25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Ces deux points ont été prioritairement étudiés lors des travaux de la première assemblée générale ordinaire du Forum des Institutions de Régulation du Cameroun (Firc). Assises organisées à Yaoundé il y’a quelques jours et qui ont également permis:  

 

D’évaluer le chemin parcouru depuis l’Assemblée Générale constitutive du 26 mars 2021, au cours de laquelle le premier Bureau Exécutif de cette organisation a été élu, avec à sa tête Josué Youmba de regrettée mémoire. 

 

En prononçant son allocution, le Professeur Ebot Ebot Enaw est revenu sur les récentes réformes en matière de planification et de budgétisation qui se sont entre autres matérialisées par le passage du budget de moyen au budget programme; L’élaboration et L’adoption de la SND30 ou encore l’institution des fonctions de contrôle de gestion et d’audit interne, avec en toile de fond les obligations d’efficacité et d’efficience…Des dispositions qui, de son point de vue “permettent d’axer les actions du gouvernement vers la quête permanente des impacts directs, perceptibles et mesurables pour le bien-être des populations…”. 

 

Le Directeur Général de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ajoute que: 

 

“Pour ne pas rester en marge de ce processus, toutes les parties prenantes du Forum des Institutions de Régulation du Cameroun doivent se réinventer afin de traduire cette vision dans les projets et les activités du FIRC…De même, les ressources attendues devraient être de nature à garantir une autonomie financière à cette organisation, en vue de permettre la réalisation effective des activités porteuses inscrites dans son plan de travail de l’exercice 2022…

 

Cet instrument de planification devrait permettre au FIRC de répondre aux défis à relever pour consolider les bases de son fonctionnement ; rendre les Institutions-Membres plus performantes en vue de renforcer leur contribution au développement socio-économique de la nation ; et promouvoir la mission de régulation des services publics au Cameroun”. 

 

En rappel,

 

L’idée de la création d’un forum regroupant les institutions en charge de la  régulation des services publics du Cameroun, est évoquée en juillet 2015 à  Midrand (Afrique du Sud), par les Directeurs Généraux de l’ARSEL et de  l’ARMP, en marge des travaux de la 12ème conférence annuelle de l’African Forum for Utility Regulators (l’AFUR).

 

Nicole Ricci Minyem

Avec 440 cas de choléra enregistrés entre avril et mai 2022 et 8 décès, cette structure hospitalière non étatique est l’un des épicentres de la lutte contre l’épidémie. 

 

Selon le constat fait le 03 juin 2022, cette formation sanitaire ne compte désormais plus que 14 patients. Tous sont dans un état désormais stable et sont internés dans un espace aménagé pour la prise en charge des personnes atteintes de cette maladie.

Etienne Richard, directeur de l'hôpital Saint Jean de Malte de Njombe, indique qu’entre les mois d’avril et de mai 2022, cette structure a accueilli jusqu'à 36 patients par jour. Une situation qui a amené le staff managérial à recruter une dizaine de personnel en dépit de fortes tensions de trésorerie.

L’une des recrues munie d’un mégaphone, avait pour mission de se balader dans l’enceinte de l’hôpital, afin de sensibiliser les usagers sur la pandémie du choléra. D’ailleurs, l’on remarque que les affiches sur les mesures à adopter pour éviter de se faire contaminer tapissent encore les murs des différentes unités médicales.

Toutes ces actions ont été présentées au Ministre de la Santé publique il y a quelques jours, à l’occasion de sa visite de travail à l’hôpital Saint Jean de Malte de Njombe.

Le Dr. Manaouda Malachie a profité de cette occasion, pour demander à ses proches collaborateurs d’examiner les éventuelles possibilités d’accompagner cette Fosa, dans la lutte contre cette maladie ainsi que dans le relèvement de son plateau technique.

Au préalable, le Minsanté et sa délégation ont fait le tour de cette infrastructure sanitaire, qui a bénéficié d’un financement du Contrat-Désendettement-Développement (C2D), pour la réhabilitation de certains services dont le laboratoire, la médecine générale, la néonatalogie…

Au service de laboratoire coordonné par Atefack Paulin, l’on apprend que chaque mois, près de 1600 malades sont reçus, 4500 examens réalisés et, fait rare, 120 donneurs de sang.

