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Mfoungo

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samedi, 08 septembre 2018 15:44

Une pénurie de carburant chez Total ?

Pendant 48 h, plusieurs stations-service du pétrolier français étaient à sec, laissant présager une pénurie démentie par la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP).Le carburant est de retour dans la quasi-totalité des stations-service Total à Douala depuis le 5 septembre 2018. Pendant 48 heures, les motocyclistes et automobilistes de la capitale économique ont trimé devant la plupart des stations-service pour se procurer du carburant. En vain. Aux quartiers Bonapriso, Bonanjo, Bepanda ou Akwa, les usagers ont dû patienter pendant de longues heures avant de se raviser. «Une pénurie de carburant (super) est actuellement observée dans la ville de Douala. Nous invitons par conséquent tous les utilisateurs de véhicule à essence à faire leurs niveaux de carburant. La situation pourra se régulariser dans les heures à venir, les stations Total disposant encore un peu de stock sont celles de la zone nord (Bonamoussadi, Makepè) », indiquait un communiqué signé le 3 septembre 2018 par Y. Picard, directeur technique chargé de la logistique et des transports au sein des entreprises Bolloré à Douala, en charge de la redistribution du carburant dans les stations Total. Comme une trainée de poudre, ce communiqué relayé sur les réseaux sociaux, a semé la controverse d’une pénurie de carburant à Douala. Une pénurie formellement démentie par la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP). « La SCDP tient à rassurer le public qu’il n’y a aucun problème d’approvisionnement, ni de disponibilité de produits pétroliers sur le territoire. Elle tient également à rappeler qu’il appartient à chaque marketer de s’assurer de la disponibilité du produit dans son réseau de distribution. Le gouvernement veille en permanence à ce que cette disposition soit respectée par tous. Quant aux marketers qui éprouvent des difficultés passagères, la direction générale de la SCDP a entrepris des mesures d’urgence pour les aider à remédier à cette situation », indique le communiqué signé le 5 septembre 2018 par le directeur général adjoint de l’entreprise, Gabriel Eteki Ebokolo. Selon des indiscrétions, la SCDP aurait bloqué les livraisons de Total Cameroun. Le plus gros marketer du marché avec 170 stations-service à travers le pays, aurait refusé de commander auprès de la SCDP au point de prélever avec la complicité de quelques responsables de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), une importante quantité sur le stock de sécurité (stock pouvant servir le Cameroun pendant 30 jours sans ravitaillement extérieur). Une situation peu appréciée par la SCDP (qui exige désormais le respect de la règlementation par Total) qui a dû recourir en urgence à la commande d’un autre marketer pour satisfaire Total. Rappelons que la Société nationale de raffinage (SONARA), seule raffinerie du pays est en arrêt pour travaux depuis cinq mois. La dernière pénurie de carburant qu’a connu le Cameroun remonte à 2016. Une situation qui avait touché pour quelques jours la quasi-totalité des grandes villes du pays.
Le CNC organise un séminaire sur la question le 11 septembre 2018.Dans une note d’information signée le 31 août 2018 et lu jeudi sur la CRTV radio, le président du Conseil National de la Communication (CNC), fait remarquer que « le discours de haine s’active à disséminer à travers certains médias écrits, audiovisuels et cybernétiques du Cameroun », écrit Peter Essoka. Le patron du CNC souligne que cette tendance « quasi-générale », s’observe par « la publication d’information et la diffusion de programmes mettant en exergue des propos haineux incitant à la violence, à l’exclusion, à la stigmatisation ou à la sédition ». Aussi, le CNC rappelle-t-il qu’il a entre autres pour missions de veiller au respect de la paix social, de l’unité et de l’intégrité nationale dans les médias. Afin de sensibiliser les concernés sur la question, le CNC annonce pour le 11 septembre à Yaoundé, la tenue d’un séminaire à l’attention des professionnels des médias sur le thème « le discours de haine dans les médias au Cameroun ».
