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Mfoungo

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Sur le plateau de télévision de la chaîne Tv5 monde, le candidat investi par le parti politique Univers déclare qu’ils sont à la recherche de 23 000 personnes qui devront être présents dans les bureaux de vote.C’est un Cabral Libii qui s’est voulu ferme et sûr de lui que les téléspectateurs ont vu le 9 septembre 2018 sur le plateau du journal d’Afrique de Tv5 monde. Le candidat du parti Univers en modovision a indiqué que le Président Paul Biya face à lui n’a aucune chance de remporter les élections. Le plus dur c’est de le prouver. «Paul Biya ne peut pas gagner une élection au Cameroun. Et je peux vous dire que face à moi, c’est complètement impossible pour lui de gagner. Mais le plus difficile pour moi sera de prouver que j’ai gagné l’élection. Et c’est d’ailleurs pour cela que nous sommes dans une opération de terrain pour trouver et identifier 23000 personnes qui seront les représentants du parti Univers dans les bureaux de vote de telle sorte que pour qu’au travers de notre application www.electra.org, nous puissions publier nous-mêmes les résultats parce que nous aurons obtenu les procès-verbaux au soir de la clôture des dépouillements». Sur la candidature unique de l’opposition, Cabral s’est montré une fois de plus ouvert à l’idée. «Quant à la candidature que vous évoquez, je puis vous donner l’information que nous sommes en forte négociation avec les autres candidats de l’opposition. Afin dans un premier temps de mutualiser nos efforts pour l’élaboration d’une liste unique des scrutateurs des représentants des partis politiques dans les bureaux de vote. Le plus difficile cette année ne sera pas de battre le Président Biya, mais le plus difficile sera de le prouver et c’est ce que nous allons prouver au soir du 7 octobre 2018», a-t-il déclaré. Pour revenir à la recherche des 23 000 personnes, rappelons qu’il y a de cela quelques semaines, le Social democratic front a également indiqué vouloir recruter 200 volontaires dans la région de l’Est pour surveiller les bureaux de vote. Le parti de Ni John Fru Ndi avait indiqué que ces derniers ne sont pas obligés de faire partie de leur formation politique.
Les faits se sont déroulés à Bonabèri et ils remontent au 7 septembre 2018.C’est sur un brancard de l’hôpital de district de Bonassama que Darel Zavier Kamoua est passé de vie à trépas. Il se trouve que le 7 septembre 2018, il était dans une salle de jeux au quartier Mabanda à Bonabèri. Celui-ci a voulu poignarder une élève gendarme qui essayait de le menotter. C’est alors que la collègue de cette dernière a ouvert le feu sur lui. Il a reçu dans cette altercation, deux balles à l’abdomen. Pourtant d’après des témoins, tout était calme avant l’arrivée des élèves gendarmes. «On jouait tranquillement dans la salle, et soudain les gendarmes sont entrés. Puis j’ai entendu des coups de feu. Cela a semé la panique. Et quand je suis sorti en courant j’ai vu Darel couché au sol dehors», raconte un proche du défunt. Les élèves gendarmes déclarent de leur côté que le défunt faisait partie d’un gang de bandits. Et à en croire celles-ci il y a eu une plainte qui a été déposée le 1er septembre dernier contre ce gang. Dans ladite plainte, il est indiqué que celui-ci a volé un téléphone portable et une somme de 105 000 Fcfa. Et l’auteur de la plainte est le propriétaire de la salle de jeux dans laquelle, il y a eu l’altercation susmentionnée. Une source à la gendarmerie indique que «le plaignant a signalé vendredi vers 10h la présence  du groupe dans la salle de jeux et la «gendarmette » en charge de l’enquête est descendue sur le terrain pour arrêter ces bandits avec une collègue élève gendarme, venue en renfort au poste de gendarmerie de Mambanda dans le cadre du déroulement de la rentrée scolaire».