Au service des urgences, le Dr. Ndjiwo fait savoir que cette unité de soins est dotée depuis peu d’une salle de dégagement (pour préparer les patients avant l’intervention au bloc), d’une salle de déchoquage.

Présenté par Etienne Richard - Directeur de l'hôpital Saint Jean de Malte de Njombe comme le service le plus sollicité, les urgences ont reçu une moyenne de 30 accidentés de la route entre les mois d’avril et de mai.

Parvenu au bloc opératoire, on découvre deux salles en pleine rénovation avec sciatiques installés, autant que des circuits de fluides et une climatisation centrale opérationnelle.

L’hôpital enregistre en moyenne 1000 naissances par an et est doté d’une maternité munie de plusieurs salles d’accouchement, de même qu'une dizaine de couveuses et autant de berceaux.

Après sa visite, Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a félicité l’équipe dirigeante pour la qualité des soins et services offerts aux populations. Il a également promis de se pencher sur le besoin en ressources humaines exprimé en fonction des spécialités définies. 

 

N.R.M

Six civils maliens et deux Casques bleus égyptiens de la mission de l'ONU au Mali ont été tués jeudi et vendredi dans l'explosion de deux engins improvisés distincts dans le centre du pays, a-t-on appris de sources locales et onusiennes.

 

Une charrette de retour du marché a sauté sur une mine près de Waya jeudi, ont indiqué vendredi un responsable militaire et deux édiles locaux qui s'exprimaient sous couvert d'anonymat pour leur sécurité, étant donné la forte présence jihadiste dans le secteur.

Cinq civils ont trouvé la mort jeudi et un sixième a succombé à ses blessures vendredi, selon ces mêmes sources.

Vendredi, deux soldats de la Minusma ont été tués et un troisième blessé par l'explosion d'un autre engin artisanal près de Douentza (centre), sur l'axe conduisant à Tombouctou (nord), a indiqué le porte-parole de la mission Olivier Salgado sur les réseaux sociaux.

Les soldats faisaient partie du contingent égyptien de la Minusma, a indiqué un responsable sécuritaire.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a "condamné dans les termes les plus forts" cette "attaque", dans un communiqué. Ses membres ont exhorté les autorités à enquêter et traduire en justice les auteurs de cet acte, qui "peut constituer un crime de guerre sous la juridiction internationale".

Ce sont les deuxième et troisième Casques bleus tués en trois jours. Un soldat jordanien a succombé à une attaque à l'arme légère et au lance-roquettes contre le convoi dans lequel il se trouvait mercredi à Kidal (nord).

Avec plus de 12.000 soldats déployés dans ce pays plongé dans la tourmente depuis le déclenchement d'insurrections jihadiste et indépendantiste en 2012, la Minusma est la mission de l'ONU la plus dangereuse au monde. Depuis sa création en 2013, 174 de ses Casques bleus ont trouvé la mort dans des actes hostiles.

Les engins explosifs improvisés (EEI) sont l'arme de prédilection des jihadistes contre la Minusma ainsi que les forces maliennes. Ils tuent aussi régulièrement de nombreux civils.

Sept Casques bleus togolais dans un convoi logistique ont été tués par l'explosion d'un tel engin en décembre 2021 entre Douentza et Sévaré.

"Extrême dévouement" des Casques bleus

Vendredi, les casques bleus se trouvaient dans une escorte d'une douzaine de véhicules onusiens qui accompagnaient un convoi de camions civils transportant du carburant, a précisé M. Salgado.

Une mine a explosé au passage du convoi, a rapporté M. Salgado. De tels convois peuvent s'étirer sur des kilomètres.

Ce type de mine peut sauter au contact d'une roue ou être actionné à distance.

"Une semaine dure, très dure pour nous. On ne dira jamais assez la difficulté de notre tâche et l'extrême dévouement de nos Casques bleus", a tweeté le chef de la Minusma El-Ghassim Wane.

