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Mfoungo

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L’atelier organisé à Ebolowa le 25 juillet 2018 s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre de l’observatoire national de la jeunesse, branche du Sud.La mobilisation des jeunes de 15 à 35 ans pour l’adhésion au projet devant favoriser leur insertion socio- professionnelle et économique n’a jamais été chose facile dans la région du Sud. De nombreux encadreurs butent sur bon nombre de difficultés surtout techniques. Pour Fadimatou Dida, cadre au centre multifonctionnel de promotion des jeunes du Sud, c’est surtout au niveau de la confiance que les jeunes donnent à l’information qu’on leur propose, le réseau internet, les moyens de locomotion et l’énergie intermittent. Afin d’alléger la tâche à ces personnels, le Ministère de la jeunesse et de l’éducation civique a pensé à organiser cet atelier de renforcement des capacités dans l’optique de trouver des voies et moyens  pour une mobilisation massive des jeunes. Selon Sandrine Bêle, chargée de mission et point focal de l’observatoire national de la jeunesse dans le Sud, trois axes très importants sont à explorer: l’information, la sensibilisation et le  suivi-évaluation «parce qu’il y’a beaucoup de choses qu’on fait sur le terrain et qui ne sont pas monitorées». Au regard des facilités qu’offrent les Technologies de l’information et de la communication, un accent particulier est mis sur l’usage du numérique. A ce sujet Sandrine Bêle estime que la région du Sud devra mobiliser 25.000 jeunes au courant de l’année 2018. Et pour cela, Microsoft word, Microsoft excel et PowerPoint doivent être maitrisés par les jeunes dans l’exploitation des données. Pour réussir ce challenge, une plateforme numérique a été mise sur pied. Toute chose qui pourrait permettre aux jeunes de la région du Sud de mieux saisir cette perche que leur tend le gouvernement.
Une enquête technique et administrative menée après un accident de circulation impliquant ladite agence a révélé des manquements.Le ministre des Transports, Ernest Ngalle Bibehe, a signé un communiqué hier, mardi 31 juillet 2018, pour annoncer la suspension de l’agence de voyage, Garanti express, impliquée dans un accident de la circulation survenu le 18 juillet dernier, sur l’axe Yaoundé-Douala.

Dans un entretien qui aurait été accordé par M.Rachid Talbi El Alami, le ministre marocain de la jeunesse et des sports, ce dernier aurait nie catégoriquement que le Maroc se préparerait à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2019 n lieu et place du Cameroun. De nombreuses rumeurs concernant le niveau d’avancée des travaux des infrastructures au Cameroun auraient mis en avant la possibilité d’un transfert au Maroc - mais les derniers rapports de la CAF et de la FIFA seraient rassurants.

- M. Le Ministre, de nombreuses rumeurs circulent actuellement concernant la Coupe d’Afrique des Nations en 2019. Elles prétendent que le Cameroun ne sera pas prêt pour la CAN, et que par conséquent elle se verrait retirer l’organisation du tournoi au profit du Maroc. Est-ce le cas ? Le Maroc se prépare-t-il à prendre le relai ? - Tout ceci est parfaitement grotesque. Nous avons été les premiers surpris d’entendre ces bruits, jusqu’à ce que l’on découvre qu’il s’agissait bel et bien de rumeurs et de fausses informations. Mais vous le savez bien, une fois qu’une rumeur est lancée, difficile de l’arrêter. Je peux néanmoins affirmer que pas un instant nous avons pensé à organiser la prochaine CAN, et pour cause, il n’y a aucune raison à cela. - Certes, mais de nombreux médias en parlent. N’y aurait-il donc pas un semblant de réalité dans cette rumeur ? - Ce n’est pas à vous que je vais vous apprendre à quel point les fake news peuvent envahir et polluer l’information, y compris dans les grands médias. Un exemple très simple, regardez donc aux États-Unis comment les fake news peuvent parasiter et polluer tous les débats. Nous ne sommes pas non plus épargnés ici. Je comprends très bien que ce type d’informations soit bien plus vendeur d'autant qu'elles sont positives pour mon pays. Croyez-moi, si la CAN devait s’organiser au Maroc, je serais le premier à m’en réjouir. Cependant, ni pour sa Majesté le Roi, il n'est question de l'organiser. Je vous le répète, cette idée ne nous a même jamais traversé la tête. Pour tout vous dire, en voyant cette rumeur circuler, je l’ai d’abord pris avec le sourire, tellement cela me paraissait ahurissant que l’on puisse y croire. - Pourtant le Gabon a organisé la CAN 2017 en remplacement de la Libye ? - Je pense que vous êtes un assez bon journaliste pour avoir noté que les situations de la Libye en 2015, au moment où la CAN a été transférée au Gabon, et du Cameroun aujourd’hui sont radicalement différentes. Toutes les grandes compétitions internationales, qu’il s’agisse des Jeux Olympiques ou de la Coupe du Monde, et de la CAN, sont systématiquement le sujet de rumeurs concernant les retards dans les travaux et la mise en place des infrastructures. Aucun pays n’y échappe. Je précise encore un point, le Cameroun est un pays ami, et bien plus encore que cela, nous sommes des pays frères. Lorsque l’on prétend que le Cameroun ne sera pas prêt, nous le prenons aussi comme une insulte personnelle dont l’objet est la capacité des pays africains à organiser des évènements sportifs majeurs. - Parlons football avec l’équipe du Maroc. Qu’avez-vous pensé de son parcours lors de la Coupe du Monde ? - Je vois le parcours de notre équipe en deux temps. Il y a eu la phase finale en Russie, et nous aurions bien évidemment voulu pouvoir jouer les quarts de finales, mais nous étions dans un groupe difficile avec le Portugal de Ronaldo, et l’Espagne, ancien champion du monde. Mais si l’on regarde l’ensemble, nous avons gagné tous nos matchs préparatoires, et cela est prometteur pour l’avenir.
