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Mfoungo

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Déjà assurés de disputer les demi-finales, les U17 camerounais ont dominé leurs homologues centrafricains, mais difficilement.

Les choses avaient pourtant bien commencé  pour les coéquipiers du capitaine Fabrice Ndzie, laissé sur le banc. A peine le coup d’envoi donné, Ismaïla Seidou s’infiltre dans la défense tchadienne qu’il envoie balader avant d’ouvrir le score. On joue la première minute de jeu et le Cameroun mène déjà les débats. Les choses semblent se compliquer pour les jeunes Sao lorsqu’à la 10è, le même Seidou double la mise.

On se dit alors que ce sera une partie à sens unique. Mais c’est sans compter avec l’orgueil des tchadiens. A la 32è minute, ils réduisent le score par Saleh Mahamat après une jolie combinaison. Un but qui réveille les garçons du coach Allamine Mahamat. Mais ils se font surprendre à la 40è par Nelson Djembe porte le score à la 3-1.

Plus fringants au retour des vestiaires, les tchadiens acculent les camerounais dans leur moitié de terrain. La pression est payante puisqu’à la 56è, Hamed Ndongo trompe son propre gardien après un bon travail côté gauche de Khalifa Abbakali. Déstabilisés par ce but et face à la pression du public de Malabo, largement acquis à la cause du Tchad, les bébés Lions craquent une nouvelle fois sur un pénalty transformé par Frédéric Djoeta.

C’est un autre match que doivent livrer les camerounais surtout qu’ils vont évoluer à 10 après l’exclusion, pour un 2è carton jaune, de Ludovic Zom à Zom. C’est le moment choisi par Nelson Djembe pour faire son show. Il inscrit deux autres buts, pleins de sang-froid à la 63è et à la 86è. Malgré la qualité de l’adversaire, l’adversité du public et des décisions pas toujours impartiales des arbitres, le Cameroun s’impose (5-3).

Thomas Libih et ses garçons terminent en tête du groupe A avec 6 points, 12 buts marqués et 4 encaissés en deux matchs. En demi-finales, le Cameroun va affronter la Guinée-Equatoriale, 2è de la poule A, basée à Bata. Le match se dispute au stade de Malabo le 10 août 2018. Dans l’autre match prévu à Bata, le Congo, 1er du groupe A, va affronter la RCA, 2è de la poule B.

La Conférence épiscopale nationale du Cameroun en a fait la requête mardi dernier, au cours d’un rassemblement dans la ville de Yaoundé.Réunis à Yaoundé le 7 août dernier, les membres du comité permanent de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun ont condamné le meurtre d’Alexandre Sob, prêtre catholique tué par balles dans des conditions toujours non élucidées à Mutengene. Pour les prélats, le gouvernement camerounais devrait ouvrir une enquête sur cette mort, afin d’en trouver les responsables. «Nous appelons les autorités compétentes à mener des enquêtes afin que les auteurs de ce crime abominable puissent être amenés à répondre de leurs actes devant l’autorité compétente», ont déclaré les évêques dans un communiqué. Les religieux ont également profité de l’occasion pour appeler à la fin de la «guerre civile inutile et insensée» qui a entraîné la mort de plusieurs personnes et le déplacement d’autres. «Mettons fin à toutes les formes de violence et cessons de nous entre-tuer! Nous sommes tous frères et sœurs; revenons sur la voie du dialogue, de la réconciliation, de la justice et de la paix», ont plaidé les évêques. L’appel des évêques fait suite à un autre week-end de violence dans les deux régions anglophones du pays, au cours duquel près de six éléments des forces de sécurité et de nombreux civils se faire tuer lors des combats contre les groupes armés et des forces de sécurité. En rappel, c’est la première fois que le clergé s’exprime sur la disparition de ce prêtre, qui sera enterré vendredi prochain.
vendredi, 10 août 2018 10:47

