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Mfoungo

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Les cours de philosophie dispensés dans les classes de secondes littéraires est un nouveau paradigme scolaire qui met fin au monopole des terminales sur cette matière. Cette nouvelle configuration est déjà mise en application dans la région du Sud.Dans les établissements scolaires de la ville d’Ebolowa, les élèves de secondes littéraires ne cachent pas leur enthousiasme devant cette matière qui les fait tant rêver. Au Lycée Classique et Moderne d’Ebolowa où les premiers cours sont dispensés, les élèves «socratisent» déjà. Armelle Bidja Mvondo, élève, ne cache pas sa joie au contact de cette nouvelle matière: «Je me sens bien. Cette matière pourra nous aider à avoir des bonnes bases. On pourra bien affronter la philosophie en terminale». Pour les enseignants, la philosophie en seconde n’est qu’une introduction à l’esprit critique. Selon Christophe Foumane Olinga, enseignant de philosophie au Lycée Classique et Moderne d’Ebolowa: «on voudrait préparer l’enfant à  adopter l’esprit critique. C’est un détachement de ce qui se faisait en terminale. On met l’accent sur la définition de la philosophie et on les prépare à l’acceptation de cette attitude». Mais bien entendu, Socrate, Platon et les autres grands philosophes ne seront plus des personnages inconnus et imaginaires pour les élèves de seconde littéraires. La mesure du Ministre des enseignements secondaires va ainsi davantage libérer les esprits.

Violemment pris à partie par les employés de la SFID, une entreprise du groupe français Rougier, l’inamovible directeur de l’ESSTIC de Yaoundé n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention de la gendarmerie.

