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Mfoungo

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Ce 6 août marque le retour remarqué de la population de Nguti dans leur village.

Ils avaient quitté les lieux alors que les terroristes séparatistes les menaçaient. Grâce au BIR, de nombreux civils sont enfin rentrés chez eux. Des consultations médicales et des reliquats de denrées ont été offertes.
Comme les deux premières fois, le but de la descente des experts de la Confédération africaine de footbal (Caf) est de procéder à l’évaluation des chantiers devant abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football.Longtemps annoncée, d’après l’une de nos sources dignes de foi, la délégation d’experts de la Caf sera au Cameroun aujourd’hui. Même si on n’a pas encore le programme de sa tournée, on sait que cette descente, devra rassurer la Caf sur la capacité du Cameroun à pouvoir organiser la Can 2019. Surtout que la semaine dernière la rumeur sur le retrait de cette compétition au pays de Samuel Eto’o a alimenté les chaumières. D’après ladite rumeur, la compétition aurait été donnée au Maroc. Cependant pour mettre fin à ces supputations, le premier vice-président de la commission chargée de l’organisation des compétitions à la Caf, Philip Chiyangwa a fait une sortie publique au cours de laquelle, il a déclaré «je vais vous faire une promesse en qualité de l’un des vice-présidents de la commission d’organisation de la Can. Je souhaite que rien de fâcheux n’arrive au Cameroun…Si le Cameroun construit à terme tous ses stades et ses aéroports, que les gens peuvent aller et venir sans problèmes et que la sécurité est garantie, le Cameroun est la destination où nous voulons être en 2019». Rendu donc à moins d’un an de la tenue de la Can 2019, de façon globale on peut affirmer que les travaux de construction des stades avancent plutôt bien. Par exemple au stade Olembe le gros œuvre est achevé. Au Complexe Omnisport de japoma les travaux de réalisation sont de 68% et le l’ouvrage peut être livré à la fin du mois de décembre 2018. En début du mois de juillet dernier, le gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine indiquait que le taux d’exécution des travaux dans son territoire était de 40%. Lors de ses récentes visites dans ces chantiers le Premier ministre a instruit aux entreprises adjudicataires de ces marchés, de tout faire pour respecter les délais de livraison.
La filiale camerounaise de la multinationale sud-africaine s’est associée à l’entreprise INTERTON pour postuler à l’appel à candidatures lancé par le gouvernement dans le but de moderniser 14 postes de péages.
MTN-Cameroun veut se déployer sur les routes du pays. La compagnie de téléphonie mobile fait partie des entreprises ayant répondu à l’appel d’offres pour la modernisation de 14 postes de péages  lancé par le gouvernement. Pour candidater, MTN s’est associée à l’entreprise sud-africaine INTERTON. « Notre intention est de fournir un service qui est probablement le  meilleur qui puisse être fourni sur le territoire camerounais. Etant donné qu’INTERTON est le leader africain en matière de péage moderne notamment avec leurs réalisations en Afrique du Sud, MTN est un leader incontesté au niveau de la téléphonie mobile au Cameroun », explique le general manager mobile financial services de MTN-Cameroun Alain Claude Nono. Si elle est retenue son entreprise ne compte pas relever les prix du péage à court et moyen terme. Elle les maintiendra à 500 Francs CFA. « Sauf si le gouvernement décidait qu’il en soit autrement », conditionne Alain Claude Nono. Il sera question pour MTN d’améliorer l’expérience du paiement  au niveau du client c’est –à-dire le dématérialiser complètement. Il s’agira de permettre que quel que soit le moyen de paiement dont il dispose qu’il  puisse effectuer son paiement. Permettre aux usagers de pouvoir recharger leurs cartes de paiement  du péage sur l’ensemble du réseau de MTN est l’autre intention de cet opérateur de téléphonie mobile. « Nous sommes dans une logique de diversification de nos activités. MTN aujourd’hui est une entreprise digitale. Ce n’est plus une entreprise de télécommunications. Il y a beaucoup d’évolutions dans les services sur le domaine du digital. Et MTN se veut à l’avant-garde de cette évolution-là. L’activité de la voix va decrescendo donc il est important que nous puissions diversifier notre portefeuille de services », réagit M. Nono. La digitalisation et la dématérialisation des paiements au niveau des péages fait partie des ajustements effectués par la Mobile telecommunications network.