Clarence Seedorf est arrivé à Yaoundé

Le nouvel entraîneur de la sélection nationale fanion de football du Cameroun a été accueilli à l’aéroport international de Nsimalen aux premières heures ce jeudi 09 août 2018.Le nouvel entraîneur des Lions indomptables du Cameroun est arrivé à Yaoundé ce jeudi 9 août. Il a été accueilli à l’aéroport international de Nsimalen par les autorités du football camerounais. Son adjoint, Patrick Kluivert, est attendu à 12h. D’après le programme communiqué par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’ancien attaquant du FC Barcelone va atterrir à Yaoundé à 12 ce jeudi 09 août. Clarence Seedorf et son adjoint héritent du banc de touche de la sélection nationale de football du Cameroun après le départ du belge Hugo Broos en février 2018. Le processus de recrutement d’un nouvel entraîneur aura duré près de six mois. C’est le 04 août dernier que Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a annoncé le choix du nouvel entraîneur et de son adjoint. C’était au cours d’une conférence de presse organisée au stade Omnisports de Yaoundé. Le duo néerlandais devrait être présenté au public camerounais dans les prochains jours.

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakari a déclaré, mercredi à Douala, que le réseau social Facebook dont des responsables séjournent au Cameroun, vont proposer leur expertise pour lutter contre le phénomène des fake news, notamment dans le cadre de l’élection présidentielle prévue le 7 octobre 2018.

