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Mfoungo

Mfoungo

D’une valeur hors douane de 60 millions de FCFA, l’engin obtenu auprès de la Fondation Véolia (France) avec l’appui de l’association «Les Enfants du Ndé», va permettre la vidange des fosses septiques, dans un premier temps sur la Commune de Bangangté, puis sur l’ensemble du Département du Ndé voir à terme la Région de l’ouest.
En effet, rapporte le journal La Météo du lundi 10 Septembre 2018, l’engin high-tech en matière d’assainissement et de voirie, fruit de la coopération internationale décentralisée, permet dorénavant de vidanger les fosses dépotées pour la première fois au Cameroun dans un centre approprié. Sa mise en service apportera à coup sûr des réponses appropriées sur les questions portant sur l’environnement et la préservation de celui-ci. L’acquisition de ce nouvel équipement vient donc renforcer les capacités du Service Public de l’Assainissement qui est progressivement mis en place par Célestine Ketcha Courtès depuis son arrivée en 2007. Et les experts de préciser que ce véhicule est un mastodonte qui pèse 26 tonnes, mesure 9,50 m de long et 2,50 m de haut. C’est un Camion de marque Renault Magnum 385 TI Blanc qui présente les caractéristiques suivantes: une cuve de 12m3, un équipement HUWER avec potence télescopique, une pompe à boue d’une puissance de 2000m3/heure, un tuyau escamotable de 100 m, une puissance de 170 bars. Premier de ce genre à l’Ouest du Cameroun. Au demeurant, apprend-on, c’est un véhicule qui fait la fierté du projet de Station de traitement de boue de vidange lancé en 2014 par Mme Ketcha Courtès qui, selon les populations locales, «fait grandir chaque jour la Commune de Bangangté par son dynamisme et son sens de la promotion de  l’intérêt général». Le Maire a expliqué aux populations le bien-fondé de ce projet, ce qui va changer dans les habitudes. Jadis reconnu dans la ville et le département que les camions de vidange n’appartenaient qu’à une clique de personnes, Madame le Maire a fait savoir que les prix seront à la portée de tous.
mercredi, 12 septembre 2018 11:11

