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Mfoungo

Mfoungo

Le président régional des cadres communaux financiers du Nord a adressé cette doléance au ministre de la Décentralisation et du Développement local. C’était le 4 août 2018 lors de leur traditionnel rencontre à Garoua.Le Réseau des Cadres Communaux Financiers du Nord (RECCOFIN) s’est retrouvé au siège de l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC) du Nord à Garoua pour  signifier son soutien, ses encouragements et ses félicitations à Georges Elanga Obam pour sa nomination à la fonction de Ministre de la Décentralisation et du Développement Local lors du remaniement du gouvernement du 02 Mars 2018. «Cette date est  désormais gravée en lettre d’or dans l’agenda des Collectivités Territoriales Décentralisées, car en ce jour, le Chef de l’Etat S.E PAUL BIYA vous a remis sa confiance dans ce nouveau Ministère que vous avez la lourde charge de diriger», ont-ils affirmé à l’endroit du ministre pour mieux adresser les problèmes des collectivités locales. Malgré les avancées considérables de la décentralisation, 14 ans après sa mise en œuvre, de nombreux griefs plombent la matérialisation optimale de ce processus. L’État doit encore envisager des mesures plus fortes au plan normatif, managérial et financier. En tête des préoccupations des Communes : établir clairement le paradigme de gestion d’un État unitaire décentralisé. En effet, cette mesure appelle à dresser les responsabilités de l’État central et les collectivités territoriales décentralisées. Ainsi, le Réseau des Cadres Communaux Financiers du Nord, sait pertinemment que la tâche du ministre Georges Elanga Obam ne sera pas de tout repos. Le réseau a identifié un certains nombres de points qui freinaient la mise en place de la décentralisation. Notamment la fonction publique locale qui ouvre le chemin vers un statut harmonisant la situation du personnel des Collectivités Territoriales Décentralisées. Son amélioration sera une marque de la reconnaissance des compétences pour le développement des Communes car la ressource humaine est non négligeable pour un meilleur développement. L’autre mesure urgente identifiée est que le personnel communal de la région du Nord est exposé à des multiples obstacles dus au manque de statut devant encadrer sa gestion dans les municipalités. Nonobstant certaines tensions sociales dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les cadres communaux financiers du Nord, ont exprimé leur attachement aux valeurs de paix et d’unité nationale.
Ce don entre dans le cadre des bourses et subventions comptant pour l’exercice 2017-2018.La cérémonie de remise de ce don a eu lieu le vendredi 3 août 2018 en présence de quelques membres du gouvernement. Ces bourses et subventions sont en fait des appuis du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Ils sont mis à la disposition des établissements de formation professionnelle pour relever leurs plateaux techniques, améliorer la qualité de la formation et faire face à un certain nombre de charges. Notamment, le paiement des salaires des formateurs et le renforcement de leur cadre de travail. Plus de cinquante centres et instituts de formation professionnelle relevant autant du secteur privé que du public ont bénéficié de cet appui. «Le secteur privé a toujours estimé que les produits mis à la disposition du marché du travail ne répondaient pas exactement à leurs besoins. C’est pour cette raison que nous apportons ces appuis pour que les centres de formation professionnelle puissent être bien équipés pour répondre aux besoins des entreprises», a indiqué Sophie Mbenoun, directeur de la formation et de l’orientation du Minefop. Rappelons qu’en 2017 le montant global des subventions était de 70 millions de F. Pour ce qui est des bourses Sophie Mbenoun a indiqué: «nous avons reçu un montant de 76 millions. Ces fonds ont permis de soutenir les bourses de coopération à l’étranger. 17 millions de F ont été octroyés aux jeunes camerounais pour se former localement».

Joseph Anderson Lé, Bernard Wongolo, Benjamin Amama, Badel Ndanga Ndinga, Emmanuel Bonde, Ange Michel Angouing, etc., rivalisent de manœuvres et dénonciations depuis la disparition de Janvier Mongui Sossomba.

