne d’Afrique. 

 

Les supporters algériens sont pourtant arrivés à Douala en manifestant une inconduite notoire, comme drogués, c’est une ruée de vert - blanc qui s’est déversée ce vendredi dans les rues de Bonanjo et Akwa.

Les Camerounais ont alors interprété cette joie un peu trop débordante comme tout juste la manifestation d’une liesse d’avant match. Les excès sont vite arrivés, pourtant, allant jusqu’à enfreindre la sécurité des vols. 

 

Certains au retour, ivres - morts étaient couchés sur le tarmac à attendre leur vol, méprisant toutes les consignes et les agents de service.

 

Un comportement que l’on ne se serait pas permis en Algérie où, sous toute réserve de la véracité des informations que nous détenons, nos joueurs et supporters auraient été obligés de se planquer au stade pour éviter des actes de vendetta jusqu’à 01h00 du matin.

 

Le slogan de “ l’amitié par le sport” cher au Cism est ici, une vue de l’esprit”. 


N.R.M   

Un message qui visait à galvaniser les Lions Indomptables afin qu’ils sachent que c’est aujourd'hui qu’ils doivent se mettre au travail afin de préparer la compétition mondiale qui commence dans quelques mois.

 

Le président de la Fédération Camerounaise de Football leur a demandé de prendre exemple sur leurs prédécesseurs qui étaient parvenus au Quart des Finales et, ils ont, de son point de vue “ l’obligation de faire mieux”  

 

“ Chers Lions Indomptables permettez - moi d’abord de vous dire un grand bravo. Un grand bravo les gars; je vous ai dit tout à l’heure que le match sera long, vous avez compris et vous avez fait le job; 

 

Je ne vais pas au Qatar pour sortir au premier tour; les sélectionneurs qui sont là ont un job énorme à faire et vous, une responsabilité énorme; 

 

Nous irons au Qatar avec une autre mentalité car si les autres peuvent gagner, pourquoi pas nous? On change notre façon d’aller dans les Coupes du Monde mais ça commence maintenant; 

 

Commencez à anticiper votre Coupe du Monde mentalement. On n’ira pas au Qatar en balade; Ce que vous avez fait aujourd’hui c’est énorme mais ce que vous allez faire en Novembre - Décembre sera beaucoup plus grand. 

 

Nos aînés, nos parents nous ont montré le chemin mais jusqu’à preuve du contraire, nous n’avons joué que les quarts de finale alors, vous pouvez atteindre ce niveau et aller beaucoup plus loin; 

 

Ceux qui seront en face de vous jouent dans les mêmes clubs que vous; Ils jouent dans les  mêmes clubs que vous et ils ne sont pas meilleurs que vous; nous serons Un et croyez moi, les gars nous allons écrire une histoire…”.  

 

N.R.M

Combien de bombes devraient-elles encore tomber, combien de villes encore à détruire, combien de personnes encore à périr, avant que ne soit emprunté le chemin du dialogue ?

 

Nous reprenons ainsi à notre compte une toute récente déclaration d’Antonio Guterres, déclaration dans laquelle le Secrétaire Général des Nations-Unies, exhortait les protagonistes de la guerre en Europe Orientale à s'asseoir autour de la table des négociations, pour chercher une issue pacifique au différend qui les oppose.

 

A peu de choses près, et bien que s’intéressant à une partie du monde autre que la nôtre, cette sortie du plus haut fonctionnaire international peut sans difficultés, s’insérer dans le cortège des initiatives de paix prises au plan local, dans la perspective d’un désamorçage du contexte crisogène camerounais.

 

Puisque nous connaissons nous aussi notre lot de réfugiés et de personnes déplacées, de destruction d’infrastructures, de drames, de crimes et de violences en tout genre.

 

Certes, cette situation de grande désolation nous aura attiré la sympathie de quelques âmes charitables à travers le monde, mais sans que cet élan de solidarité ne parvienne à ôter le fardeau des indicibles souffrances endurées par notre peuple, depuis bientôt une décennie.

 

A présent que toute l’attention des acteurs majeurs de la communauté internationale se focalise sur une crise d’à peine un mois, il devient évident que seule une mobilisation de nos propres forces(celles de la paix et non pas de la guerre), seules nos propres forces disions-nous, sont en mesure de nous sortir de l’arène conflictogène dans laquelle nous sommes depuis si longtemps déjà embourbés et en passe d’être oubliés.

 

Une aubaine pour certains que celle d’un continent africain divisé, de pays africains démembrés et déstructurés.

 

Il se pose comme un urgent besoin de retour à des voies endogènes de concertation, de régulation et de résolution des crises, les précédentes ayant par ailleurs connu une matérialisation prompte, opportune, efficace, et volontariste des résolutions qui en avaient découlé.