Le premier entraînement de Choupo-Moting

Le dernier venu de l’équipe de Paris a participé ce mardi matin à sa première séance d’entraînement avec ses nouveaux coéquipiers. Après avoir vécu la dernière semaine en sélection nationale du Cameroun, c’est avec du sourire que le nouveau parisien a fait connaissance avec ses partenaires. Tout le vestiaires n’Est pas encore de retour puisque Neymar, pour ne citer que lui, va livrer ce mardi soir un dernier match avec la sélection nationale du Brésil. La première séance de Choupo-Moting en images et vidéo... [video width="1280" height="720" mp4="http://agencecamerounpresse.com/wp-content/uploads/2018/09/eric_maxim_choupo-moting_first_training.mp4"][/video] Source : Camfoot
L’information a été donnée en mondovision par notre confrère Martial Owona, au cours de l’émission «Tour d’horizon» du 11 septembre 2018, diffusée sur la chaîne de télévision Vision 4. C’est en prévenant les bandits, les agresseurs qui sillonnent les coins et recoins de la capitale, que Martial Owona journaliste à la chaîne de télévision Vision 4 a renseigné l’opinion, sur le fait que des caméras de surveillance sont depuis quelques jours est effective à Yaoundé. Notre confrère a indiqué que le carrefour Nsam non loin duquel se trouve la chaîne a au minimum deux caméras de surveillance. Pour les habitants de la capitale à l’instar de Nathan Ndoumbe rencontré au carrefour Education, c’est une bonne nouvelle. Et elle va rendre plus efficace la lutte contre le banditisme de petit comme de haut niveau. La mesure tombe à point nommé. Car dans une correspondance de l’Ambassade de la fédération de Russie au Cameroun adressée à LeJeune Mbella Mbella Ministre des Relations Extérieures (MINREX), il est dit que l’ambassadeur Anatoly Bashkin a été victime d’une agression le 9 septembre 2018. Et ladite agression a eu lieu alors que le Diplomate se promenait aux encablures de l’hôtel Mont Fébé à Yaoundé, dimanche dernier. La correspondance qui date du 10 septembre 2018 révèle qu’il a été attaqué et blessé par deux malfrats. Aussi l’Ambassade espère que les autorités camerounaises vont mettre la main sur ces malfrats. Pour rappel cette mesure de mettre le Cameroun sous vidéosurveillance conduite par Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), vise effectivement à maitriser entre autres le vol de véhicules, les vols à la tire, agressions dans la rue et des actes d’incivisme. On a souvenance que le 7 août 2014, le Secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR) Ferdinand Ngoh Ngoh avait procédé à l’inauguration officielle de ce système de vidéo surveillance au siège de la Délégation générale de la sureté nationale. Ledit système a été mis en test dans six sites pilotes à savoir Douala dans le Littoral, Yaoundé dans le Centre, Kyé-Ossi dans le Sud, Kousseri et Waza dans l’Extrême-Nord ainsi que Garoua-Boulaï à l’Est. Les caméras sont fixées sur des lampadaires solaires qui permettent un fonctionnement continu grâce à la combinaison entre énergie électrique et solaire. Les images prises par les caméras sont enregistrées et retransmisses à travers des écrans disposés dans une salle de contrôle logée à la Délégation générale de la sureté nationale. Ce système est le fruit du partenariat du Cameroun avec la République populaire de Chine. Sur instruction du Président de la République le Cameroun a signé avec la Bank of China, un accord de prêt d’un montant de 45,9 milliards de FCFA pour le financement de ce projet.En 2014, Martin Mbarga Nguele avait indiqué que ledit projet fait partie des grandes réalisations du Chef de l’Etat. Et il est question d’engager la police camerounaise sur la voie de la modernisation.Liliane Ngon

Ils doivent entre autres avoir 18 ans au moins et 23 ans au plus; jouir de leurs droits civiques et accepter qu’ils n’ont aucun projet de mariage durant les trois prochaines années

Depuis l’intensification des menaces groupées dont fait face le Cameroun, l’armée a décidé de rajeunir ses effectifs, afin de mieux assurer l’intégrité au sein du triangle national, mis à rude épreuve avec la présence des coupeurs de route qui peu de temps après, se sont mués en éléments de la secte terroriste boko haram. Les rebelles centrafricains de la seleka qui ont attaqué à l’Est du pays, la guerre évitée de justesse à bakassi et, depuis deux ans, les confrontations avec les assaillants qui se revendiquent de l’ambazonie.

Dans un communiqué rendu public il y’a peu, le ministre de la défense Joseph Beti Assomo, a lancé le recrutement spécial de 2600 commandos d’élites dans les dix régions du Cameroun. 600 jeunes pour la garde présidentielle et 2000 pour le bataillon d’Intervention Rapide.

 

 

Ce deuxième corps, dont les jeunes sont encadrés par les israéliens constituent l’atout stratégique et majeur de la défense Camerounaise depuis les années 90. Les soldats bénéficient d’une formation rude, exigeante et éprouvante. A la fin de cette dernière par exemple, ils font une marche commando de 400 km avec 15 kg de charge.

Leurs rapports avec les populations n’ont pas toujours été au beau fixe. Lors de la crise de la faim en 2008, ils avaient été accusés de nombreux crimes. Des brebis galeuses sont de temps à autre répertoriés dans leur rang mais, l’on ne peut non plus taire l’action sociale des jeunes “ birois” sur le terrain des opérations.

