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Mfoungo

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Les voix de la Diaspora camerounaise, estimées à 18574 par ELECAM, intéressent à ce jour six des neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.
Paul Biya, Chef de l’Etat sortant et candidat à sa propre succession, ne sera pas absent sur le terrain de la campagne électorale à l’étranger. Contrairement à ses concurrents Cabral Libii, Akere Muna, Maurice Kamto, Joshua Osih et Serge Espoir Matomba qui sont personnellement allés rencontrer la diaspora camerounaise pour la promotion de leur candidature respective, Paul Biya, président national du RDPC, a choisi de déléguer certains responsables de son parti pour aller coordonner les activités de sa campagne électorale à l’étranger, Ainsi, l’ex ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna conduira l’équipe de campagne du candidat Paul Biya dans la zone Grande Bretagne et Amérique (Brésil, Canada, Etats-Unis d’Amérique et Grande-Bretagne) ; l’ex Directeur général de l’ENAM, Benoit Ndong Soumhet coordonnera la campagne du Président de la République sortant dans la zone Europe (Allemagne, Italie, Vatican, Belgique, Espagne, France, Suisse et Pays-Bas) ; Mouthar Ousmane Mey est nommé chef de mission dans la zone Afrique occidentale (Cote d’Ivoire, Liberia, Nigeria, Sénégal et Tchad) et Mama Njiemoun, membre du Comité central du parti au pouvoir se rendra dans la zone Afrique centrale (Congo, RD Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Afrique du Sud) pour la campagne du candidat Biya. Ainsi, de tous les neuf candidats à la Présidentielle du 07 octobre 2018, seuls Garga Haman Adji, Adamou Ndam Njoya et le pasteur Ndifor Franklin Afanwi sont absent dans cette grande offensive inédite pour la récolte des voix de la Diaspora camerounaise, estimées à 18574 par ELECAM.
« Je ne suis pas déçu parce que je sais que l’équipe a donné tout ce qu’elle a. C’était bien évidemment des conditions difficiles. La différence d’être habitué à jouer sur ce terrain particulier était évidente. Mais l’esprit d’équipe, le fighting spirit pour essayer de se sauver avec la victoire y était. Je ne pense pas qu’une autre équipe viendrait ici pour avoir une journée facile. Non je ne suis absolument pas déçu, mais heureux de l’esprit qu’on a démontré. »
" Ce ne fut certainement pas notre meilleur match, mais la seconde mi-temps était meilleure. On a eu de meilleures chances, les joueurs étaient patients, ils ont mieux déplacé la balle contrairement à la première mi-temps où l’adversaire était très réactif et a inscrit le premier but du match qui a pratiquement tout changé. Mais pour cette première étape, je ne regarde pas seulement ce qui s’est passé dans la rencontre qui nous a quand même instruit en feedback. Le rythme était positif, le professionnalisme des jeux, l’engagement, la détermination et la volonté de commencer à comprendre ce que nous voulons. Nous n’avons pratiquement travaillé ensemble que durant deux journée, avec l’ensemble du groupe parce que certains joueurs ont joué lundi en club. Nous sommes enthousiasmés pour cette première journée et même plus. J’ai finalement pu commencer à connaître les joueurs. Cette première étape de ce cycle a été bien positive. " En vidéo… [video width="640" height="512" mp4="http://agencecamerounpresse.com/wp-content/uploads/2018/09/seedorf-2.mp4"][/video]Reaction d’après-match - Clarence Seedorf
Source : Camfoot
Le chef du cabinet du secrétaire général de la Caf et son employeur ont “mutuellement convenu” de se séparer ce jour.Junior Binyam n’est plus employé de la Confédération africaine de football (CAF). Le journaliste camerounais ne servira plus l’instance faîtière du football africain. Du moins de l’intérieur. Lui qui vient de déposer sa démission auprès de son employeur. Un départ « mutuellement convenu », se contente-t-il, semblant réfuter une crise d’humeur ou de confiance avec le successeur de son compatriote Issa Hayatou. Mais pour l’instant, le départ du siège de la Caf n’est pas encore acté. « Je suis encore en Egypte ; et demain j’irai au bureau », a-t-il assuré. Juste le temps de finaliser la procédure pour la séparation. Et puis direction le Cameroun, son pays. Arraché à la Fédération camerounaise de football où il était depuis quatre ans chef du département communication, l’ancien rédacteur-en-chef du quotidien Mutations est arrivé à la Caf en septembre 2013 pour occuper les fonctions de directeur des médias la communication. Quatre années durant, l’homme a servi en patron de ce département. Mission interrompue avec l’arrivée brusque d’Ahmad élu en mars 2017. Quelques mois après, le Camerounais s’est retrouvé sous l’éteignoir. Au profit de l’ancien conseiller en communication d’Ahmad, l’ancien journaliste Hedy Hammel. Depuis mars 2018, Junior Binyam a définitivement quitté le département communication pour devenir chef du cabinet du secrétaire général de la Caf, cédant la place à Nathalie Rabe, la dévouée et sympathique compatriote d’Ahmad, très connue par la presse internationale dont elle est souvent la principale interlocutrice pendant les grandes compétitions. Même si Junior Binyam celui qui, dans son ascension, était déjà officier media de la Fifa lors de la Coupe du monde Brésil 2014, refuse de se laisser aller dans des conjectures se rapportant au climat à la maison du football africain au Caire, il reste que cela survient au moment où Ahmad vient de relancer la guerre avec son pays, au sujet de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019. Après un temps de répit, le successeur d’Issa Hayatou a repris avec une rhétorique visant à retirer l’organisation de la prochaine édition de la plus grande compétition de la Caf au pays de son prédécesseur. Le Malgache a engagé une chasse aux sorcières contre le legs de son prédécesseur, s’attaquant jusqu’aux compétitions dont l’organisation a été attribuée sous Issa Hayatou, avec lui-même au sein du Comité exécutif. En commençant par le Cameroun pour lequel il a récemment déclaré qu’« il n’y a pas de plan B ». De quoi endormir les autorités de Yaoundé, juste pour quelques semaines, avant de reprendre le fouet. Quoi qu’il en soit, Junior Binyam ne vivra plus cela en martyr de l’intérieur. L’homme, la cinquantaine bientôt, a préféré jeter l’éponge et engager une nouvelle aventure. « Je vais d’abord gérer la transition, puis j’aviserai », a-t-il déclaré en substance.
dimanche, 09 septembre 2018 15:17