Pour l’opinion publique, ce fut au moins une bourde, à en juger par l’indignation suscitée chez les Camerounais il y a quelques jours. En effet, le membre suppléant du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Joseph Lé a fait usage des papiers à entête du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) pour convoquer, le 28 juillet 2018 un meeting de mobilisation des fonds de campagne pour la candidature de Paul Biya. Cette assise prévue à Bertoua, fait encore des vagues. Et pour cause, 24 heures plutôt, le chef de la délégation permanente départementale du Comité central du Rdpc pour le Haut-Nyong, Benjamin Amama Amama, absent aux assises de Bertoua avait organisé une rencontre similaire à Yaoundé. Ici, il avait convié les filles et fils de la région de l’Est à mobiliser des fonds. Une enveloppe de 17 millions de Fcfa sera réunie. Un fait pas du tout anodin pour certains responsables politique locaux. «La hiérarchie du Rdpc a mis en place des délégations permanentes régionales qui de fait sont chargées de faire ce travail. Il aurait été humble et même judicieux pour Joseph Anderson Le de se rapprocher de ces différents responsables et pourquoi pas utiliser l’entête et le cachet de la section Rdpc du Lom-et-Djèrem Sud 1, pour informer les militants de la tenue de ce meeting qui se tenait pourtant à Bertoua», fulmine sous cape un président de section rencontré à Bertoua. En tout cas des membres titulaires du Comité central lui contestent toute qualité à convoquer les réunions de cette envergure au nom du Rdpc. «Encore qu’il n’est que membre suppléant du Comité central», commente sourire en coin, un de ses camarades et membre titulaire du Comité central. Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative se prévaut de sa position de membre du gouvernement pour occuper la place laissée vacante par Janvier Mongui Sossomba. Pourtant, Bernard Wongolo, son adjoint au poste de président régional de la délégation permanente du Rdpc est bel et bien vivant. Lui qui n’a pas encore convoqué ses frères de l’Est pour une rencontre politique d’envergure. Bien qu’il soit secrétaire général adjoint du Senat, le natif de la Boumba et Ngoko est resté assez discret et réservé. «Déjà aux obsèques de l’illustre disparu à Dimako, Joseph Anderson Le a tout fait pour présider le Comité d’organisation devançant tous ses aînés tels, Benjamin Amama Amama, Charles Salé, Michel-Ange Angouing, Emmanuel Bondé, Badel Ndanga Ndinga et autres», observe le membre du bureau de la section du Lom-et-Djerem, Clément Ndoke. A croire certains de ses riveaux, «cette agitation politique a commencée juste après sa nomination le 02 mars 2018, au poste de ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative». A peine nommé ministre, il a réuni les filles et fils de l’Est pour une messe d’action de grâces et de remerciements au chef de l’Etat. Ses hôtes étaient, le secrétaire d’Etat au ministère des travaux publics chargé des routes, Armand Ndjodom et le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Ernest Ngbwaboubou. Cette messe s’était déroulée à la cathédrale Sainte-famille de Bertoua en l’absence du conseiller spécial à la présidence de la République Dieudonné Samba, et d’Oswald Baboké, promu directeur-adjoint du Cabinet civil à la présidence de la République. L’homme avait vite fait de justifier l’absence des autres par leurs calendriers chargés. Peu de temps après, le Minfopra a initié une tournée dans les 14 unités administratives du Haut-Nyong, son département d’origine pour discuter avec les populations locales, à l’effet de recenser leurs problèmes et transmettre à qui de droit. Nom de baptême de cette initiative boudée par les populations et vivement critiquée par certains acteurs politiques locaux, «les causeries familiales du HautNyong». A la clôture à AbongMbang, la faible mobilisation observée n’avait rien de comparable avec des évènements antérieurs similaires organisés dans ce coin.

Même si quelques ennemis du pays et du président Biya envahissent les réseaux sociaux pour y disséminer leur pessimisme, il reste clair qu’officiellement la Coupe d’Afrique des nations de 2019 doit toujours se dérouler au Cameroun. N’en déplaise à ceux qui citent déjà des solutions de remplacement comme le Maroc ou la co-organisation avec le Gabon, le Nigeria ou encore la Guinée Equatoriale.