Accompagnés des spécialistes de la santé, ils offrent des soins gratuits aux villageois. Des personnes atteintes psychologiquement et physiquement; aident des femmes à accoucher, dispensent des cours aux enfants, là où parfois les enseignants ont jeté l’éponge, font des dons dans de nombreuses localités, aux habitants qui ont parfois tout perdu à cause des exactions subies. Ce sont de jeunes personnes, à peine sorties de l’adolescence, qualifiées et aptes à défendre l’intégrité du territoire national, au détriment de leur propre vie.

Nombreuses sont les familles qui aujourd’hui, pleurent un fils, un frère, un papa. Lâchement assassinés par les fumeurs de drogue, qui ne respectent aucune éthique dans la guerre qu’ils imposent au Cameroun.

Malheureusement, des témoignages de certains laissent croire que la hiérarchie en fait des chairs à canon. Envoyés sous le feu de l’action, sans aucune protection, ils constituent des cibles faciles pour les terroristes.

Il s’agit pourtant, selon les textes, du corps d’armée le mieux lotis, avec un budget de fonctionnement autonome venant directement de la Présidence de la République. Un budget, qui permet d’acquérir des équipements et armements de pointe. De même qu’une nutrition de qualité.

Le maintien d’un climat de paix et de sécurité nécessite d’avoir des Hommes formés et aptes. Ceux qui au fil des années, s’engagent dans l’armée camerounaise, ne sont pas simplement en quête d’un matricule, d’une assurance sociale. Leur sacrifice, interpelle les autorités militaires afin que tout soit mis en oeuvre pour apporter un bien être aux personnes qui permettent à la grande majorité de vaquer en toute quiétude à leurs occupations, mieux encore, à dormir sur leurs deux oreillers.

Nicole Ricci Minyem

Au fil des jours, le bilan s’alourdit et les organisations internationales, promptes il y’à quelques semaines encore à porter critique au gouvernement, révisent leur position.

L’ONG Human Rights Watch et l’Unicef, face aux massacres perpétrés contre les jeunes enfants et leurs enseignants, depuis le 3 septembre dernier, n’éprouvent plus aucune sympathie, vis à vis des terroristes. Les responsables de ces deux organismes ont instamment invité les preneurs d’otages et les assassins à respecter le Droit à l’Éducation, inhérent à chaque enfant. Un appel qui est resté sans effet.

Insécurité et cauchemar

C’est en ces termes que l’on peut définir le climat qui prévaut depuis l’annonce de la reprise des classes dans les régions dites anglophones au Cameroun.

Et pourtant, à la veille de cette rentrée scolaire 2018 _ 2019, les messages, venus des leaders ambazoniens avaient circulé à travers les resaux sociaux. Ces derniers disaient qu’ après deux ans d’interruption, les cours allaient normalement reprendre. Or, un autre son de cloche a retenti. A Bambili, l’on a froidement assassiné un directeur d’école. A Bafut, le collège presbytérien a vécu des moments de pires cauchemars, avec l’enlèvement des élèves et du principal de cet établissement scolaire. Ce dernier, relaxé avec le concours de l’armée a succombé quelques jours après, suite à ses blessures reçues pendant le rapt.

Au lycée de Kumbo, au collège Sasse et ailleurs, les assaillants ont investi les lieux, semant la terreur et la désolation.

L’armée Camerounaise et les forces de sécurité, mobilisées dans les villes et villages, n’ont pu dissuader ces hommes et femmes, engagés à perpétrer leurs sales besognes au sein d’une population traumatisée. Et le mot d’ordre de grève observé chaque lundi incite à penser que de ce côté, tout est désert, abandonné. De véritables villes fantômes.

A Miles 16, localité située dans le chef lieu de la région du Sud Ouest, ce sont les commissariats et postes de gendarmerie qui ont été détruits.