Une salle informatique pour le lycée de Bertoua

Les cours d’informatique seront une réalité pour les élèves de cet établissement phare du chef-lieu de la région l’Est.L’association des parents d’élèves et des enseignants (APEE) du lycée bilingue de Bertoua a choisi de toucher un point essentiel de l’éducation en ce début d’année scolaire 2018/2019. Les cours d’informatique, autre fois une affaire de théorie, seront désormais une réalité avec ce don de 25 ordinateurs complets de marque HP, offert le vendredi 07 septembre 2018. Le geste de l’APEE vient mettre fin aux nombreuses difficultés que vivaient les enseignants d’une part, et les élèves d’autres parts. «On apprenait les cours d’informatique dans les livres et cahiers, sans accès à un ordinateur par le passé. Difficile donc d’associer théorie et pratique», reconnaît Mimbang Christian, élève en classe de 4ème dans cet établissement. Pour Corine Josiane Mbida, la présidente en exercice du bureau de l’APEE, «ce geste vient faciliter le travail au personnel enseignant et à nos enfants afin que les résultats scolaires s’améliorent comme le veut bien la hiérarchie du ministère des enseignements secondaires. C’est pour cela que nous souhaitons que les bénéficiaires s’approprient ces outils et en fassent bon usage». La responsable de l’APEE a également annoncé les travaux de réhabilitation d’au moins 10 salles de classe: «En effet, nous les réhabilitons parce qu’elles ont été construites en matériaux provisoires à l’époque. Notre volonté est  juste d’améliorer le cadre de travail des enfants et des chevaliers de la craie». Au-delà de l’équipement en matériel informatique, le bâtiment tout entier a été réfectionné  et doté de table-bancs et d’un climatiseur de dernière génération. Le montant de cet investissement est évalué à près de 20 millions de FCFA. D’après Sangnera Jean Emmanuel, le chef d’établissement,  ce don d’ordinateurs vient à point nommé: «Nous allons tout faire pour utiliser cet équipement sans le détruire pour que de nombreuses générations en profitent». Le proviseur du lycée bilingue a ensuite remercié l’association des parents d’élèves et des enseignants pour cet appui constant avant de souhaiter que ce partenaire direct du lycée bilingue réponde toujours positivement aux besoins de l’institution scolaire. Pour cette année scolaire 2018-2019, le lycée bilingue de Bertoua compte environ 5.000 élèves, et  les conditions d’encadrement de cette population n’est pas une chose facile.  L’APEE a donc du pain sur la planche au regard des besoins réels.
À un mois de l’élection présidentielle au Cameroun, les chefs coutumiers ont du mal à faire entendre leurs voix.Leur appartenance au parti au pouvoir font d’eux la cible des sécessionnistes dans les régions anglophones. La menace s’alourdit sur les chefs coutumiers des régions anglophones du Cameroun au fur et à mesure qu’approche l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. Huit chefs anglophones ont déjà été enlevés en juillet dernier, dont un exécuté par les combattants sécessionnistes. Les chefs coutumiers au Cameroun ont en effet un statut d’auxiliaire d’administration, et sont assimilés de fait aux membres du régime de Yaoundé dont ils perçoivent un salaire mensuel. Cela engendre de manière directe ou indirecte leur implication dans la campagne électorale en faveur du régime.À la recherche de la stabilitéSa majesté Douala Manga Bell du canton Bell à Douala, l’un des rois les plus influents de la côte camerounaise, explique comment les chefs coutumiers s’engagent dans la campagne électorale : “Quand il y a des périodes électorales comme cela se présente dans notre pays, le positionnement du chef traditionnel est d’une importance considérable. Ce que nous cherchons particulièrement, c’est de faire en sorte qu’il puisse y avoir une stabilité, des mécanismes de paix, que les gens du canton Bell aillent vers les urnes en respectant le plus possible tout ce qui est sécuritaire, tout ce qui est stabilité, de manière à ce que cela se passe le mieux possible. Je suis, nous sommes pour la stabilité des institutions politiques. Stabilité des institutions veut dire paix sociale, paix à l’intérieur du pays.” Le sultan des Bamouns et le roi des Bandjoun à l’Ouest, ou encore le paramount chief de Kumba, dans le sud-ouest, et le lamido de Rey-Bouba au nord du Cameroun, sont des exemples de chefs coutumiers politiquement très marqués et qui sont d’ailleurs des sénateurs nommés par le parti au pouvoir.Les deux jambes des chefs traditionnelsLeur statut