Selon des sources crédibles, Laurent-Charles Boyomo, en sa qualité de Président du Conseil d’administration de la Société forestière et industrielle de la Doumé (SFID), s’est rendu le vendredi 07 septembre 2018 à Mbang, une commune du département de la Kadey, dans la Région de l’Est, pour rencontrer les employés de cette entreprise au bord de la faillite. Les discussions ont tourné court, entre les responsables et les employés qui exigeaient le paiement de plusieurs mois d’arriéré de salaire et les droits sociaux. « La SFID a une scierie et un atelier de seconde transformation à Mbang. Elle a fermé depuis 7 mois à cause des méventes de ces produits. Ce qui ne permettait plus d’assurer les charges liées aux salaires. Ainsi, près de 400 employés se sont retrouvés au chômage, disons qu’ils ont été mis en congé technique pour 3 mois renouvelable. Après une longue attente, les employés ont organisé une grève pour revendiquer leurs droits. Le PCA , Laurent Charles Boyomo Assala et le directeur du site SFID de Mbang, le français André Siaca, ont convoqué les employés pour régler une partie de la dette. Pendant la réunion, la direction a sorti la somme de 11 millions de FCFA pour partager aux employés. Certains se sont retrouvés avec une minable somme de 5000 FCFA en cette période de rentrée scolaire. Il y a eu une protestation immédiate des employés. Ce qui a causé l’escalade de colère. Les services de sécurité ont réussi à exfiltrer le PCA qui a été conduit à la brigade de gendarmerie de Mbang» raconte un témoin joint par téléphone Au dernières nouvelles, le Professeur Laurent-Charles Boyomo a quitté les locaux de la gendarmerie pour son domicile à Yaoundé. Il est injoignable au moment de boucler cet article. La SFID, filiale du groupe français Rourgier, a effectué depuis le mois de mars 2018, un dépôt de bilan en France. Avant de se retrouver au bord de la faillite, Rougier a indiqué sur son site qu’il est installé au Cameroun depuis 1969 à travers sa filiale SFID qui exploite 550 000 hectares de forêts et emploie plus de 1000 personnes.
Les inconnus à bord des trois bateaux sont entre les mains de la gendarmerie nationale pour enquête.
Le Cameroun a-t-il échappé à une nouvelle attaque par Bakassi, une presqu’il située dans la Région du Sud-Ouest ? L’on espère que la vérité sera connue à l’issue de l’enquête ouverte par les fins limiers de la gendarmerie nationale afin d’édifier l’opinion public sur l’identité et la nationalité des suspects et la destination des matériels de guerre interceptés par la marine nationale dans la nuit du vendredi 07 septembre 2018 au large de Bakassi. En effet, dans la nuit du 06 au 07 septembre dernier, les éléments de la marine nationale ont interceptée trois bateaux transportant 43 hommes et des matériels de guerre. « La patrouille les a surpris dans une zone interdite à certaines activités comme la pèche. Ils ont tenté en vain de s’échapper, avant d’être finalement maitrisés par nos éléments. Pendant la fouille, on a retrouvé une importante somme d’argent, des armes à feu et des munitions » détaille une source sécuritaire. Les trois bateaux interceptés se trouvent pour l’heure au quai du chantier naval de Limbe, ville balnéaire de la Région du Sud-Ouest. Et les 43 hommes qui étaient à bord de ces navires, sont entre les mains de la gendarmerie nationale.
Au cours d’une séance de travail de synthèse élargie aux acteurs du processus électoral et aux autorités administratives, les membres du conseil électoral d’Elecam, rendus au terme de leur tournée régional à l’Est, ont reçu les garanties de tous les acteurs pour respecter à la lettre les consignes contenues dans le Code électoral.Pierre Roger Effandéné Bekono et Dieudonné Belle Amougou, respectivement chargés des départements du Lom et Djerem et du Haut-Nyong et de la Boumba et Ngoko et de la Kadey vient de terminer par l’étape de Bertoua, le 21 août dernier, leur périple dans le Soleil Levant. En effet, les deux membres du conseil électoral de l’organe en charge de la préparation technique et de la gestion des élections au Cameroun ont sillonné tous les 33 démembrements territoriaux d’Elecam dans la région de l’Est. Au cours de la réunion de synthèse, l’on retient globalement que sur le plan technique, le matériel électoral sera disponible en quantité et qualité largement suffisante afin que le 7 octobre prochain les électeurs accomplissement sans difficulté leur devoir citoyen. «Nous avons tenu à vérifier tous ces aspects et relever les manquements. Dès notre retour, nous allons transmettre notre rapport à qui de droit sur l’état des préparatifs des élections à l’Est. Concernant les manquements et les difficultés, des solutions seront trouvés dans les plus brefs délais», a tenu à rassurer l’honorable Dieudonné Belle Amougou. La région a ses particularités: tout d’abord les zones à risque. Du fait de sa proximité avec la République Centrafricaine en proie à la crise sociopolitique depuis 2012, la région du Soleil Levant subit une insécurité palpable. L’on assistance aux incursions des bandes armées souvent non identifiées. Celles-ci mettent en mal, la paix et la sécurité des personnes et leurs biens. Les localités transfrontalières telles que Garoua-Boualai, Bétaré-Oya, Ngoura   dans le département du Lom et Djerem,  Kentzou, Ndélélé, Kétté, Batouri dans la Kadey et Yokadouma, Gari-Gombo et Salapoumbé dans la Boumba et Ngoko sont donc la cibles de ces malfaiteurs. Pour garantir un déroulement sans faute dans ces zones, les autorités administratives ont rassuré les membres du conseil électoral.  «Dans le Lom et Djerem, la situation sécuritaire est calme depuis un certain temps grâce à la détermination de nos vaillantes forces de sécurité et de défense déployées sur le terrain. Ils veillent jours et nuits pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Cameroun, le maintien de la paix et de la sécurité des personnes et leurs biens en tout temps. Nous tenons à rassurer les uns et autres les pleines dispositions et mesures spéciales sont entrain prises pour que les élections se déroulent sans faute», a souligné Yves Bertrand Awounfac Aliénou, préfet du Lom et Djerem. En enfin, le cas des zones à accès difficile. Les routes de la région de l’Est étant essentiellement en terre, l’on redoute de ne pas voir les citoyens vivants dans l’arrière-pays voter facilement. Des localités très enclavées qui n’ont d’ailleurs permis aux agents d’Elecam de se mouvoir facilement sur le terrain avant la convocation du corps électoral par le Chef de l’Etat durant les opérations d’enrôlement sur les listes électorales biométriques. On redoute de ne pas voir les populations des localités telles que Mbitom, Kolomine, Mbéthen, Ngoyla, Somaloma, Mboma, Nguélémendouka, Moloundou, allé aisément élire leurs candidats le 7 octobre prochain. En ce début de la saison pluvieuse, l’état déjà piteux des routes  en terre existantes va encore se dégrader considérablement. Surtout qu’aucune commune dans la région de l’Est n’a déjà pu réaliser ses travaux de reprofilage desdites routes pour le compte de l’année en cours. Des sources bien introduites indiquent que des dispositions spéciales vont être prises l’aménagement desdites routes pour un accès facile des bureaux de vote. Concernant le message principal, les acteurs du processus électoral de la région de l’Est ont été invités à participer dans le strict respect du Code électoral pour éviter les débordements et les réclamations sans fondements. «Nous demandons à tous les mandataires des partis politiques impliques de se rapprocher des démembrements territoriaux d’ELECAM pour obtenir toutes les informations utiles. Nous avons donné des consignes fermes aux agents pour leur réserver un accueil des plus chaleurs pour une collaboration franche et sincère. Chacun doit connaitre la bonne information», s’est pour sa part appesanti l’honorable Pierre Roger Effandéné Bekono. Au sujet des cartes électorales, elles sont déjà disponibles et les populations attendues pour le retrait de celles-ci. Cette année, la principale innovation prise est qu’aucun bureau de votre ne sera ouvert dans les casernes militaires et même dans les chefferies traditionnelles pour éviter les trafics d’influence. «Vous savez que le devoir de subordination peut facilement influencer les citoyens devant leur hiérarchie. Nous avons donc voulu éviter cela en fermant les bureaux de vote de ces milieux», ont tenu à préciser les deux membres du conseil électoral qui ont aussi invité les partis politiques concernés par cette élection présidentielle à bien vouloir envoyer leurs scrutateurs dans tous les bureaux de vote.
Le drame s’est produit le 5 septembre dernier. Les quatre victimes tous membres d’une famille étaient à bord d’une moto qui a été percutée par le bus d’une agence de voyages.C’est au village Fono, si à 15 kilomètres de la ville de  Kyé-Ossi, que le bus de l’agence Émergence Voyages, en partance pour la ville aux trois frontières, a commis l’irréparable. Le  gros porteur de soixante-dix places roulant à vive allure n’a pas pu éviter la moto transportant Good Minam, Felix Kamla, Gustave Myguilo et Félix Sarguim, tous membres de la même famille. Ils se rendaient comme tous les matins à leur plantation et étaient très loin de s’imaginer de l’issue fatale de cette dernière sortie. Quelques minutes après le départ du groupe, un gros porteur de l’agence Emergence voyages les percute. Les quatre vont rendent leurs âmes le champ, la moto de service est réduite en un tas de ferraille. Alertés par la violence du choc, les populations riveraines accourent pour porter secours. Sous le coup de l’émotion, elles s’attaquent au chauffeur à l’origine de l’accident. Ce dernier n’aura la vie sauve que grâce à l’intervention des forces de l’ordre descendues sur les lieux pour les constatations d’usage. Quelques facteurs ont favorisés cette tragédie. Outre l’excès de vitesse, et la surcharge de la moto, il y a aussi et surtout le manque de visibilité dû à l’envahissement de la chaussée par les herbes. Les corps des quatre victimes ont été conduits à l’hôpital de district d’Ambam.
La 2e journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des nations 2019 a été endeuillée dimanche par le décès d’une personne dans une bousculade devant le stade d’Antananarivo, où le Sénégal a été tenu en échec par Madagascar (2-2).
Un mouvement de foule s’est produit deux bonnes heures avant le coup d’envoi, à l’entrée de l’enceinte de Mahamasina où des milliers de supporters s’étaient amassés dès l’aube, blessant une quarantaine d’entre eux. Malgré le drame, le match a eu lieu. Les Sénégalais, en dépit des buts de Moussa Konaté et Keita Baldé, ont dû partager les points, après que le Napolitain Kalidou Koulibaly a marqué contre son camp (67e). Les Lions ratent ainsi l’occasion de s’échapper en tête du groupe A, où ils figurent toujours avec le même bilan que les Malgaches (4 pts). La Tunisie n’a elle pas flanché au Swaziland (2-0) où le milieu offensif de Dijon Naïm Sliti a marqué, pour reprendre la pole de la poule J devant l’Egypte. Pas de mauvaise surprise non plus pour la Côte d’Ivoire au Rwanda (2-1) avec un but du Toulousain Max-Alain Gradel, et le Mali au Soudan du Sud (3-0).

