Du point de vue de cet organisme, le phénomène se fait ressentir avec plus d’acuité dans certaines régions du pays à l’instar de Maroua et de Garoua; villes dans lesquelles des individus sont lynchés parce qu’ils sont pris sur le fait, alors qu’ils sont entrain de voler ou sur la base de simples soupçons.
Quelques exemples cités par la La Commission des Droits de l’Homme au Cameroun
Dans la nuit du 16 avril 2022, un conducteur de mototaxi non identifié a arraché le téléphone d’un individu au quartier Domayo, dans la ville de Maroua.
Pendant sa fuite, le mauvais état de la route et l’excès de vitesse ont entraîné sa chute. Rattrapé par ses poursuivants, il a tenté de se défendre à l’aide d’un couteau.
En réaction, les personnes présentes dans la foule l’ont désarmé, arrêté, bastonné et aspergé de carburant avant de le brûler vif…
Le 19 avril 2022, au quartier Djamboutou, dans la ville de Garoua, un jeune homme non identifié d’une trentaine d'années s’est emparé d’une motocyclette appartenant à un conducteur de moto, en se servant d’une clé passe - partout.
Ayant pris la fuite avec son butin, il a été rattrapé par une foule en furie, rattrapé puis entraîné par les conducteurs de motos sur certaine distance avant de le lapider et de le brûler vif…
Par ailleurs,
Dans son communiqué, la Commission des Droits de l’Homme au Cameroun informe qu’au “ cours des mois de janvier à octobre 2021, elle a enregistré dix neuf ( 19) cas de justice populaire dont trois dans les Régions du Centre, cinq dans la Région du Littoral, six dans la Région du Nord et cinq dans la Région du Nord - Ouest…”.
En rappelant certains Articles du Code Pénal en vigueur au Cameroun relativement à ce qu’encourent ceux qui se rendent coupables de justice populaire ou se rendent personnellement justice, la CNDHL relève entre autres que:
“ Cette pratique d’un autre âge qui ne permet pas aux personnes soupçonnées d’avoir commis des infractions pénales d’être poursuivies et de répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes comme il convient dans un État de Droit, tout en leur infligeant des peines barbares, constitutionnellement, légalement et internationalement illicites et disproportionnées au regard des faits qui leur sont reprochés…”.
La Commission recommande à l’État ainsi qu’à toutes les organisations de la société civile de compter et d’analyser les données factuelles relatives à ce phénomène et de lancer de vigoureuses campagnes sur toute l’étendue du territoire nationale pour prévenir ces actes de justice privée indigne d’une société civilisée…
La Commission recommande à l’État de diligenter les enquêtes sur ces actes et d’en punir les auteurs”.
Nicole Ricci Minyem
Pyongyang suscite de nombreuses inquiétudes ces dernières semaines. Afin de faire face à cette “menace”, les Etats - Unis et la Corée du Sud ont annoncé ce samedi leur volonté de renforcer leurs exercices militaires conjoints.
Les deux dirigeants, qui se sont rencontrés à l’occasion du premier déplacement de Joe Biden en Asie en tant que président, ont néanmoins tendu la main à la Corée du Nord pour l’aider à faire face à la pandémie de Covid-19. Et ce alors que Pyongyang a accéléré son programme militaire et semble préparer un essai nucléaire.
“Compte tenu de l’évolution de la menace posée par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), les deux dirigeants conviennent d’entamer des discussions en vue d’élargir la portée et l’ampleur des exercices et des entraînements militaires conjoints dans et aux alentours de la péninsule coréenne”, selon un communiqué conjoint publié à l’issue d’un sommet à Séoul entre les présidents américain Joe Biden et sud-coréen Yoon Suk - yeol.
Les deux entités ont examiné les essais cliniques ainsi que le guide de procédure pour l'évaluation éthique et administrative des protocoles de recherche en santé au Cameroun.