C’est le bilan des nouvelles violences qui ont émaillé les journées des 4 et 5 août dans les régions anglophones.Le nombre de victimes du conflit qui secoue actuellement le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun ne cesse de s’alourdir. Ce weekend, de nouveaux décès ont été enregistrés dans les rangs des forces de défense et de sécurité, chez les militants sécessionnistes et chez des civils. Samedi matin, de violents affrontements se sont déroulés entre forces de défense et militants sécessionnistes dans le département de la Mechum, région du Nord-Ouest. Des sources locales indiquent avoir entendu des tirs à l’arme lourde. Les populations, apeurées, ont quitté les lieux en masse. C’est dans ces circonstances que trois gendarmes auraient été décapités. Le lendemain, la découverte des corps sans vie de trois autres gendarmes a entraîné une descente musclée des forces de défense dans la ville de Tombel (Sud-Ouest). Cinq maisons auraient été incendiées à Mboh, un sécessionniste neutralisé, et deux civils tués par balles. A Mutenguene (Sud-Ouest), Ekahnjume Simon, un officier de police exerçant dans ladite ville a été tué à son domicile samedi soir par des hommes armés. Ceux-ci ont attaqué sa résidence tard dans la soirée avant de s’enfuir après leur acte. Difficile de savoir s’il s’agit d’une attaque menée par des combattants séparatistes. Ce que l’on sait néanmoins, c’est qu’il s’agit du deuxième officier de police à avoir trouvé la mort à Mutenguene au cours de ces deux dernières semaines. Le premier avait été tué à Ombe (sur l’axe routier Mutenguene–Limbe), par des hommes non armés qui se sont emparés de son arme. Les violences continuent dans les régions anglophones, malgré l’appel au cessez-le-feu lancé par le cardinal Christian Tumi. C’était au cours de l’annonce de l’organisation d’une conférence générale des anglophones qui se tiendra les 29 et 30 août prochains à Buea.
Les faits remontent au 30 juillet 2018.Les ravisseurs exigeaient le paiement d’une rançon de 3 millions de Fcfa par otage. Et les otages avaient déjà passé trois jours en détention. Ils ont été kidnappés par des gangs armés qui sévissent dans la région de l’Adamaoua. Lors de la libération desdits otages, il y a eu un affrontement entre les militaires du 5èmeBataillon d’intervention rapide (Bir) et les kidnappeurs. Durant ledit affrontement l’une des victimes s’est pris une balle. Il s’agit du nommé Hamagabdo Hayatou qui a finalement succombé à ses blessures. L’un des ex-otages raconte qu’ils étaient en fait au départ neuf. Cinq ont été libérés  après que leur rançon ait été payée. Toutefois les otages libérés ont été présentés à leur famille le 30 juillet dernier. L’opération de ces derniers a également permis de libérer un jeune garçon âgé de 20 ans. Il avait déjà passé 12 jours en détention. Dans  un communiqué publié par Rachid Hamoua le sous-préfet de l’arrondissement de Martap a indiqué que deux preneurs d’otages ont été blessés par balles. Et il se trouve qu’ils sont en errance dans les villages de Martap à la recherche de soins. Il appelle les populations à collaborer avec les forces de défense pour rattraper ces kidnappeurs.
Le défunt a refusé de verser ladite somme au poste de contrôle routier.L’histoire remonte au 1er août 2018. D’après notre source c’est de sang-froid que le gendarme major Kameni a tiré sur le dénommé Arnaud Tene marié et père de trois enfants. Le gendarme en service au poste de gendarmerie de Batcham-Baneghang a tiré trois fois sur le civil. Et c’est le troisième tir qui a atteint le père de famille à la nuque, qui l’a envoyé dans l’au-delà. Pour ce qui est de l’histoire ayant conduit au décès de M. Armand Tene, son convoyeur explique qu’en fait, ils venaient de Galim où ils ont pris des tomates. Et ils devaient s’arrêter à Batcham pour prendre des paniers. Arrivés au niveau du poste de contrôle de gendarmerie, ils ont vu un bambou qui servait de barrière. Après avoir passé des minutes sur place sans que personne ne se soit présentée à eux, sur instruction du défunt, il a entrepris de retirer le bambou. Le convoyeur précise que c’est en regardant le rétroviseur qu’ils se sont rendus compte qu’une moto était à leur trousse. Arrivés au domicile où ils devaient récupérer les paniers vides, ils ont été rattrapés par le gendarme. C’est alors que l’homme en tenue a ordonné à son patron de lui donner 500 Fcfa sinon il allait connaître le pire. Le civil refusant de se soumettre, a indiqué au gendarme qu’ils n’étaient plus au poste de contrôle. Le gendarme a donc tiré d’abord sur les roues du véhicule. Ensuite il a ouvert le feu sur le défunt. Avec l’aide des populations alertées, la victime a été conduite à l’hôpital. Malheureusement il a rendu l’âme. Le Sous-préfet de Batcham arrivé sur les lieux pour s’enquérir des faits, a tout de même réussi à calmer les populations en colère. Le gouverneur de la région de l’Ouest a instruit la suspension de ce poste de contrôle. Et le gendarme a été interpellé.