Patrick Ekema a demandé que davantage de troupes soient déployées dans cette région, pour protéger les vies et les biens. Patrick Ekema, le maire de Buea, a fait appel au chef de l’Etat par l’intermédiaire du gouverneur de la région du Sud-ouest, Bernard Okalia Bilai, le mardi 31 juillet 2018, après avoir conduit une marche pacifique de la place de l’indépendance de Buea au bureau du gouverneur de la région du Sud-Ouest. Le défilé avait pour objectif  de dénoncer l’enlèvement de certains chefs Bakweri, libérés lundi dernier, de demander un renfort militaire pour toute la région du Sud-Ouest. La manifestation avait également pour but de s’insurger contre la tenue de la conférence générale anglophone  prévue à Buea du 29 au 30 août 2018. Ladite conférence, convoquée par l’archevêque émérite de Douala, le Cardinal Christian Tumi, le greffier synodal de l’Eglise presbytérienne du Cameroun (Pcc) et les imams des mosquées centrales de Bamenda et de Buea, a pour objectif de négocier la paix dans les régions anglophones. Patrick Ekema a menacé de faire couler du sang si un tel conclave se tenait à Buea, une municipalité dans laquelle il représente la loi. Prévue à 10h, la marche proprement dite a commencé dans l’après-midi, à cause de la présence timide de la «population du Sud-Ouest», dont le maire a dit qu’elle était destinée à corriger les erreurs commises et à protéger leurs intérêts. Il a également déclaré qu’ils étaient partis pour la paix. Les messages anti-sécessionnistes rédigés sur les pancartes venaient illustrer la position du magistrat municipal. Le maire a comparé sa petite foule et sa suite timide à l’histoire biblique de David et Goliath et a affirmé qu’ils (les David du Sud-Ouest) surmonteront les Ambazoniens qu’il a traité de « Maquisards ». Il a exigé que toutes les personnes détenues par les séparatistes soient libérées dès que possible. Pendant ce temps, on ne pouvait s’empêcher de remarquer la mine du gouverneur quand le maire Patrick Ekema a menacé de faire des ravages et de répandre le sang à Buea, si le gouvernement approuvait la conférence visant à rechercher une paix durable dans les régions anglophones tourmentées. A cela, le gouverneur a simplement promis de transmettre ses préoccupations à l’autorité supérieure. Sur la question du dialogue, Bernard Okalia Bilai a affirmé que le dialogue a déjà commencé et que ceux qui sont dans les buissons devraient abandonner leurs armes parce que le dialogue ne peut avoir lieu que dans un endroit où règne la paix.Le gouverneur s’est opposé à l’utilisation des discours de haine par le maire, appelant à la réconciliation, la paix, la non-violence et la coexistence pacifique.
Le procureur de la république Francis Ravi avait été kidnappé le 26 juillet 2018 para des terroriste sécessionniste dans la région nord ouest du Cameroun. en ce mercredi 31 juillet Le procureur de la république avait alors été retrouvé par les Forces de Défenses et de Sécurités (F.D.S.).