On ne compte plus le nombre de déplacés. Des hommes, des femmes et des enfants, obligés de tout abandonner derrière eux parce qu’ils vivent dans une insécurité, un stress permanent. Ils sont désormais comme des réfugiés, à l’intérieur de leur pays. Quelques commercants, résolus à tenir tête aux terroristes ont pratiquement fait banqueroute. Les autres secteurs de l’économie sont mises en berne.

Les femmes, qui dans leur grande majorité avaient épousé la logique de la division du Cameroun, au début de cette crise, sont aujourd’hui revenues à de meilleurs sentiments. Même si certaines refusent de dénoncer leurs enfants, passés dans l’autre bord, elles sont à plusieurs reprises descendues dans la rue, pour implorer à un dépôt des armes. A l’arrêt des assassinats qui souillent le sol de cette terre, riche de toutes ses diversités et considérée comme l’Afrique en miniature.

L’ordre et La cohésion territoriale doivent être préservés

Nombreux sont les fils et filles de ce pays qui, dépourvus de moyens financiers, ne peuvent fuir. C’est pour eux principalement que le geste de solidarité, initié par le Président Paul Biya a été lancé. Une action saluée par l’Organisation des Nations Unies. De ce côté là, on ne parle plus de génocides. Au contraire, l’action gouvernementale est encouragée et les actes terroristes perpétrés au sein d’une population désarmée sont condamnés. L’armée Camerounaise et les forces de sécurité ratissent large, pénétrant dans la forêt profonde, afin de débusquer ces personnes, sans foi ni loi qui s’abreuvent du sang des innocents. Les stocks d’armes sont saisis, de même que les munitions, du matériel de communication, des gris gris …

Les civils ne sont pas en reste. Leur contribution à partir des dénonciations faites, a permis de mettre la main sur quelques leaders; même s’il est avéré que les têtes pensantes sont installées dans les capitales occidentales et en Afrique du Sud.

L’éveil des consciences demeure le leitmotiv des Camerounais, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Tous, comme un seul homme demande le retour au calme et le respect de cette terre qui les a vu naître.