et parti pris sont souvent critiqués. Mais Sa majesté Sikam Happi V, roi des Bana, affirme que les chefs coutumiers, qu’ils soient francophones ou anglophones, ne peuvent pas faire autrement que d’être dans cette « situation embarrassante » de membre de fait du parti politique de Paul Biya. Pour Sa majesté Jean Baptiste Djoumessi, chef traditionnel du village Moukentse par Dschang à l’ouest du Cameroun, qui reconnaît aussi cette situation que certains appellent “traîtrise des chefs coutumiers”, l’idéologie politique qui doit gérer l’Etat comme la chefferie traditionnelle, doit cependant être une idéologie centriste : “Le chef traditionnel est dans la politique institutionnellement. En fait, le chef traditionnel marche sur deux jambes : une jambe de légitimité coutumière et une deuxième jambe qui est celle de la légalité. La légalité renvoie aux normes étatiques de la nation.” La mission s’avère aujourd’hui risquée pour les chefs coutumiers des régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun, face aux combattants sécessionnistes et autres bandes armées, dans un contexte électoral critique.
A l’instar de nombreux rebelles, les séparatistes armés anglophones camerounais ouvrent la voie aux poursuites contre leurs leaders devant la cour pénale internationale (CPI).Human Rights Watch (HRW), ONG spécialisée dans la défense des droits de l’homme et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), s’insurgent contre les attaques incessantes des séparatistes à l’ endroit de la communauté scolaire au Cameroun. cette semaine, septembre à Yaoundé, Jacques Boyer le représentant de l’Unicef au Cameroun condamne les attaques, actes de violence, enlèvements et d’intimidations incidents contre les élèves et enseignants commis par les séparatistes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest secouées depuis octobre 2016 par des revendications socio politiques. Plus de 5 millions de jeunes camerounais ont repris le chemin de l’école le 3 septembre dernier, pour le compte de l’année scolaire 2018/2019. Une dizaine d’attaque contre la communauté scolaire a été enregistrée.
Les Lions Indomptables ont sérieusement été malmenés par les Cœlacanthes des Comores.
Première difficile pour Clarence Seedorf à la tête de l’équipe du Cameroun. Le nouveau sélectionneur et les Lions Indomptables ont souffert ce samedi au stade Saïd Mohamed de Mitsamiouli (40 km au nord de Moroni, la capitale). Face à une équipe des Cœlacanthes qui évoluaient devant un public surchauffé, les champions d’Afrique ont rendu une bien pâle copie. Des difficultés observées dès l’entame du match avec un milieu (Mandjeck, Anguissa) camerounais complètement absent. En face, les Comores profitent de la vitesse de Faiz Selemani pour mettre en danger leurs visiteurs. C’est d’ailleurs Selemani, à la 15è qui se joue de Fai Collins pour trouver dans la surface Ben Fardou Mohamed dont le tir trompe André Onana, le gardien du Cameroun. Contre toute attente, les Lions Indomptables sont menés. Mal inspirés, les camerounais peinent pourtant à réagir. Le premier tir cadré intervient à la 23e, l’œuvre de Maxime Choupo. Le néo parisien est  l’un des rares Lions à se montrer dangereux dans une équipe avec des écarts entre les lignes, des milieux absents et des attaquants en panne de créativité. Comme souvent dans ces cas, le Cameroun s’en remet aux balles arrêtées. A la 28è, sur un corner d’Edgar Salli, le capitaine du jour, Michael Ngadeu place sa tête, mais elle est sauvée sur la ligne par un défenseur comorien. A la mi-temps, le Cameroun est mené. La physionomie du match change en seconde période. Les comoriens procèdent davantage par des contres qui font très mal à une équipe amorphe du Cameroun. Il faut attendre la 79è et un but de Stéphane pour assister à l’égalisation du Cameroun. L’attaquent du SCO d’Angers, titularisé à la place de Vincent Aboubakar blessé, exploite bien un centre d’Ambroise Oyongo, entré à la place de Gaétan Bong, pour tromper le gardien comorien. Il inscrit son premier but en sélection et permet au Cameroun d’éviter une défaite humiliante. Seedorf et ses hommes se sortent du piège comorien. Mais le travail reste immense pour le nouveau staff des Lions Indomptables. Prochain match début octobre à Yaoundé face au Malawi.Fiche techniqueGardien : André OnanaDéfense : Faï Collins, Yaya Banana, Michael Ngadeu ©, Gaétan Bong (Ambroise Oyongo)Milieu : Zambo Anguissa, Georges Mandjeck (Fabrice Olinga)Attaque : Maxime Choupo, Karl Toko, Edgard Salli (Moumi Ngamaleu), Stéphane Bahoken

