Presque toute la théorie linguistique trouve son origine dans des problèmes pratiques de linguistique descriptive.
Dans la préface, Jean - Marie Essono relève que:
“ Cependant, en dépit des avancées remarquables enregistrées dans l’étude du langage et des langues depuis le XXème siècle, la description linguistique demeure un réel défi dans les milieux de la recherche et de l’enseignement, de surcroît lorsqu’elle s’applique aux langues Bantu.
Des chercheurs et des enseignants sont parfois réduits à des approximations dans la description de cet ensemble de plus de 400 langues parlées dans une vingtaine de pays de la moitié sud de l’Afrique, qui ne bénéficient pas d’une documentation identique à celle qui est accessible pour les langues européennes et asiatiques les mieux étudiées.
Le présent ouvrage se présente, non pas comme une exposition exhaustive de la conceptualisation de la linguistique descriptive et/ou de la typologie détaillée des langues Bantu mais comme une introduction fondamentale à la description linguistique ( phonétique, phonologie, morphologie, syntaxe…) et aux caractéristiques générales des langues Bantu.
L’ouvrage de Zachée Denis Bitjaa Kody et Maxime Yves Julien Manifi Abouh est conçu comme un manuel destiné précisément à un lectorat d’étudiants, des personnes recherchant les fondamentaux de la linguistique descriptive et soucieuse de la standardisation: Codification des langues Bantu.
“Prolégomènes à la Description Linguistique et Caractéristiques Générales des Langues Bantu” c’est 389 pages et l’ouvrage est édité par “ Collection Ifrikiya.
N.R.M
L'évolution de la transmission et du nombre de cas sont de plus en plus inquiétants. Depuis début mai, plus de 1.600 cas confirmés de la variole du singe ont été signalés dans 32 pays où la maladie n’est pas endémique.
Moins d’une semaine après avoir appelé les Etats à « contrôler la flambée » du virus, le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a jugé mardi l’extension de l’épidémie “inhabituelle et préoccupante”, estimant que “la situation nécessite une réponse coordonnée”.
Si au départ, seules quelques contaminations isolées ont été rapportées au Royaume-Uni ou au Portugal, le nombre de cas identifiés et de pays touchés a rapidement explosé et désormais, “le risque que la variole du singe s’installe dans les pays non endémiques est réel”, estime l’OMS, qui convoquera une réunion de son comité d’urgence la semaine prochaine pour évaluer si ce virus représente une “urgence de santé publique de portée internationale”. Alors, à l’instar du Covid -19, la contagion de monkeypox peut-elle tourner à la pandémie ?
Un virus présent sur plusieurs continents
Mis au jour à Wuhan fin 2019, le Covid-19 dépasse très vite les frontières de la Chine et se répand sur le globe en quelques semaines. Le premier cas français est identifié en février 2020 et le mois suivant, l’OMS qualifie le Covid - 19 de pandémie.
Concernant la variole du singe, les premiers cas non endémiques sont identifiés dès le 6 mai au Royaume-Uni. Les jours suivants, d’autres contaminations sont recensées dans plusieurs pays européens et aux Etats-Unis. Dans l'Hexagone, le premier cas est identifié le 19 mai.
Et aujourd’hui, il y en a plus d’une centaine. Selon les derniers chiffres communiqués ce mardi par Santé publique France, “125 cas confirmés ont été rapportés en France, dont 91 en Ile-de-France”.
Pour l’OMS, “l’apparition soudaine et inattendue” du virus dans les pays non endémiques suggère qu’il circulait depuis un certain temps, sans que sa transmission n’ait été détectée. “Comme pour le Covid-19”, relève le Dr Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).
Est-ce à dire que la planète connaît une pandémie de monkeypox ?
“Il faut être prudent. Mais factuellement, on est face à une pandémie : le virus est présent sur plusieurs continents, et de façon très inhabituelle, l’Europe est touchée, note l’infectiologue. Si d’un point de vue géographique, on est sur une répartition pandémique ce n’est pas encore le cas du côté des chiffres, rassure-t-il. On recense une hausse des contaminations, mais on n’est pas (encore) face à une maladie galopante”.
Des modes de transmission et des symptômes spécifiques
Contamination par les surfaces ou par les gouttelettes : “on a un peu tâtonné avant d’affirmer que le Covid-19 se transmettait essentiellement par aérosol, se souvient le Dr Davido. Avec la variole du singe, on a aussi tâtonné pour définir les modes de transmission et les pourcentages qu’ils représentent”.