Le camion qui les transportait a perdu le contrôle et s’est renversé sur la chaussée. Le drame a également fait dix blessés.Un camion transportant des soldats de l’armée camerounaise s’est renversé sur la chaussée mercredi dernier à Oku, localité située dans la région du Nord-Ouest. Le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule, ce qui a provoqué le drame. Au moins cinq soldats ont été tués dans cet accident. Dix autres ont été blessés. D’après certaines informations, le camion est parti de Bamenda pour Oku, où les soldats transportés devaient renforcer les effectifs assignés à la sécurité du domicile de Philemon Yang, le Premier ministre camerounais. Le véhicule aurait été attaqué par des sécessionnistes en cours de chemin, non loin du village Kisotsin. La localité d’Oku fait parler d’elle depuis l’enlèvement de son chef traditionnel, Sentieh Martin Yosimbom. Ses ravisseurs ont posé des conditions au Premier ministre pour sa libération.
L’organe en charge de l’organisation des élections et Cameroun procède actuellement à son acheminement dans les régions.
L’élection présidentielle du 07 octobre prochain arrive à grand pas. Alors que les candidats continuent leur mobilisation de l’électorat, la logistique quant à elle achève progressivement sa mise en place. Notamment le matériel de vote. C’est pour se rendre compte de son effectivité que le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, s’est rendu mercredi dernier à la Société de presse et d’édition du Cameroun (Sopecam) pour s’assurer de la production réelle dudit matériel. «Je suis très impressionné par ce que j’ai vu. Je suis heureux de constater que tous le matériel de vote commandé a été entièrement conditionné et pratiquement livré à Elecam pour son acheminement dans les régions», a indiqué le ministre de l’Administration territoriale au terme de sa visite. Dans les colonnes de Cameroon Tribune du jeudi 06 septembre 2018, l’on apprend qu’au cours de sa visite à la Sopecam, Paul Atanga Nji, qui sert d’interface entre le gouvernement et Elections Cameroon (Elecam) a parcouru toutes les étapes concernant la fabrication du matériel électoral. Notamment l’atelier de presse qui a reçu les différents candidats venus donner les logotypes de leur bulletin de vote et de campagne. Le Minat a ensuite vu la rotative «KBA Comet» qui a joué le rôle décisif  dans le respect des 10 jours de délai de fabrication du matériel électoral. Plus de six millions et demi d’électeurs sont attendus aux urnes le 07 octobre prochain pour élire le futur président du Cameroun. Alors que la campagne est censée s’ouvrir le 24 septembre, la situation sécuritaire en zone anglophone, où plusieurs dizaines de milliers de personnes sont considérées comme «déplacées internes», alimente des craintes sur le bon déroulement du processus électoral. En effet, la crise qui ronge depuis novembre 2017 les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, où les combats entre groupes séparatistes armés et forces de sécurité ne cessent de s’intensifier, jette un grand flou sur le déroulement du scrutin dans les deux régions.
Enow Abrams Egbe appelle les électeurs à se rendre massivement aux urnes pour donner de la valeur au travail à l’organe en charge de l’organisation des consultations électorales.