On nous apprend que conscient des enjeux, le président de la République M. Paul Biya a décidé de prendre lui-même les choses en mains. Il mettrait la pression pour que les stades, et toutes les autres structures d’accueil soient prêts. Le président prend le dossier en mains sans fanfaronnade, sans médiatisation fidèle à sa tradition, de sobriété et d’efficacité. Il est question de respecter un engagement : le Cameroun sera prêt. Il est certain que cet engagement sera tenu. Comme l’a été celui d’organiser la coupe d’Afrique féminine de football. Mais pour que la fête soit vraiment belle, il faudra sans doute que les Lions Indomptables marquent de leur empreinte cette compétition. En y figurant en bonne place voire en la remportant. Il ne faut jamais oublier que le Cameroun est tenant du titre. Ce n’est pas excessif d’espérer conserver ce titre. Pour y parvenir, il faut se préparer. Nous avons déjà perdu trop de temps à chercher une équipe technique. Moins d’un an avant le début de la compétition, on vient enfin de dénicher l’oiseau rare avec le tandem néerlandais Seedorf-Kluivert. Clarence Seedorf, l’entraîneur, fut un excellent milieu de terrain qui a montré son talent à l’Ajax d’Amsterdam, au Milan AC et au Réal de Madrid notamment. Comme entraîneur, il n’a pas fait des étincelles. Son adjoint Patrick Kluivert a été un remarquable chasseur de buts au F.C Barcelone notamment mais sa réputation d’entraîneur reste à faire. Il a eu quelques expériences peu concluantes. Certes, les deux techniciens bataves peuvent soutenir que nombre de leurs prédécesseurs sont arrivés au Cameroun sans palmarès. Ce sont les Lions qui leur fabriquent une carte de visite à l’instar d’Hugo Broos tout étonné sans doute de remporter cette Coupe d’Afrique des Nations de 2017. Il faut donc que les Lions Indomptables et leurs encadreurs se mettent au travail. Le temps est- passé, celui où on avait les Milla, Mbida, Mboma, Omam, Abéga, Nkono, et tant d’autres talents. Il suffisait alors de coucher les noms sur une liste pour obtenir les résultats. Cette fois, il faut cravacher et les Lions se savent attendus. Ils pourront difficilement jouer sur l’effet de surprise. Il va falloir que le staff technique mouille le maillot en faisant appel à des joueurs compétitifs. On peut se demander si le championnat chinois où évoluent nombre de nos Lions est assez compétitif. Il faut que Seedorf et Kluivert aient le cœur à l’ouvrage. Ils se savent attendus par les ennemis de Biya qui ne veulent pas d’une belle prestation du Cameroun. Eux souhaitent même aux Lions toutes sortes de mauvaises fortunes. « Pour que Biya n’en profite pas ».
« Pour ce qui est de ma méthodologie de formation, c’est de faire que les joueurs pensent et utilisent leurs cerveaux, de stimuler leurs capacités à prendre des décisions et résoudre des problèmes est un élément central de ma méthode. Je ne veux pas d’avoir des joueurs qui regardent toujours vers le banc de touche pour se faire dire ce qu’ils devraient ou ne devraient pas faire. Clairement, l’entraîneur a aujourd’hui un rôle important pour protéger le plan de match. Mais si vous êtes bien préparés, l’équipe devrait savoir, avec des pourcentages élevés, ce qui doit être fait. »

L’évènement présidé le 3 août dernier par le ministre des Postes et Télécommunications était organisé par le technopole Ocean Innovation Center (OIC) fondé par Jacques Bonjawo.

Pendant quatre jours, Kribi a été la capitale de l’innovation et des technologies. La ville abritait alors le premier forum sur l’innovation et les technologies émergentes. L’évènement était placé sous l’égide de la Minpostel, Minette Libom Li Likeng, en présence de plusieurs invités dont le représentant régional pour l’Afrique centrale et Madagascar de l’Union internationale des télécommunications, le représentant résident de l’IAI au Cameroun et des experts de Microsoft.