Maurice Kamto indique que cela constitue une violation du Code électoral.

Pour Maurice Kamto président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), les casernes militaires et les commissariats de sécurité publique qui vont abriter les bureaux de vote ne sont pas des lieux ouverts au public. Par conséquent Elections cameroon (ELECAM) ne respecte pas les dispositions de l’article 87 du Code électoral. «Depuis quelques jours, les listes de bureaux de vote établies montrent la création de nombreux bureaux de vote dans les camps militaires, les brigades et gendarmerie, les commissariats et autres postes de police. Les chefferies traditionnelles et même le palais présidentiel. La création de ces bureaux de vote dans les milieux non ouverts est une violation flagrante des dispositions pertinentes du Code électoral. Notamment de l’article 87», a déclaré Maurice Kamto à la presse, à sa récente conférence de presse. Pour le MRC la situation ci-haut présentée préoccupe au plus haut point le parti. «D’autant plus choquant que lors de ma rencontre en juin dernier avec le président du conseil électoral, à côté du DG et DG adjoint des élections, ces responsables avaient fait savoir que les bureaux de vote ne soient pas créés dans les pavillons militaires et autres milieux de même catégorie. Certaines sources affirment qu’il y aurait près de 2000 bureaux de vote», a-t-il ajouté. Pour rappel, il y a de cela quelques jours, le SDF montait au créneau pour exiger d’ELECAM, le retrait des bureaux de vote dans les casernes militaires. Le parti de la balance a de ce fait adressé une correspondance au Directeur général d’ELECAM. Dans son édition du 30 juillet 2018 le quotidien Mutations indiquait que le sujet a été débattu lors des dernières assises du Comité exécutif national. Intervenant à l’émission 7 Hebdo de ce 5 août 2018 généralement diffusée les dimanches sur la chaîne STV, Me Emmanuel Pensy a indiqué que la présence des bureaux de vote dans les casernes militaires et les commissariats ne constituent en aucune façon une violation du Code électoral. Parce qu’il s’agit bel et bien des lieux ouverts au public.
Chose promise, chose due, le don présidentiel de 8500 valises aux pèlerins du Hadj 2018, a été remis officiellement aux leaders de la communauté musulmane, le vendredi 03 Août dernier, à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, par le Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, en présence de l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite au Cameroun, S.E Mohammad Bin Soulaiman Al Musher.Au regard des multiples tracasseries de voyages, de sécurité et de transport des bagages, sans oublier les arnaques et filouteries dans les aéroports, dont étaient victimes les pélerins camerounais, lors des précédents déplacements pour leurs pélérinages à la Mecque, en Arabie Saoudite, le Président de la République, S.E Paul Biya, n’est pas resté insensible à cette situation, qui portait une gravement atteinte à l’image de marque du Cameroun. C’est ainsi qu’une promesse présidentielle, d’offrir 03 valises à chaque fidèle musulman inscrit au Hadj 2018, a été formulée par le Chef de l’Etat, et mise en œuvre de fil en aiguille par le Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, de concert avec la commission nationale du Hadj, les encadreurs et les associations des pélerins musulmans, qui procèdent respectivement aux enregistrement et inscriptions des fidèles admis aux voyages pour la Mecque, qui sont prévus respectivement les 08 et 10 Août prochain, à partir de Garoua et Douala. C’est finalement dans un avion-cargo d’Ethiopian Airlines, que le contingent des 8500 valises de luxe, a été réceptionné au Cameroun, à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, et remis officiellement le vendredi 03 Août dernier, par le Ministre de l’administration Territoriale, Paul Atanga Nji, accompagné de l’ambassadeur d’Arabie Saoudite au Cameroun, S.E Mohammad Bin Soulaiman Al Musher, à la Commission Nationale du Hadj, qui se chargera de la distribution systématique de ces valises VIP aux voyageurs, sur toute l’étendue du territoire, par l’entremise des leaders et encadreurs des pèlerins du Hadj 2018, avant le départ pour ces un mois de pèlerinage