C’est l’économie de la rencontre entre le ministre et une délégation de ce réseau social, en l’occurrence Lukas Holzer, Facebook Content policy et Aida Ndiaye, Facebook public policy lead francophone. Selon le porte-parole du gouvernement, les représentants de Facebook ont proposé d’accompagner le gouvernement camerounais dans l’identification et la suppression des « fake news » au cours de la période électorale. « Grâce à votre collaboration, il faudra que l’élection présidentielle se déroule dans les meilleures conditions», a déclaré le ministre de la Communication. Pour nombre d’observateurs, ce média social est porteur de nombreuses menaces, notamment des menaces sécuritaires, la démobilisation et l’intoxication de la jeunesse, l’apologie des crimes et du terrorisme, l’apologie de l’exclusion tribale, le rejet des valeurs et institutions républicaines, la décrédibilisation du processus électoral, le cyberharcèlement, l’arnaque et l’incitation à la haine et à la rébellion. En d’autres termes, « il ne faudrait surtout pas que Facebook soit une source de déstabilisation du pays après l’élection», a souhaité Issa Tchiroma Bakary.
De vingt-huit (28), le nombre de candidatures en vue de la présidentielle du 7 octobre prochain au Cameroun est ramené à neuf (09). Après le dépôt des candidatures, l’Elecam, la commission électorale camerounaise, n’a validé que neuf dossiers. Au total, Elecam avait reçu 28 dossiers de candidatures, dont 18 ont été rejetés, tandis qu’un candidat s’est désisté, selon l’organe chargé de l’organisation du scrutin. En d’autres termes, Paul Biya, le président sortant, devra affronter dans les urnes, huit challengers. Sauf si le Conseil constitutionnel ne valide d’autres candidatures rejetées. Outre Paul Biya Biya, du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), les principaux candidats retenus sont Joshua Osih, du Social Democratic Front (SDF), principal parti d’opposition, et Garga Haman Adji, de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), arrivé troisième lors de la dernière présidentielle, en 2011. Seront également présentes des figures montantes de l’opposition, telles que l’avocat anglophone Akere Muna, investi par le Front populaire pour le développement (FPD), Maurice Kamto, du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), et Cabral Libii, du parti Univers. On retrouve aussi parmi les candidats Adamou Dam Njoya, de l’Union démocratique au Cameroun (UDC), Serge Espoir Matomba, du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), et Frankline Ndifor Afanwi, du Mouvement citoyen national camerounais (MCNC). Un autre point à souligner: sur cette short-list, aucune femme n’y figure. Les candidatures de Habiba Issa et de Geneviève Zeh Amvene n’ont pas été retenues. Le scrutin présidentiel de 2011 avait enregistré la participation de deux femmes: Edith Kah Walla et Esther Dang, malheureuses 6e et 11e. Après la publication de la liste des prétendants à la magistrature suprême, des opposants songent à s’unir face au président sortant Paul Biya, 85 ans dont 36 passés au pouvoir, et en route pour un 7è septennat. S’apprête-t-on à vivre le scénario gambien où la candidature unique autour d’Adama Barrow, avait conduit à la spectaculaire défaite de Yahya Jammeh? C’est du wait and see !
L'imam de Buea, Alhaji Mohammed Abubakar, qui était pourtant co-organisateur à la conférence des évêques anglophones avec le cardinal sécessionniste Christian Tumi , qui devrait se tenir le 30 août, s'est désolidarisé du cardinal Tumi, et a quitté l'organisation de cette conférence aux relents sécessionnistes. Pour l'imam de Buea, cette conférence a perdu de sa substance, de sa finalité, et cache un sombre agenda sécessionniste inavoué. L'imam de Buea refuse désormais de servir de caution et de participer à une conférence sectaire qui met en mal la paix et l'unité de notre pays, et qui concoure à la déstabilisation de celui-ci .    
Le gouvernement camerounais a envoyé des vivres et des biens à la population de Bangnang Manyu. Cette aide distribuée dans les régions Sud-Ouest et Nord-Ouest démontre une véritable solidarité nationale. D'autres villages et villes ont également reçu de l'aide ces dernières semaines. Comme nous le montre ces exemples ci-dessous :  