Nicole Ricci Minyem

Dans la nuit du 10 septembre 2018, Le F.D.S. a neutralisé un camp de sécessionnistes à ChombaLe bilan du coté sécessionniste est très lourd avec 15 terroristes neutralisés et 2 autres capturés.  Plusieurs armes et matériels de guerre ont été confisqués dont : 11 fusils traditionnels 2 revolvers 1 pistolet traditionnel 3 couteaux 15 téléphones 1 Rav4 CE 629 HV 1 Land Cruiser CE 616 EM 1 uniforme de l'armée camerounaise
Les ressortissants de la région de l’Ouest vivant à Ebolowa ont organisé le 9 Septembre dernier des activités sportives et culturelles pour soutenir la candidature de Paul Biya à la prochaine élection présidentielle au Cameroun.L’initiative d’Andre-Pascal Noukimi, président de la sous-section économique RDPC des Amangs à Ebolowa, vise à rallier tous les ressortissants de la région de l’Ouest vivant dans la capitale régionale du Sud derrière Paul Biya. Pour le promoteur de l’événement, «il n’y a pas mieux pour galvaniser que le sport qui uni, qui pacifie. En fait nous avons voulu organiser une campagne à l’Américaine donc autour d’un événement pour vanter notre champion Paul Biya».
Au stade de Nko’ovos, théâtre de la manifestation, c’est tout l’Ouest qui était représenté: la Mifi, les Bamboutos, le Nde, le Noun, le Haut Nkam, les Hauts plateaux, le Koung-Khi, la Menoua. Un grand rassemblement du vivre ensemble harmonieux des frères de l’Ouest autour du ballon rond et de la culture. Dans les différentes prises de parole, les ressortissants de la région de l’Ouest vivant à Ebolowa ont manifesté leur détermination à contribuer à travers le vote en faveur de Paul Biya à l’édification d’un Cameroun fort et prospère. «Les ressortissants de la région de l’Ouest vivant à Ebolowa sont en majorité des commerçants, des opérateurs économiques qui ont besoin essentiellement de la paix et de la tranquillité pour faire leurs affaires. Vous pouvez donc comprendre leur enthousiasme devant une initiative comme celle-ci». Pour le porte-parole des Bamouns d’Ebolowa, «nous les Bamouns d’Ebolowa nous avons été pendant très longtemps considérés comme des opposants à Paul Biya. Ici, solennellement, nous nous engageons à lui apporter notre soutien indéfectible et inconditionnel». A l’unanimité et à travers la motion de soutien qu’ils ont fait lire publiquement, les communautés grassfield d’Ebolowa ont pris un engagement ferme de voter Paul Biya par conviction et à 100%. Car, pour eux, il est «l’assurance de la paix et de la tranquillitéLe candidat du RDPC est le choix de la stabilité et de la prospérité économique».
Plusieurs signaux présagent la banqueroute du premier employeur du pays.La Cameroon Development Corporation (CDC) serait au bord de la faillite selon des sources sûres. Ces sources révèlent que l’entreprise ne tournerait plus à plein régime. Elle ne serait fonctionnelle qu’à 25% car 75% de secteurs d’exploitation auraient été décimé par les sécessionnistes ambazoniens. Par conséquent, la CDC ne tournerait qu’au ralenti. Bien plus, les caisses de l’entreprise seraient vides selon une autre source. Celle-ci fait savoir que les employés de cette société étatique accuseraient déjà quatre mois d’arriérés de salaires. La chute de cette entreprise qui était encore récemment prospère est due à la lutte armée de la sécession dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette guerre qui dure déjà presqu’un an a serieusement atteint le tissu économique de cette partie du Cameroun. En dehors de la CDC, la Pamol, et bien d’autres entreprises ont déjà payé le lourd tribut de la guerre. D’autres sociétés comme l’entreprise pétrolière la Sonara (société nationale de raffinage) seraient sérieusement menacée. Le gouvernement a néanmoins déjà sécurisé le périmètre de cette entreprise par le Bir (Bataillon d’intervention rapide), une unité d’élite de l’armée. Rappelons que la CDC est une société agricole souveraine qui est le premier employeur du pays. Elle produit la banane, l’huile de palme, le caoutchouc naturel mais surtout le thé. Son thé est l’un des plus prisés en Afrique et en Europe.
Au cours de sa tournée dans la région qui l’a conduit dans certains arrondissements des départements de la Vina et du Mbéré, le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a mis l’accent sur la nécessité de retrait des cartes électorales et de faire un choix qui garantit à la population de la région la sécurité et la prospérité.L’élection présidentielle 2018 au Cameroun se tient dans un contexte marqué par plusieurs crises notamment à l’Extrême-Nord avec les souches de résistance de la secte Boko Haram, et les régions du Nord et de l’Adamaoua font face aux incursions des bandes armées qui prennent en otage les bergers avec à la clé des demandes des fortes rançons. Le front ouest est marqué par les remous sociopolitiques dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. La