C'est la sixième attaque contre un convoi de l'ONU depuis le 22 mai, a dit à New York Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général Antonio Guterres. Ce dernier "condamne cette nouvelle attaque", a-t-il dit.

"En dépit de ces circonstances difficiles (...) nos collègues poursuivent leur travail conformément à leur mandat" délivré par le Conseil de sécurité, a-t-il déclaré, citant la participation de la Minusma à la récente restauration de deux ponts détruits par des attaques dans la même région.

Le centre du Mali est l'un des principaux foyers des violences qui ensanglantent le Sahel. Parties du nord, ces violences se sont étendues au centre ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins. Elles ont fait des milliers de morts civils et combattants et des centaines de milliers de déplacés.

Deux rapports rendus publics cette semaine, l'un du secrétaire général de l'ONU, l'autre de la division des droits de l'Homme de la Minusma, s'alarment d'une intensification des violences dans le centre et le nord.

 

C’est ce dimanche que le président Russe a prévenu que Moscou frapperait de nouvelles cibles si les Occidentaux fournissent des missiles de longue portée à l'Ukraine, jugeant que les livraisons actuelles d'armes visaient à “prolonger le conflit”.

 

Si des missiles de longue portée sont livrés à l'Ukraine, “alors nous tirerons les conclusions appropriées et utiliserons nos armes (...) pour frapper des sites que nous n'avons pas visés jusqu'à présent”, a déclaré Vladimir Poutine, selon les extraits d'une interview à paraître ce dimanche soir sur la chaîne de télévision Rossiya-1. Le chef de l'État russe n'a pas défini la portée à partir de laquelle Moscou réagirait, ni précisé quelles cibles pourraient être visées.

Moscou dit avoir détruit des blindés par des pays d’Europe de l’Est 

La Russie a affirmé avoir détruit dimanche des blindés fournis à l'Ukraine par des pays d'Europe de l'Est dans des frappes aériennes sur Kiev, les premières depuis plusieurs semaines.

“Des missiles de haute précision et de longue portée tirés par les forces aérospatiales russes sur la banlieue de Kiev ont détruit des chars T-72 fournis par des pays d'Europe de l'Est et d'autres blindés qui se trouvaient dans des hangars”, a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. 

Des “explosions” ont secoué Kiev dimanche matin, a affirmé son maire Vitali Klitschko dans un message sur Telegram.

“Plusieurs explosions dans les quartiers de Darnytsky et Dniprovsky de la ville. Les services sont en train d'éteindre” le feu, a écrit l'édile de la capitale ukrainienne.

“L'agresseur continue de lancer des missiles et de mener des frappes aériennes sur les infrastructures militaires et civiles de notre pays, en particulier à Kiev”, a écrit l'état-major de l'armée ukrainienne sur sa page Facebook.

La capitale, autour de laquelle l'étau russe s'est desserré fin mars début avril, avait été notamment frappée le 28 avril, le jour de la visite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, “cinq missiles” s'étaient alors abattus sur Kiev. Des alertes aux raids aériens ont résonné dans de nombreuses autres villes du pays dans la nuit de samedi à dimanche.

Poursuivant son action de plaidoyer et d’accompagnement pour l’enseignement de ces notions dans les écoles de Statistiques, l’Entité des Nations Unies pour l'Égalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes (ONU Femmes) a apporté une expertise en dispensant le cours intitulé : “Statistiques de Genre : Concepts, Approches et  Méthodes” aux étudiants de cinquième année de l’Institut Sous-régional de Statistique et  d’Economie Appliquée (ISSEA).

 

Cet enseignement fait suite à une requête émise par cette institution qui a sollicité l’expertise de ONU Femmes pour l’opérationnalisation de ce cours, récemment introduit dans son programme de formation. 

Le Bureau ONU Femmes du Cameroun a désigné Waffo Ulrich Inespéré, Expert en Statistiques de Genre et ODD à ONU Femmes, pour l’accompagnement technique. Ce dernier a, dans son approche, veillé à l’interactivité des échanges et encouragé les étudiants à s’intéresser à ce nouveau domaine d’étude dans leurs recherches et travaux futurs.