Elections Cameroon (ELECAM) est confiant quant à l’organisation de l’élection présidentielle du 7 octobre dans les régions tourmentées du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Sur l’antenne du Poste national de la CRTV le 6 septembre 2018, son président du Conseil électoral, Enow Abrams Egbe, a expliqué comment son institution comptait faire se dérouler le scrutin dans ces zones en proie à un conflit armé. « Nous avons décidé au niveau des démembrements territoriaux, des centres de votes. Ces centres de vote ont des bureaux de votes qui sont regroupés dans un endroit bien indiqué. Ces centres de vote ont été faits sur la base d’un maillage sécuritaire qui permet de couvrir toutes les zones d’ombre en vue d’inviter les électeurs qui veulent aller exercer leur droit de vote d’aller librement sans peur », a dévoilé l’ancien gouverneur. Il a ajouté que tout est fin prêt au niveau des préparatifs, expliquant que les bulletins de campagne avaient déjà acheminés vers les démembrements. Enow Abrams Egbe a aussi appelé à une participation massive des inscrits. « Si les Camerounais sortent nombreux cela va donner une certaine valeur au travail qu’Elections Cameroon est en train de faire ». Il a aussi demandé aux différents candidats de « faire confiance » à Elections Cameroon. Une confiance qu’ELECAM mérite selon lui. Surtout, argumente-t-il, qu’elle a accédé à la demande du SDF qui exigeait l’évacuation des bureaux de vote dans les casernes et commissariats. Un  gage de bonnes élections selon le président du Conseil électoral.
La situation critique a poussé les élèves à traverser des énormes flaques d’eau à l’entrée de cet établissement secondaire provoquant un attroupement des apprenants devant l’entrée du lycée, ne sachant à quel saint se vouer.Certains se sont faits aider par leurs camarades pour traverser ces piscines d’eaux sales et d’autres ont dû ôter leurs chaussures et improviser avec des planches des ponts de fortune afin de pouvoir entrer en classes. Il a fallu des moyens rudimentaires pour évacuer les flaques d’eau pour que les cours reprennent normalement. Les mesures conservatoires prises par les autorités en charge de l’éducation dans la capitale économique pour permettre aux élèves d’avoir une année scolaire sereine sont ainsi mises à rude épreuve. Car, il y’a à peine 4 jours que l’année scolaire a débuté.
En moins d’une semaine, un responsable d’établissement a été tué et des élèves enlevés dans la région du Nord-Ouest.
La crise anglophone est loin d’être jugulée, et ce, malgré les mesures du gouvernement. La rentrée scolaire 2017/2018 en est une parfaite illustration. En à peine quatre jours, des bandes armées se revendiquant du mouvement sécessionniste ont multiplié des atrocités allant du kidnapping d’élèves à l’assassinat d’un responsable d’établissement. Dans le communiqué publié à cet effet, Issa Tchiroma, le porte-parole du gouvernement, dresse un premier bilan officiel de ces actes de terreur. « C’est ainsi », écrit le ministre de la Communication, « que dans la nuit du 1er au 2 septembre 2018, le directeur de l’école primaire de Bamali dans le département du Ngo- Ketunjia, région du Nord-ouest, a été froidement assassiné. Le lundi 03 septembre 2018, six élèves du Presbyterian Girls Secondary School de la localité de Bafut dans le départe- ment de la Mezam, région du Nord-ouest, ont été kidnappés en même temps que le principal dudit collège ». 24 heures plus tard, c’est-à-dire « le mardi 04 septembre 2018, aux environs de 14 heures, une dizaine d’individus a pris d’assaut le lycée d’Emeline dans la ville de Kumbo, département du Bui, région du Nord-ouest et vandalisé les bureaux du personnel administratif causant la fuite des enseignants et des élèves présents dans l’enceinte du lycée. Le même jour, une attaque perpétrée contre le collège St Joseph à Sasse dans le département du Fako, Région du Sud-ouest a été repoussée par les forces de défense. Dans le même temps, l’économe du Government Technical College Roberta de Kumbo dans le département du Bui, région du Nord-ouest, qui se rendait à son lieu de service, a été attaqué et ses effets emportés par les assaillants », informe Issa Tchiroma. Les mesures d’urgence prescrites par Paul Biya à la suite de ces actes odieux, ont déjà « abouti à la libération de deux des élèves et du principal du Presbyterian Girls Secondary School, kidnappés le 03 septembre 2018 à Bafut. Il est à noter que le principal de cet établissement a subi de graves sévices corporels dont l’amputation de deux doigts et une affreuse mutilation du visage », renseigne le porte-parole du gouvernement. l'Agence Cameroun Presse suit de prêt ses attentat contre l'éducation en zone anglophone