Les jeunes de ce centre et ceux venus d’ailleurs ont ainsi bénéficié de l’expertise des génies du numérique lors des conférences-débats et autres ateliers d’échanges dont l’exposition dédiée aux startups. Selon Cameroon Tribune du lundi 6 Août 2018, l’un des temps forts de la manifestation ayant été le startup innovation challenge : un concours national destiné à encourager et à récompenser les jeunes porteurs d’un projet original et innovant dans les technologies émergentes. Plusieurs projets innovants et porteurs ont alors été identifiés. Pour le promoteur du forum, il était question de provoquer une dynamique nationale autour du numérique. Et surtout, initier des partenariats avec les différents acteurs du digital. Le rendez-vous de Kribi, placé sous le thème : «L’innovation technologique au service de la société», a aussi permis de montrer comment le digital touche l’ensemble de la population et transforme tous les secteurs depuis quelque temps. Quant à la «Journée de la fille digitale», elle a créé un environnement national encourageant les jeunes filles à envisager une carrière dans un secteur en pleine expansion. En se séparant, les universitaires, les chercheurs et les autres acteurs exerçant dans l’«Open innovation» ont proposé des pistes de solutions pour améliorer la stratégie de l’économie numérique au Cameroun.
Le média néerlandais De Telegraaf nous apprend que « l’annonce de la Fédération camerounaise de football à l’effet que Clarence Seedorf est le nouvel sélectionneur national et Patrick Kluivert son assistant est prématurée. Mais des discussions sérieuses se poursuivent, c’est certain ». Contacté, le principal intéressé, Seedorf, répond par une simple phrase : « Pas encore, mais presque », alors que Kluivert délibère et considère le projet tel que cela lui a été présenté.
Si les qualités des deux super vedettes en tant que joueur ne font aucun doute, il y a un ajustement par rapport aux responsabilités qui devrait être bien pensé, mûri, réfléchi, avant toute décision. C’est que le Cameroun ne vole pas véritablement haut pour la qualité de son encadrement administratif. Ces deux énormes personnalités du monde du football ont vécu dans un environnement favorable au travail et au développement personnel. Rayé par le monde pour son environnement malsain, l’annonce du ministre Bidoung Mpkwatt, avant l’aboutissement complet des négociations entre les parties, vient prouver à satiété que les choses ne se passent pas au Cameroun comme ailleurs. Et pourtant, l’exposition médiatique qu’aura le Cameroun dans le cas où tout se confirme peut-être très intéressant. Si Clarence Seedorf parle couramment plusieurs langues, le néerlandais, l’espagnol, l’italien, l’anglais, son collègue, Patrick Kluivert s’exprime aussi très bien en français puisqu’il a évolué en France à Lille OSC en tant que joueur et au PSG en tant que directeur sportif. Si tout vient à se concrétiser, le duo sera a la tête des Lions Indomptables lors de la CAN 2019 que le Cameroun organise et gérera possiblement les éliminatoires de la prochaine coupe du monde 2022.