La pandémie Covid -19 avec ses effets multiformes, continue de se faire sentir. Il a mis en évidence l'urgence pour les pays africains de renforcer leurs systèmes de régulation, condition essentielle au développement d'une industrie pharmaceutique viable sur un continent qui ne produit que 2 % des médicaments dont elle a besoin.
Dans ce contexte, la place des essais cliniques est essentielle, car ils représentent non seulement un levier important qui permet de confirmer l'efficacité des médicaments, mais aussi d'assurer leur sécurité et ainsi préserver la santé publique.
Conscient des enjeux liés, Medrac-Afrique, partenaire de développement dans le domaine de la Santé, s'est donné pour objectif de soutenir les acteurs publics africains, à travers la conception d'un modèle de partenariat public-privé, dont le résultat sera l'établissement et la mise en place d'un système réglementaire plus renforcé, pour l'accès à des médicaments de qualité, au profit des populations Camerounaises.
Lors de la cérémonie d’ouverture de la séance de travail de validation des directives relatives à la conduite des essais cliniques au Cameroun, le secrétaire général du ministère de la Santé Publique, le professeur Louis Richard Njock a rappelé à chacune de ses prises de parole que les directives relatives à la conduite des essais cliniques au Cameroun, sont d'autant plus attendues que ces dernières années années, le pays a connu une forte croissance dans sa recherche clinique, d'où la nécessité de promouvoir et de superviser ce secteur.
La validation et la mise en œuvre des directives relatives à la conduite des essais cliniques au Cameroun, passent d'abord par la protection des participants, notamment des populations, afin d'apporter une réponse aux problèmes de santé dans les pays africains en général et au Cameroun en particulier.
Ce guide de la directive va permettre de donner aux chercheurs, des références à travers un système de référence, mais aussi de les aider et les soutenir dans leurs différents efforts de mise en place de la recherche.
Rappelant que la réalisation des lignes directrices pour la conduite des essais cliniques au Cameroun et l'organisation de l'atelier de validation sont une activité majeure du projet S-ROC, financé par EDCTP, un organe de l'Union européenne fortement engagé pour renforcer les capacités en recherche clinique ainsi que les réglementations pharmaceutiques, Le secrétaire général du Minsanté a réitéré ses remerciements au Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique, qui n'a ménagé aucun effort pour la mise en œuvre dudit projet, sans oublier le renforcement du cadre réglementaire des essais cliniques au Cameroun.
N.R.M
Pour répondre à ces attentes, le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a reçu en audience il y’a quelques jours, le Représentant du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés au Cameroun.
Au cours de cette rencontre, Olivier Guillaume Beer a dit au ministre de la Santé Publique, la difficulté qu’il a, d’entrer en possession des fonds alloués par la Banque Mondiale, pour le financement de ses activités sanitaires dans certaines communes du Cameroun, où le nombre des réfugiés est pourtant important.
En effet, la Banque Mondiale, pour le compte de l'année en cours, a en projet de financer à hauteur de 30 millions de dollars, l'amélioration de l' accès à la santé des zones de l'Est, du Nord et de l'Extrême-nord et de l'Adamaoua.
Un projet dont l'échéance court jusqu'en décembre 2022. Seulement jusqu'à ce jour, rien n'est fait pour la mise en œuvre de ce plan.
C’est la raison pour laquelle l'hôte du ministre de la Santé Publique est venu mener une sorte de plaidoyer auprès du Gouvernement, afin d'entrer en possession d'une partie de cette somme (10 millions de dollars), compte tenu de ce que l'année tire à sa fin.
De plus,
Le projet en lui-même connaît actuellement des blocages, au niveau de la signature des accords avec les ONG impliquées dans la mise en œuvre du plan. Or, au-delà des mois de juillet et d'août, il sera difficile pour le HCR de financer ses activités.
Après avoir écouté avec attention son invité, le Dr Manaouda Malachie a suggéré que les fonds dont parle Olivier Guillaume Beer soient mis à la disposition du HCR, à travers les ONG sus - citées; en précisant au passage que “ le ministre de la Santé Publique ne peut entrer en contact direct avec une ONG internationale pour un tel projet…”.
