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Mfoungo

Mfoungo

“Ils s’amusaient avec elle comme une poupée…Publiaient ses vidéos et riaient aux éclats…Ils ont abusé de sa faiblesse. Ses amis qui connaissaient la pétillante artiste aux tenues extravagantes, qui savaient sûrement qu’un ressort s’était cassé. Les animateurs radio et télé qu’elle arrosait dans sa période de vaches grasses pour ses nombreux passages à la Tv. Vous êtes tous des irresponsables. Ses délires sur les réseaux sociaux étaient une alerte sérieuse que vous avez refusé de regarder en face. Au contraire, vous avez formé avec la colonie des internautes irresponsables, une armée de rieurs et de voyeurs…qui vient plaquer des RIP et des annonces sur Facebook.Continuez à rire des délires des autres, qui insultent, font des clashes et des vidéos idiots pour les accompagner avec vos comportements euthanasiques jusqu’au bord de la tombe. Ce sont des meurtres que vous perpétrez à l’arme cybernétique. Je refuse de parler de ses “proches”. Je refuse de parler de ceux qui se réclament de sa famille.Et qui comme des étrangers, prenaient plaisir à contempler cette vadrouille cybernétique. Vous êtes complices. Maintenant que vous l’avez tous accompagné indignement jusqu’à sa disparition, laissez la au moins se reposer…gardez vos vidéos de rappel de ses délires, respectez sa mémoire.En attendant de trouver du boulot dans un prochain délire digital, un autre candidat déclaré pour l’élection à la sépulture que vous allez accompagner avec votre habituelle procession de délires sur les réseaux sociaux. Adieu l’artiste !Martin Camus MIMB 
Le Préfet Antoine Bissaga a effectué le 30 Juillet dernier une descente sur le terrain dans l’optique de résoudre définitivement les problèmes d’indemnisations des populations riveraines.Cette mission conduite par le préfet du département de l’océan est allée sur le terrain pour s’enquérir de la situation exacte suite à la trentaine de requêtes formulées par les personnes victimes d’expropriation de leurs biens sur l’emprise de cet axe routier. Une descente qui intervient après la publication des listes définitives des personnes bénéficiant desdites indemnisations. Pour Antoine Bissaga, «il est question de restituer la vérité quand il faut le faire et s’il y’a un oubli de l’administration nous en tenons compte». Sur plusieurs kilomètres, cette mission a procédé à une vérification systématique afin que personne ne soit lésé dans le processus des régularisations. Ceci simplement parce que ce sont des populations qui ont compris que le développement est arrivé et c’est un atout pour leur ville. Antoine Bissaga trouve d’ailleurs que ces populations riveraines de l’axe Kribi-Lolabe sont tout à fait ouvertes à ce que les travaux de ce projet se déroulent sans anicroche. «Elles comprennent bien le discours de l’État et ont le désir de voir cette ville s’émanciper», affirme-t-il. Cette opération de vérification des requêtes sur l’autoroute Kribi-Lolabe s’est d’ailleurs déroulée sans couacs. L’objectif final étant l’aboutissement de ce chantier, l’un des projets structurants décidés par le Président de la République pour l’émergence du Cameroun.