Ce produit avait été placé en quarantaine en janvier, après le décès de trois personnes l’ayant consommé.La levée de la quarantaine à laquelle était soumise le Co-Arinate au Cameroun fait suite à une série d’analyses effectuées sur des échantillons dudit médicament, révèle le ministre André Mama Fouda. La vente de ce produit avait été interdite en janvier après le décès de trois personnes, parmi lesquels un enfant, ayant pris du Co-Arinate en comprimés acheté dans une pharmacie. Après les premières observations des spécialistes, il est apparu que le médicament est contenu dans deux emballages différents, ce qui a éveillé les soupçons et amené à ouvrir une enquête. Le 02 février 2018, le ministre de la Santé  instruit la mise en quarantaine de cet antipaludéen. Le Co-Arinate est soupçonné de causer des incidents graves chez des patients sous traitement. Dans son communiqué rendu public le 27 juillet, André Mama Fouda indique que « les résultats des analyses de laboratoire et des investigations effectuées sur des échantillons de ce médicament, sous ses formes adulte et enfant, ont permis d’évacuer toute incrimination de ce médicament ». Il autorise par conséquent la distribution et l’utilisation du Co-Arinate. Le ministre de la Santé publique rappelle par ailleurs l’importance de se référer aux prescriptions et conseils des professionnels de la santé et à n’acquérir les médicaments que dans les officines de pharmacie et les pharmacies des formations sanitaires agréées. Ce qui permettra d’éviter d’éventuelles complications dues aux effets secondaires ou aux effets allergiques d’un médicament non indiqué.
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique chargé de la lutte contre les épidémies et les endémies a effectué une descente dans cette région le 30 juillet 2018.Tout est sur contrôle. C’est ce qu’on retient de la récente visite d’Alim Hayatou dans le district de santé de Golombé dans le Mayo Louti, région du Nord. Le but de la visite du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique était de s’enquérir de la grille de répartition des outils de sensibilisation sur l’épidémie du choléra, de la répartition de matériels de prise en charge tels que les lits cholériques et du suivi des malades hospitalisés. Notons que pour ce qui est de la répartition du matériel de prise en charge, il avait été établi que cinq lits seront donnés à Tchontchi, dix lits à Guider, neuf lits à Mayo Oulo, cinq lits à Garoua II et cinq lits à l’hôpital régional de Garoua. Alim Hayatou a pu donc constater qu’à l’heure actuelle l’épidémie est sous contrôle. Ce dernier a eu une séance de travail avec l’Oms. Ladite séance de travail a permis de mesurer l’utilisation de l’application «Cholera Stockpile Calculator», ainsi que des stocks de kits choléra offerts par l’Oms. Au terme des différents échanges, le secrétaire d’Etat Alim Hayatou s’est dit satisfait de constater que toutes les dispositions possibles ont été prises pour lutter contre l’épidémie choléra et les personnels armés d’outils nécessaires. Rappelons qu’à la date du 23 juillet dernier, 65 cas suspects de choléra ont été identifiés dans la région du Nord, notamment six cas à Mayo-Oulo, 33 à Golombé, un  à Guider, sept à Garoua II, trois  à Ngong, 13 à Gashiga et deux à Pitoa. Il y a eu 10 décès enregistrés.
Le journaliste âgé de 54 ans était avant sa nomination, le rédacteur en chef délégué chargé du Desk de Yaoundé, au sein du quotidien à capitaux privés fondé en 1979 par Pius Njawé de regrettée mémoire.A la direction générale du quotidien à capitaux privés Le Messager au quartier Akwa à Douala ce mardi 31 juillet 2018, la salle de rédaction est calme. Trois journalistes pianotent sur les ordinateurs. Blaise Pascal Dassie, le rédacteur en chef, est assis dans son bureau. L’édition du journal n°5118 est posée sur la table, devant lui. Dans l’espace du bandeau réservé au directeur de la publication, un nouveau nom y est inscrit. Il s’agit de Jean François Channon. A la page 8 du journal, un communiqué signé la veille par l’Assemblée générale de l’entreprise de presse porte « à la connaissance de l’ensemble du personnel et de l’opinion qu’à compter de la date de signature du présent communiqué, Denwo Jean François Channon est nommé au poste de directeur de la publication du journal Le Messager». Le nouveau directeur de la publication remplace à ce poste Alex Gustave Azebaze, suspendu de ses fonctions le 13 juillet 2018. Le nouveau promu était depuis deux ans le rédacteur en chef délégué, chargé du bureau de Yaoundé. Il a intégré le journal Le Messager il y a 23 ans, d’abord comme pigiste. Il a occupé graduellement les postes de reporter, chef service culture, coordonnateur de la rédaction de Yaoundé, grand reporter, chef service politique, rédacteur en chef délégué. Agé de 54 ans, Jean François Channon a entamé sa carrière en 1991 par l’Effort camerounais. En 1992, il rejoint la rédaction du Quotidien, puis celle de Challenge Hebdo. Il intègre l’effectif du journal Le Messager en fin avril 1995. «Je ne suis pas surpris de la nomination de Channon. En termes de profil de carrière, c’est quelqu’un qui a l’esprit du Messager. Je trouve que ça été une très bonne option de regarder les compétences en interne. C’est quelqu’un qui a fait du chemin au sein de cette boite. Il connait les difficultés», indique Blaise Pascal Dassie, le rédacteur en chef.Les grands chantiersLe communiqué qui rend publique la nomination de Jean François Channon ne s’étend pas sur les missions à lui assignées. Mais au sein de l’entreprise de presse fondée en 1979 par Pius Njawé de regrettée mémoire, on indique que les premiers grands chantiers sur lesquels le nouveau Dp est attendu tournent autour de la remobilisation et de la redynamisation de l’équipe, dans un contexte marqué par plusieurs mois d’arriérés de salaires. Le nouveau Dp devra en outre tout mettre en œuvre pour relever la qualité du contenu du journal, le vendre et regagner la confiance des annonceurs.