Par ailleurs, pour que le pays ne perde pas tous les fonds, il a été suggéré qu'une réunion soit organisée dans de brefs délais, afin de mettre sur pied, un plan d'utilisation du reste des 20 millions de dollars.
Nicole Ricci Minyem
Il y’a quelques jours, Nalova Lyonga - ministre des Enseignements Secondaire et Samuel Eto’o Fils - président de la Fédération Camerounaise de Football ont paraphé les documents de l'accord dont les prémices seront visibles dès le mois de Juillet 2022, au cours de la tenue des finales FENASSCO Ligue "À".
Il s’agit notamment d’une Convention qui en réalité a été révisée, car initialement conclue entre les deux instances le 8 août 2014. Ladite Convention comporte 4 chapitres pour 25 clauses dont l’une des plus importantes est la promotion du football en milieu scolaire.
Une responsabilité qui revient à la Fédération Camerounaise de Football, à travers l’organisation permanente des jeux de la Fédération Nationale du Sport Scolaire, dans la stricte application des règles de la Fédération Internationale de Football Association et de l’instance faîtière de cette discipline sportive au Cameroun.
De manière plus précise, il s'agit pour les deux institutions de vulgariser le football jeunes, de détecter les jeunes talents, d'organiser des stages de formation à divers niveaux, de former de jeunes arbitres ainsi que de jeunes reporters.
L’une des clauses de la Convention sus - mentionnée insiste sur la formation aux valeurs citoyennes, au développement des infrastructures, à la promotion du slogan Sport/Études, à la promotion du Clean School games.
Pendant la phase des allocutions, Samuel Eto’o Fils a redit sa détermination à redonner à son pays ses lettres de noblesse dans le domaine qu’il connaît le plus: Le Football car, de son point de vue, le Cameroun possède de nombreux talents qui ne demandent qu’à éclore…
Le Pr Nalova Lyonga, entre autres choses, a solennellement annoncé la tenue effective des Finales FENASSCO Ligue "A" cette année. Ce sera courant mois de Juillet
Rappelons que la convention revisitée et signée ce jeudi a pour point de départ, l'audience que le Ministre des Enseignements Secondaires avait accordée au président de la Fecafoot le 12 avril 2022. Les deux parties avaient, à cette date, mis une équipe de travail sur pied dont les résultats ont abouti à la signature de ce 19 Mai 2022.
Nicole Ricci Minyem
la résolution A/RES/71/252 du 23 décembre 2016, sur la Suite donnée à la Déclaration et au Programme d'action en faveur d'une culture de paix.
Dans le cadre de la formation sus - citée, les dames ont utilisé les matériaux tels que le manioc, la patate, la banane plantain, l’igname, le maïs et bien d’autres.
Du point de vue de Aurélie Obekadon - chef de la Promotion de la Femme et de la Famille au niveau de la mairie de Yaoundé 5, le coût de la farine de blé est l’une des raisons fondamentales de l’organisation thématique dans un premier temps à un atelier de formation dans les locaux de l’usine de séchage des tubercules de Nkomo:
“Le prix du blé sur le marché connaît une hausse depuis quelque temps. Au niveau de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé 5, nous nous sommes posées la question de savoir s’il y’a des raisons qui nous empêcheraient de consommer de la farine locale;
C’est donc ainsi que nous avons pensé à cet atelier de formation qui a reçu un engouement auquel nous ne nous attendions même pas, car c’est la première fois.
Aujourd’hui, nous pouvons dire avec fierté que les dames, après avoir été outillées en théorie et en pratique à la production de la farine à base des produits locaux, peuvent valablement pallier à la farine de blé…”.
Le Forum sur les farines locales
Il est intervenu après l’atelier de formation et pendant deux jours, 14 et 15 Mai 2022, les femmes de cette Commune ont convergé vers le Centre de Promotion de la Femme et de la Famille de leur Arrondissement et ont eu la possibilité de mettre concrètement en pratique, ce qu’elles ont appris auparavant.