Depuis 2013, la secte Boko Haram a emporté au Cameroun l’équivalent de 3 milliards de FCFA de bétail

Ce chiffre est contenu dans le rapport de la Banque Mondiale intitulé «Briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique Centrale», officiellement présenté à Yaoundé le 30 août dernier.

Selon ce rapport en cinq ans, les éleveurs ont perdu presque tout leur investissement. Au cours des attaques, les éléments de Boko Haram ont emporté environ 17.000 têtes de bovins et des milliers d’ovins et de carpins. Selon la Banque Mondiale, depuis 2013, l’organisation Djihadiste a volé aux éleveurs de la région de l’Extrê-Nord un volume de bétail d’une valeur globale de 3 milliards de FCFA.

Il faut noter qu’en juillet 2018, la presse camerounaise indiquait déjà qu’une dizaine de membres de la secte Boko Haram s’était attaquée aux éleveurs dans la localité de Mozogo, dans la région de l’Extrême-Nord, enlevant des bergers et emportant 230 bœufs. Les autorités camerounaises estiment que le bilan depuis cinq ans est plus lourd.

Le gouvernement estime que «les exactions commises par Boko Haram sur le secteur de l’élevage ne s’arrêtent pas au vol de bétail, mais touchent également le fonctionnement des marchés de bétail, la prise en charge sanitaire des bêtes, ou encore le fonctionnement de l’activité d’élevage dans son ensemble, avec de lourdes conséquences financières».

Selon le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, «pour la période de 2012 à 2016, le secteur de l’élevage et de la pêche a perdu environ 90 milliards de FCFA». 54,8 milliards de FCFA de pertes sont attribuées au seul secteur de l’élevage et plus de 35 milliards de FCFA pour la pêche. Des pertes réparties dans «les vols, rapts, tueries d’animaux, etc.). Et aussi «les maladies et la baisse de la valeur commerciale des animaux», souligne le rapport du gouvernement camerounais.

Mais au-delà de ce constat, l’institution de Bretton Woods révèle que le potentiel de la région de l’Extrême-Nord, et partant de l’Afrique centrale, «n’est pas encore réalisé», pour diverses raisons. Il s’agit principalement, indique le rapport, «de la faiblesse des liens entre les agriculteurs et les marchés, de la mauvaise qualité des infrastructures de marché et des coûts élevés du commerce résultant de la corruption le long des corridors de commerce régionaux».

Aussi, la Banque mondiale suggère-t-elle aux Etats de s’attaquer à ces contraintes, ce qui suppose, selon cette institution financière internationale, «une collaboration intersectorielle et un leadership politique fort, afin de surmonter la résistance inévitable en termes d’économie politique de ceux qui tirent actuellement des rentes du système au détriment des pauvres».