Les concernées avaient été enlevées après l’attaque du collège presbytérien pour filles de Bafut le 3 septembre dernier.Cinq des six jeunes filles du Collège presbytérien de Bafut enlevées le jour de la rentrée scolaires ont retrouvé la liberté jeudi. Leur libération survient deux jours après la libération de leur proviseur et de leur camarade, capturés en même temps qu’elles. L’administrateur dudit établissement présentait des marques de torture physique. Il a dû être interné dans une formation hospitalière pour recevoir des soins. Sa vie n’est plus en danger, a appris Journalducameroun.com mercredi. L’on ne connait pas encore quels événements ont conduit à leur mise en liberté ni dans quels états elles se trouvent. Les familles concernées n’ont pas souhaité s’exprimer.
La Déclaration sur la sécurité dans les écoles est un engagement politique intergouvernemental qui a été ouvert, sous l'approbation des pays, lors d'une conférence internationale tenue à Oslo en Norvège le 28 mai 2015.La Déclaration donne aux pays la possibilité d’exprimer leur soutien politique pour la protection des étudiants, des enseignants et des écoles en période de conflit armé, l'importance de la poursuite de l'éducation pendant les conflits armés et la mise en œuvre des directives pour la protection des écoles et des universités contre l'utilisation militaire pendant les conflits armés. En juillet 2018, 80 pays avaient alors approuvé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles et reste ouverte à d'autres pays. Le ministère des affaires étrangères de la Norvège est le dépositaire des endossements. Les 28 et 29 mars 2017, les ministères des affaires étrangères et de la défense de l'Argentine ont coorganisé la deuxième conférence internationale sur la sécurité dans les écoles à Buenos Aires . En mai 2017, le secrétaire général des Nationsunies , António Guterres, a exhorté tous les États membres à approuver la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Le 24 avril 2018, l'Espagne a annoncé qu'elle accueillerait la troisième Conférence internationale sur la sécurité dans les écoles en 2019.Les pays signataires :La Déclaration sur la sécurité dans les écoles, élaborée à la suite de consultations étatiques menées par la Norvège et l’Argentine à Genève tout au long du premier semestre 2015, offre aux États la possibilité d’exprimer un large soutien politique à la protection approuver et s'engager à mettre en œuvre les Lignes directrices pour la protection des écoles et des universités contre une utilisation militaire pendant un conflit armé. Les États suivants ont approuvé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles (au 4 septembre 2018): L'Afghanistan - Albanie - Andorre - Angola - Argentine - Arménie - L'Autriche - Belgique - Botswana - Brésil - Bulgarie - Burkina Faso - Cameroun - Canada - République centrafricaine - Le Tchad - Chili - Costa Rica - Côte d'Ivoire - Chypre - République Tchèque - République Démocratique du Congo - Danemark - Djibouti - République Dominicaine - L'Équateur - Le Salvador - Finlande - France - Allemagne - Géorgie - Grèce - Honduras - Islande - Irlande - Italie - Jamaïque - Jordan - Le Kazakhstan - Kenya - Liban - Liberia - Le Liechtenstein - Luxembourg - Macédoine -  Madagascar - Malaisie - Mali - Malte - Monaco - Monténégro - Mozambique - Les Pays-Bas - La Nouvelle-Zélande - Niger - Nigeria - Norvège - L'Autorité Palestinienne - Panama - Paraguay - Pérou - Pologne - le Portugal - Qatar - Roumanie - Saint Marin - Serbie - Sierra Leone - La Slovaquie - La Slovénie - Somalie - Afrique du Sud - Soudan du sud - Espagne - Soudan - Suède - Suisse - Royaume-Uni - Uruguay - Yémen - ZambieLa rédaction 