Le chef de la Promotion de la Femme et de la Famille au niveau de la mairie de Yaoundé 5 affirme qu’elles “ont préparé des baguettes de pain, des gâteaux, des beignets, des cakes, des crêpes, des spaghettis en utilisant uniquement la farine locale obtenue à l’usinee…”.
“Un gain pour ces dames, mais aussi pour les consommateurs”, pense entre autres Delphine Nnanga - 1er Adjoint au maire de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé 5.
La magistrate municipale ajoute que: “Ce Forum est une façon d’autonomiser la femme, mais aussi, répondre au besoin sans cesse croissant de la demande en blé. Comme nous le savons tous, depuis l’avènement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le marché local de blé est en chute libre et le prix de la farine revue à la hausse.
Une situation due au fait que 40 % des farines consommées au Cameroun émanent de ces pays. Pour répondre de façon efficiente à ce problème, il était de bon ton pour la mairie de Yaoundé 5, d’outiller les femmes à la production des farines locales…”.
Collaboration
Au niveau de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé 5, Aurélie Obekadon - chef de la Promotion de la Femme et de la Famille au niveau de la mairie de Yaoundé 5 laisse également entendre que:
“ Produire de la farine afin d’obtenir des aliments en quantité, nécessite de la matière première en abondance. Pour répondre à cette question, la commune de Yaoundé 5 a entrepris de collaborer avec les dames réunies en GICs et associations, qui produisent de la matière première en quantité, dans le but de disposer de cette matière de façon permanente pour répondre à la demande…
Nous pourrons ainsi proposer des produits dans les boulangeries et pourquoi pas, à moyen terme ouvrir des boulangeries qui ne proposent que des produits faits à base de farine locale”.
En attendant d’atteindre ces objectifs, Delphine Nnanga - 1er adjoint au maire déclare que “les formations vont se poursuivre”.
Nicole Ricci Minyem
Tel est le titre du nouvel ouvrage proposé par Abakar Ahamat qui, depuis son départ en retraite a décidé de se lancer dans la rédaction des ouvrages.
Ouvrages dans lesquels l’Administrateur Civil Principal revient entre autres sur les maux qui minent le commandement préfectoral, un métier pourtant captivant, bien qu’absorbant, mais qui ne s’apprend pourtant “ni à l’École Nationale d’Administration et de Magistrature, ni au ministère de l’Administration Territoriale, mais plutôt sur le terrain; Au contact des dures et tristes réalités du terrain”, affirme Abakar Ahamat.
En rédigeant la préface de la deuxième édition de “Ni Courtisan Ni Flagorneur: Le pouvoir du Verbe et de la Verve”, Alexandre Djiméli dit ceci:
“ Loin des fanfaronnades stériles et au - delà d’une simple parade rhétorique, les discours de monsieur Abakar Ahamat constituent un repère pour une connaissance des réalités de son temps. Qui plus est, ils ont mis un aspect visionnaire sur les défis d’aujourd’hui.
Trois exemples pour l’illustrer: La gestion prévisionnelle de la crise sociopolitique, dans les régions du Nord - Ouest et du Sud - Ouest du Cameroun, le management des élections dans un contexte institutionnel nouveau avec l’entrée en scène d’Elections Cameroon et surtout la pratique du bilinguisme officiel ( anglais / français) devenue une exigence dans les présentations publiques des hommes et femmes du commandement.
A propos “ la préfectorale d’action et d’anticipation” dont il était un ardent défenseur vaut ici, tout son pesant d’or.
Le gouverneur Abakar Ahamat ne s’est pas appuyé, loin s’en faut, sur l’ensemble de ses interventions publiques pour dire comment il voyait le monde. Il a dû faire des choix. Comme le veut une certaine tradition communicationnelle, aucun choix n’est “ validable” sans critique”.