Comme le Covid-19, le monkeypox est une zoonose, une maladie initialement transmise à l’homme par des animaux infectés, sauvages ou en captivité, morts ou vivants, tels les rongeurs ou les singes.
Côté symptômes, les deux virus diffèrent. “Là où le Covid-19 a suscité l’inquiétude avec les risques de forme grave et d’atteinte des poumons, la variole du singe, elle, n’est associée à aucun cas de complications pulmonaires ou neurologiques, et est caractérisée par l’apparition de lésions cutanées, décrit l’infectiologue.
Or, si beaucoup de publications illustrent le monkeypox avec des personnes noires présentant des lésions sur les mains, les quelque 1.000 cas recensés ces dernières semaines touchent principalement des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) occidentaux présentant des lésions au niveau génital”, souligne le Dr Davido qui, fin mai, a pris en charge deux patients français touchés.Une “éruption ano-génitale” présente dans «77% des cas investigués”, indique Santé publique France.
La particularité de ces cas non endémiques repose sur “leur mode inédit de transmission par voie sexuelle, par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade. Et tous les cas présentent des lésions exclusivement localisées au niveau génital”, poursuit le Dr Davido, auteur d’un article sur ce sujet publié ce mardi dans le Journal of Travel Medicine.
On est donc sur un mode de transmission très différent du Covid-19, avec une vitesse de propagation beaucoup plus lente. Et si comme le Covid-19 (depuis les campagnes de vaccination massive), la maladie a un taux de létalité assez faible, de moins de 1 %, elle reste très angoissante pour les malades. L’un de mes patients m’a dit : "j’ai peur de perdre mon pénis" ».
Des vaccins disponibles, mais…
Heureusement, un vaccin contre la variole humaine offre une immunité croisée contre le monkeypox “avec un haut niveau d’efficacité” d’environ 85 %, a rassuré Sylvie Briand, directrice du département des maladies pandémiques et épidémiques à l’OMS. Début 2020, alors qu’on parle du “nouveau coronavirus”, aucun vaccin n’existe encore. Il faudra attendre la fin de l’année pour que les premiers vaccins anti - Covid ne voient le jour – en un temps record – et commencent à être administrés.
Mais si les laboratoires ont été en capacité de produire des millions de doses pour protéger du coronavirus, à ce jour, l’OMS ne sait pas combien de doses de vaccin antivariolique sont disponibles dans le monde. L’organisation cherche à faire l’inventaire des stocks et contacte “les fabricants (de vaccins) pour connaître leurs capacités de production” et de distribution, a déclaré Sylvie Briand.
Et “on n’a peut-être pas suffisamment de vaccins, s’inquiète le Dr Davido. On ignore l’état des stocks, qui relèvent de la réserve stratégique pour faire face à une menace bioterroriste”.
Mais ce mardi, la Commission européenne et le laboratoire danois Bavarian Nordic ont annoncé la conclusion d'un contrat portant sur l’achat de plus de 100.000 doses.
A la différence du Covid-19, l’OMS “ne recommande pas la vaccination de masse contre la variole du singe”, a précisé le Dr Tedros. En France, la Haute autorité de santé (HAS) préconise “ la vaccination des cas contacts”, ou vaccination en anneau. Une stratégie adoptée « en 1972 lors de l’épidémie de variole humaine au Kosovo, qui a permis d’y mettre un terme en quelques semaines”, rappelle le Dr Davido.
Des réflexes à adopter pour casser les chaînes de transmission
Individuellement, comme pour le Covid-19, des réflexes sont à adopter pour casser les chaînes de transmission du monkeypox. “On sait que la maladie peut être très contagieuse, comme peuvent l’être la varicelle et la variole humaine en provoquant des croûtes infectantes, explique le Dr Davido.
Donc à partir du moment où on a une maladie éruptive, des lésions sur le corps, on appelle le 15 pour se faire dépister sans délai et lancer le tracing des cas contacts pour les vacciner. Ensuite, les malades doivent s’isoler jusqu’à disparition complète des croûtes, soit environ trois semaines”.
Et avec des cas qui se caractérisent par une transmission par voie sexuelle, “il est important de faire de la prévention, comme on le fait pour les autres infections sexuellement transmissibles (IST), insiste l’infectiologue. Ensuite, si les cas explosent et que les stocks le permettent, peut-être sera-t-il opportun de préconiser la vaccination des populations à risques”. Pour l’heure, “on a tous les éléments pour éviter la pandémie : on connaît le virus, il est moins transmissible, et on dispose d’un vaccin”, résume le Dr Davido.