Source : Camfoot
Les concernés avaient embarqué le 29 juillet dans un camion militaire devant les conduire à la frontière Cameroun-Nigeria. Le véhicule a roulé sur un engin explosif improvisé qui a libéré sa charge.Six demandeurs d’asile et six militaires camerounais ont péri le 29 juillet dernier dans une explosion lors d’une opération de rapatriement de Nigérians arrivés dans le pays pour échapper aux exactions de Boko Haram. Le 29 juillet, les militaires camerounais ont embarqué 12 demandeurs d’asile d’origine nigériane dans un camion de l’armée pour  les ramener à la frontière. Six soldats ont été désignés pour les accompagner. Le véhicule les transportant a roulé sur un explosif au niveau d’Homaka (département du Mayo-Sava). Six autres demandeurs d’asile ont été blessés dans l’explosion occasionnée. Pour le Haut-commissariat des nations Unies, cet incident remet à l’ordre du jour la pratique des expulsions de demandeurs d’asile nigérians de l’Extrême-Nord alors que les conditions de retour ne sont pas réunies dans leurs régions d’origine. « Cet incident tragique est un témoignage décevant des retours forcés (refoulements) de réfugiés et de demandeurs d’asile du Cameroun, malgré les nombreux appels lancés par le HCR au gouvernement camerounais pour respecter ses obligations« , déclare Valentin Tapsoba, directeur du bureau régional du HCR pour l’Afrique. Selon le Hcr, près de 800 Nigérians ont été contraints à retourner dans leur pays depuis le début de l’année 2018. A l’opposé, le pays a enregistré 8000 nouveaux arrivants à la même période. Ce qui porte à 367 000 le nombre de personnes réfugiées au Cameroun.
Afanwi Ndifor (Mcnc) : Le prophète peaufine sa stratégie de campagne Quatorze jours après avoir déposé son dossier de candidature à Elections Cameroon (Elecam), le candidat du Mouvement citoyen national camerounais (Mcnc), Afanwi Ndifor, travaille sur sa stratégie de campagne. « Nous sommes en train de mettre en place nos stratégies pour la campagne sur le territoire national », indique le prophète qui lorgne le palais d’Etoudi. Le leader du Mcnc multiplie des réunions de concertation avec les cadres de son parti dans leur quartier général à Douala. A quelques jours de la publication de la liste officielle des candidats retenus pour le scrutin du 07 octobre prochain, Afanwi Ndifor semble plutôt optimiste quant à la sélection de son dossier de candidature. « Quand votre dossier est correct et que vous travaillez avec Dieu, tout est possible », croit-il savoir, en attendant le verdict officiel de la désignation des challengers du candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Paul Biya.Patrice Etondè Etondè (Candidat indépendant) : Déploiement dans le grand NordUn peu plus de deux semaines après l’annonce et le dépôt de sa candidature pour la prochaine élection présidentielle, le candidat indépendant des « Dreamers », Jean Patrice Etondè Etondè, se déploie déjà sur le terrain pour séduire quelques électeurs. D’après les membres de son équipe de campagne, « tout comme les autres candidats, il peaufine sa stratégie et met tout en oeuvre pour gagner l’élection. La campagne se déroule bien ». Depuis quelques jours, Jean Patrice Etondè Etondè s’est installé dans le septentrion, où il communique sur la vision qu’il a du Cameroun, rassure-t-on dans son entourage. Sans vouloir donner de détails sur les localités ayant reçu ce le candidat, les membres de son équipe assurent de que toutes les régions recevront leur leader-candidat. Peu disert sur les difficultés rencontrées, la même équipe se montre confiante quant à l’avenir. « Ce sont ces difficultés qui rendent la campagne intéressante ; les surmonter lui donne un sens », indique son Qg de campagne.  