Otric Ngon
Il va y tenir quatre meetings.Selon la source d’Actu cameroun, Maurice Kamto le candidat à l’élection présidentielle 2018 du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) est attendu dans les départements de Garoua BoulaÏ, Yokadouma, Batouri et Abong-Mbang. Après la région de l’Est le candidat du Mrc va se rendre directement dans la région du centre. Il tiendra de ce côté-là des meetings dans le département du Mbam-et-Inoubou. Il sera pour être plus précis dans les localités de Ndiki, de Makenene, de Kon-Yambeta, de Bokito, de Kiki et d’Ombessa. Rappelons que Maurice Kamto revient d’une tournée dans la région de l’Adamaoua. Celle-ci s’est bouclée aujourd’hui. C’est durant cette tournée qu’il s’est prononcé sur la polémique qui bat son plein au sujet du contenu du livres «L’excellence en sciences 5e».
Invité du journal de 13h de la CRTV ce 10 août 2018, le ministre de l’Administration Territoriale s’est montré menaçant vis-à-vis des séparatistes auteurs d’exactions.
Paul Atanga Nji est en conclave depuis ce lundi avec les gouverneurs des dix régions. Au menu des échanges, la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et la préparation de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Le ministre de l’Administration Territoriale était l’invité du journal de la mi-journée sur les antennes de la CRTV radio. Ci-dessous l’intégralité de cet entretien. Les questions ont été reformulées par la rédaction :Question : Quels sont les sujets à l’ordre du jour de la conférence semestriel des gouverneurs de régions qui se tient depuis ce matin à Yaoundé ?Atanga Nji : Le Chef de l’Etat m’a chargé de réunir les gouverneurs de régions pour faire une évaluation de la situation sécuritaire du pays. Globalement, nous avons un défi majeur qui est l’élection présidentielle qui se tiendra le 7 octobre 2018. Donc il est question de faire une évaluation de la situation sécuritaire, les activités des partis politiques, la situation socioéconomique et culturelle des régions. A cet effet, chaque gouverneur, logiquement, nous fait un tableau et à la fin des travaux, ils repartent avec les hautes directives du chef de l’Etat en matière du maintien de la sécurité.Question : Les travaux se tiennent dans un contexte marqué par l’élection présidentielle. Quelles sont les mesures envisagées pour un scrutin sans incidents ?Atanga Nji : L’élection présidentielle, c’est une échéance capitale. Le Chef de l’Etat avait dit que des mesures appropriées seront prises pour que les élections se tiennent dans la tranquillité et la sérénité. Donc nous sommes dans la continuité de ces hautes directives du Chef de l’Etat. ELECAM est un organe indépendant, mais qui a besoin de l’appui de l’Etat pour la sécurisation du processus électoral. Le Chef de l’Etat nous a instruit de mettre les mécanismes nécessaires pour que le processus soit sécurisé et que même les candidats à l’élection, bénéficient de l’encadrement sécuritaire. Mais faudrait-il encore que chaque candidat envoie au gouverneur concerné son programme de travail. Comme ça, en fonction de celui-ci, les gouverneurs vont mettre à leur disposition l’encadrement sécuritaire pour qu’ils puissent se déployer sur le terrain sans aucun problème.Question : La situation sécuritaire est préoccupante dans les régions anglophones. Qu’est-ce qui est envisagé ?Atanga Nji : Globalement, la situation sécuritaire est calme. Mais il y a des perturbations dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans ces régions, il y aura des mesures spéciales. Les élections se tiendront dans les 360 arrondissements du Cameroun. Les gouverneurs, les préfets, les sous-préfets, les forces de défense et de sécurité prendront des mesures appropriées. C’est pour cette raison que nous disons une fois de plus que les fauteurs de trouble, les terroristes qui sont en brousse et continuent à pérenniser le climat de haine et de peur, qu’ils se tiennent tranquille, ils seront pourchasser jusqu’à leurs derniers retranchements. Il n’y aura pas de répit. Rien ne peut justifier des atrocités qui se passent. Des scènes horribles et notre regret, est que les ONG internationales ne disent aucun mot sur ces atrocités alors que ces ONG sont tout le temps entrain de critiquer le gouvernement. Voilà les faits : on va dans des écoles, on prend des enfants de 15 à 18 ans qui sont molestés, battus, violés et gardés jusqu’à ce qu’on vienne payer des rançons pour les libérer ; les forces de défense sont attaquées, les enseignants sont attaqués ; ce sont des atrocités d’une extrême gravité. Donc nous avons pris l’opinion nationale et internationale à témoin sur le fait que les ONG internationales ne disent rien sur les atrocités commises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et c’est regrettable.