Après la convocation du corps électoral le 9 juillet dernier par le Président de la République, la Délégation Régionale d’Elections Cameroon (Elecam) du Sud a mis le cap sur le toilettage de son fichier. La nouvelle carte électorale de la région du Sud a été présentée à la presse locale le 25 juillet 2018 à Ebolowa.La carte électorale de la région du Sud est calquée sur la carte administrative. Quatre délégations départementales et vingt-neuf antennes communales coiffées par la Délégation Régionale Elecam. 1 104 bureaux de vote sont sur cet espace territorial avec, dans les détails, quatre cent soixante-dix bureaux de vote dans le Dja et Lobo, trois cent soixante-deux dans la Mvila, idem dans l’Océan et cent quatre-vingt-dix-huit dans la Vallée du Ntem. Rendu au 09 juillet 2018, les chiffres dévoilés par la Délégation Régionale Elecam du Sud font état de 272 985 électeurs inscrits sur l’ensemble de la région du Sud sur un potentiel de 300 000 électeurs, soit 90% d’inscrits en termes relatifs. Dans la répartition spatiale de cet effectif, le Dja et Lobo a inscrit 87 564 électeurs, la Mvila 67 538, 72 773 dans l’océan et 57 110 électeurs inscrits dans la Vallée du Ntem. Quant au nombre de cartes distribuées, il est de 267 000 au 18 juin dernier, date à laquelle avait été reçu à Ebolowa le Président du Conseil Électoral. Le taux de distribution était alors de 94,11%. Avec l’urgence de l’élection présidentielle le rythme de distribution va certainement s’accélérer.
L’agrégé de droit public et vice-président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés rappelle que les sécessionnistes ont été les premiers à prendre les armes contre l’Etat en attaquant des commissariats et des brigades de gendarmerie et en brûlant les édifices publics et d’innombrables biens privés…
L’annonce d’une Conférence générale sur la crise anglophone continue de faire des gorges chaudes au sein de l’opinion publique. Des voix s’élèvent pour fustiger la position du Cardinal Christian Tumi à l’origine de cette tentative de dialogue. En effet, en annonçant son action, ce dernier a posé comme préalable le retrait des forces de défenses des régions du Nord-Ouest et du Sud, et la remise en liberté des personnes incarcérées dans le cadre de cette crise. Tout comme le gouvernement à travers le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, plusieurs autres leaders d’opinion voient mal cette démarche. C’est le cas du Pr. Mouangué Kobila. Ce dernier est assez acerbe lorsqu’il évoque la Conférence général sur la crise anglophone, dans une interview accordée à Cameroon Tribune du mardi 31 juillet 2018. Selon lui, le projet que porte le Cardinal Christian Tumi ne fait aucun cas des torts causés aux familles des victimes des terroristes qu’il se garde d’ailleurs de qualifier comme tels. «Il est pourtant historiquement établi que les victimes exigent toujours que justice soit rendue. Le Cardinal Tumi ne fait pas non plus cas des mesures d’apaisement qui ont été prises par le gouvernement lorsqu’il a relâché des dizaines d’activistes de ces deux régions ni de l’aggravation de la situation qui s’est ensuivie», analyse-t-il. «Le soutiens fermement le point de vue d’après lequel les sécessionnistes ayant été les premiers à prendre les armes contre l’Etat en attaquant des commissariats et des brigades de gendarmerie et en brûlant les édifices publics et d’innombrables biens privés, meubles et immeubles pendant les manifestations de septembre et d’octobre 2017», explique le vice-président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés. Selon l’agrégé de droit public, «si le cardinal Tumi et ses partenaires veulent construire la paix, qu’ils commencent par leur [les sécessionnistes, NDLR] demander de déposer les armes et de mettre fin à toute forme de violence sur les populations. Etant entendu qu’en aucun cas, les sécessionnistes ne sauraient être mis sur le même plan que les forces de sécurité régulières de l’Etat qui bénéficient, partout dans le monde, du monopole de la contrainte légitime pour protéger l’intégrité territoriale, l’ordre public et pour assurer la protection des hommes et des biens».






Sunday, 05 June 2022 11:01