Mais sans une stratégie de surveillance renforcée et d’action rapide autour de chaque cas identifié, le scénario pourrait tourner à la contagion massive, envisage une équipe de chercheurs néerlandais, suisses, allemands et américains qui a mené une étude publiée en février dans la revue PLos Neglected tropical Diseases sur tous les cas de variole du singe recensés depuis l’apparition de ce virus et qui estime qu’elle pourrait être la prochaine grande pandémie.
Pourquoi ?
“La diminution de l’immunité de la population liée à l’arrêt de la vaccination contre la variole a établi le paysage de la résurgence du monkeypox, pointent les chercheurs. C’est démontré par l’augmentation du nombre de cas et de l’âge médian des personnes qui le contractent.
De plus, l’apparition de cas en dehors de l’Afrique met en évidence le risque de propagation géographique de la maladie, préviennent-ils. A la lumière de l’environnement actuel des menaces pandémiques, l’importance pour la santé publique de la variole du singe ne doit pas être sous-estimée”.
C’est la conclusion qui ressort après la descente faite ce 14 juin 2022 par Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux Publics, qui a parcouru ce tronçon routier afin d’apprécier le niveau de circulabilité sur cet axe qui désenclave l’un des bassins forestier et de production les plus importants du Cameroun.
Avec la mobilisation de l’entreprise chinoise ZCCC, les travaux d’entretien périodique de la route en terre, Ngoura II – Ndélélé – Yola – Gari Gombo – Yokadouma, longue de 155,5 km, sont achevés à 99,06%, avec un investissement global d’environ 5 milliards de FCFA.
La consistance des travaux sur cet axe autrefois dégradé et impraticable, présente la réalisation des déblais mis en dépôt, des remblais provenant d’emprunt, la mise en place de la plateforme, le reprofilage, le compactage, le curage, la remise en forme des fossés et exutoires, la mise en œuvre de la couche de roulement en graveleux latéritiques, ainsi que la construction des fossés maçonnés.
Concernant les ouvrages de franchissement, notamment au niveau de la rivière Bekélé, dans la commune de Ndélélé, un pont a été aménagé dans le projet. De même que sur la rivière Mbangue, un pont forestier a également été aménagé. Mais, au regard de l’importance de cet ouvrage, le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi a décidé de l’installation à cet endroit, d’un pont en sections métalliques modulaires.
Les travaux confortatifs de la chaussée étant actuellement achevés, les usagers de ce tronçon routier long de 155,5 km, verront la durée de leurs voyages ramenée à 2h30 minutes, au lieu de 12h de route comme par le passé.
Ainsi, au-delà des nuages de poussière, les véhicules de transport en commun peuvent aisément circuler, en côtoyant sans risques de collisions, les gros porteurs de grumes assez fréquents sur cet axe de la Commune de Yokadouma, qui représente quand-même l’un des plus importants bassins forestiers du Cameroun.
Au regard de ces réalisations impressionnantes, qui participent à l’amélioration des conditions de mobilité des populations locales, l’ingénieur de l’État s’est dit satisfait de la mobilisation de l’entreprise chinoise ZCCC, qu’il a d’ailleurs encouragé de poursuivre avec ces travaux d’entretien périodique, afin de de maintenir en état, le niveau de circulabilité sur ce tronçon routier en particulier.
Source : Celcom Mintp
C’est sous ce thème que l’on a célébré ce 14 juin, la Journée mondiale du donneur de sang; Ce liquide indispensable qui circule dans notre corps à travers les vaisseaux sanguins et dont la carence entraîne des dysfonctionnements graves et même la mort dans la plupart des cas.
Dans la salle des conférences de la Croix Rouge à Yaoundé, lieu choisi pour la cérémonie officielle, le moment était empreint de solennité et, une place d’honneur a été donnée aux bénévoles, eux qui ne font pas don de leur sang en échange d’une quelconque rémunération.
C’est l’un des aspects qui a été souligné au cours de chacune des allocutions prononcées ce 14 juin, à l’instar de celle de Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique qui a exhorté les bénévoles à continuer leurs œuvres, pour la promotion du don du sang. Profitant de cette occasion, le patron de la Santé Publique a saisi cette occasion pour inviter ceux qui traînent le pas à s'engager dès à présent afin de résorber le déficit que connaît le système.