Pour le président du Mrc, les partis de l’opposition doivent saisir la mesure des enjeux de cette élection et mener une bataille de terrain.Maurice Kamto se dit « favorable » à une coalition. Cependant d’après lui, cette idée n’implique pas une candidature unique de l’opposition. Il l’a fait savoir hier 01er août, lors d’un point de presse tenu au siège de son parti au quartier Odza à Yaoundé. Après plusieurs concertations avec d’autres formations politiques telles que le Social Democratic Front (SDF), le Cameroon People’s Party (CPP), le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs), le Mouvement « Now » de Akere Muna, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), soutient que « pour une coalition gagnante […], il faut un travail de terrain et non dans les  médias ». Toutefois, si une coalition est louable, « elle n’est pas pour autant nécessaire ». En revanche, il existe des alliés du parti, dont la liste sera publiée dans les prochains jours. Sur l’union sacrée de certaines personnalités politiques autour de la candidature de Paul Biya, Maurice Kamto s’est montré hautain car, pour lui, « ceux qui font partie du G20 ont montré que rien n’est sacré à leurs yeux ». L’ouverture sur le Cameroun. Et s’il est élu à l’issue du scrutin du 07 octobre prochain, la question anglophone se classée N°1 dans son agenda, et sa première sortie s’effectuera dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest, afin « d’essuyer leurs larmes, libérer ceux qui été emprisonnés et acter dans la Constitution le dialogue national » qui sera mené. Relativement à l’élection présidentielle du 07 octobre prochain, Maurice Kamto est revenu sur l’existence dans des « lieux non ouverts au public », de bureaux de vote, précisément dans « les casernes militaires, les brigades de gendarmerie, les commissariats et autres postes de police, les chefferies traditionnelles et même au palais présidentiel ». Ce qui constitue pour lui, « une violation flagrante des dispositions du code électoral, notamment l’article 96 », et discrédite la promesse faite en 2013 par Elections Cameroon (Elecam), de ne pas enfreindre la loi sur cet aspect. Aujourd’hui, il y aurait « quelque 2000 bureaux de vote de ce type sur l’ensemble du territoire national », selon la voix la plus autorisée du Mrc, qui estime par ailleurs que par cette « manoeuvre grotesque », « le candidat du Rdpc, sentant venir sa défaite, essaie s’adjuger d’office 01 million de voix par rapport à ses concurrents ». Ce qui est inacceptable car, « le  Mrc se battra sans relâche contre toute tentative de hold-up électoral », a-t-il martelé, en appelant les autres candidats à une « synergie d’actions sur cette question ». Sur sa tournée (du 11 au 28 juillet dernier) dans le grand Nord et dans la région de l’Est, il était question pour Maurice Kamto, « d’aller à la rencontre des populations, afin de toucher du doigt leurs conditions de vie et d’échanger avec elles sur leurs difficultés et leurs attentes, et aussi d’évaluer les forces du parti », a-t-il affirmé. Dans l’arrière-pays, « la réalité est très éloignée de l’idée que beaucoup se font vaguement à partir de Yaoundé, Douala, etc. », soutient-il, puis renchérit, sur la base de ce qu’il a vu : « les populations vivent dans une pauvreté abjecte […] ce qui les réduit à l’état de sous citoyens ». Autre point inscrit dans la communication de Maurice Kamto, l’enlèvement du secrétaire de la fédération départementale du Mrc Bénoué-Nord, Fiyne Abraham, survenu à « Dembo, région du Nord, dans la nuit du 30 au 31 juillet 2018 par des individus non identifiés ». Le Mrc, par la voix de son président national, a semblé méfiant, d’autant plus que «les autorités administratives et traditionnelles, ainsi que les forces de maintien de l’ordre aussitôt alertées, n’ont pas réagi», a-t-il indiqué ; Fiyne Abraham étant par ailleurs conseiller municipal de la commune de Dembo.
Il a été reçu le 2 août 2018 au ministère des Relations extérieures.Le diplomate espagnol est allé faire ses adieux à LeJeune Mbella Mbella ministre des Relations extérieures. Les échanges ont naturellement porté sur la coopération existante entre les deux pays.  L’ambassadeur d’espagnol au Cameroun s’est dit heureux d’avoir travaillé sans  difficulté auprès des autorités camerounaises. «Il y a un énorme champ de possibilités, de parallélisme et de similarités entre nos deux pays. Nous sommes très proches. Nous aimons la fête, le sport, on a une jeunesse aussi très active qu’au Cameroun. Je suis sûr qu’une coopération économique plus active et sanitaire est envisageable. Je crois que ça va se produire. Il y a plus de 500 personnels médicaux espagnols qui viennent tous les ans pendant leurs vacances pour travailler ici au Cameroun. Ce qui est une preuve de générosité. Il y a des opportunités énormes pour les espagnols et je crois que ça va augmenter la coopération de nos deux pays dans le futur», a déclaré Jorge De Orueta Permatin. Arrivé en fin de son mandat qui a duré trois années, le diplomate espagnol affirme qu’il garde de bons souvenirs de son séjour au Cameroun. «J’ai commencé ma carrière diplomatique en Afrique il y a 35 ans. J’ai été nommé ambassadeur au Cameroun, ce qui a été pour moi un privilège pendant trois ans. J’ai vu un grand pays qui a un grand futur», a-t-il ajouté. Jorge De Orueta Pemartin a été affecté en Chine.
Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) soutient que cette option ne peut garantir le succès d’un opposant à une élection présidentielle organisée au Cameroun.
« Personne ne veut la coalition autant que moi. Personne n’a œuvré autant que moi pour qu’il y ait une coalition ». C’est en ces termes que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto a évoqué le projet de coalition qu’il s’attèle à faire naître. L’invité du journal télévisé de 20 heures  du 2 août 2018 sur Equinoxe télévision a indiqué que pour cela il a rencontré « tous les leaders des principaux partis politiques de l’opposition à quelques une ou deux exceptions près ». Seuls manquaient à l’appel les responsables de l’UNDP (Union nationale pour la démocratie et le progrès et de l’UDC  (Union démocratique du Cameroun). Maurice Kamto dit vouloir former avec les partis qu’il a rencontrés une coalition qui va au-delà de la prochaine élection présidentielle. Le but étant de faire en sorte que ses membres se partagent les sièges au Parlement par exemple. Le professeur Kamto fait savoir qu’il communiquera le résultat de ses consultations après qu’ELECAM ait rendu publique la liste des candidats retenus pour le scrutin. Selon lui, des partis ont accepté d’être dans une coalition avec le MRC. Il ajoute que des discussions ont lieu en ce moment avec d’autres formations politiques. Maurice Kamto garde un mauvais souvenir des précédentes expériences en rapport avec la candidature unique de l’opposition. « Nous devons éviter de leurrer les Camerounais. Par le passé on a fait croire aux Camerounais que l’on aboutirait à un candidat unique  de l’opposition. La population camerounaise a vécu dans cet espoir. Pour qu’à la fin, à la veille de l’élection on lui dise : « ça a été impossible ». C’est catastrophique parce que c’est le plus sûr moyen d’amener les Camerounais à rester chez eux », dit-il assurant que cela n’est pas faisable. « J’ai toujours mis tout le monde en garde. J’ai dit qu’il n’y aura pas de candidat unique de l’opposition pour une raison très simple : même si vous parvenez, parmi les acteurs actuellement connus à avoir un candidat unique, le gouvernement peut toujours susciter un candidat. Deuxièmement je pense qu’une élection c’est au-delà simplement des coalitions d’état-major. Après cela c’est la capacité de la  coalition à créer une dynamique autour de la candidature que l’on aura retenue. Parce que c’est la population, le peuple, ce sont les électeurs qui portent une candidature ». Pour lui, l’appel à la désignation d’un candidat unique est une thèse que le camp du pouvoir fait prospérer en prétendant que sans elle l’opposition ne peut l’emporter. Or soutient-il, la victoire dépend de la capacité de chaque candidat à présenter un profil qui parle aux Camerounais.
L’audience s’est déroulée dans les locaux du ministère de l’Administration territoriale, en présence du maire de Buea, Patrick Ekema.« Les terroristes ont assez fait mal et il est temps que l’ordre soit rétabli ! ». C’est en ces termes que le ministre de l’Administration territoriale, a choisi de ragaillardir le moral des 4 chefs traditionnels, anciens otages des sécessionnistes, qui ont fait le déplacement de leurs villages respectifs pour Yaoundé ce jour. Il était exactement 12 heures lorsque le ministre, qu’accompagnait le maire de Buea, a fait son entrée dans la salle de conférence de son département ministériel, où se déroulait la réception. Une fois la mise en place effectuée, le ministre Paul Atanga Nji a lu un discours à l’assistance présente. De ce message officiel, on retient essentiellement que pour lui, la récréation est terminée pour les terroristes. Paul Atanga Nji a déploré les conséquences des actes posés par les terroristes sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, donnant au passage quelques chiffres effroyables. Il a notamment révélé que près de 1450 jeunes filles mineures ont été violées dans ces régions. A cela s’ajoutent les enlèvements, les actes de tortures et d’autres formes de violence de plus en plus croissantes, enregistrés au quotidien depuis le début de la crise. « Les terroristes ont assez fait mal et il est temps que l’ordre soit rétabli », a martelé le Minat. « Ils seront traqués et rendus à la justice, en respect aux instructions du président de la République ». Pour cette raison, il a convié les autorités de Buea à retourner dans leurs domiciles respectifs, « non pas avec un esprit de vengeance, mais avec un esprit de sensibilisation ». « C’est fort de courage que vous pourrez faire face aux terroristes », a-t-il ajouté. Paul Atanga Nji a également présenté Patrick Ekema, maire de Buea présent à ce point de presse, comme un modèle de courage pour tous les camerounais. Il a par la suite précisé que le combat contre « les terroristes » est  un devoir des forces de l’ordre, mais celles-ci ne peuvent pas parvenir à réinstaurer la paix si la population ne les soutient pas. En rappel, les quatre chefs traditionnels reçus aujourd’hui par le Minat font partie des huit à avoir été libérés mardi dernier. Avant cette libération, le maire de Buea avait annoncé la tenue d’une marche patriotique à cet effet. Un chef a finalement perdu la vie dans cette embuscade.