Roger Chantal Tuilé (Debout le Cameroun) : Une coalition en préparationDepuis quelques semaines, Roger Chantal Tuilé et son parti Debout le Cameroun, ont engagé une série de discussions avec quatre autres formations politiques de l’opposition en vue d’une coalition pour l’élection présidentielle du 07 octobre prochain. Sur l’identité de ces dernières, le président fondateur de Debout le Cameroun estime qu’il est préférable de garder le secret, parce qu’ils [lui et les leaders des quatre autres partis politiques, Ndlr] « pourraient être déstabilisés par la grande machine qu’est le Rdpc ». Roger Chantal Tuilé promet l’aboutissement de ces pourparlers d’ici la fin de semaine en cours. En attendant le lancement officiel de la compagne électorale, l’ancien journaliste a également entamé des descentes sur le terrain, afin de constituer ses équipes de travail. Après sa visite hier mercredi à Obala et la semaine dernière à Bertoua, ce candidat annonce une descente dans la ville de Monatelé dès la semaine prochaine. « Ces équipes que nous mettons en place sont chargées de sensibiliser dans les petits villages et par la même occasion, d’installer nos représentants dans les départements et les arrondissements », explique le président de Debout le Cameroun. Qui ajoute que ces différentes tournées visent aussi à recruter des scrutateurs qui devront contrôler les différents bureaux de vote. Chantal Tuilé a adossé son projet politique sur le fédéralisme, la limitation du mandat présidentiel et la diminution du train de vie de l’Etat.  Isaac Feuzeu (Merci) : En attendant la campagne…Il peut désormais se considérer comme un habitué de l’élection présidentielle. Isaac Feuzeu du Mouvement pour l’émergence et le réveil du citoyen (Merci), avait déjà challengé Paul Biya à l’élection de 2011, soit dix ans après la création de son parti politique. Le 16 juillet dernier, il a une fois de plus déposé son dossier de candidature pour la présidentielle du 07 octobre prochain à Elections Cameroon (Elecam). Selon les confrères présents sur les lieux ce jour-là, le président du Merci avait promis s’exprimer uniquement lorsque la campagne sera officiellement lancée. En 2011, lors de son baptême du feu à l’élection présidentielle, Isaac Feuzeu a obtenu 9216 voix. Un résultat qui lui donnait un pourcentage de 0,19%. Le président du Merci a occupé le 17e rang sur 23 candidats. Le natif de Bandenkop, dans le département des Hauts-plateaux, région de l’Ouest Cameroun, entend certainement pour le scrutin du 07 octobre prochain, réaliser un meilleur score. Seulement, comme il l’a promis lors du dépôt de son dossier de candidature le 16 juillet dernier, il est encore totalement absent sur le terrain, contrairement à beaucoup d’autres candidats qui l’ont investi depuis la convocation du corps électoral, le 09 juillet dernier.
Face aux hommes des médias vendredi 3 août 2018, le Directeur général de cet hôpital public a indiqué que tout est fait dans la formation sanitaire dont il a la charge, pour que les femmes ne meurent pas en donnant la vie.Le Directeur général (Dg) de l’hôpital central de Yaoundé affirme fermement qu’il n’y a jamais eu de patientes séquestrées au sein de cette formation sanitaire publique. L’information qui a cependant fait le tour de la toile, d’après lui est erronée. C’est en quelque sorte le message principal du point de presse qu’il a donné vendredi dernier. «J’ai été surpris de voir cette information à la revue de presse. J’ai par ailleurs vu des photos insoutenables de femmes-mères à même le sol, d’autres sous le lit, dans une pièce exiguë.  Situation inacceptable et inhumaine», déclare-t-il. Il indique que jusqu’à vendredi dernier, l’hôpital n’enregistrait qu’une seule femme qui était en attente de paiement à la maternité, sans pour autant être séquestrée. Et aux dernières nouvelles, cette dernière est retournée chez elle. Contrairement à cette affaire de séquestration d’une dizaine de femmes qui a été largement relayée sur les réseaux sociaux, le Dg de l’hôpital central de Yaoundé affirme que sa structure au quotidien met tout en œuvre pour qu’aucune femme ne meure en donnant la vie. La prise en charge sans condition des urgences vitales décidée par la hiérarchie est appliquée à la lettre, bien que le recouvrement ne soit pas aisé. Il déclare qu’en 2017, le manque à gagner de l’hôpital par rapport aux kits de césarienne était de près de 13 millions de Fcfa. Ceci sans compter les frais de chirurgie, d’anesthésie, de laboratoire, d’hospitalisation et de sang servi.  Soit près de 33 millions au total. En un an, fait-il savoir, plus de 350 femmes ont eu leurs enfants par césarienne sur les 4000 accouchements enregistrés. Une bonne partie vient des structures périphériques et n’arrive pas à régler ses factures. «Notre rôle est de les sauver ainsi que leurs enfants dans le respect de la dignité humaine», a-t-il déclaré.






Sunday, 05 June 2022 11:01