 

Nous devons compter sur nos propres forces pour nous épargner ces tribulations terroristes et destructrices programmées d’avance par d’autres pour durer une éternité. Compter sur nos propres forces pour résister au manichéisme ombrageux, intéressé et castrateur des acteurs prédominants de la compétition planétaire. Sachons rester vigilants.

 

Capitaine de Vaisseau

 

ATONFACK GUEMO,

 

Chef de Division de la Communication - MINDEF

Titre de l’ouvrage proposé par Joseph Marie Eloundou qui estime qu’il s’agit d’une contribution qui “ emprunte le sentier de la prospérité tracé par le Gouvernement et propose un modèle de cohérence globale, reposant sur la transformation du monde rural à travers la transformation de la fève de qualité et en fait un point focal du développement…

 

Le Cameroun vient d’adopter une nouvelle politique économique et sociale sous la déclinaison de Stratégie Nationale de Développement en abrégé (SNS30). 

 

Jusque - là, ce pays d’Afrique Centrale était sous l’emprise de la Communauté Financière Internationale qui lui a pendant longtemps dicté sa démarche de développement. 

 

Une démarche pour l’essentiel assise sur de multiples ajustements structurels, fondée sur l’austérité et avec comme cheval de bataille et objectif stratégique, l’atteinte d’un taux de croissance économique jamais atteint. Un vrai mirage. 

 

Prenant peu en compte les réalités quotidiennes de la vie des citoyens. Le Cameroun a ainsi vogué dans les eaux de la lutte contre la pauvreté puis, celle de la croissance et l’emploi, sans que l’on en ressente réellement les effets. 

 

La pauvreté n’a pas particulièrement reculé, les problématiques d'emplois demeurent préoccupantes. Désormais l’on semble faire l’apologie de la résilience. 

 

En se projetant vers le développement et la transformation structurelle, le Cameroun quitte le chemin de la résilience pour celui de la prospérité.

 

La présente contribution emprunte le sentier de la prospérité tracé par le gouvernement et propose un modèle de cohérence globale, reposant sur la transformation du monde rural à travers la transformation de la fève de qualité est en fait un point focal du développement. 

 

Joseph Marie Eloundou est un consultant Senior. Il est économiste de formation. Sa pluridisciplinarité l'amène à explorer plusieurs domaines: économie - politique; politique - économique; stratégie prospective , sociologie, anthropologie…

 

C’est un véritable ingénieur de la modulation sociale. Il se veut avant - gardiste et se constitue en force de propositions face aux enjeux de la mondialisation / globalisation.  


“Cacao: La fève de qualité, les défis de la transformation structurelle et du développement” a été préfacé par James Onobiono et la postface par Charles Salé; la deuxième Postface a été faite par Jean - Pierre Amougou Belinga et on peut retrouver l’ouvrage chez les Editions du Midi.

Nicole Ricci Minyem

Tel est le titre de l’ouvrage proposé par Boumbick Moïse qui, de son point de vue “ est un outil indispensable, une autre approche de la fiscalité et qui a le mérite de concentrer dans le même document, toutes les difficultés rencontrées par des contribuables avec des exemples pratiques…”. 

 

Préfacé par Bent Donatien, “L’imposition des revenus des personnes physiques: Principes Généraux et Aspects Pratiques” décrit les types de revenus, analyse et explique l’impôt frappant les produits des entreprises ( les bénéfices, revenus mobiliers, précomptes, ses immobilisations) ou personnes physiques. 

 

Cet ouvrage passe aussi en revue, les règles qui déterminent les bénéfices des entreprises et qui fixent l’impôt qui les frappe…”. 

 

Parce que l’entreprise ne fonctionne pas sans la présence des hommes qui la composent, Boumbick Moïse assure que “ son ouvrage traite également “ la fiscalité applicable aux collaborateurs ( salariés, administrateurs …); aux actionnaires et épargnants, sans oublier d’évoquer les grandes lignes du calcul de l’impôt des personnes physiques…”.   

 

Note sur l’auteur 

 

Boumbick Moïse est titulaire d’un Master en Sciences de Gestion et d’un Master en Fiscalité Appliquée; Il est aussi titulaire  d’un diplôme de qualification professionnelle en Audit fiscal, obtenu à l’Académie Fiscale et Douanière du Cameroun. 

Passionné de l’écriture, il passe une partie de sa vie à écrire. De ses multiples manuscrits, il a décidé de confier aux Éditions de Midi, son tout premier ouvrage dont le titre est: L’imposition des revenus des personnes physiques: Principes Généraux et Aspects Pratiques. 


Nicole Ricci Minyem  

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Sunday, 05 June 2022 11:01