Il est important de rappeler que l’introduction du cours sur les statistiques de genre dans l’unité d’enseignement “Statistiques  Sectorielles” à l’ISSEA à partir de l’année académique 2021/2022 est l’aboutissement d’un plaidoyer initié par ONU Femmes depuis 2019, dans le cadre de son projet “Making Every Woman and Girl Count”, dont l’objectif est de renforcer le système statistique camerounais pour une meilleure production et utilisation des statistiques de genre.

Elle témoigne aussi de la volonté du top management de l’ISSEA de moderniser le parcours de formation en son sein, en l’arrimant aux thématiques innovantes et pertinentes dans le cadre de la réalisation des Objectifs de Développement Durable.

Parmi les recommandations formulées à l’issue de l’atelier, l’on peut noter celle dans laquelle les participants sollicitent leur intégration au sein du programme “Women Count”,  à travers des stages académiques. 

 

N.R.M

Des terroristes en pleine débandade qui, touchés par une compassion aussi providentielle que foudroyante, décident d’abandonner armes, bagages et otages, afin de mieux passer par les portes étroites du salut. 

 

Entre tragédie et comédie, ainsi se termine la captivité de la Sénatrice Elizabeth Regina Mundi, enlevée et gardée comme otage quelques jours auparavant par une bande de brigands nourrissant des prétentions sécessionnistes.

L’heureux dénouement de cette scabreuse affaire qui aura tenu l’opinion en émoi, met une fois de plus en lumière, la redoutable efficacité de la synergie qui existe entre la Nation et ses Forces de Défense et de Sécurité, l’une et l’autre se prêtant mutuellement assistance dans les chantiers d’intérêt général, notre sécurité en particulier.

La force de ladite synergie est telle que sur la base du quotidien, des malfaiteurs isolés ou en bandes sont dénoncés aux forces de maintien de l’ordre, les mots d’ordre de désobéissance ne sont plus suivis, et même les menaces brandies par les terroristes ne parviennent plus à perturber l’activité sociale dans les régions où ces hors-la-loi projettent d’instaurer un climat d’insécurité.

Les seuls à ne pas s’apercevoir de ce regain du réflexe patriotique, sont les impénitents de la mystification numérique, eux qui se seront imaginés à la tête d’un proto-État créé de toutes pièces depuis un smartphone, avec une masse négligeable d’aliénés moraux, psychotiques et d’attardés intellectuels qui se verront affublés d’une nationalité, une histoire et une cosmogonie tout aussi imaginées.

L’épais voile de promesses chimériques s’étant dissipé à l’épreuve de la réalité des violences indiscriminées, sont apparus au grand jour, l’hypocrisie, la cupidité et le travestissement des prosélytes de la néo-féodalité corporatiste, impitoyables vampires qui font fortune sur nos infortunes.

Désormais, plus aucune empathie, plus aucune sympathie pour ces artisans de nos malheurs, plus aucun refuge ni aucune provision pour ces bâtisseurs de ruines.L’imposture séparatiste a fait son temps, et beaucoup de mal, hélas !Maintenant, extirpons-la définitivement de notre environnement !

 

Capitaine de Vaisseau

ATONFACK GUEMO

Chef de Division de la Communication - MINDEF

Dans une analyse qu’il a faite, le journaliste affirme entre autres que la France doit des explications à tous, surtout les médias de ce pays qui “ aiment véhiculer seulement l’image négative de l’Afrique et se moquer de la Can…”. 

 

L’intégralité  de son analyse 

“La France nous doit des explications sur les incidents et il serait mieux d’éviter de masquer la vérité… Les supporters ont été très mal traités.  Où sont les médias français qui aiment véhiculer seulement l’image négative de l’Afrique et qui aiment se moquer de la CAN? On ne vous entend plus !  

La honte internationale, elle est pour la France qui prétend pouvoir donner des leçons au monde entier.  Qu’ils s’occupent de leur championnat qui a été plus fameux pour les débordements dans les stades que pour le jeu et le football cette saison.