à la Mecque. A raison de 03 valises par pèlerins, dont 02 sacs d’une capacité de 23 Kg, pour la soute, et 01 sac d’une capacité de 07 kg pour la cabine, les passagers du Hadj 2018, pourront enfin voyager dans des conditions honorables, digne de la valeur du service spirituel qu’ils vont rendre à la Mecque. Face à ce geste de haute considération, d’amour et de magnanimité du Président de la République, S.E Paul Biya, à l’endroit de la communauté musulmane du Cameroun, une prière de bénédictions, de gratitude et de remerciements a été dite dès la réception de ce don à l’aéroport, par les imans et dignitaires musulmans, avec tous les témoignages de reconnaissance et de soutien total au Chef de l’Etat, S.E Paul Biya, pour sa politique d’émergence, de préservation de la paix, d’unité, et du vivre ensemble, pour un Cameroun un et indivisible. Tout ceci, en présence des hommes et femmes de médias, ainsi que des autorités administratives de la Région du Centre, au premier rang desquels, le Gouverneur, Naseri Paul Bea, et le Préfet de la Mefou et Afamba, pour ne citer que ceux-là. D’ailleurs, fort de cette proximité avec le Chef de l’Etat, compte tenu des multiples sollicitudes qu’il a toujours manifesté à l’endroit de leur communauté, l’un des porte-paroles des encadreurs des pèlerins de 2018, en la personne de Cheick Ahmadou Modibo, a déclaré à l’unanimité de tous les fidèles et dignitaires présents, qu’en retour, lors de l’élection présidentielle du 07 Octobre prochain, tous les musulmans voteront pour Paul Biya.
Unique rencontre au programme du jour après la disqualification de Sao Tome et Principe, le match Cameroun – Centrafrique du tournoi qualificatif de la CAN U17, Tanzanie 2019 dans l’UNIFFAC a offert un joli spectacle au public. Victoire des Lionceaux 7-1. Disputé à Malabo pour le compte du groupe B, le spectacle débute dès la 4è minute. Ismaïla Seidou ouvre le score. Il est imité par Aliom Saidou (22′) puis Stève Mvoué (35e) et Léonel  Wamba (42e) pour un score de 4-0 à la pause.
Au retour des vestiaires, Saidou s’offre un doublé à la 49′ puis Mvoue va inscrire deux autres buts pour son triplé (65e, 79e). La Centrafrique sauve l’honneur par Christian Yawanendji. Ce dimanche, retour dans le groupe A avec Guinée équatoriale – Congo. une seconde victoire et le Nzalang est en demies.
Le Cameroun est loin du seuil d’alerte et même de la norme communautaire.Même si «comparaison n’est pas raison», des observateurs affirment que le taux d’endettement du Cameroun estimé à 32,3% en 2018 est loin d’être inquiétant. Car par rapport à d’autres pays africains, ledit taux est de loin inférieur. D’après le classement des pays endettés à la fin de l’année 2017, le ratio de la dette publique au Sénégal était de 60,8%, celui de la Côte d’ivoire était de 51,4%. Le Gabon voisin avait un ratio de 59,1%, le Ghana 66,1% et 64,1% pour l’Angola. Le dernier classement qui date de janvier 2018 révèle que le Gabon caracole à 42,8% de dette publique par rapport au Pib, la Côte d’ivoire a 51,4%, le Rwanda 47,2%, le Congo 92,2%, le Ghana 76,8%. Précisons que d’après le directeur général (Dg) de la Caisse autonome d’amortissement Richard Evina Obam la dette d’un pays se juge élevé par rapport à un indicateur. Il serait erroné de justifier un tel raisonnement sur le niveau du stock de la dette. Et même dans le cas où l’analyse doit se baser sur cet élément, Richard Evina Obam explique qu’«il faudrait relativiser ce stock à un agrégat reflétant le niveau de richesse créée par ce pays à une date donnée». En exemple le Dg de la Caisse autonome d’amortissement soutient qu’en décembre dernier, la dette du Cameroun était évaluée à 6203 milliards de Fcfa, soit 30,8% du Produit intérieur brut. Alors qu’en 1997, soit 20 ans auparavant, cet encours était de 6000 milliards, soit environ 106% du Pib. Un ratio qui selon les spécialistes est supérieur à la norme de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, fixée à 70%. Quelques temps après le pays a été admis au rang des pays pauvres très endetté. Toutefois par des réformes engagées, le pays a atteint le point d’achèvement de cette initiative au point de bénéficier d’importants réaménagements de sa dette.






Sunday, 05 June 2022 11:01