Le président du parti politique La Dynamique croit qu’un opposant ne pourra l’emporter le 7 octobre que si les électeurs s’imposent la tâche de « protéger » leurs suffrages après les opérations de dépouillement.
Invité de Cyrille Bojiko (Radio Balafon) dans la matinale de ce 10 septembre 2018, l’opposant Albert Dzongang (La Dynamique)  a longuement répondu à la question « est-il encore possible de tricher à l’élection présidentielle ? » Réponse positive de l’ancien responsable du parti au pouvoir le RDPC. « On ne peut que tricher, entame-t-il. Même si le sous-préfet qui contrôle les élections au fond de lui pense que ce n’est pas bien, il doit sa fonction à quelqu’un qui veut se représenter. Qui a nommé le chef d’ELECAM ? C’est quelqu’un qui est candidat.  Qui a nommé le gouverneur ? C’est  quelqu’un qui est candidat, qui déjà a placé sur le chemin des élections toutes les balises à ses couleurs. Ces gens sont tentés de voler et c’est ce que je veux dire aujourd’hui. C’est grave ! », S’alarme-t-il. Seulement, précise-t-il, « si les Camerounais veulent qu’on ne vole pas aux élections, on ne volera pas ». Il propose illico presto une méthode qui consiste pour l’électeur à rester sur le lieu de l’élection une fois son devoir accompli, assister  au dépouillement, s’assurer que les suffrages exprimés sont bel et bien ceux qui sortent des urnes. « On dépouille, on écrit au tableau que tel parti a eu ceci ou cela. Vous surveillez. Comme au Bénin, vous suivez les urnes jusqu’au bureau de comptage, le résultat sera ce qu’il y a eu dans les urnes. Si maintenant vous votez et vous dites : « bon, j’ai voté pour Cyrille Bojiko et vous rentrez chez vous vous coucher tout en sachant que celui qui va aller proclamer ce n’est pas Cyrille Bojiko c’est quelqu’un qui n’aime même pas Cyrille Bojiko vous n’avez pas voté ». Le leader de La Dynamique soutient que sans cette précaution, les votes seront détournés par les supporters de Paul Biya. « Vous ne voyez pas ces messieurs qui qualifient les autres de touristes alors que ce sont eux les vrais touristes accepter que leur champion a perdu », assure-t-il. Dzongang appelle aussi à la solidarité entre les opposants engagés dans la course à l’élection du 7 octobre prochain. « Dans un bureau de vote, tous les candidats sont représentés. Par exemple dans tel bureau c’est Cabral Libii qui a gagné. Il ne faut pas que les représentants de Osih, Kamto disent : ah comme c’est Cabral, on n’a qu’à tricher » Non ! Dans chaque bureau de vote, la seule unité qui vaille à ce moment-là c’est la protection du résultat en commun. Voilà le résultat et c’est ce résultat-là qui doit remonter à la Commission de recensement des votes ». Avec cette stratégie aucune chance pour Paul Biya selon Albert Dzongang. Selon lui, le bilan des 36 ans de pouvoir du président sortant le condamne à un échec cuisant. « Si vous faites comme cela parmi les 9 il y aura un qui aura gagné. Parce que le dixième je ne le connais pas. Pas que je peux ignorer quelqu’un qui a dirigé le pays pendant 36 ans. Je ne le reconnais pas parce que je ne plaide pas pour lui. Si le vote est libre sincère et vrai, je ne vois pas comment il peut être même avant-dernier.  Il ne sera que dernier ! ».