L’ouvrage “Ni Courtisan Ni Flagorneur: Le pouvoir du Verbe et de la Verve” est présent dans de nombreuses librairies, aussi bien à Yaoundé qu’à Douala, ainsi que dans plusieurs autres villes.
Nicole Ricci Minyem
J30. J60. J90. Il y a deux ans, au début de la pandémie, les premiers témoignages de personnes contaminées par le coronavirus ressentant encore des symptômes de la maladie plusieurs semaines après avoir contracté le coronavirus se multiplient sur les réseaux sociaux.
Des patients souvent jeunes, qui ont au départ développé une forme légère à modérée du virus et dont le mal persistant va vite porter un nom : le Covid long. Ou quand la maladie semble faire de la résistance dans l’organisme alors même qu’il n’abrite plus le virus.
Si les vaccins anti-Covid ont une capacité modérée à empêcher la transmission du virus, en particulier face au variant Omicron, qui est associé à un échappement immunitaire, on sait toutefois qu’ils protègent des formes graves de la maladie.
Et ce n’est pas tout : selon plusieurs études scientifiques récemment publiées, la vaccination réduirait les risques de développer un Covid long. Et après une infection, elle pourrait atténuer les symptômes persistants.
Un effet protecteur observé
Au Royaume-Uni, l’Agence de sécurité sanitaire a passé au crible les résultats de huit études publiées sur le sujet. Selon six d’entre elles, les personnes vaccinées contre le Covid-19 qui ont ensuite été infectées par le virus sont moins susceptibles que les personnes non vaccinées de développer un Covid long. Mais dans des proportions qui varient de l’une à l’autre.
Une étude observationnelle américaine menée sur les dossiers électroniques de patients de la US Veterans Health Administration conclut ainsi que le risque de présenter des symptômes six mois après l’infection est réduit de 13 % chez les patients Covid vaccinés, comparés aux patients Covid non vaccinés.
Une étude britannique, menée sur un échantillon d’environ 1,2 million de personnes, rapporte quant à elle, un risque réduit de 50 % chez les patients vaccinés de présenter symptômes persistants. Une autre, qui n’a pas été validée par ses pairs, conclut à un risque réduit de 41 %.
“Ces résultats disparates ne sont pas surprenants, dans le sens où les scientifiques ne prennent pas tous les mêmes critères et symptômes pour définir ce qu’est le Covid long”, explique à 20 Minutes Dr Benjamin Davido, infectiologue et médecin référent de crise Covid-19 à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches.
Une protection qui n’est pas aussi forte selon l’âge
“Chez les moins de 40 ans, la tranche d’âge la plus touchée par le Covid long, on note une tendance protectrice du vaccin, qui n’est cependant pas évidente à évaluer pour cette catégorie de patients qui font le plus souvent des formes peu ou pas symptomatiques de la maladie.
Ce qui est intéressant par ailleurs, c’est que les études montrent qu’une vaccination à deux doses réduit de 40 % les risques de Covid long et de séquelles chez les plus de 60 ans, alors que c’est une tranche d’âge qui est plus susceptible de développer des formes graves de la maladie, nécessitant une hospitalisation et qui laissent des séquelles, ce qui en fait à mon sens une autre forme de Covid long, détaille l’infectiologue. On voit ainsi que la vaccination apporte une protection – intéressante mais pas totale – contre les séquelles et les effets persistants du virus”.
Un effet bénéfique sur les formes longues déjà déclarées
Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), 20 % des patients Covid en France ressentent encore des symptômes cinq semaines après leur contamination. Et un sur dix souffrait d’un Covid long trois mois après l’infection.
“J’ai des patients qui ont été contaminés au début de la pandémie et qui décrivent encore des symptômes persistants tels que fatigue, essoufflement, brouillard cérébral et autres douleurs”, confie le Dr Davido.