conjonction de toues ces crises concentrent une bonne partie du discours des candidats en lice pour le fauteuil présidentiel. Selon les observateurs de la scène politique camerounaise, le choix porté sur les arrondissements de Nyambaka et Ngan-Ha pour ses meetings d’avant campagne électorale par Maurice Kamto relève d’une stratégie. Car, les bergers des villages de ces arrondissements font face à de nombreux cas d’enlèvement avec demande de rançon. Des actes qui se soldent parfois par des tueries. C’est donc un «bon plan» pour lui d’attirer la sympathie de la population victime de l’insécurité sur son programme politique et son projet de société. Lors de sa tournée dans la région, à Nyambaka, le candidat Maurice Kamto a été clair et sans équivoque sur la question de développement: «Vous, populations de Nyambaka, sachez faire un choix utile. Nous devons ensemble relever le défi de la lutte contre l’insécurité et du développement dans notre arrondissement. Cela passe automatiquement par le retrait de vos cartes électorales et de l’expression de votre choix le 7 octobre 2018. Ensemble, nous mettrons hors de cet arrondissement tous les bandits. Pour cela, la collaboration avec les forces de défense doit être un réflexe». A Ngan-Ha, arrondissement qui abrite le barrage hydroélectrique en chantier, le message de l’homme politique est resté le même. Les populations doivent faire un choix qui puisse les sortir du climat de l’insécurité dans lequel elles vivent. Les meetings de précampagne électorale en vue de la présidentielle dans l’Adamaoua révèlent tout de même des curiosités notamment en ce qui concerne le chef-lieu de la région, Ngaoundéré. De toutes les rencontres et manifestations des partis politiques en cette période d’avant campagne, aucun parti politique n’a tenu un meeting dans la ville. Pourtant, en ce temps de rentrée académique, les étudiants constituent un potentiel électoral énorme. En clôturant sa tournée dans l’Adamaoua, le candidat à la présidentielle du 7 octobre prochain espère créer la surprise dans une région où le RDPC et ses alliés (l’UNDP et le FSNC) semblent avoir pris racine. En attendant le début officiel de la campagne prévue pour le 22 septembre prochain, les dés sont désormais jetés sur le chemin qui mène à Etoudi.
L’Association pour la Promotion du Développement Durable, en partenariat avec l’OMS et l’UNICEF, a effectué une descente dans les artères du quartier Camp Chinois du 07 au 08 Septembre dernier, où l’on a enregistré un décès de choléra.L’épidémie de choléra n’est plus un tabou, la région du Nord a enregistré vingt morts et 186  cas selon  les spécialistes en charge de lutte contre cette maladie. Cette épidémie demeure encore un casse-tête chinois dans la ville de Garoua. «Le choléra est encore visible dans la région du Nord. En espace d’une semaine, l’on a enregistré deux à trois décès. Du coup, les populations refusent de s’adapter à la nouvelle donne. Une partie de la  population de cette région n’a pas encore intégré dans ses habitudes le lavage des mains avec de l’eau et du savon», nous indique une source proche de la délégation régionale de la santé pour le Nord. Conscient de la situation qui décime depuis quelques jours les populations de la région du Nord, l’Association pour la Promotion du Développement Durable, en partenariat avec l’OMS et l’UNICEF a effectué une descente dans les artères du quartier Camp Chinois du 07 au 08 Septembre 2018 où un homme est  succombé à l’épidémie. Les membres de ladite association ont sensibilisés les ménages sur la présence de la maladie que beaucoup semble  ignorer l’existence. L’objectif de cette campagne étant d’éveiller les consciences des populations sur l’existence du fléau. Les zones d’attroupement, les marchés, les ménages et les Cabaret de Bil-Bil étaient les cibles. Séance tenante, les membres du réseau ont démontrés aux enfants, jeunes et mamans comment se laver les mains sous un jet d’eau potable avec de l’eau et du savon. Un  message qui sera fidèlement transmis de  bouche à oreille à une panoplie de personnes sensibilisées au quartier Camp chinois. Intéressée, la population du quartier Camp Chinois a émis des préoccupations  pour qu’à la  prochaine campagne, le gouvernement puisse  appuyer en matériel de prévention. Souhait qui sera peut-être réalisable dans les prochains jours lors de la grande campagne de sensibilisation qui se prépare dans les arrondissements de Garoua 1 et Garoua 2. En rappel, du 06 au 07 Septembre l’OMS et l’UNICEF ont formés les membres de l’association sur les points clé du choléra dans l’enceinte d’American corner. L’OMS  a apporté un appui matériel aux membres de l’Association pour la Promotion du Développement Durable en vue de barrer la route au choléra dans la ville de Garoua et dans la région du Nord en particulier.






Sunday, 05 June 2022 11:01