Comprenez bien, si je dis cela, c’est parce qu’ils disent que 30 à 40 000 personnes sont venues avec des faux billets ou sans billets mais beaucoup de choses ne collent pas. Jusqu’à 70% des tickets présentés au Stade de France supposés faux selon la FFF. Et le chiffre avancé, on n’y croit pas. Que ce soit moi ou mes collègues.

J’ai recueilli une bonne vingtaine de témoignages et je continue. Mes collègues aussi. Au tout départ, ils ont diabolisé les fans en disant qu’ils sont arrivés en retard, ensuite pour dire qu’ils n’avaient pas de tickets. Il y a des familles, femmes et enfants qui se sont fait gazer, des journalistes aussi. Beaucoup de troubles sont venus des locaux, pas des fans venus d’Espagne ou d’Angleterre.

Personne n’a vu de faux tickets, aucun fan ne s’est plaint de s’être fait arnaquer et d’avoir acheté un faux ticket, d’avoir perdu autant d’argent car c’est cher. Car si on avait autant de faux, il y aurait des gens qui parleraient et porteraient plainte pour escroquerie. Ils nous disent que seuls les anglais ont eu des problèmes, c’est faux. Côté Real Madrid il y a des gens qui se sont fait gazer aussi.

Beaucoup de témoignages documentés contredisent les explications officielles. Plus de questions que de réponses finalement… En tout cas, après le match, dans la zone mixte (là où tu interviewes les joueurs), tous les médias du monde parlaient des incidents, pas du match”.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi à l'unanimité une résolution pour intensifier la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée, point noir des armateurs et qui coûterait près de deux milliards de dollars par an à la région.

Rédigée par la Norvège et le Ghana, membres non-permanents du Conseil, la résolution "condamne fermement la piraterie et les vols à main armée en mer, y compris les actes de meurtre, les enlèvements et les prises d'otages, dans le golfe de Guinée".

Après un vote favorable des 15 membres du Conseil de sécurité, Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice à l'ONU des Etats-Unis, qui préside le Conseil en mai, a annoncé que la résolution "2634 (2022) avait été adoptée à l'unanimité".

Le texte exhorte "les Etats membres de la région du golfe de Guinée à agir rapidement, au niveau national et régional, avec l'appui de la communauté internationale (...), pour développer et mettre en œuvre des stratégies de sécurité maritime".

La résolution demande aux "Etats membres de la région de criminaliser la piraterie et les vols à main armée en mer dans le cadre de leur législation nationale".

Pour l'ambassadrice de Norvège à l'ONU, Mona Juul, avec "plus de 1 000 navires qui traversent chaque jour les eaux du golfe de Guinée", la piraterie concerne aussi les "dizaines de pays qui investissent en Afrique centrale et méridionale".

Citant des chiffres de l'ONU, Mme Juul a évalué à "deux milliards de dollars par an" le coût de la piraterie dans le golfe de Guinée.

"Au-delà des eaux territoriales, il faut absolument une coopération en haute mer" où les pirates s'aventurent de plus en plus, avait indiqué à l'AFP, avant le vote, un responsable de l'ONU, soulignant les "faibles capacités militaires" des régimes africains.

Le golfe de Guinée, dont les eaux riches en hydrocarbures et ressources halieutiques bordent une vingtaine de pays, s'étend sur 5.700 km du Sénégal à l'Angola. Quelque 99 % des marins enlevés par des pirates en 2020 travaillaient dans le golfe de Guinée, selon un rapport de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l'institut de recherche Stable Seas.

Les groupes de pirates concentrés dans le delta du Niger qui donne sur le golfe de Guinée "gagnent peut-être cinq millions de dollars de revenus directs par an grâce au vol et à la prise d'otages", indique ce rapport.

Mais "le coût total de la piraterie pour les Etats côtiers du golfe de Guinée (représente) au moins 1,925 milliard par an" en pertes directes et indirectes, précise le document.

La région a enregistré 52 attaques de pirates en 2021, contre 115 en 2020, selon le Maritime Information Cooperation & Awareness Center, qui souligne les actions déjà engagées contre l'insécurité en mer.