Alors qu’une rumeur sur la délocalisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2019), prévue au Cameroun, circule avec insistance dans les médias, la Confédération africaine de football (Caf) a formellement démenti avoir envisagé cette option.Contrairement à ce qui est relayé ces depuis peu dans les médias, la Coupe d’Afrique des nations (Can 2019) aura bel et bien lieu au Cameroun. Tel est le démenti fait le 25 juillet sur le site de Jeune Afrique, par le Comité exécutif de la Caf, sur l’information publiée le 24 juillet dans un tweet par le journaliste Algérien de Beinsport, Hafid Derradji, sur une éventuelle délocalisation de la Can au Maroc. L’instance dirigeante du football africain dément formellement avoir envisagé une telle option, au moment où le Cameroun affirme par la voix du ministre des Sports, Ismaël Bidoung Mkpatt, être prêt à accueillir la compétition. «Ce qu’il faut savoir, c’est que le Maroc n’a pas saisi la Caf pour officialiser sa candidature, au cas où le Cameroun ne pourrait pas honorer ses engagements. Il y a beaucoup de spéculations, de rumeurs, mais rien n’est fondé. Des missions d’inspection vont se rendre au Cameroun, lequel n’a jamais dit qu’il envisageait de se retirer», a expliqué l’un des membres du Comité exécutif de la Caf. La rumeur sur la délocalisation de la Can circule depuis le 20 juillet, date de l’adoption par la Caf, lors des travaux du symposium tenu du 18 au 20 juillet au Maroc, de l’élargissement du tournoi de seize à vingt-quatre équipes. Estimant que le Cameroun n’était pas prêt à abriter la compétition sous ce format, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa avait affirmé que son pays était prêt à suppléer le Cameroun. À la suite de Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération algérienne de football (Faf), Kheireddine Zetchi, avait lui aussi proposé les services de l’Algérie. [video width="640" height="360" mp4="http://agencecamerounpresse.com/wp-content/uploads/2018/08/WhatsApp-Video-2018-08-03-at-19.01.55.mp4"][/video]

LA JEUNESSE CAMEROUNAISE CYBERESPACE ET GUERRE HYBRIDE.

