La Camerounaise, doctorante en Sciences biologiques à l’Université de Douala a réussi à faire inscrire son nom en lettre d’or dans la liste des 20 lauréates en Afrique subsaharienne de la catégorie « jeunes talents » du « Prix international L’Oreal-Unesco 2020 pour les femmes et la science ». Et c’est une fois de plus, la créativité et le mérite camerounais reconnu sur l’échiquier international.
La jeune scientifique camerounaise est récompensée pour ses recherches sur un insecticide bio permettant de lutter contre l’anophèle femelle, l’agent vecteur du paludisme. Il s’agit d’une pathologie dont le taux de mortalité en Afrique depuis des années dépasse largement celui du Vih-Sida, apprend-on.
Dans le document de présentation des lauréats 2020, l’on peut lire : « En raison des nombreux cas de résistance observés après l’utilisation d’insecticides chimiques, elle est convaincue qu’il est urgent d’explorer de nouveaux axes de recherche via la synthèse verte, afin de mettre à profit le potentiel floral africain, tout en produisant des insecticides moins coûteux et plus respectueux de l’environnement ».
Rappelons, qu’au-delà de cette récompense des jeunes talents dans la recherche scientifique, le « Prix international L’Oreal-Unesco 2020 pour les femmes et la science » récompense chaque année cinq femmes scientifiques ayant eu « un parcours unique combinant un talent exceptionnel, un profond engagement envers son métier et un courage remarquable dans un domaine encore largement dominé par les hommes ». Les domaines scientifiques retenus pour le prix alternent entre les sciences de la vie (années paires) et les sciences de la matière, les mathématiques et les sciences informatiques (années impaires), apprend-on
Cinq lauréates ont reçu le Prix Nobel dans leur domaine de compétence : Christine Nusslein-Volhard et Elizabeth Blackburn en médecine ou physiologie, Ada Yonath, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna en chimie.
Innocent D H