C’est le 5 septembre dernier que Alain Tehindrazanarivelo, Ambassadeur de la République de Madagascar et par ailleurs représentant de l’Union Africaine a été reçu en audience par Péter Mafany Musunge qui, pour la circonstance était entouré par Oumarou Djika et le docteur Cornelius Chi Asafor respectivement vice-président et secrétaire général de cet organisme.

Le diplomate est venu prendre la mesure des dispositions envisagées par le gouvernement Camerounais à travers cette institution, afin de rétablir la paix dans les deux régions du Cameroun, en crise depuis un peu plus de deux ans.

Par exemple, les informations de ces dernières heures font état d’une énième attaque des sécessionnistes qui auraient assassiné un chauffeur de bus, blessé de nombreux passagers et détruit du matériel roulant à Akum, petite localité située à 45 minutes de Bamenda. Le gouverneur de la région du Nord Ouest Adolphe Lele Lafrique a instruit un couvre feu pour limiter les mouvements, les déplacements et sécuriser les populations: Interdire les mouvements de véhicules, de motos, de personnes de 18h à 6h ; fermer les bars et restaurants durant cette période; suspendre les voyages de nuit jusqu’à nouvel ordre dans toute la région.

L’envoyé spécial de l’Union Africaine a exploré avec l’équipe Musunge, les mesures qu’il convient de prendre par l’organisation régionale afin d’accompagner le Cameroun, pour un cessez-le-feu des terroristes qui au quotidien, commettent des exactions sur les populations et sur les forces de défenses et de sécurité dans les deux régions anglophones.

Pour Alain Tehindrazanarivelo, malgré les moyens limités de l’Union Africaine, il convient de revisiter les mesures encore appliquées aujourd’hui, pour une riposte plus rigoureuse et urgente. Il a promis que tous les mécanismes seront déployés lorsque le besoin se fera ressentir.

Le diplomate a reconnu que la cohésion sociale a jusqu’à lors été la priorité du gouvernement. Des actions selon l’ambassadeur de Madagascar telles que la relaxe des chefs sécessionnistes, la prise en compte des doléances des avocats et des enseignants. Le refus, malgré les agressions permanentes des terroristes d’apporter une riposte plus sévère qui n’ont malheureusement pas apporté les résultats escomptés.

La visite au siège de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme du représentant de l’Union Africaine intervient après celles de nombreuses autres personnalités. François Louncery Fall, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale, Salah Khaled, Directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco. La visite de de Rowan James Lanton, Haut Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun, Gilles Thibault, Ambassadeur de France dans notre pays, entre autres.

C’est un ballet incessant de diplomates et autres qui veulent accompagner la commission Musunge dans ses fonctions régaliennes depuis sa création en janvier 2017: Maintenir la paix, consolider l’unité nationale, renforcer la volonté et la pratique quotidienne du vivre ensemble de ses populations.

La coopération entre le Cameroun et les organisations onusiennes et autres représentations diplomatiques va en sus permettre au personnel de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme, de bénéficier de l’expertise extérieure dans les domaines en rapport avec les missions qui leurs sont assignées; mais aussi en matière de médiation, de renforcement des capacités dans la prévention des conflits sans oublier l’appui à la traduction. 

Nicole Ricci Minyem

dimanche, 09 septembre 2018 16:03

Les sécessionnistes bloque l'entrée de Bamenda

L’événement se tiendra le mercredi 29 et jeudi 30 août 2018 à Buea.

 

Accusée de demeurer silencieuse face à la crise anglophone qu’elle subit de plein fouet, l’église catholique, par la voix du cardinal Christian Tumi, vient de réagir en initiant une conférence générale des anglophones à ce propos. Il s’agit de la principale résolution issue de la concertation qui s’est déroulée ce 25 juillet à Douala entre cette éminence de l’église catholique, les imams des mosquées de Buea et Bamenda, et le chef de l’église presbytérienne au Cameroun.

 

Les quatre autorités religieuses indiquent que ce grand rassemblement public aura pour but de désigner les personnes qui seront habilitées à parler au nom des populations anglophones au cours d’un éventuel dialogue national sur la crise anglophone. Car, bien que convoquée à plusieurs reprises par les différentes parties qui se sont prononcées dans cette crise, la matérialisation du dialogue national sur la question du problème anglophone est toujours attendue.