Pour ce qui concerne la mise en œuvre effective d’un système de supervision de la sûreté de l’aviation par la Cameroon Civil Aviation Authority (Ccaa), le pays enregistre 68,85% contre 51,15% en 2015.Il s’agit en fait des résultats de la mission d’audit de sûreté conduite par les experts de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). Lesdits résultats ont été présentés vendredi dernier par le ministre des Transports (Mintransport) Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena. Dans sa posture de président statutaire du Comité national de la sûreté, le Mintransport a présenté l’état des lieux des aéroports du Cameroun. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a indiqué que les résultats ci-haut présentés démontrent que le Cameroun a pris des mesures conduisant à l’amélioration de la mise en œuvre des normes de sûreté, en particulier à l’aéroport international de Nsimalen. Dans ce sillage on peut citer par exemple dans le domaine de l’aviation civile où il y a eu de nombreux changements majeurs dans l’organisation du dispositif de sûreté. Ceci grâce au décret du 8 janvier du président de la République approuvant et rendant exécutoire le Programme national de la sûreté de l’aviation civile au Cameroun. L’on note que plus de 200 agents opérationnels de sûreté ont été recrutés et formés à la Ccaa pour le renforcement des mesures de sûreté dans les aéroports. Ces derniers ont notamment été déployés dans les aéroports internationaux de Yaoundé et de Douala. Dans la même lancée de nombreux moyens matériels et financiers ont été mis à la disposition des unités spéciales. Ce qui a permis de normaliser l’accès aux zones réservées dans les aéroports. Des infrastructures (routes de patrouille, clôtures, miradors, etc.) ont été remises à neuf. Des dispositifs et équipements de filtrage (guérites d’accès, scanners, caméras, tunnel d’inspection par rayon X) ont également été installés ainsi que ceux de télécommunications. «Toutes ces réformes et mesures prises visent à protéger les passagers, les équipages au sol, les aéronefs, les installations et les services des aéroports, des actes d’interventions illicites et concourent au renforcement de la sûreté de l’aviation au Cameroun», a ajouté Jean Ernest Ngalle Bibehe.
Cette assurance a été faite par André Mama Fouda qui a effectué une visite de travail sur le site du chantier le 31 juillet 2018.«Le Centre hospitalier régional de Bertoua prend bien corps, puisque nous sommes déjà au second niveau et nous pensons qu’à la fin du mois d’octobre 2018, nous poserons la toiture, sachant qu’en début d’année 2019 cet hôpital sera réceptionné. C’est un chantier qui a connu certaines petites difficultés raison pour laquelle on a observé un léger retard,mais, je me réjouis du rythme d’avancement des travaux, parce que ce chantier a beaucoup évolué.J’ai pu noter qu’il avait au départ environ 200 ouvriers, mais avec le démarrage du second niveau des travaux, l’entreprise qui réalise les travaux, a renforcé le nombre d’ouvriers à 350 et c’est le minimum pour qu’on puisse tenir le rythme. J’ai prescrit que la qualité des travaux que j’ai trouvé continue de l’être, car il ne sert à rien de courir, mais de réaliser un travail de qualité», a déclaré le ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda. Le directeur général d’Alliance construction Cameroon, El Anbri Saoudi, l’entreprise qui réalise les travaux a rassuré le Minsanté qu’au «plus tard en mi-mars 2019, ce chantier sera livré selon les délais du contrat. Au démarrage nous avions une réelle difficulté liée au sol qui était argileux. Le problème a été résolu, aujourd’hui, nous avons attent la vitesse de croisière». Sur le site, les travaux évoluent véritablement à un rythme satisfaisant. Les ouvriers s’activent sereinement. Plusieurs blocs sont sortis de terre en quelques mois. Les grèves à répétition souvent observées ont été circonscrites. Les ouvriers travaillent désormais en toute quiétude. Le paiement des salaires étant désormais assuré à temps. « Les ouvriers non qualifiés et auteurs des troubles ont été remerciés », souffle une source au chantier. Occasion pour André Mama Fouda d’encourager ceux trouvés à l’œuvre de « redoubler d’ardeur au travail ». Lors de cette mission d’inspection qui lui a permis de faire le point des différents aspects du chantier, le Ministre de la Santé publique était accompagné du gouverneur de la région, Grégoire Mvongo qui suit de près l’évolution des travaux. Il s’agit en fait, d’un chantier inscrit dans le cadre du Plan triennal d’urgence prescrit par le président Paul Biya en faveur des populations de l’Est. C’est un Centre hospitalier régional de référence qui entre dans la deuxième catégorie de la nomenclature des structures de santé au Cameroun. D’ici mi mars 2019, ce sera une infrastructure ultra moderne qui sera dressée au quartier Gbego, près du camp Sic. Avec une capacité de 106 lits et construit sur une emprise qui s’étend sur une superficie de 13000 m2, le Centre hospitalier régional de Bertoua (Chrb), va couter près de neuf milliards de Ffa à l’Etat du Cameroun. Même si toutes les pathologies seront traitées dans cette formation hospitalière, l’accent sera mis sur les maladies endocriniennes et les problèmes d’oto-rhino-laryngologie (Orl). C’est-à-dire le diagnostic et le traitement des maladies du nez, de la gorge, des oreilles et des structures annexes de la tête et du cou. Au rythme d’évolution des travaux de ce Centre hospitalier, toutes les garanties sont données aux populations de cette région que le chantier ira à son terme quelle que soit l’actualité qui prévaut.