Les cas de varioles du singe se multiplient dans le monde, de quoi faire émerger les premières rumeurs et théories sur l’origine de la maladie. 

Si les traces d’un adénovirus de chimpanzé ont été trouvées dans le vaccin Astrazeneca, certains accusent les vaccins anti - Covid d’être à l’origine des cas de variole du singe. Une interprétation totalement fausse. 

Plus de 200 cas de variole du singe  sont confirmés dans le monde. Sept ont été recensés en France et un en Occitanie. Avec ces nouvelles  contaminations survenant au lendemain de l'épidémie de Covid-19, des utilisateurs des réseaux sociaux établissent un lien entre les deux maladies: selon eux, le responsable des contaminations à la "monkeypox" ne serait autre que le vaccin contre le Covid - 19 qui contiendrait des substances suspectes. Le sérum d'Astrazeneca, par exemple, contient un adénovirus de chimpanzé dans sa liste d'ingrédients. Est-il coupable ? Décryptage. 

Des liens entre la variole du singe et le Covid - 19?

À l’origine de cette corrélation entre le vaccin du covid-19 et la variole du singe, un lanceur d'alerte chinois du nom de Miles Guo. "La monkeypox est à 100 % causée par les vaccins anti-covid. La variole du singe n'est qu'une excuse" a-t-il affirmé dans une vidéo devenue virale sur Twitter. 

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), a fait un point pour démonter cette fausse information : "De nombreuses rumeurs et fausses informations se propagent déjà sur Internet, notamment concernant un possible lien entre la maladie et les vaccins anti-Covid qui utilisent un adénovirus de chimpanzé comme vecteur viral. Ce lien n’est absolument pas fondé" précise l'institut. 

Aucun rapport entre les deux virus

Mode de transmission, symptômes, durée de la maladie, la variole du singe est encore à l'étude. Mais sur cette question, les professionnels de santé ont déjà tranché. Dans un article paru sur Doctissimo, le docteur Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l'Hôtel-Dieu de Paris, a tenu à rassurer les plus inquiets : "C’est une fake news. La variole du chimpanzé n'a rien à voir avec le coronavirus. Développer un vaccin avec des adénovirus est plus que classique".

Ce n'est donc pas parce que des traces d'un adénovirus de chimpanzé ont été trouvées dans la composition du vaccin Astrazeneca qu'il transmet la variole du singe. "Le vaccin à adénovirus consiste à utiliser un virus inoffensif comme vecteur. Celui-ci sert de moyen de transport à un fragment de l’ADN du coronavirus", précise l'article sur Doctissimo. 

L'INSERM a fini d'enfoncer le clou en soulignant la différence entre un "adénovirus" et un "poxvirus" : "Ce virus (la variole du singe) fait partie de la famille des poxvirus et non des adénovirus".

Le politologue et enseignant universitaire affirme que “ L’histoire  des chefs des régions côtières du Cameroun est loin d'être reluisante…”. Un jugement qui arrive au moment où les déguerpissements meublent l’actualité dans la capitale économique du Cameroun 

 

Il ajoute que:  

 

“Dans une lettre qu'il leur adressa en 1884, le Consul anglais Hewett qualifiait ceux de Douala en particulier de "gros imbéciles". 

 

Plus grave, il les accusait, entre autres, de s'être "vendus à l'Allemagne". Déçu, dira-t-on, de n'avoir pu décrocher, au profit de Sa Majesté la Reine d'Angleterre, le petit joyau au fond du golfe de Guinée.  

 

Mais déjà, en 1881, le missionnaire George Grenfell parlait d'eux comme "de pauvres gens incapables de se gouverner eux-mêmes". 

 

D'autres sources (missionnaires notamment), les présentent comme des affairistes et trafiquants, esprits oisifs rompus à des habitudes sanguinaires et responsables du cortège de cruautés et de la corruption qui conduiront finalement à la dissolution des sociétés autochtones de l'époque.

 

En effet, du côté de Bimbia, leur rapacité est légendaire. Négriers pour leur propre compte, ils "vendent" les leurs à des négociants européens contre du tabac, des miroirs, de l'alcool et de la quincaillerie. 