Dans un article intitulé : « La guerre hybride au Cameroun. Comment gagner la bataille des idées ? », Le patriote anonyme définit le concept de guerre hybride, dégage ses caractéristiques, établit sa finalité, son effectivité et ses manifestations au Cameroun, avant d’ébaucher des solutions pour faire efficacement face au volet idéologique d’une telle guerre. Selon lui, la guerre hybride dépasse le simple cadre d’une guerre conventionnelle, celle qui met aux prises deux ou plusieurs entités identifiables. Elle est aussi une guerre asymétrique dont le principal objectif est de provoquer les changements de régimes politiques et de déstabiliser les États. Les moyens dont se servent les promoteurs de la guerre hybride pour atteindre cet objectif sont les suivants : la guerre « par procuration, le terrorisme, la propagande, la désinformation, la manipulation de l’opinion, la guerre cybernétique, le sabotage économique » etc. Pour cet auteur, les guerres que le groupe Boko Haram et les sécessionnistes imposent à l’État camerounais rentrent effectivement dans la catégorie de la guerre hybride. Telle quelle se manifeste au Cameroun et dans le monde, la guerre hybride a pour cible privilégiée la jeunesse qui en est la principale victime. En effet, comme toute guerre, la guerre hybride généralise l’insécurité, désorganise le tissu social et familial, détruit les structures de l’État (écoles, système de santé, tissu économique…). De ce point de vue, elle st un véritable poison pour la jeunesse dont elle hypothèque inexorablement l’avenir. Plus spécifiquement, la guerre hybride emprunte les autoroutes de l’information comme moyen de déstabilisation, de désinformation, de propagande, et de recrutement des soldats. En polluant ainsi ces autoroutes de l’information et de la communication, la guerre hybride affecte principalement les jeunes qui sont, pour l’essentiel, des usagers non avertis de ces autoroutes. La mise en scène spectaculaire et la diffusion dans les réseaux sociaux des horreurs, des actes de barbarie et de cannibalisme dans lesquels excelle Boko Haram et les sécessionnistes du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun, affecte surtout les jeunes chez qui elle provoque des traumatismes parfois irréversibles. La diffusion, par ces groupes et d’autres, de fausses informations (Fake News), ne vise qu’à susciter la peur et à créer un sentiment d’insécurité auprès des populations. En recrutant dans des milices armées comme enfants-soldats des « marginaux issus du lumpenprolétariat (déclassés sociaux, voyous, voleurs, délinquants, mendiants » qu’ils idéalisent et héroïsent, les promoteurs de la guerre hybride provoquent, chez les jeunes, une crise de repères. Ceux-ci deviennent alors des pantins entre les mains expertes de ces manipulateurs qui n’hésitent pas à les transformer en chair à canon. Compte-tenu de ce qui précède, on peut dire que la guerre hybride vise surtout la jeunesse dont elle détruit les structures mentales pour en faire de véritables légionnaires. La bataille cybernétique qu’elle livre aux États cible surtout cette jeunesse. C’est pourquoi, en plus de sensibiliser massivement les jeunes aux dangers de la guerre hybride, l’État camerounais devrait mieux encadrer la fréquentation du cyberespace. Article par J.P.A. (le Jeune Patriot Anonyme)
Ils souhaitent mettre fin aux problèmes comme le retard de vol, les mauvaises conditions climatiques et les pannes techniques.Les Directeurs généraux des compagnies des compagnies aériennes africaines ont siégé le 30 juillet 2018 à Yaoundé. L’objectif de la 176e réunion du comité exécutif de l’Association des compagnies aériennes africaines était de parvenir à rendre les airs confortables pour les passagers. Le Chief executive officer à RwandAir et président de séance Yvonne Manzi Makolo, a précisé que les discussions ont été focalisées sur la clientèle et l’appréciation qu’elle fait du transport aérien. Au cours des assises faites à huis clos, il a été décidé de la mise en place des stratégies devant favoriser une étroite collaboration entre les compagnies membres de l’Afraa, pour garantir plus de performance dans le secteur. Cependant, il s’est trouvé que la non ratification de l’accord qui régit l’Afraa par certains pays constitue un gros obstacle sur la voie. «A cause de ce manque de synergie, nous n’arrivons pas à faire une large implémentation des recommandations prises en vue de parvenir à l’atteinte de nos objectifs», a déploré Yvonne Manzi Makolo. L’autre problème qui a retenu l’attention des Directeurs généraux des compagnies aériennes nationales a été celui du rapatriement. «Pour regagner leur pays d’origine les personnes expulsées d’un Etat donné font le voyage gratuitement. Cela cause un préjudice aux compagnies qui doivent supporter les coûts y relatifs», a relevé Yvonne Manzi Makolo. Le comité exécutif de l’Afraa est composé de 11 membres. Ont répondu présent à la rencontre, les Directeurs généraux issus de l’Egypte, du Keyna, de l’Afrique du Sud, du Cameroun, du Congo, du Burkina Faso, de la Tunisie du Zimbabwe et du Maroc dont le directeur général de la compagnie nationale est le président de cette instance.