L’état d’avancement des travaux sur les différents sites qui vont abriter la 32 ème édition de la Coupe D’Afrique des Nations rassure

Lors de leur dernière visite du 6 au 14 août 2018 au Cameroun, les émissaires de la Confédération Africaine de Football sont allés au delà des infrastructures sportives et événementiels, qui ont connu un grand coup d’accélérateur depuis le début de cette année. Au stade Olembe par exemple, encore appelé stade Paul Biya, les matériaux préfabriqués arrivent au für et à mesure depuis l’Italie. Le gazon est déjà posé sur une superficie conforme aux normes établies par les instances faîtières du football. Le stade de 60 mille places aura en plus un gymnase, un club de tennis, un centre commercial, un hôtel, deux salles de cinéma …

[caption id="attachment_2778" align="alignnone" width="818"] Photo prise le 17 juillet 2018 - Stade Paul Biya[/caption]

C’est pratiquement la même ambiance que l’on vit à Japoma, second stade en pleine construction, d’une capacité de 50 mille places. L’entreprise Turque, chargée de la réalisation des travaux est confiante. Avec la proximité du port, les matériaux qui arrivent permettent une avancée rapide de l’ouvrage. Les deux, malgré de légères différences sont des complexes multisports.

[caption id="attachment_2782" align="alignnone" width="822"] Photo prise le 14 juillet 2018 - Stade Japoma[/caption]

Les rénovations vont bon train au stade omnisports de Yaoundé, au stade de la réunification à Douala ainsi qu’au stade Roumdé Adja à Garoua.

Les stades annexes, prévus pour l’entraînement des differentes équipes conviées à cette grande messe du football africain, prennent forme de jour en jour. A l’Ouest et au Sud Ouest, l’on fait des retouches puisque ces aires de jeu ont été construites il y’à peu de temps et avaient d’ailleurs servi lors de la Coupe D’Afrique des Nations de football féminin organisée il y’à deux ans.

Les voies d’accès dans la plupart de ces stades demeurent le problème majeur. La saison des pluies ne facilite pas la tâche, malgré la présence d’une forte ressource humaine et matérielle.

La même inquiétude s’étend au niveau des infrastructures routières dans leur ensemble. Ces dernières se dégradent de plus en plus et l’État Camerounais semble uniquement ou alors essentiellement se focaliser sur les grands axes.

La Coupe D’Afrique des Nations c’est aussi la présence massive des touristes. En plus de la quantité et de la qualité des infrastructures hôtelières, les officiels de la Caf ont tenu, lors de leur dernier séjour à visiter les sites qui vont servir de cadre aux villages de la Can. C’est là que les visiteurs et les nationaux vont vivre le brassage des différentes cultures et traditions africaines.

La compétition va se dérouler dans cinq villes du Cameroun entre juin et juillet 2019. Elle est La première qui va regrouper 24 pays, au lieu de 16, comme le stipule les nouveaux textes de la Confédération Africaine de Football.

Le ministre des Sports et de l’Éducation Physique, devant la presse il y’a quelques semaines, a montré le nouveau staff technique. Clarence Seedorf et Patrick Kluvert sont désormais les patrons du banc de touche des lions indomptables. Pierre Ismaël Bidoung Nkwpatt a saisi cette occasion pour dire que le Cameroun ne va pas co organiser la fête continentale du football avec le Nigeria.

Les différents groupes

A: Sénégal – Guinée Équatoriale – Soudan – Madagascar

B: Cameroun – Maroc – Malawi – Comores

C: Mali – Gabon – Burundi – Soudan

D: Algérie – Togo – Bénin – Gambie

E: Nigeria – Afrique du Sud – Libye – Seychelles

F: Ghana – Éthiopie- Kenya – Sierra Léone

G: RDC – Congo – Zimbabwe – Libéria

H: Côte d’Ivoire – Guinée – Centrafrique – Rwanda

I : Burkina Faso – Angola – Botwana – Mauritanie

J: Tunisie – Égypte – Niger – Swaziland

K: Zambie – Mozambique – Guinée Bissau – Namibie

L: Cap Vert – Ouganda – Tanzanie – Lesotho.

Nicole Ricci Minyem







Sunday, 05 June 2022 11:01