Outre le contenu de l’ouvrage qui présente aux élèves des pratiques sexuelles déviantes, les musulmans dénoncent l’image d’une femme couverte de voile, donnant son sein à un chien.Au fil des jours la polémique suscitée par le livre «L’excellence en sciences», programmé par le gouvernement en classe de 5e ne fait qu’enfler au Cameroun. Après certains parents, économistes et universitaires, c’est au tour de la communauté musulmane de monter au créneau. Elle est sentencieuse, l’ouvrage doit être retiré du programme. La raison étant premièrement l’image choisie pour illustrer les pratiques sexuelles déviantes, présentées dans ledit livre. Pour les musulmans cette image prête à confusion avec la femme croyante à l’islam qui se distingue par le port du voile. «Quand on parle par exemple de l’homosexualité, nous africains ne sommes même pas prêts à l’accepter dans notre société. Et notre religion est formelle par rapport à la situation. Il est strictement interdit à un musulman ou à un homme digne de ce nom d’aller contre nature. Ca c’est les textes de la religion islamique qui le disent. Et maintenant allez jusqu’à parler de la zoophilie, allez jusqu’à parler de tout cela n’honore pas la conscience africaine que nous avons, si je parle en tant que panafricanisme au départ. Donc pour dire que nous au niveau de la communauté musulmane du Cameroun en général, si une solution rapide n’est pas trouvée à la situation, nous pouvons même boycotter certains programmes», a déclaré à l’édition du 10 septembre 2018 du journal télévisé de Canal 2, Moussa Ousseni présenté comme le président de l’amical de la communauté musulmane. Il convient de rappeler que le livre «L’excellence en sciences 5e» est inscrit au programme depuis deux ans. Il a été coécrit par les auteurs Ebang Éhole Charles R, Hessel Joseph, Ango Yves Patrick et Bella Ndzana Martin T. Deux pages de l’ouvrage sont à l’origine des débats qui ont quitté les réseaux sociaux pour s’inviter sur les émissions de débats des chaînes de télévision camerounaise. D’ailleurs Ebang Éhole Charles invité à Vision 4 à l’émission «Club d’élites», a indiqué que le contenu des pages à problèmes est incompris. Il est question de lutter contre les pratiques sexuelles déviantes. Et dans le cadre de la pédagogie, on ne saurait ne pas appeler le chat chat, pour passer un enseignement. En d’autres mots il serait difficile d’expliquer aux enfants ce que c’est les pratiques sexuelles déviantes sans leur parler avec des termes appropriés, de quoi il est question. «Vous dîtes à un enfant qu’il faut avoir peur du chien et vous lui montrez un chat, tu as vu le chat ? Comment voulez-vous que nous puissions dire à nos enfants que la zoophilie est une mauvaise chose, sans leur dire ce que c’est. Vous voulez quel genre d’enseignement dans ce pays… …La culture du 21ème siècle que nos enfants sont en train d’acquérir, avec ou sans nous, est différente de notre culture. Et nous devons cadrer nos enfants», a-t-il ajouté.Liliane Ngon
La rencontre entre le ministre du Travail et de la Sécurité sociale et les délégués du personnel nouvellement élus du Nord et de l’Extrême-Nord les 07 et 10 septembre 2018 a permis un dialogue franc entre les deux parties.Le ministre de travail et de la Sécurité sociale était dans la région du Nord le 07 Septembre. Et il a séjourné dans l’Extrême-Nord le 10 septembre 2018. Lors de ces séjours, il a initiée des rencontres, en collaboration avec les partenaires sociaux, notamment certains responsables confédéraux. Il était question pour le membre du gouvernement de réitérer les rôles des délégués du personnel en entreprise et les attentes du gouvernement quant à la responsabilité sociale qui est la leur dans le cadre de la préservation de paix. Il s’agissait également pour le Ministre du travail et de la Sécurité sociale de leur rappeler qu’ils ont une délicate mission dans la préservation de l’outil de production des droits des travailleurs d’une part, et de la préservation de la paix sociale d’autres part. «Le délègue du personnel a, souligne le ministre, une obligation de disponibilité, de compétence, de tact et surtout d’exemplarité. Car, un bon délégué du personnel doit servir de repère pour ses collègues». «Vous êtes une force de proposition et une pierre angulaire au sein du mécanisme de production des richesses et de promotion du travail décent», dire Grégoire Owona. Au-delà des missions telles que énumérées dans le Code du travail, les Délègues du personnel élus doivent aussi être de «bons Délégués du personnel en fonction», c’est-à-dire, de bons travailleurs disciplinés et permanemment à la recherche de la sérénité au sein de l’entreprise, à l’amélioration de la productivité afin d’assurer la croissance de l’entreprise et pérenniser les emplois. Ces rencontres de Garoua et Maroua rentrent dans le cadre d’une série entamée à Yaoundé le 14 Mai au palais de congrès et qui s’est poursuivie à Douala le 11 juillet au Castel Hall.