jeudi, 02 août 2018 10:31

Le Choléra et sa progession

Alors que le ministère de la Santé publique a récemment présenté des statistiques inquiétantes du nombre de personnes susceptibles d’être atteintes de l’épidémie, annonçant une série de mesures à prendre ; les commerces infectes se multiplient impunément dans les villes camerounaises malgré le risque qu’ils comportent.Sourde propensionUn rapport du ministère de la Santé publique publié ce 25 juillet estime à 142 le nombre de cas suspects dont 11 confirmés et 11 décès. 33 cas suspects se sont ajoutés aux 109 dernièrement répertoriés, on note deux morts de plus. L’épidémie sévit majoritairement dans deux régions du Cameroun jusqu’à ce stade. Il y a en primeur la région du Nord avec 65 cas suspects pour 8 confirmés ; on en est à 10 décès dans cette région, soit 2 de plus comparativement aux dernières annonces du MINSANTE. La région du Centre préoccupe également ; on y est passé de 25 à 35 cas suspects dont 3 ont déjà été confirmés ; le rapport confirme la mort d’une seule personne jusqu’à ce stade. Outre ces deux régions attaquées, le rapport relève que trois autres sont à haut risque. Il s’agit notamment de la région du Littoral avec 26 cas suspects, de l’Est avec 1 cas suspect et de l’Extrême-Nord où aucun cas n’a encore été signalé.Main tendue au choléraDans le Nord, la consommation commune de fruits en provenance du Nigéria a été présentée comme l’origine du Choléra chez certains patients. Au relâchement des pratiques hygiéniques (ne pas se laver les mains avant de manger, vivre dans un cadre sain) vient se greffer sans surprise la logorrhée de marchandises commercialisées dans les rues. Pour se faire plaisir, certains vont savourer le vibrion cholérique à pleines dents. Malgré la présence annoncée de l’épidémie du choléra, du Caramel, des noix de coco, des brochettes de viandes, des beignets et autres marchandises qui se consomment directement à l’achat se vendent à découvert à Yaoundé. Nombre de commerçants ont été remarqué à Yaoundé colportant ou ayant exposé ces articles sur des étals, proches des décharges d’ordures pour quelques-uns. Ces vendeurs ambulants sont de plus en plus nombreux dans les rues par ces temps de vacances et sont pour la plupart conscients du danger sanitaire auquel ils exposent leurs clients en vendant des aliments qui absorbent poussières et autres microbes à longueur de journées. Ils se défendent par un argument presque partagé « quand on couvre les gens ne voient pas ce qu’on vend… et ça n’attire pas les clients » bien d’autres ont évoqué la fragilité de leurs marchandises « si je ferme mes caramels dans un sceau transparent ça risque fondre ; je suis obligé de marcher avec comme ça » a indiqué une commerçante. Avec l’actualité ils ont tout de même rassuré que leur clientèle est restée intacte et se fait toujours plus importante lorsqu’ils étendent leurs secteurs de vente. A l’évidence, ces derniers n’entendent guère rompre avec la vente des marchandises à découvert ; un usage qui a pourtant tout pour favoriser la propension du Choléra au Cameroun.Agir à tempsDans la mosaïque des mesures à prendre en réponse à l’épidémie, des investigations approfondies sont annoncées, aussi il est indiqué dans le rapport que seront organisées des sessions de coaching virtuelles des équipes d’investigation par la CDC de l’Atlanta et l’OMS. L’actualisation des outils d’évaluation de la préparation et la réponse à l’épidémie, la sensibilisation des personnels de santé sont entre autres mesures celles sur lesquelles le MINSANTE mise pour barrer la voie au Choléra ; eu égard le taux de létalité globale qui a déjà atteint 7,7, « le gouvernement doit agir efficacement quand il est temps, et sans laisser aucune brèche par laquelle l’épidémie pourra passer » a expliqué un expert à 237online ; ces commerçants continuent d’arpenter les rues camerounaises ; aucune décision officielle n’ayant été prise à leur encontre.






Sunday, 05 June 2022 11:01