Une élection juste, équitable, transparente et démocratique tient compte de deux facteurs essentiels: Le climat social et l’accessibilité aux informations. Ce sont là, les éléments qui permettent aux électeurs d’opérer un choix éclairé et responsable, au regard des candidats, des partis politiques et du programme que ces derniers proposent.

C’est dans cette démarche que du 5 au 6 septembre dernier, 40 journalistes, venus de six régions du Cameroun notamment le Centre, le Sud, l’Ouest, l’Est, l’Adamaoua et le Nord Ouest ont été conviés par le service des affaires publiques et de la presse de cette représentation diplomatique afin d’échanger.

Ces derniers,conduit par Elisabeth Bryant, journaliste américaine a porté sur les points tels que “ Le rôle et la responsabilité des journalistes, le reportage de base pendant la saison électorale, la rédaction des articles, les entretiens…

Le 7 octobre prochain, quelques 6 596 900 électeurs sont attendus aux urnes. La responsabilité d’Élections Cameroon, l’organisme en charge du processus électoral est engagée. Il était donc important qu’à cette causerie soit associé l’un des responsables. Okha Bau Okha a entretenu les journalistes sur les mesures prises par Elecam pour un processus qui ne sera entaché d’aucune irrégularité. Dans les échanges qui ont suivi, les Hommes des médias ont mis un accent particulier sur l’existence des charters, de la double inscription avec possession de multiples cartes de vote, de la participation des personnes vivant avec un handicap, à l’instar des aveugles.

La consolidation de l’État de droit est perceptible grâce au climat dans lequel les élections se déroulent. Ce qui demeure comme une lapalissade dans les pays en voie de démocratisation comme le Cameroun.

Chaque pays, évoluant dans un climat comme celui dans lequel nous vivons actuellement a besoin d’une presse qui peut jouer le rôle de catalyseur. Le journalisme est le moteur de l’équilibre social. Les Hommes de média sont tenus de donner des informations factuelles, sans parti pris. Ils ont le devoir d’attribuer la parole à tous les acteurs avant, pendant et après les élections dans un souci d’équilibre, d’impartialité et de précision; transmettre aux citoyens les informations relatives au déroulement du scrutin le jour du vote.

N’appartenant pas à la police, encore moins à la justice, les journalistes ont l’obligation de divulguer les irrégularités qu’ils peuvent observer durant le processus électoral.