 

La conférence générale des anglophones sera ouverte à tous ceux qui se réclament de cette partie du Cameroun, et qui répondent aux deux exigences précisées dans le communiqué publié après le meeting des leaders religieux. Il s’agit de « ceux dont les ancêtres sont issus des 13 départements qui composent les deux régions anglophones du Cameroun« , et de ceux dont les ancêtres s’y sont installés permanement « avant 1961« .

 

L’organisation de cette conférence a par ailleurs été confiée à M Simon Munzu, une personnalité bien connue de la scène socio-politique anglophone, ancien assistant et porte-parole du secrétaire général des nations unies. Pour assurer sa tenue effective, les autorités religieuses plaident pour un cessez-le-feu immédiat, aussi bien du côté des forces de défense comme chez les sécessionnistes.

 

Les autorités administratives des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays, ainsi que la communauté internationale, sont invités à supporter cette initiative qui vise « la recherche commune d’une paix définitive et durable au problème anglophone, et à la crise anglophone au Cameroun ».

Un homme et ses trois fils auraient été tués vendredi soir à Ekona, dans le département du Fako (région du Sud-Ouest), alors qu’ils revenaient de la ferme. Deux adolescents y ont également perdu la vie ce dimanche 9 septembre 2018.Bezeng Jonas, secrétaire à l’Eglise presbytérienne du Cameroun à Ekona, et ses trois fils ont été abattus, alors qu’ils revenaient du champ, ont indiqué des sources familiales. Ils auraient été pris pour des sécessionnistes par les soldats camerounais qui auraient ouvert le feu sur leur véhicule. Difficile de noter le détail ayant pu pousser l’armée à tirer. Mais, la situation actuelle dans les régions anglophones est telle que se rendre dans les champs, généralement situés dans la brousse, est devenu imprudent. Leurs dépouilles ont été retrouvées gisant près du véhicule qui les transportait, par des habitants qui ont assisté à la scène. Elles ont été conduites à la morgue de l’hôpital régional de Buea. Agence Cameroun Presse a appris ce dimanche 9 septembre 2018, que la ville d’Ekona est sous tension après la mort deux adolescents qui auraient également été tués par balles. Ils étaient âgé de 12 et 14 ans. Tout porte à croire que ces attentats ont été perpétré par les ambazoniens après que leur réputation est été souillée par les actes de sécessionnistes indépendants. Ils auraient donc décidé de mettre en scène cet horrible acte afin de faire revenir les yeux de l'opinion publique vers l'armée camerounaise
L’Aviation civile camerounaise (Ccaa) annonce qu’elle va investir davantage dans les aéroports secondaires, question d’accroître la desserte intérieure et renforcer le développement économique du pays.C’est dans ce sens que la Ccaa annonce qu’elle vient d’aménager l’aéroport de Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua. Courant août 2018, des travaux d’aménagement ont été effectués à l’aéroport de Bafoussam et de Bertoua. Il s’est agi de l’installation et de la mise en service de certains équipements fondamentaux à l’exploitation de ces aéroports. Dans les aérodromes de Bafoussam et de Bertoua, les équipements installés inclus deux onduleurs, des armoires de protection, des enregistreuses nouvelles générations de seize canaux analogiques et huit numériques. Par ailleurs, le mobilier de la tour de contrôle est incorporé d’un pupitre de commande, d’interphone, de deux ensembles VHF portatifs, d’un enregistreur et d’un interphone de sécurité. « Ces équipements, se félicite la Ccaa, viennent ainsi favoriser un meilleur fonctionnement de ces aéroports. Ils constituent une garantie pour la sécurité des vols sur ces aéroports car les contrôleurs aériens de l’aéroport de Bertoua et de Bafoussam seront désormais mieux équipés pour assurer la fluidité des vols sur ces plateformes aéroportuaires.» Après ces aménagements, informe l’Aviation civile, dans les prochains jours, l’heure sera au renforcement du capital humain de ces trois aéroports secondaires. Selon Aéroports du Cameroun, la société en charge de la gestion des places aéroportuaires, entre janvier et novembre 2017, les aéroports du Cameroun ont enregistré environ 1,14 million de passagers en 2017. Un chiffre qui peut être boosté selon l’Aviation civile.






Sunday, 05 June 2022 11:01