L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire Simone Gbagbo devrait être libérée de prison dès mercredi, selon son avocat, après l’annonce de son amnistie par le président Alassane Ouattara, saluée comme un geste fort en faveur de la réconciliation nationale à deux ans de la prochaine élection présidentielle.Mme Gbagbo, 69 ans, “sera remise en liberté demain, après que les formalités judiciaires aient été faites”, a affirmé mardi à l’AFP Me Rodrigue Dadjé. Elle a été “ravie d’apprendre la nouvelle de sa libération que je suis allée moi-même lui porter”, a expliqué l’avocat. “Sa priorité actuelle est de retrouver sa famille et ses proches et de passer avec eux des moments d’intimité et de retrouvailles”. Epouse influente de Laurent Gbagbo, président de 2000 à 2010, la “Dame de fer” ivoirienne aura passé sept ans derrière les barreaux. Elle avait été arrêtée le 11 avril 2011 au côté de son mari, vaincu par les forces d’Alassane Ouattara et de la communauté internationale, au terme de plusieurs mois de crise après l’élection présidentielle aux résultats contestés d’octobre 2010. D’abord détenue sans jugement, elle avait été condamnée en 2015 à 20 ans de prison pour “atteinte à la sûreté de l’Etat”. En 2017, elle avait été acquittée à la surprise générale à son procès aux assises à Abidjan pour crimes contre l’humanité pendant la crise post-électorale, qui avait fait quelque 3.000 morts. Mais ce jugement venait d’être cassé, le 26 juillet dernier, par la Cour suprême, qui avait demandé son renvoi devant une nouvelle cour d’assises. Mme Gbagbo est également poursuivie par la Cour pénale internationale (CPI) qui a délivré contre elle un mandat d’arrêt en février 2012. Mais le président Ouattara a affirmé en 2016 qu’il “n’enverrait plus d’Ivoiriens” à la CPI, estimant que son pays avait désormais une “justice opérationnelle”. Comme Laurent Gbagbo – incarcéré depuis 2011 à la CPI et jugé pour crimes contre l’humanité pendant la crise post-électorale – Simone est restée très populaire auprès de ses fidèles du Front populaire ivoirien (FPI), parti qu’ils avaient cofondé dans les années 1980, aujourd’hui divisé en deux factions. – “Un grand pas” – L’amnistie annoncée par le président Ouattara de 800 “concitoyens poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise post-électorale” ou “des infractions contre la sûreté de l’Etat” commises par la suite, va dans le sens d’une réconciliation nationale longuement attendue par les Ivoiriens. L’opposition accusait le régime Ouattara de pratiquer une “justice des vainqueurs”, en ne poursuivant que le camp Gbagbo. A deux ans de la fin de son deuxième mandat (et dernier selon la Constitution), le geste de clémence du président devrait permettre d’apaiser les inquiétudes d’une possible résurgence de la violence lors de l’élection présidentielle de 2020. “C’est un grand pas vers la réconciliation”, a réagi Georges Armand Ouégnin, président de “Ensemble pour la démocratie et la souveraineté” (EDS), coalition qui regroupe des partis politiques, des associations de la société civile et la frange pro-Gbagbo du FPI. “Mais il faudrait aller plus loin avec la libération des militaires” (exclus de l’amnistie) et celle de Laurent Gbagbo, qui reste l’élément crucial pour la réconciliation”, a-t-il précisé. “M. Ouattara a posé un acte important, historique pour la paix, la stabilité et l’unité nationale”, a déclaré Pascal Affi Nguessan, qui dirige l’autre faction du FPI, avec “cette décision” “attendue depuis plusieurs années par les Ivoiriens”. Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), un des deux grands partis de la coalition au pouvoir, a salué de son côté une mesure qui “contribuera à une décrispation de la vie politique”. Tout en saluant une décision “allant dans le sens de l’apaisement du climat socio-politique”, le Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE), un réseau d’organisations de la société civile ivoirienne, s’est cependant dit “déçu que la justice se laisse encore une fois voler la vedette par la politique et n’ait pas pris ses responsabilités”, au risque de favoriser “l’impunité” des auteurs de crimes, quand de nombreux Ivoiriens ont “subi des atrocités”, selon son président Denis Yaurobat. La deuxième grande mesure annoncée par le président Alassane Ouattara, la réforme de la commission électorale, dont l’équité est contestée par l’opposition et la société civile, a également été largement saluée. “Il faut une commission électorale crédible pour des élections crédibles” et “des élections crédibles sont le gage d’une véritable réconciliation nationale”, a estimé Georges Armand Ouégnin pour EDS. Les prochaines élections, municipales et régionales couplées, sont prévues le 13 octobre, et la présidentielle en 2020.






Sunday, 05 June 2022 11:01