Au cours de cette cérémonie, le Ministre de la Santé Publique a procédé à la réception d'un don d'équipements pour la transfusion sanguine remis par Mme Noemi Delmonte - Représentante de l'UNFPA (Fonds des Nations-Unies pour la Population).
Ledit don, d'une valeur de 449 074, 05 USD a été acquis sur financement de la Banque Islamique de Développement. Il est constitué de 34 réfrigérateurs de Banque de sang, 21 chaises de donneurs de sang, 34 conteneurs pour le transport sécurisé du sang, 04 congélateurs pour la conservation du plasma, 04 centrifugeuses réfrigérées pour banque de sang, ce don
Tout en rassurant Manaouda Malachie que l'UNFPA va continuer à travailler aux côtés du Gouvernement Camerounais, la représentante des Nations Unies va promettre que l'acheminement desdits équipements jusqu'aux sites des bénéficiaires sera assuré par l'organisme qu'elle représente, en collaboration avec le Centre National de Transfusion Sanguine. Il en sera de même pour leur installation, ainsi que la formation du personnel à leur utilisation.
En appréciant ce geste à sa juste valeur, le Minsanté a engagé l'ensemble des acteurs à une synergie d'actions pour une collecte de poches de sang de qualité et en quantité suffisante afin de sauver plus de vies.
En marge de la célébration de la Journée mondiale dédiée au don du sang, le ministre de la Santé Publique a par ailleurs présidé, la cérémonie de réception d'un don d'équipements pour la transfusion sanguine.
En rappel,
En 2021, seulement 140 207 poches de sang ont été collectées alors que le besoin en ce précieux liquide au Cameroun tourne autour de 400 000 poches.
Selon Phanuel Habimana - Représentant-Résident de l'OMS, la Région Africaine compte 7 millions de patients demandeurs de sang chaque année.
N.R.M
La Russie a annoncé mardi qu’elle interdisait l’entrée sur son territoire à 49 citoyens britanniques, des journalistes et des représentants du secteur de la Défense, sanctions adoptées en lien avec le conflit en Ukraine.
Ces personnes «ne sont plus autorisées à entrer en Fédération de Russie», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, les accusant de «propager de fausses informations» au sujet du conflit en Ukraine et d’alimenter la russophobie au sein de la société britannique».
Dans la liste des personnes sanctionnées, figurent les noms de plusieurs hauts responsables de la BBC et de journalistes célèbres du groupe comme Orla Guerin, Paul Adams ou encore Nick Robinson.
C’est le cas aussi d’autres grands noms de la presse britannique, comme la rédactrice en chef du journal The Guardian, Katharine Viner, le chroniqueur du Financial Times Gideon Rachman et Sophy Ridge, qui présente l’émission politique dominicale de Sky News.
Certaines personnes réputées pour leur connaissance de la Russie et de l’espace de l’ancienne Union soviétique sont également visées, comme le journaliste Shaun Walker (The Guardian) et l’analyste Mark Galeotti.
Outre 29 journalistes et experts, la liste des personnes ciblées par Moscou comprend 20 citoyens britanniques associés au secteur de la défense, des responsables gouvernementaux et militaires, ainsi que des cadres de groupes industriels comme BAE Systems et Thales UK.
Ce n’est pas la première fois que la Russie annonce une telle mesure en réponse aux sanctions britanniques liées à l’offensive de Moscou contre l’Ukraine.
Fin mai, la diplomatie russe avait ainsi annoncé avoir interdit son territoire à 154 membres de la Chambre des Lords.
En avril, la Russie avait déjà interdit d’entrer dans le pays au premier ministre Boris Johnson et à plusieurs autres hauts responsables britanniques.
Tel est le thème choisi cette année afin de : sensibiliser, mettre en lumière les réalisations des personnes atteintes d'albinisme dans le monde entier, montrer que les personnes atteintes d'albinisme peuvent défier tous les obstacles.
Il s’agit aussi de célébrer la façon dont les personnes atteintes d'albinisme dans le monde entier répondent et dépassent les attentes dans tous les domaines de la vie…
Albinisme et santé
Le manque de mélanine signifie que les personnes atteintes d'albinisme sont extrêmement vulnérables au cancer de la peau. Dans certains pays, la majorité décèdent entre 30 et 40 ans. Et pourtant, ils peuvent l’éviter, en se pliant à des contrôles de santé réguliers, à un écran solaire, à des lunettes de soleil et à des vêtements de protection contre le soleil.