Comme annoncé les fans du football africain ont vibré ce week-end au rythme de la 2è journée des éliminatoires de la CAN 2019. Des confirmations, des réveils et déjà des interrogations pour les pays engagés. Le point sur tous les résultats. Dans le groupe A, le Sénégal  repart d’Antananarivo avec le point du match nul malgré avoir mené à deux reprises (2-2). Dans l’autre match, la Guinée équatoriale se relance avec un succès 1-0 sur le Soudan. Les Crocodiles du Nil sont déjà largués avec deux défaites consécutives.
Défait en première journée, le Maroc a profité de la réception du Malawi pour se refaire une santé. Victoire tranquille 3-0. Première réussie pour Saido Berahino. L’ancien Three Lion s’est offert un début pour ses débuts avec le Burundi. Mais Aubameyang lui a répondu pour un 1-1 entre Panthères et Hirondelles. Pendant ce temps, le Mali prend ses aises dans le groupe, 3-0 au Soudan du Sud. Le Togo lâche deux points importants à domicile. Opposés au Bénin, les Ecureuils n’ont pu faire mieux que 0-0. Match nul également entre la Gambie et l’Algérie à Banjul dans un match qui a connu plus d’1h30 de retard. L’Afrique du Sud surprise à domicile par la Libye (0-0), le Nigeria qui se relance aux Seychelles 3-0, le groupe E reste passionnant. Une des surprises du week-end, la défaite du Ghana à Nairobi devant le Kenya. L’Ethiopie en profite pour revenir dans la course après le succès 1-0 sur la Sierra Léone. Journée de matchs nuls dans le groupe G. Libéria – RD Congo et Congo – Zimbabwe, tous sur le score de 1-1. La Guinée prend les commandes de son groupe avec un second succès aux dépends de la Centrafrique. La Côte d’ivoire repart vers l’avant devant le Rwanda. A Nouakchot, la Mauritanie a fait la loi devant le Burkina Faso 2-0. Débuts réussis pour Javier Aguirre. Le nouveau sélectionneur de l’Egypte peut avoir le sourire après la gifle infligée par ses joueurs au Niger 6-0. La Tunisie maintient le cap 2-0 au ESwatini. Match spectaculaire entre le Mozambique et la Guinée Bissau 2-2. Le groupe reste ouvert. Pas de vainqueurs entre Ouganda et Tanzanie d’un côté, et Lesotho et cap Vert de l’autre. La prochaine journée est prévue en octobre.Résultats et Classements
Le conseiller municipal reste convaincu que sans coalition, aucun candidat de l’opposition ne peut remporter l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.
Le conseiller municipal était invité le 9 septembre 2018 à l’émission 7 Hebdo diffusée les dimanches sur la chaîne de télévision STV. S’exprimant sur la Présidentielle 2018, Elimbi Lobe a appelé les électeurs à ne pas voter les candidats de l’opposition. La raison étant que ces derniers n’ont pas accepté l’idée de la coalition. Il reste convaincu que c’est en présentant un candidat unique que l’opposition pourrait venir à bout du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il a fait souligner que le parti au pouvoir, ne va pas tout seul à cette échéance. Il y va avec des partis politiques alliés à l’instar du Front du salut national pour le Cameroun (FSNC), de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), l’Union des populations du Cameroun (UPC) la faction de Bapooh Lipot et l’Union pour la démocratie et le progrès (UNDP). Tout au long de son argumentaire, Elimbi Lobe a précisé qu’il ne demande pas aux camerounais de ne pas se rendre aux urnes. Bien au contraire, il les convie à y aller pour mettre dans lesdites urnes, des bulletins blancs. Ce qui pour lui, sera une façon efficace de sanctionner Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Akere Muna du Front populaire pour le développement (FPD), Cabral Libi de l’UNIVERS, Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), Joshua Osih du Social democratic front (SDF), Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), Garga Haman Adji de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) et Ndifor Afanwi Franklin du Mouvement citoyen national (MCNC). Le conseiller municipal pense qu’un vote blanc servira de leçon à l’opposition qui après le scrutin du 7 octobre 2018, va devoir se préparer pour les municipales et les législatives reportées en 2019.






Sunday, 05 June 2022 11:01