Ils doivent entre autres avoir 18 ans au moins et 23 ans au plus; jouir de leurs droits civiques et accepter qu’ils n’ont aucun projet de mariage durant les trois prochaines années
Depuis l’intensification des menaces groupées dont fait face le Cameroun, l’armée a décidé de rajeunir ses effectifs, afin de mieux assurer l’intégrité au sein du triangle national, mis à rude épreuve avec la présence des coupeurs de route qui peu de temps après, se sont mués en éléments de la secte terroriste boko haram. Les rebelles centrafricains de la seleka qui ont attaqué à l’Est du pays, la guerre évitée de justesse à bakassi et, depuis deux ans, les confrontations avec les assaillants qui se revendiquent de l’ambazonie.
Dans un communiqué rendu public il y’a peu, le ministre de la défense Joseph Beti Assomo, a lancé le recrutement spécial de 2600 commandos d’élites dans les dix régions du Cameroun. 600 jeunes pour la garde présidentielle et 2000 pour le bataillon d’Intervention Rapide.
Ce deuxième corps, dont les jeunes sont encadrés par les israéliens constituent l’atout stratégique et majeur de la défense Camerounaise depuis les années 90. Les soldats bénéficient d’une formation rude, exigeante et éprouvante. A la fin de cette dernière par exemple, ils font une marche commando de 400 km avec 15 kg de charge.
Leurs rapports avec les populations n’ont pas toujours été au beau fixe. Lors de la crise de la faim en 2008, ils avaient été accusés de nombreux crimes. Des brebis galeuses sont de temps à autre répertoriés dans leur rang mais, l’on ne peut non plus taire l’action sociale des jeunes “ birois” sur le terrain des opérations.
Accompagnés des spécialistes de la santé, ils offrent des soins gratuits aux villageois. Des personnes atteintes psychologiquement et physiquement; aident des femmes à accoucher, dispensent des cours aux enfants, là où parfois les enseignants ont jeté l’éponge, font des dons dans de nombreuses localités, aux habitants qui ont parfois tout perdu à cause des exactions subies. Ce sont de jeunes personnes, à peine sorties de l’adolescence, qualifiées et aptes à défendre l’intégrité du territoire national, au détriment de leur propre vie.
Nombreuses sont les familles qui aujourd’hui, pleurent un fils, un frère, un papa. Lâchement assassinés par les fumeurs de drogue, qui ne respectent aucune éthique dans la guerre qu’ils imposent au Cameroun.
Malheureusement, des témoignages de certains laissent croire que la hiérarchie en fait des chairs à canon. Envoyés sous le feu de l’action, sans aucune protection, ils constituent des cibles faciles pour les terroristes.
Il s’agit pourtant, selon les textes, du corps d’armée le mieux lotis, avec un budget de fonctionnement autonome venant directement de la Présidence de la République. Un budget, qui permet d’acquérir des équipements et armements de pointe. De même qu’une nutrition de qualité.
Le maintien d’un climat de paix et de sécurité nécessite d’avoir des Hommes formés et aptes. Ceux qui au fil des années, s’engagent dans l’armée camerounaise, ne sont pas simplement en quête d’un matricule, d’une assurance sociale. Leur sacrifice, interpelle les autorités militaires afin que tout soit mis en oeuvre pour apporter un bien être aux personnes qui permettent à la grande majorité de vaquer en toute quiétude à leurs occupations, mieux encore, à dormir sur leurs deux oreillers.