De plus, en raison d'un manque de mélanine dans la peau et les yeux, les personnes atteintes d'albinisme ont une déficience visuelle permanente qui conduit souvent à des handicaps…
Albinisme et discrimination
Les personnes atteintes d'albinisme sont victimes de nombreuses formes de discrimination dans le monde. Leur apparence physique est souvent l'objet de croyances et de mythes erronés, découlant de superstitions, ce qui favorise leur marginalisation et leur exclusion sociale, qui, à leur tour, donnent lieu à toutes sortes de stigmatisations et de discriminations.
Dans certaines communautés, ces croyances mettent en danger constant la vie et la sécurité des personnes atteintes d'albinisme. Et ces mythes millénaires sont présents dans les pratiques et attitudes culturelles des populations à travers le monde, car, plus grand est le contraste en matière de pigmentation, plus forte est souvent la discrimination.
En outre, les préjugés fortement ancrés auxquels sont confrontées ces personnes les empêchent d'avoir accès à des soins de santé adaptés, aux services sociaux, à une éducation adaptée, à une protection juridique et à la réparation en cas de violation de leurs droits.
Peu de renseignements proviennent des régions telles que l'Asie, l'Amérique du Sud et le Pacifique, mais il ressort de certaines informations qu'en Chine et dans d'autres pays asiatiques, les enfants atteints d'albinisme souffrent d'abandon et de rejet de la part de leur famille.
Les campagnes d'éducation et de sensibilisation peuvent aider à lutter contre les superstitions et les stigmatisations associées à l'albinisme. Par exemple, le terme “personne atteinte d'albinisme” est préférable au terme “albinos”, souvent utilisé avec une connotation péjorative.
N.R.M
Dans une publication qui circule sur les réseaux sociaux, le capitaine de l’équipe fanion du football Camerounais semble très remonté contre tous ceux qui traitent Eto’o Fils d’orgueilleux - condescendant - irrespectueux - méprisant…
“Nous les joueurs de l'équipe Nationale avons décidé de ne pas jouer un match de foot à l'extérieur sans voir à nos côtés MR Samuel Eto'o.
Sa présence d'abord est notre première victoire. Ses conseils nous ajoutent le courage de gagner les matchs assez redoutables. Nous savons ce qu'il nous a dit contre l'Algérie au match retour. C'est un génie !
Puisque vous voulez savoir ce qui s'est passé en Tanzanie, Mr Eto'o a bien vu ce que beaucoup qui critiquent n'ont pas vu. Nous avons méprisé le Burundi comme une équipe de seconde classe. Nous nous étions dit un but c'est bon.
Nous tenons à dire aux médias stop. Mr Eto'o a été footballeur aujourd'hui président de la Fecafoot seul lui nous connaît.
Merci président nous avons compris et ton amour pour l'équipe est sûrement incomparable ; nous allons nous améliorer” !
Le message du capitaine des Lions Indomptables va-t-il mettre fin aux débats au sein de l’opinion publique ?
L’on en saura certainement plus dans les prochains jours car, il faut dire que depuis la sortie du président de la Fédération Camerounaise de football, les débats vont bon train au sein de l’opinion publique tant nationale qu’internationale.
N.R.M
Pas de bavure ! Pas de dommage collatéral ! Ainsi se trouvent martelées à l’impératif, quelques-unes des consignes données aux militaires avant le départ en opération armée. Il se trouve en effet que ni l’une, ni l’autre de ces deux expressions ne figure dans le lexique opérationnel des armées.
La bavure renvoyant à un usage disproportionné de la force, et le dommage collatéral à l’idée d’un acte involontaire occasionnant des dégâts additionnels, et dans tous les cas inopportuns, il s’agit de maintenir le soldat dans une attitude de pleine maîtrise permanente de ses réflexes.
Avec l’opportunité, la gradualité, l’intensité, et la précision comme autant de prérequis à réunir et observer avant, pendant et après toute action, le soldat de la République est formé et conditionné au respect de la vie humaine qui, de la même manière que les biens à autrui, ne sauraient sous aucun prétexte, passer par pertes et profits. Tout acte contraire à ce fil rouge engage les responsabilités statutaire et pénale du militaire fautif.
Le Règlement de Discipline Générale en vigueur dans les Forces de Défense, le Code de Justice Militaire, et le Code Pénal sont explicites en la matière, sans préjudice bien entendu, de la présomption d’innocence reconnue à tout citoyen objet d’une instruction judiciaire.