Okha Bau Okha leur a conseillé, devant un cas avéré, de saisir les responsables d’élections Cameroon pour dénoncer les potentiels hors la loi.

Mais, auparavant il est important pour chaque journaliste d’avoir la parfaite maîtrise des dispositions et des textes electoraux pour que tout le processus se déroule et s’achève dans un climat serein, apaisé.

Proclamation des résultats

A l’issue du vote, aucun journaliste n’a le pouvoir de proclamer les résultats, même s’il a avec lui, les chiffres des bureaux de vote qu’il a couvert, il ne peut non plus donner les tendances. Tous les acteurs, journalistes, membres de la société civile, scrutateurs, représentants des partis politiques se réfèrent à la commission électorale, seule autorisée à proclamer les résultats.

Nicole Ricci Minyem

1,4 milliard de FCFA, ce montant a été distribué à 179 personnes mercredi dernier Meyo, une localité du département du Mfoudi. Elles étaient propriétaires des habitations, des terrains nus, ou encore des plantations sur l’emprise de l’autoroute.

Selon Cameroon Tribune du 06 septembre 2018, c’est la troisième phase d’indemnisations dans le cadre de ce projet. Et il y en aura d’autres. Cette phase des indemnisations des populations riveraines de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen est un autre pas vers la matérialisation de ce projet. Selon le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, «l’autoroute Yaoundé-Nsimalen est une réalité. Ceux qui se livraient à des conjectures sont servis. Cette phase nous permettra de booster les travaux qui évoluent normalement. Maintenant, il va nous rester Ahala et je crois que nous aurons fini avec la section rase campagne pour nous attaquer sur la section urbaine de l’autoroute», a-t-il ajouté. En ce qui concerne les travaux, le délégué département des travaux publics pour le Mfoundi, la section courante de l’autoroute dans la section rase campagne à Meyo est déjà dessinée. «Si l’emprise est libérée jusqu’à Ahala, les travaux qui e sont jamais arrêtés vont continuer». En effet, la section urbaine dite de prolongement à voie rapide de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen est répartie en trois lots confiés à trois entreprises de construction distinctes. Le premier lot de 6,1 km sera réalisé par le Groupement sino-français Sinohydro/Louis Berger et partira d’Ahala au carrefour Trois statues en passant par le carrefour Nsam. Le second lot portera sur 2,3 km et sera construit par le Groupement sino-français China road & Bridge corporation (CRBC)/Louis Berger. Il part du carrefour Trois statues à la poste centrale en passant par le mess des officiers. Le dernier lot sera l’oeuvre du Groupement Arab Contractors/Louis Berger et s’étalera sur un linéaire de 3,9 km jusqu’à l’esplanade de la souspréfecture Tsinga. Dans le cadre de l’élaboration des termes de référence de l’étude d’impact environnemental et social, le gouvernement a rendu public, en décembre 2016, le coût prévisionnel de l’infrastructure qui traversera Yaoundé, d’est en ouest. Le montant des 12,3 km projetés est estimé à 190 milliards de FCFA, exactement 189, 861 milliards, dont 185 milliards correspondant aux travaux et 4,7 milliards aux études. «Ce montant sera affiné à la suite des études d’exécution», précise le document.
Certains agents en service dans cette institution républicaine réclament le paiement de leurs indemnités trimestrielles qui jusqu’ici ne sont pas soldées.Une partie du personnel en service à la présidence de la République connaîtrait actuellement un malaise du fait du non-paiement de leurs indemnités trimestrielles. Le journal L’Epervier qui rapporte cette information dans son édition du jeudi 06 septembre 2018 indique que les questions fusent de partout pour tenter de déceler l’origine de cette situation qui «contribue gravement à ternir l’image de la présidence de la République et celle du Président Paul Biya dans un contexte aussi sensible et délicat qu’est la période électorale». Contactée, une employée du palais d’Etoudi avoue sous anonymat – par peur de représailles – cumuler «plusieurs mois d’arriérés de salaires». Après plusieurs démarches administratives pour rentrer dans leurs droits, ils auraient choisi d’observer un arrêt momentané de travail pour se faire entendre et pourquoi ne pas attirer l’attention du président de la République sur leur situation. Selon L’Epervier, les autorités compétentes auraient déjà trouvé une issue pour désintéresser les plaignants. «Une source bien introduite fait savoir que le ministre des Finances avait déjà débloqué les fonds y afférents pour désintéresser les concernés. Le problème se situerait alors au niveau de leur hiérarchie», écrit le journal.






Sunday, 05 June 2022 11:01