Plusieurs facteurs expliqueraient ce phénomène. « Une virémie élevée, c’est-à-dire la présence de virus dans le sang, est associée à un risque accru de récidive et de Covid long, ainsi que la présence d’autoanticorps qui vont être dirigés contre l’organisme, mais peu d’anticorps protecteurs malgré l’infection, poursuit l’infectiologue.
Or, la vaccination va stimuler la production d’anticorps et permettre ainsi de neutraliser le passage du virus dans le sang, en réactivant le virus latent dans l’organisme. Elle vient ici soutenir la mémoire immunitaire de l’organisme déjà infecté et permet ainsi d’atténuer voire mettre fin aux symptômes persistants”.
Agir le plus tôt possible
Mais dans ce cas, mieux vaut ne pas traîner. Une autre étude américaine pré publiée, menée par la Covid Patient Recovery Alliance sur les dossiers d’environ 240.000 patients infectés par le coronavirus en mai 2021, révèle que les personnes qui ont reçu leur première dose de vaccin après avoir contracté le coronavirus étaient moins susceptibles de développer un Covid long que les non vaccinées et logiquement, plus tôt elles reçoivent leur injection après l’infection, plus le risque de symptômes persistants est faible.
“Mieux vaut ne pas trop attendre pour mettre en place une prise en charge, confirme le Dr Davido. J’ai une patiente qui garde des séquelles de son infection et qui n’est pas vaccinée. Or, la vaccination pourrait chez elle permettre une clairance du virus dans ses organes, elle qui a peu d’anticorps.
La vaccination doit rester au cœur de notre stratégie de lutte anti-Covid, c’est un outil précieux mais qui, comme les médicaments, n’est pas efficace à 100 % : il y a des gens chez qui elle marche et d’autres non. Ce qui est sûr, c’est que plus la prise en charge du Covid long est tardive, plus les effets persistants seront difficiles à combattre”.
N.R.M
Dans les marchés, les stations services pour avoir de l’essence, il n’est plus aisé d’avoir 500, 2000, voire 5000 F Cfa, sans parler des pièces de 100.
Pour comprendre ce phénomène, nos confrères d’Afrik inform ont tendu leur micro au Dr. Jean Bertin Djiofack - Economiste et Fondateur de Djobey Consulting Corporation qui apporte quelques éclaircissements
L’impact de la rareté de la monnaie sur l’économie camerounaise
La rareté des ressources au sens économique du terme exprime le fait que les ressources sont produites en quantité limitée. La rareté est un problème majeur de l’économie car les gens ont des envies illimitées et des ressources par essence limitées.
Une expression est devenue populaire au Cameroun ces trois dernières années de la bouche des commerçants lors d’un échange avec un client venu acheter une marchandise “je n’ai pas la petite monnaie”.
La petite monnaie se présente généralement sous la forme de petites pièces d’argent métallique allant de 1 à 499 Francs CFA. Au Cameroun l’on constate que ladite Petite Monnaie devient de plus en plus rare. Qu’est ce qui peut être à l’origine de la rareté des pièces de monnaie sur le marché ? Cela peut-être dû à plusieurs raisons:
De vastes réseaux de contrebande qui utilisent les pièces de monnaie en quantité illimité pour la production des bijoux
La disparition des pièces de monnaie dans l’économie Camerounaise actuelle viendrait aussi du fait d’un vaste réseau de contrebande. Depuis plusieurs années au Cameroun, on observe la rareté des pièces de monnaie sur le marché.
La disparition de cette pièce de monnaie encore appelée monnaie métallique peut être causée par les opérateurs véreux qui en ont besoin pour produire les Bijoux.
Certaines personnes rencontrées sur les marchés pensent que ladite petite monnaie serait très appréciée des Chinois, qui la transforment en bijoux en l’instar des chaînes en plaqué Or, Argent, Bracelet etc.… qui selon mes investigations sont exportés vers la chine
Des opérateurs véreux qui font disparaître les pièces de monnaie sur le marché pour ensuite en faire commerce
C’est ainsi que, pour se faire de l’argent certains seraient capables de la confisquer pour les vendre pour plusieurs raisons. Ces opérateurs vont disparaître les pièces de monnaie métallique pour ensuite en faire commerce, de sorte que lorsque vous vouliez des pièces de monnaie. Ça devient un bien vendu. Cela crée de la spéculation sur le marché et permet à ces opérateurs véreux de gagner de l’argent en revendant ces pièces de monnaie.