Il apparaît ainsi clairement, que le devoir impérieux de défendre le territoire, les citoyens ou les biens, ne suffit à justifier quelconque prise de liberté vis-à-vis des droits reconnus par l’Etat à la personne humaine.
L’intransigeance de la hiérarchie militaire en rapport avec les cas d’indiscipline tels que récemment survenus dans la Région administrative du Nord-Ouest, ne s’inscrit pas seulement dans l’optique d’une répression corrective, mais aussi et surtout, ladite intransigeance vise à prévenir l’éventualité de la perpétration d’actes dont gravité et retentissement subséquents,sont susceptibles de détériorer le climat d’entente et de cordialité, que notre Armée espère trouver auprès des populations, pour remplir efficacement et sereinement ses missions.
Et l’on ne parle même pas des contrecoups sur le prestige de notre pays au plan international.
En attendant que soit résolue l’énigme et les conséquences de cette tragédie infiniment regrettable tirées, la mission doit se poursuivre, avec abnégation, détermination et professionnalisme, sous le prisme de l’honneur, de la fidélité à nos Institutions républicaines, ainsi que de la loyauté aux Femmes et Hommes qui les incarnent. /-
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO,
Chef de Division de la Communication - MINDEF
Trois hommes, deux femmes ainsi que les deux bébés qui, pendant l’accident, se trouvaient sur le dos de leurs mamans, ont perdu la vie suite à l'éboulement dans une mine. Un incident de plus que l’on enregistre dans le Département de la Kadey, région de l’Est Cameroun.
Impossible de savoir ce qui s’est réellement passé, les sources locales indiquent simplement que toutes les personnes ayant perdu la vie dans la nuit du 9 au 10 juin 2022, se sont rendues dans un chantier minier dans lequel l’exploitation commençait à peine.
Elles étaient en quête d’or, une activité qu’on mène de façon archaïque de ce côté. L’unique précision que les riverains ont donnée c’est que les victimes sont mortes après avoir été étouffées par la terre qui leur est tombée dessus.
Un bilan de plus en plus lourd
Depuis 2014, l’on déplore la perte en vie humaine de 164 personnes; Des statistiques données par “Forêts et Développement Rural”, (Foder), une organisation à but non lucratif camerounaise qui promeut la gouvernance minière…
“Forêts et Développement Rural” ajoute que “Nombreuses sont les sociétés impliquées dans ces décès: Dynastie Mining, Lu, Mme Lu, Wang, Phoenix Mining, “Chinois”, Southland Mining, HMC Mining, Hong-Kong Mining, C&K Mining et SCEM…”.
N.R.M
La coopération entre les deux pays a une fois de plus été remarquée ce jeudi avec la remise du matériel de laboratoire du Gouvernement américain à travers le Center for Disease Control and Prevention (CDC) contre cette pandémie au ministre de la Santé Publique
Ce don, évalué à plus de 250 millions de dollars, est constitué du matériel de diagnostic moléculaire du COVID-19 et du séquençage génomique, des équipements médicaux, des consommables de laboratoire COVID-19, des réactifs de TDR et PCR…
Comme l'a souligné Christopher John - ambassadeur des Etats - Unis au 237, la démarche du pays qu'il représente vise à accompagner le Cameroun dans sa détermination à améliorer la situation sanitaire des populations Camerounaises.
A son tour, le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a exprimé la gratitude du Gouvernement camerounais pour ce don qui vient booster la stratégie mise en œuvre sur le terrain de la lutte contre la pandémie à COVID-19. Il a également remercié le peuple américain qui ne cesse de venir en appui au Cameroun dans le cadre de la riposte du COVID-19 et de l'offre de soins de qualité et à moindre coût aux populations.
Les deux personnalités se sont engagés une fois de plus à intensifier cette coopération, au nom des relations qui lient les deux peuples depuis de longues dates. Le Laboratoire national de santé publique (LNSP) qui bénéficie de ce matériel, tout comme le Centre de Coordination des Urgences de Santé Publique (CCOUSP) sont d'ailleurs le fruit de cette fructueuse coopération.
Actualité faisant, les deux personnalités ont exprimé leur compassion à l'endroit des populations de Manfe dans le Nord-ouest et du personnel de santé de la localité qui ont vu leur hôpital de District réduit en cendres dans la nuit du 8 juin 2022, du fait des actes terroristes.
N.R.M