25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International
  • Corruption en Libye : Justin Trudeau et l’affaire SNC Lavalin

Corruption en Libye : Justin Trudeau et l’affaire SNC Lavalin

samedi, 17 août 2019 11:24 Mfoungo

Selon un rapport parlementaire canadien, Justin Trudeau aurait fait pression sur la justice de son pays pour éviter le procès de la multinationale québécoise SNC Lavalin, accusée de fraude et de corruption en Libye.

 

Les premiers contacts « ont eu lieu au début de février 2016, lorsque SNC-Lavalin a entamé des activités de lobbying auprès de plusieurs haut responsables, y compris du personnel ministériel du cabinet du Premier ministre », explique le document, en détaillant les réunions ministérielles sur un éventuel régime d’accords de réparation.

 

L’entreprise de BTP, basée à Montréal est soupçonnée d’avoir versé des pots – de – vin à quelques proches du guide Libyen assassiné et, le rapport remis par  le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, relevant du parlement canadien, accuse le Premier ministre canadien Justin Trudeau d’avoir enfreint la loi en tentant de faire pression sur son ex-ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, dans une procédure judiciaire visant la société québécoise. En d’autres termes, on lui reproche d’avoir tenté de convaincre cette proche de Mouammar Kadhafi, de préserver la multinationale, en faisant suspendre le procès.

 

Le document précise par ailleurs que l’entourage de Justin Trudeau « a demandé de façon irrégulière à la procureure générale de tenir compte d’intérêts politiques partisans dans cette affaire, ce qui va à l’encontre des principes constitutionnels ».

 

32 millions d’euros aux proches de Kadhafi

 

Accusée de corruption et de fraude, SNC Lavalin aurait versé 32 millions d’euros à des responsables libyens jusqu’en 2011. Le fils de l’ancien guide libyen, Saadi Kadhafi, invité à plusieurs reprises au Canada lors de voyages somptuaires, aurait été l’un des bénéficiaires directs de ces fonds. En échange de pots-de-vin, la multinationale aurait obtenu des nombreux contrats publics, notamment des marchés portant sur la réalisation de la « rivière artificielle » voulue par Mouammar Kadhafi.

 

La lenteur de la procédure a, d’ores et déjà, produit ses premiers effets. Le procès ayant démarré en octobre dernier, deux cadres bénéficient désormais d’une suspension des procédures à leur encontre, en raison du dépassement du délai maximal pour la tenue d’un procès criminel, fixé à 30 mois.

 

Cette entreprise avait également été accusée de fraude et de corruption en février 2015 par la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Depuis, cette affaire est au cœur d’une crise politique au Canada, dont les répercussions pourraient se faire sentir lors des élections prévues en octobre : « Là où je ne suis pas d’accord, c’est sur sa conclusion que tout contact avec la procureure générale sur cette question était nécessairement inapproprié », a réagi Justin Trudeau, affirmant par ailleurs avoir à cœur de sauvegarder des milliers d’emplois.

 

Une reconnaissance implicite de ses contacts sur ce dossier, que le Premier ministre canadien n’a pas toujours assumé. En mars, dernier, il assurait ainsi qu’il n’y jamais eu « de pressions inappropriées » de sa part sur l’ex-ministre de la Justice.

 

En début d’année, Jody Wilson-Raybould dénonçait pourtant le fait que « la corruption d’agents publics étrangers nuit à la bonne gouvernance et au développement économique durable ». Des propos qui lui ont valu une éviction du gouvernement. Quelques jours plus tard, c’est le principal conseiller de Trudeau, Gerald Butts, qui a lui aussi décidé de quitter son poste, tout comme la ministre du Budget, sur fond de soupçons d’ingérence de l’exécutif dans la procédure judiciaire contre ce géant de l’ingénierie.

 

 

Nicole Ricci Minyem 

Leave a comment

Attendu ce matin à la Cour d’Appel du Centre, les 200 militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont décidé de…

Agenda

«April 2024»
MonTueWedThuFriSatSun
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930     






Sunday, 05 June 2022 11:01