Quel est l’impact de la rareté de la monnaie sur l’économie camerounaise ?
Il existe la monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale. Les billets et les pièces de monnaie sont fabriqués par l'État à travers la banque centrale. Les pièces de monnaie en circulation font partie de la masse monétaire qu’on appelle monnaie fiduciaire.
Quand ces pièces disparaissent sur le marché. C’est une partie de la masse monétaire qui sort et qu’il n’est plus en mesure de financer les activités économiques, la croissance économique en générale et le commerce au détail en particulier.
Pour le Commerce de détail, la rareté des pièces de monnaie sur le marché crée une inflation de fait. Ce qui entraîne la perte de pouvoir de la monnaie.
En créant cette inflation, les opérateurs économiques perdent leur pouvoir de monnaie. Par exemple si vous prenez une moto “Benskin” dans la ville à Douala, que vous devez payer à 150 Franc Cfa et à destination vous n’avez pas 150 Franc Cfa, mais 500 Franc Cfa et si le moto-taximan “Benskineur” n’a pas de petite monnaie, il vous remboursera 300 Franc Cfa. C’est vous qui perdez votre pouvoir d’achat.
Nous pouvons prendre également le cas des sociétés en charge de la distribution de l’électricité et de l’eau courante qui auront des problèmes de monnaie lorsqu’il faudra rembourser le client venu payer sa consommation; ce qui créera des files d’attente interminables.
Une vraie parade contre les caissières qui semblent toujours vouloir arrondir les reliquats au profit de leurs entreprises ou poches.
Les conséquences de cette disparition de pièces de monnaie sont très importantes parce qu’elle crée de la spéculation, de la part des commerçants véreux qui les dissimulent et font en sorte qu’on dispose plus des divisions monétaires plus élevées que ces pièces-là.
Elle est également plus importante parce que se faisant, on manque de moyens, pour financer le bien être. Cela oblige à acheter plutôt de grandes quantités de produits.
Certains commerçants s’approprient de la petite monnaie, afin de la revendre. Par exemple, pour que vous ayez la somme de 5 000 Franc Cfa en jetons de 100 Franc, il vous faut débourser ainsi 50 francs.
Pour obtenir le montant de 10 000 Franc Cfa il vous faut par contre aller jusqu’à 100 F Cfa. Faites un tour au centre-ville de Douala, là, tout y est. On constate que la petite monnaie est devenue l’objet d’une quête et d’un véritable nouveau commerce. Un précieux butin permettant de tirer un maximum de profit.
Quand vous arrivez aujourd’hui dans certaine boulangerie, vous payez une baguette de pain à 125 Franc Cfa, on vous dit “On n’a pas 75 FCFA, trouver quelque chose à prendre”. Donc vous faites des achats non prévus. Ceci trouble le plan de vos dépenses financières.
L’absence des pièces de monnaie plombe le commerce, des échanges des biens et services et la possibilité de croissance économique. Il est à noter que l’absence de cette petite monnaie pourrait avoir de nombreuses conséquences sur l’économie Camerounaise.
Leur rareté pourrait entraîner à long terme, la création d’un commerce illégal de pièces de monnaie. De plus, l’absence des pièces de monnaie sur le marché entraînerait automatiquement une inflation, en ce sens où, n’étant plus en circulation, tous les produits qu’on pouvait se procurer avec lesdites pièces, seront revus à la hausse.
L’Etat qui fabrique la monnaie à travers la Banque Centrale, doit mettre les mesures de contrôle pour empêcher l’évasion des pièces de monnaie occasionné par des réseaux de contrebande.