 

Montrant d'ores et déjà des signes d'asservissement volontaire et de lobotomie culturelle, certains se parent des "noms d'oiseaux” - King William, Dick Merchant, Yellow Money, Duke ceci et Duke cela et ainsi de suite. 

 

Tour à tour, ils signent des traités dont les clauses accordent à différentes puissances étrangères le droit d'intervenir directement dans les affaires intérieures de leurs communautés.   Viendraient-ils à ne pas respecter les clauses des différents traités, ils acceptent de se soumettre à de sévères sanctions du gouvernement britannique.

 

Les chefs indigènes de Douala n'agissent pas différemment. En 1856, ils signent un traité qui institue à Douala une Cour dite d'équité - une véritable farce.  

 

Entre autres, les potentats admettent qu'ils pratiquent des "coutumes barbares et inhumaines" et acceptent d'être déportés à Fernando Po au cas où ils transgresseraient les clauses servant désormais à réguler leur assujettissement volontaire.

 

Dès la fin des années 1870, ils entreprennent une vaste campagne visant à se placer, illico, sous la domination anglaise. 

 

En 1879, ils lui adressent une seconde doléance dans laquelle ils demandent qu'un "gouvernement anglais" soit établi au Cameroun et préconisent que "toutes les lois et coutumes [autochtones] soient abandonnees" au profit des lois anglaises. 

 

En avril 1883,  les chefs Bell et Akwa plaident de nouveau pour l'annexion pure et simple du Cameroun par  la Reine d'Angleterre. 

 

Ils écrivent à la Reine d'Angleterre pour céder leur territoire à la Grande Bretagne qui ne semble guère être intéressée. 

 

En 1884, le Consul Hewett est en route pour exaucer leur vœu, mais il se fait devancer par Nachtigal. Les chefs n'en ont cure. Ils se donnent aux Allemands, provoquant l'ire des Anglais qui les qualifient dès lors de "gros imbéciles"!

 

Le samedi 12 juillet 1884, dès l'après-midi, Bell et Akwa signent le fameux traité par lequel ils cèdent "le pays appelé Cameroun" et tous leurs "droits de souveraineté" à la Maison commerciale allemande Woermann. 

 

Le lendemain, lors d'une palabre convoquée à la factorerie, on relit la traite. 

 

Bell et Akwa sont disposés à abdiquer au profit du Kaiser. 

 

Les droits de souveraineté cedes a la Maison Woermann sont très vite retrocedes au Reich et a l'Empereur dans une convention signee le 13 juillet par les commerçants allemands et le commissaire imperial. Le tout est légalisé par le consul d'Allemagne au Gabon, Emil Schulze.

 

C'est le 14 juillet qu'a lieu la "cérémonie" de prise de possession du territoire. Il pleut ce jour-là. Nachtigal est revêtu de toutes ses décorations. Un décor militaire de parade est constitué d'un peloton de 20 matelots commandés par le lieutenant Hoffmann. Deux tambours et trois fifres accompagnent l'ensemble. 

 

Le drapeau allemand est hissé sur Bell-Town, Akwa-Town et Dido-Town. 

 

C'est cet acte que Ruben UM NYOBE et les autres martyrs du peuple camerounais s'efforceront d'abolir. 

 

Faut-il le rappeler, Um, Moumié, Ouandié, Kingue, Yem Mback, Osende Afana et une foule de sans-noms et de sans-visages sacrifieront leur vie pour réparer le forfait de Bell, Akwa et bien d'autres.

 

Cent trente quatre ans plus tard, des chefs douala (faut-il prêter aux anglais l'appellation de "gros imbéciles") vandalisent le monument destiné au plus illustres de nos martyrs, Ruben Um Nyobe. 

 

La lutte, manifestement,  continue !

 

Aux nouvelles générations de se réveiller et de la conduire jusqu'au bout si, comme nous y invita Frantz Fanon, nous devons enfin "sortir de la longue nuit" ! “

Page 8 sur 91






Sunday, 05 June 2022 11:01